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Protection des Français


Messages recommandés

il y a 45 minutes, Stvn a dit :

A votre avis ? :default_happy:

Ça y est toi aussi le confinement t'as transformé en JCVD. Ca commence à en faire beaucoup sur le forum? 

PS: considère que je réponds en même temps à ton dernier MP?

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Il y a 3 heures, Stvn a dit :

A votre avis ? :default_happy:

Mon avis est que je préfère que ce cela soit  de l' humour , parce que  dire que  les policiers  mutilent est  ou , une méconnaissance du travail de policier , ou de la haine anti flic , ce qui est plus grave .

Pour info , les forces de l'ordre n'utilisent  la violence de façon légitime , après  sommation réglementaire, et après moult agressions, on peut déplorer des accidents, qui sont le fait d'une utilisation de personnels moins bien formés au maintien de l'ordre , mais certainement le fait d'une volonté de  blesser, contrairement  a certains manifestants et racaille .

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  • 3 mois plus tard...

https://www.ladepeche.fr/faits-divers/

Ces détails de la reconstitution des faits qui ont mené à la libération du gendarme ayant abattu un routier

 

Le gendarme placé en garde à vue le 7 août pour avoir abattu un chauffeur sur l'autoroute près de Montauban a été libéré deux jours plus tard. La reconstitution des faits a établi que le routier s’était volontairement déporté vers les forces de l’ordre. 

Le gendarme qui avait tué un chauffeur de poids lourd ayant refusé d'obtempérer près de Montauban a été remis en liberté dimanche 9 août après la reconstitution du déroulement des faits, rapporte La Dépêche. 

«La reconstitution s’est terminée en début d’après-midi et a permis une remise en situation», explique au quotidien le procureur de Montauban Laurent Czernik. 

Ainsi, les enquêteurs ont auditionné un conducteur de SUV qui avait failli être renversé par ce camion ayant emprunté en sens interdit une route de Grisolles vendredi en début d'après-midi. 

«Nous avons pu constater que le poids lourd avait été mis en joue par quatre gendarmes sur un rond-point et qu’il s’était volontairement déporté vers deux d’entre eux. Nous attendons désormais les résultats de l’autopsie qui a lieu ce lundi 10 août et les résultats des études balistiques».

Les enquêteurs de la section de recherches de Toulouse étaient également sur les lieux de la reconstitution.

Ce chauffeur avait été condamné sept fois et n'avait plus de point sur son permis de conduire mais le solde nul ne lui avait pas encore été notifié. Il avait en outre été contrôlé positif à la cocaïne. Quand les gendarmes lui ont confisqué son permis, il a «commencé à s'agacer» et a regagné sa cabine pour «profiter de la climatisation» avant de s’enfuir.

Un véhicule de la gendarmerie l'a finalement dépassé sur une rocade et lui a barré la route mais le routier l'a «percuté et traîné sur plusieurs dizaines de mètres».

Finalement, un gendarme dans un autre véhicule s'est alors arrêté sur le bas-côté, et «voyant la scène il a décidé de faire feu à quatre reprises» pour stopper le semi-remorque qui s'avançait vers lui. Une balle de 9 mm a touché l’homme qui a succombé à ses blessures malgré les tentatives des autres militaires pour le maintenir en vie.

L’auteur des tirs est un adjudant de 36 ans qui «a été placé en garde à vue pour qu'il puisse être entendu, avec un avocat», vendredi en fin d'après-midi. Cependant, sa garde à vue a été prolongée en raison de «vérifications et d'auditions».

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Ya Rab Yeshua.

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Pourtant certaines personnes sont plus utile morte que vivantes ! Rien de cruelle la dedans !

Juste du bon sens de soldats .

Tu vas pas pleurer un criminel quand même ! ?

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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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https://www.legionetrangere.fr/flash-info/2711-info-mayotte-dlem-cliquez-ici.html

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Mayotte, devenue département français en 2011, est le théâtre de violences intra-communautaires récurrentes depuis de nombreuses années. Samedi 15 août, ces affrontements entre bandes ont fait un mort et quatre blessés graves, ainsi que des dégâts matériels à Mamoudzou, chef-lieu de cette île française de l’océan Indien, et à Koungou, rapporte Le Point.

« Armés de pierres, de coupe-coupe, de machettes et de bâtons »

Mayotte.jpg

Dans Mamoudzou, « des jeunes cagoulés et armés de pierres, de coupe-coupe, de machettes et de bâtons » sèment la terreur « sous les regards effrayés des automobilistes », brûlent des maisons et agressent des habitants, depuis bientôt une semaine. Ces deux bandes rivales sont issues des « deux villes à fort taux d’immigration clandestine », précise France Info.
Samedi, les pompiers appelés en renfort ont été menacés et ont dû rebrousser chemin. Les élus et la préfecture ont condamné « fermement » dans un communiqué commun dimanche des « actes d’une violence inadmissible et rarement atteinte », qui duraient « depuis trois jours ».

Au lendemain de ces faits qui terrorisent les Mahorais, les élus municipaux et départementaux de Mamoudzou et Koungou, la préfecture et le conseil départemental de Mayotte se sont réunis en urgence pour appeler au calme et tenter de trouver une solution à ces actes violents. La veille, une tentative de médiation organisée « en présence des riverains, responsables associatifs et religieux » avait échoué, selon France Info.

« L’anarchie importée par la communauté comorienne entrée et installée illégalement »

Le député Les Républicains Mansour Kamardine évoque, pour l’Agence France-Presse, des « guerres entre villages de la part de hordes de jeunes équipés d’armes blanches » et s’inquiète d’« un risque réel de guerre civile entre communautés ».
Lundi, le Collectif des citoyens de Mayotte dénonce, de son côté, « l’anarchie importée par la communauté comorienne entrée et installée illégalement », dans une lettre ouverte au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Selon l’INSEE, la moitié de la population de Mayotte est de nationalité étrangère, « dont une grande majorité vit clandestinement sur le territoire », relate Le Point.
« Il manque 500 agents des forces de l’ordre dans l’île », estime le député Mansour Kamardine, qui déplore que les effectifs de police et de gendarmerie pour Mayotte soient taillés pour une population officielle de 270.000 habitants alors qu’elle serait, en réalité, « de plus de 400.000 », avec l’afflux incontrôlé de clandestins.

  • Confused 1

Ya Rab Yeshua.

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https://francais.rt.com/france/78129-vandalisme-tags-centre-memoire-village-martyre-oradour-sur-glane

Vandalisme et tags au centre de la mémoire du village martyr d'Oradour-sur-Glane
Vandalisme et tags au centre de la mémoire du village martyr d'Oradour-sur-Glane
© Stephane Mahe Source: AFP Emmanuel Macron lors de sa visite à Oradour-sur-Glane, le 10 juin 2017.

Des tags ont été inscrits sur le centre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), village martyr de la Seconde guerre mondiale, a annoncé à l'AFP son président Fabrice Escure. Des actes dénoncés par l’exécutif. «Des tags ont été faits sur le centre», a déploré à l'AFP le 21 août le président du centre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane en Haute-Vienne, Fabrice Escure, ajoutant vouloir porter plainte. Il a reçu le soutien de plusieurs ministres ainsi que du président de la République.

Repris par l'AFP le 22 août, citant l'Elysée, Emmanuel Macron «condamne avec la plus grande fermeté cet acte inqualifiable. Il apporte tout son soutien au maire et à la commune. Il leur assure que tout sera fait pour que les auteurs de cet acte soient traduits en justice». Dans un tweet mis en ligne le 21 août, le Premier ministre Jean Castex assure que «tout est mis en oeuvre pour que les auteurs de ces actes infâmes en répondent devant la Justice». «J'ai appris avec colère et consternation la dégradation du centre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane. Souiller ce lieu de recueillement, c'est aussi salir la mémoire de nos martyrs», ajoute-t-il.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin évoque de son côté des «inscriptions négationnistes» dans un tweet et parle de «crachat sur la mémoire de nos martyrs».

Sur une photo mise en ligne par le Populaire du centre, on voit le mot «martyr» rayé à la peinture, une bâche bleue couvrant des inscriptions. Selon le journal, «le mot "menteur" a été ajouté ainsi qu'une référence à un révisionniste et à des théories qui régulièrement refont surface à propos du village martyr haut-viennois». Une enquête a été ouverte au parquet de Limoges, selon une source proche du dossier. Le 10 juin 1944, la division SS Das Reich a tué 642 villageois à Oradour-sur-Glane. Les Allemands avaient rassemblé les hommes dans les granges du village et les avaient fusillés. Ils avaient regroupé femmes et enfants dans l’église avant d'y mettre le feu. Le centre de la mémoire, ouvert en 1996, explique aux visiteurs des ruines du village martyr – environ 300 000 personnes chaque année – le contexte du massacre.

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Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2020/10/19/securite-interieure-le-gouvernement-change-de-braquet-face-a-la-menace-terroriste/

Le gouvernement change de braquet face à la menace terroriste

darmanin-20201019.jpg

Depuis 2012, les 28 attentats revendiqués ou inspirés par la mouvance jihadiste ont fait 267 victimes en France. Et cela, sans compter les tentatives ayant échoué, comme par exemple celle ayant visé un train Thalys en août 2015.

Pour contrer cette menace terroriste, le gouvernement a instauré l’État d’urgence après les attentats de janvier 2015 et lança l’opération intérieure [OPINT] Sentinelle avec le concours des forces armées. Dans le même temps, la législation fut modifiée à plusieurs reprises afin de renforcer la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme. Au moins 9 lois furent votées en l’espace de quatre ans, dont celle relative au renseignement.

Cela étant, depuis le début de l’année 2020, cinq nouvelles attaques d’inspiration jihadiste ont été commises : Villejuif en janvier [1 tué], Colombes et Romans-sur-Isère [2 tués] en avril, Paris [2 blessés devant les anciens locaux de Charlie Hebdo] en septembre, et Conflans-Sainte-Honorine le 16 octobre.

Lors de cette dernière, un professeur d’histoire-géographie de 47 ans, Samuel Paty, a été décapité par Abdoullakh Anzorov, un Russe tchétchène de 18 ans s’étant vu accorder le statut de réfugié en mars. Peu après avoir assassiné sa victime, il a été abattu par des policiers de la Brigade anti-criminalité [BAC].

Quelques jours avant les faits, l’enseignant avait été désigné à la vindicte par le père de l’une de ses élèves sur les réseaux sociaux, ce dernier exigeant son renvoi pour avoir montré des caricatures de Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression. « La demi-soeur de cet homme [le parent d’élève, ndlr] avait rejoint l’organisation État islamique en 2014 en Syrie et elle fait, à ce titre, l’objet d’un mandat de recherche par un juge d’instruction antiterroriste », a par ailleurs indiqué Jean-François Ricard, le procureur de la République antiterroriste.

Mais ce parent d’élève alla encore plus loin en se rendant au collège de l’enseignant avec le prédicateur islamiste radical Abdelhakim Sefrioui pour exiger son renvoi auprès de la principale « sous peine de manifestations ». Et les commentaires des vidéos diffusées via les réseaux sociaux précisaient l’identité du professeur et l’adresse du collège.

Quoi qu’il en soit, quelques heures à peine après l’assassinat de Samuel Paty, le président Macron s’est montré implacable.

« Il n’y a pas de hasard si, ce soir, c’est un enseignant que ce terroriste a abattu, parce qu’il a voulu abattre la République dans ses valeurs, les Lumières, la possibilité de faire de nos enfants, d’où qu’ils viennent, qu’ils croient ou qu’ils ne croient pas, quelle que soit leur religion, d’en faire des citoyens libres », a-t-il dit.

Et d’assurer : « Tous et toutes nous ferons bloc. Ils ne passeront pas. Ils ne nous diviseront pas. C’est ce qu’ils cherchent et nous devons nous tenir tous ensemble. »

Deux semaines après avoir donné les grandes lignes d’un projet de loi pour lutter contre le séparatisme, le chef de l’État a réuni, le 18 octobre, un conseil de Défense pour décider de mesures immédiates à prendre contre la menace terroriste inspirée par la mouvance jihadiste.

« La priorité est le renforcement de la sécurité de l’espace scolaire », a fait savoir l’Élysée à l’issue de la réunion. Mais pas seulement. « Le président souhaite également que l’on engage très rapidement des actions concrètes, qui permettront d’entraver les structures ou les personnes qui encouragent, directement ou indirectement, [les terroristes] », a précisé l’entourage de M. Macron, selon l’AFP.

Et, à cette fin, les ministres de l’Intérieur et de la Justice [Gérald Darmanin et Éric Dupont-Moretti] auront à préparer un plan comprenant « des actions concrètes contre des structures, des institutions, des associations voire des personnes proches des milieux radicalisés, et qui propagent des idées [séparatistes]. »

Le lendemain, à l’antenne d’Europe1, M. Darmanin a précisé les mesures décidées. Ainsi, dans un premier temps, le ministre a indiqué que « depuis l’assassinat de ce professeur, 80 requêtes ont été ouvertes contre la haine en ligne, contre tous ceux qui de façon apologique ont expliqué d’une façon ou d’une autre que ce professeur l’a bien cherché », avant de préciser « des interpellations ont déjà eu lieu depuis dimanche » et que depuis ce lundi, des « opérations de police ont lieu et auront lieu. » Et d’ajouter : « Elles sont très nombreuses et concernent des dizaines d’individus. »

Plus précisément, ces opérations de police sont des « contrôles administratifs et judiciaires qui concernent des personnes déjà dans les radars des services de renseignement, présentant notamment ‘des signaux faibles' », comme des prêches et/ou des messages sur les réseaux sociaux, a expliqué le ministre de l’Intérieur.

En outre, et conformément à ce qui a été décidé lors du Conseil de défense, une « cinquantaine de structures associatives verront toute la semaine un certain nombre de visites des services de l’État. » Et M. Darmanin a l’intention de proposer la dissolution de plusieurs d’entre-elles, dont le Collectif contre l’islamophobie en France [CCIF] et l’ONG Barakacity.

« Je le souhaite parce que voilà une association manifestement impliquée puisque le père qui a lancé une ‘fatwa’ contre ce professeur fait référence clairement à cette association, c’est une association qui touche des subventions d’État, des déductions fiscales et qui dénonce l’islamophobie d’État. Je le souhaite car un certains nombres d’éléments nous permettent de penser que c’est un ennemi de la République. Je souhaite aussi que Barakacity soit proposée à la dissolution du Conseil des ministres », a détaillé M. Darmanin.

Pour le ministre, « on voit bien comment l’islam politique se joint à l’islam radical pour finalement mener au terrorisme […]. Il faut combattre l’islam politique avec la même force que le terrorisme. »

Enfin, une mesure qui était déjà dans l’air depuis plusieurs jours [et par ailleurs défendue depuis longtemps par certains partis politiques] devrait être rapidement mise en application. Ainsi, 231 ressortissants étrangers expulsables et figurant dans le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste [FSPRT] seront expulsés dans les jours qui viennent. Dans le détail, 180 d’entre-eux sont actuellement en prison, les 51 autres devraient être arrêtés dans les « prochaines heures ».

« Il y a 22.000 personnes qui sont fichées pour islamisme radical, suivies par nos services. Toutes ne sont pas en France, il n’y a que 8.000 fiches actives sur ces 22.000. Beaucoup de gens ont déjà été expulsés. Sur ces 8.000 fiches actives, il y a 600 étrangers en situation irrégulière. Beaucoup sont déjà en prison et seront expulsés à la fin de leur peine. Et d’autres ne sont pas expulsables : il y a des Libyens, des Syriens. On ne peut pas expulser dans un pays en guerre des personnes sur notre sol », a expliqué M. Darmanin sur les ondes d’Europe1.

Photo : ©️ Jacques Paquier Flickr

Ya Rab Yeshua.

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8 ans pour prendre des décisions ... c'est pas mal ... m'enfin il faut avoir un peu de tranchant ... reconnaitre le problème c'est déjà un bon début ... mais il y a tellement de chose a faire pour enraillé le phénomène ... 

Qu'il écoute déjà les agents de terrain serais un bon début .. car tout les services savent qui sont les puent la pisse . Il faut nettoyé un peu plus en profondeur plutôt que d'appliqué une justice laxiste .

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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http://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2020/10/avant-abdoulakh-anzorov-il-y-eut-yassin.html

Avant Abdoulakh Anzorov, il y eut Yassin Salhi

Qui, le 26 juin 2015 à Saint-Quentin-Fallavier (Isère) décapita son patron Hervé Cornara  puis voulut faire sauter un usine classée Seveso ?
Après avoir foncé sur un hangar ouvert contenant des bouteilles de gaz, provoquant une explosion, Salhi est entré dans un second bâtiment et manipulait, à l’arrivée des pompiers, des bouteilles d’acétone.
Un adjudant-chef parviendra à le maîtriser. « Il avait dans l’idée d’ouvrir un maximum de bouteilles et de provoquer la plus grosse explosion possible » m’avait raconté humblement le sous-officier.
Salhi se suicidera en prison le 22 décembre de la même année.

https://francais.rt.com/france/79905-darmanin-porte-plainte-pour-diffamation-mediapart

Darmanin porte plainte pour diffamation contre un blog hébergé par Mediapart

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© PHILIPPE LOPEZ Source: AFP Edwy Plenel, fondateur de Mediapart, en conférence de presse à Paris le 4 février 2019 (image d'illustration).

A la suite d'un texte polémique publié sur un blog hébergé par Mediapart, le ministre de l'Intérieur a porté plainte.

Gérald Darmanin a déposé plainte ce 21 octobre pour «diffamation publique envers la police nationale» après la publication sur un blog hébergé par Mediapart d'un texte accusant la police de «barbarie» pour avoir «exécuté» le terroriste islamiste Abdoulakh Anzorov, l'assassin de Samuel Paty.

Dans son courrier au procureur de la République de Paris qu'il a posté sur son compte Twitter, le ministre de l'Intérieur fait référence au blog Hors les murs publié le 19 octobre sur le site blog-mediapart.fr.

L'article visé par le ministre intitulé «Exécution sommaire du suspect : nouvelle norme en matière de terrorisme ?» commente une vidéo amateur tournée au moment où les policiers font feu sur le terroriste tchétchène alors qu'il vient de décapiter Samuel Paty.

L'auteur anonyme déclame notamment : «Ce jeune de 18 ans n'est au moment précis de sa mort qu'un suspect armé d'un jouet et d'un canif. Applaudir une police qui tue de façon aussi sommaire et systématique les individus suspectés de terrorisme, c'est applaudir une barbarie [...], c'est embraser le choc des civilisations qui se trouve [...] en haut de l'agenda de toutes les extrêmes-droites du monde.»

Gérald Darmanin réplique donc dans le courrier argumentant sa plainte : «Par ces propos, les policiers et l'ensemble de la police nationale sont accusés de "barbarie policière".»

Contacté par l'AFP, le directeur de publication de Mediapart Edwy Plenel n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat. Dans une version amendée du texte sur ce même blog, l'auteur anonyme a admis : «Parler de "barbarie policière" était une erreur car cela place sur un même plan moral deux violences très différentes. Or, justement, ces deux violences n'ont rien à voir. Seules les forces de l'ordre sont détentrices d'une violence légitime soumise à un impératif moral, tandis que la violence terroriste se place de facto hors de toute recherche de légitimité.»

Mais l'auteur s'interroge également : «Quelles lois ce billet de blog viole-t-il ? Aucune.» Il reviendra donc au tribunal de statuer sur le bien-fondé juridique de cette affirmation.

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Ya Rab Yeshua.

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Commentant sur RTL l'assassinat du professeur Samuel Paty qui s’ajoute à la liste des attentats ayant frappé la France ces dernières années, l’ancien chef d'État-Major des armées Pierre de Villiers a appelé à prendre des mesures face au «risque de guerre civile».

L’ancien chef d'État-Major des armées Pierre de Villiers a évoqué mercredi 21 octobre sur RTL le problème de l'islamisme radical sur fond de l'assassinat du professeur Samuel Paty. Selon lui, en France «il y a un risque de guerre civile».

«Après le chapelet d'attentats et dans le contexte de faiblesse actuelle de notre peuple, qui subit la crise sanitaire, la crise sociale et la crise économique, nous sommes vulnérables et il y a un risque de guerre civile», estime Pierre de Villiers qui ne comprend pas qu’«on puisse confiner huit semaines le peuple français et qu'on ne puisse pas renvoyer un imam qui prêche contre la France toute la journée».

Il appelle ainsi à prendre des mesures qui devraient être plus faciles à mettre en place.

«La guerre contre l’islam radical c’est une vraie guerre. Il y a des gens qui la mènent avec une barbarie érigée. C’est leur doctrine pour éradiquer notre société et la remplacer par un modèle où au cœur sera la charia. Donc, je crois qu’il faut être conscient de cet état de faits et prendre des moyens, passer enfin à l’action.»

«Une vraie anarchie religieuse musulmane»

Moins d'une semaine après la décapitation de Samuel Paty, le grand imam de Bordeaux Tareq Oubrou a dénoncé le 20 octobre sur franceinfo «une vraie anarchie religieuse musulmane en France qu'il faudrait encadrer».

Selon lui, «il faut appliquer la loi. On ne peut pas se permettre sur le territoire français des paroles, des activités, des actions, des appels à la haine sans les punir».

URL courte

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/10/29/une-attaque-a-larme-blanche-fait-plusieurs-victimes-a-nice-le-parquet-anti-terroriste-a-ete-saisi/

Une attaque à l’arme blanche fait plusieurs victimes à Nice. Le Parquet anti-terroriste a été saisi.

 

notre-dame-nice-20201029.jpg

Près de deux semaines après l’assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie d’un collège de Conflans-Sainte-Honorine, une nouvelle attaque à l’arme blanche a eu lieu dans les environs de la Basilique Notre-Dame, à Nice, ce 29 octobre.

Selon les premiers éléments disponibles, il était environ 9 heures quand un individu a attaqué plusieurs personnes se trouvant dans l’édifice religieux. Une femme y a ainsi été « décapitée » tandis que le sacristain de la basilique a succombé à plusieurs coups de couteau. Une seconde femme, réfugiée dans un café voisin, n’a pas survécu à ses blessures. En outre, il a été fait état de plusieurs blessés. Mais leur nombre n’a pas été précisé à ce stade.

« Je confirme que tout laisse supposer à un attentat terroriste. […] Bouleversé par les 3 victimes dont deux décédées a l’intérieur de la Basilique Notre Dame et notamment le sacristain si apprécié par les paroissiens. Nice a payé un trop lourd tribu au même titre que notre pays depuis quelques années. J’appelle à l’unité des Niçois », a commenté Christian Estrosi, le maire de la ville.

L’auteur de l’attaque a été interpellé par la police municipal.

Blessé par balle, il a été transporté à l’hôpital Pasteur de Nice. Alors que, sur les lieux, une équipe de déminage procédait à une « levée de doute » sur un colis suspect, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé l’ouverture d’une cellule de crise. N’ayant pas tardé à être saisi, le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquête de flagrance pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste, tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle ».

Cette nouvelle attaque terroriste est survenue alors que le directeur général de la sécurité intérieure [DGSI], Nicolas Lerner, avait évoqué, selon Europe1, une menace à un « niveau extrême » lors d’une visioconférence organisée le 26 octobre avec les préfets et M. Darmanin. En outre, elle a été commise à trois jours de la fête catholique de la Toussaint. D’où probablement le fait que les paroissiens de la basilique Notre-Dame ont été visés.

Ce n’est pas la première fois que les fidèles d’une église sont visés.

En avril 2015, l’assassin d’une jeune femme de 35 ans [Aurélie Châtelain], comptait attaquer, au nom de l’État islamique, l’église Saint-Cyr-Sainte-Juliette et l’église Sainte-Thérèse, situées à Villejuif. Ayant été interpellé avant de passer à l’acte, il aurait également fait des repérages dans les environs de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, à Paris.

En juillet 2016, Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean prirent en otage les fidèles de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen, lors d’une messe. Le prêtre, le père Jacques Hamel, fut égorgé. Les deux assaillants seront abattus par les forces de l’ordre.

Par ailleurs, et comme l’a souligné son maire, Nice a déjà été endeuillée par un attentat particulièrement meurtrier, le soir du 14 juillet 2016, avec 86 personnes tuées lors d’une attaque au camion-bélier conduit par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, lequel sera abattu par la police.

La ville avait également été le théâtre d’une attaque au couteau contre trois militaires du 54e Régiment d’artillerie, alors en faction devant centre communautaire juif, dans le cadre de l’opération Sentinelle. Interpellé sans faire de victime, l’auteur des faits, Moussa Coulibaly, a été condamné à 30 ans de prison en décembre 2019.

Photo :  Par Mister No, CC BY 3.0,

Le plan Vigipirate élevé au niveau « urgence attentat » sur l’ensemble du territoire

sentinelle-20201029.jpg

................le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé que le plan Vigipirate va être porté au niveau « urgence attentat » sur l’ensemble du territoire.

Actuellement, le plan Vigipirate compte trois niveaux =

- le premier vise à maintenir un état vigilance et correspond à une posture permanente de sécurité, qui comprend la mise en oeuvre d’une centaine de mesures, confidentielles pour l’essentiel ;

- ensuite vient le niveau « sécurité renforcée – risque attentat ».

........../..........

- enfin, le niveau « urgence attentat » est généralement déclaré à la suite d’une attentat ou « si un groupe terroriste identifié et non localisé entre en action ». Sa durée est limitée dans le temps et permet, explique le gouvernement, d’assurer « la mobilisation exceptionnelle de moyens, mais aussi de diffuser des informations susceptibles de protéger les citoyens dans une situation de crise. » Il se traduit notamment par un renforcement des patrouilles et de la surveillance des endroits sensibles, comme les lieux de cultes.

Le fait que, selon la Direction générale de la sécurité intérieure [DGSI], la menace terroriste se trouve à « niveau extrême », et l’approche de la fête catholique de la Toussaint, motivent la décision prise par le Premier ministre. Décision susceptible d’avoir des conséquences sur la mission intérieure [MISSINT] Sentinelle.

Depuis que son dispositif a été revu en 2017, cette dernière mobilise 10.000 militaires, répartis selon trois cercles :

- 3.500 sont en permanence sur le terrain [échelon permanent],

- 3.500 sont mobilisables lors de grands événements et/ou selon les circonstances [échelon de renforcement planifiée]

- et 3.000 se tiennent en réserve en cas de crise [réserve stratégique].

D’ailleurs, cela ne va pas sans poser quelques soucis à l’armée de Terre [qui fournit l’essentiel des troupes] étant donné que, cette année, il lui a fallu renforcer ses effectifs au Sahel tout en prenant part à d’autres opérations [Résilience, Amitiés] et en maintenant sa participation dans d’autres. Interrogé à ce sujet en mars 2020 au Sénat, le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA] avait affirmé que la « question de Sentinelle sera posée, car nous avons besoin d’avoir plus de souplesse sur cette opération. »

Photo : © EMA

http://www.opex360.com/2020/10/29/attentat-de-nice-le-plan-vigipirate-eleve-au-niveau-urgence-attentat-sur-lensemble-du-territoire/

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/10/29/posture-de-vigilance-de-3000-a-7000-militaires-deployes-dans-21567.html

Posture de vigilance: de 3 000 à 7 000 militaires déployés dans le cadre de Sentinelle

 

parly.jpg

Emmanuel Macron a annoncé la mobilisation dans le cadre de l'opération Sentinelle de 4 000 militaires de façon à porter à 7 000 le nombre de soldats déployés sur le territoire métropolitain.

Avec un effectif de 7 000 hommes, on en revient au "dispositif de base, qui a pour ambition d'être flexible, imprévisible et dissuasif", comme l'expliquait en décembre 2018 le ministère des Armées (lire ici).

Mais parler de "3000", cela signifie que les effectifs effectivement déployés jusqu'à ce jour était nettement inférieurs à ce que le ministère signalait dans des communications récentes. Le 1er septembre, on pouvait ainsi lire sur le site du ministère: "7 000 militaires sont engagés dans l’opération avec une capacité de monter le dispositif à 10 000 militaires, sur ordre du Président de la République, sur faible préavis en cas de surprise stratégique ou pour faire face à un évènement d’ampleur exceptionnelle". Et ce que confirme un document reçu cet après-midi:

sentinelle.jpg

Or il semblerait bien que depuis au moins une année, les effectifs étaient descendus sous la barre des 4 500, voire plus près de celle des 3 000. S'agit-il des effectifs effectivement déployés chaque jour ? Si c'est le cas, et si l'on veut effectivement 7000 militaires sur le terrain, il va falloir racler les fonds de casernes ou appeler les réservistes.

Ya Rab Yeshua.

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https://forcesoperations.com/comment-les-armees-vont-renforcer-loperation-sentinelle/

Comment les Armées vont renforcer l’opération Sentinelle

(Crédits: armée de Terre)

(Crédits: armée de Terre)

L’état-major des Armées (EMA) est revenu hier soir en détails sur le renforcement du dispositif Sentinelle, décrété à la suite des attentats de Nice et d’Avignon. D’ici le milieu de la semaine prochaine, 4000 militaires supplémentaires seront déployés pour assurer la sécurité des sites exposés, avec une attention particulière pour les lieux de culte et établissements scolaires.

« Le déploiement de la totalité de l’échelon de renforcement programmé fera monter les effectifs déployés, comme l’a indiqué le président de la République, à 7000 militaires », rappelait l’EMA. Ce niveau n’avait plus été atteint depuis 2017. En milieu de semaine prochaine, Sentinelle comprendra donc une centaine de sections supplémentaires exclusivement issues de l’armée de Terre et réparties à 50-50 entre Paris et sa région et les six zones de défense et de sécurité du territoire métropolitain. Le dispositif est et restera constitué d’environ 10% de réservistes, souligne l’EMA.

Dès hier, 19 sections de l’armée de Terre ont été mises à disposition des autorités préfectorales et judiciaires dans les différentes ZDS (3 par zone et une à Nice). Pour la plupart des ZDS, un effort de régionalisation a été privilégié « pour permettre un déploiement efficace ». Autrement dit, ces premiers renforts proviennent d’unités casernées à proximité de leur secteur opérationnel. Il s’agit, entre autres, du 152e RI de Colmar pour la zone Est et 13e BCA de Barby pour la zone Sud-Est.

Selon l’EMA, le durcissement de Sentinelle ne grippera pas la mécanique opérationnelle de l’armée de Terre, malgré une sollicitation soutenue et constante pour les opérations Barkhane et Résilience. Les unités concernées constituent en effet un réservoir en alerte « ‘prêtes à’ et ‘en mesure de’ », donc préparées pour se déployer sur court préavis. « Ce sont des sections et des entités préalablement formées, averties, équipées et prêtes à intervenir », commente l’EMA.

Pour les Armées, l’enjeu reste à la fois sécuritaire et sanitaire. « L’apparition de clusters dans les sections déployées constitue un risque qui, bien évidemment, est pris en compte en amont du dispositif. Nous veillerons à disposer des conditions de déploiement et d’emploi compatibles avec les mesures sanitaires en vigueur », détaille l’EMA. Concrètement, cela comprend un respect des mesures de distanciation sociale, un port du masque permanent et des conditions logistiques adaptées.

Sentinelle a connu une transformation constante depuis sa mise en place en janvier 2015 en réponse à la multiplication des attaques terroristes islamistes sur le territoire français. La principale évolution date de 2017, avec « un schéma plus flexible, plus réactif, moins prévisible et donc plus efficace ». Ce dispositif rénové s’articule autour de trois échelons. D’une part, un socle opérationnel permanent correspondant à celui en place lors des attentats de ce jeudi et établi à 3000-3200 militaires. Ensuite, l’échelon de renforcement programmé désormais en cours d’activation. Enfin, une réserve stratégique de 3000 personnels supplémentaires initiée si l’évolution de la menace et la tenue d’évènements particuliers l’exigent.

En complément http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/10/31/sentinelle-renforcee-dans-les-six-zones-de-defense-et-de-sec-21573.html

Parmi les unités armant les premiers renforts, déjà déployés, on compte :
- le 152e régiment d'infanterie (152e RI, Colmar) en Zone de défense et de sécurité Est ;
- le 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA, Barby) et le 93e régiment d'artillerie de montagne (93e RAM, Varces) en ZDS Sud-Est ;
- le 6e régiment du génie (6e RG, Angers) en ZDS Ouest ;
- le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa, Carcassonne) en ZDS Sud-Ouest ;
- le 1er régiment étranger de génie (1er REG, Laudun-l'Ardoise) en ZDS Sud ;
- le 503e régiment du train (503e RT, Nîmes), le 14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste (14e RISLP, Toulouse) et le 41e régiment de transmissions (41e RT, Douai) en ZDS Nord.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/11/03/dans-l-ouest-sentinelle-est-deployeee-dans-16-des-20-departe-21583.html

Dans l'Ouest, Sentinelle est déployée dans 16 des 20 départements de la Zone de défense

 

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Outre le 6e RG d'Angers (voir mon post ici), plusieurs régiments ont déployé des unités dans la Zone de défense Ouest dans le cadre du dispositif Sentinelle (photo D. Adémas, Ouest-France).

Ces unités sont les suivantes:
- les 2e et 3e Rima (du Mans et de Vannes),
- le 12e régiment de cuirassiers (Orléans),
- le 2e régiment étranger de génie (Saint-Christol).

Ces unités sont déployées dans les villes de Caen, Nantes, Orléans, Rennes et Rouen (pas nécessairement dans leur ville de garnison d'ailleurs).

Dans les colonnes d'Ouest-France, de nombreux articles ont été consacrés au renforcement du dispositif, comme ici à Angers lors de la Toussaint.

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2020/11/18/un-depute-veut-autoriser-les-militaires-a-faire-usage-de-leurs-armes-en-dehors-du-service-en-cas-dattaque-terroriste/

Un député veut autoriser les militaires à faire usage de leurs armes en dehors du service en cas d’attaque terroriste

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Après les attentats du 13 novembre 2015, policiers et gendarmes avaient été autorisés à conserver leur arme en dehors de leur temps de travail, sous certaines conditions, l’idée étant de leur permettre de se défendre le cas échéant ou d’intervenir pour mettre hors d’état de nuire des terroristes.

Cette disposition fut ensuite pérennisée par l’arrêté du 25 juillet 2016 portant règlement général d’emploi pour les forces de police et par la note du 4 juillet 2016 relative aux conditions de détention et de port de l’armement individuel hors service pour la gendarmerie.

Par ailleurs, s’agissant des gendarmes, un dispositif visant à doter individuellement, et pour toute leur carrière, les officiers et les sous-officiers d’active d’une arme de poing a été mis en place.

En même temps que les modalités leur permettant de garder leur arme en dehors de leur temps de service ont été remaniées. « Ces dispositions leur permettent notamment d’être porteur de leur arme de dotation, y compris hors service. S’il n’y a plus d’autorisation préalable, les règles de port et d’emploi ainsi que le contrôle hiérarchique ont été rénovés et renforcés pour mieux encadrer ce nouveau régime », expliquait le ministère de l’Intérieur dans une réponse écrite adressée à une sénatrice.

Ainsi, tant pour les gendarmes que pour les policiers, la possibilité qu’ils puissent conserver leur arme en dehors de leur temps de service est très encadrée. Qui plus est, l’usage éventuel d’une arme doit respecter les dispositions de l’article L. 435‑1 du Code de la sécurité intérieure.

Or, en février 2019, le député [LR] Michel Vialay, déposa une proposition de loi visant à permettre, sous certaines conditions, aux « policiers, gendarmes et militaires, retraités ou non » de « détenir et porter en permanence une arme pour ceux qui le souhaitent, pour leur défense, celle de leur famille et d’autrui. » A priori, ce texte n’a pas été bien loin…

Sauf qu’un autre député LR, Jean-Louis Thiérot, a remis la question sur le tapis, en déposant une nouvelle proposition de loi, visant cette fois à autoriser les seuls militaires à porter et à faire usage de leur arme individuelle de service, « en dehors de leurs heures normales de service », en cas d’attaque terroriste.

« Afin d’échapper aux radars des services du renseignement intérieur, le mode d’action des terroristes islamistes s’est adapté. Les opérations nécessitant une importante logistique susceptible d’être démantelée en amont ont laissé la place à des attaques individuelles totalement imprévisibles. Les terroristes peuvent frapper partout et à tout moment. Face à ce mode d’action qui joue sur l’effet de surprise, il nous faut être extrêmement réactifs », justifie M. Thiérot.

Rappelant que les policiers et les gendarmes sont autorisés à porter et à faire usage, le cas échéant, de leurs armes de dotation en dehors de leur temps de service, le député a estimé qu' »aucun principe ne s’oppose à ce que ce bénéfice soit étendu aux militaires non‑gendarmes sur le territoire national », d’autant plus qu’ils « peuvent être appelés à servir en tout temps et en tout lieu. »

« Appelés à exercer la même mission de sécurité intérieure, présents sur le même terrain dans la vie civile, exposés aux mêmes risques en raison de leur profession, l’égalité de traitement impose que les militaires puissent porter et faire usage de leur arme de dotation en dehors de leur service sur le territoire national pour défendre la population, si ce n’est pour se défendre eux‑mêmes », insiste M. Thiérot.

Sauf que, et c’est un détail oublié par le député, les militaires ne sont pas tous forcément armés… Et seulement 75.000 pistolets Glock 17 Gen 5 ont été commandés pour les trois armées [dont 60.000 pour la seule armée de Terre]. En outre, toute arme doit réintégrer l’armurerie après en être sortie.

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Ya Rab Yeshua.

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  • 4 semaines plus tard...

https://fr.sputniknews.com/authors/afp_/

Interpellé le 4 décembre à Annecy, un homme d'une vingtaine d'années proposait à la vente depuis plusieurs semaines des armes fonctionnelles de différents calibres.

Huit tonnes d'armes, pour la plupart issues de la Seconde Guerre mondiale, ont été saisies à Annecy, a-t-on appris mardi auprès de la police judiciaire, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Une tonne de munitions de chasse et 300 kg de munitions d'armes de guerre ont également été découverts, vendredi, lors d'une perquisition qui faisait suite à l'interpellation, le 4 décembre, d'un homme d'une vingtaine d'années suspecté de trafic d'armes.

Connu des services de police pour des faits de violences et de séquestrations, le jeune homme proposait à la vente depuis plusieurs semaines des armes fonctionnelles de différents calibres, a précisé la PJ.

Lors de son arrestation avec le concours du RAID, les enquêteurs ont également mis la main sur neuf autres armes: trois pistolets mitrailleurs, trois pistolets automatiques et trois revolvers.

«Cela représente des milliers d’armes»

Le suspect était hébergé chez un couple qui «avait connaissance du trafic mais n’y prenait pas part», a indiqué à l’AFP le commissaire Guillaume Fauconnier.

Placé en garde à vue, l’homme a d’abord «minimisé» les faits avant de conduire les enquêteurs dans une zone industrielle d’un quartier du sud de la ville, abritant un immense stock d’armes.

Celles-ci étaient entreposées démontées dans des garages attenant à une maison squattée, propriété d’un ancien armurier passionné de la Seconde Guerre mondiale et actuellement hospitalisé.

«Cela représente des milliers d’armes», a précisé le commissaire qui a sollicité l’assistance de la section balistique de l’Institut national de police scientifique (INPS), des démineurs de Lyon et des militaires du 27e BCA d’Annecy en raison de la dangerosité de l’intervention.

Le suspect était «en capacité de les remettre en fonctionnement et de les proposer à la vente», selon la même source. Poursuivi pour «trafic d’armes» et écroué à l’issue de sa garde à vue, le jeune homme sera jugé le 28 décembre.

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

Aulnay-sous-Bois : « Nique-lui sa race, shoote dans la tête… », deux policiers tabassés lors d’un contrôle routier

https://francais.rt.com/france/82369-aulnay-sous-bois-deux-policiers-csi-93-violemment-agresses-lors-controle

Deux agents à moto de la compagnie de sécurisation et d’intervention de la Seine-Saint-Denis ont été agressés alors qu’ils procédaient à un contrôle routier, le dimanche 3 janvier, en fin de journée.

L’agression s’est déroulée à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) : « Deux policiers ont été violemment pris à partie par un groupe de personnes et ont été conduits en milieu hospitalier », relate Le Parisien, confirmant une information annoncée sur le site Actu17.

Lors du contrôle, le conducteur du deux-roues aurait affirmé ne pas avoir son permis de conduire sur lui ni le certificat d’immatriculation du véhicule. Le passager, ayant « proposé aux agents d’aller récupérer les papiers au domicile de son ami », est en réalité revenu accompagné d’une quinzaine d’individus prêts à en découdre.

Frappés, même à terre

Une vidéo relayée par le site Actu17 montre l’agression très violente : un policier est mis à terre par l’homme qu’il veut interpeller. Le deuxième agent tente de lui venir en aide, mais reçoit également des coups de pied de la part d’un autre voyou.

Celui qui filme la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux encourage les agresseurs : « Sur le coran, ça part en c******, nique-lui sa race… »

« Le préfet de police apporte son soutien aux deux motards de la CSI 93 blessés », qui ont dû être conduits à l’hôpital, indique la préfecture de police sur Twitter. Une enquête est en cours pour identifier les agresseurs.

 

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Ya Rab Yeshua.

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Il y a 6 heures, SG5375 a dit :

Chronique du quotidien, malheureusement 

C'est malheureusement le quotidien de nombreux service de police et gendarmerie .

Pendant la guerre du Vietnam les américains ont privilégiés le nombre de viets tués au lieu de conquérir et tenir les territoires résultat ils ont perdus .

En  France pour combattre la délinquance , on a privilégié le chiffre , abandonné des territoires complet en supprimant la police de proximité naissante , certes pas parfaite , mais qui occupait le terrain,on a fait une fusion lamentable des renseignements généraux , et en plus on a détruit des dizaines de milliers de postes de gendarmes et policiers . Ajoutons a cela le plus faible budget par an et par habitants d’Europe ( le même que l'Azerbadgian  ) de la justice .

Il faudrait un "plan Marshall" pour la sécurité , mettre au tour d'une table , les services de police , gendarmerie, de justice, les services fiscaux .

Faire un énorme recrutement de tout ces services augmenter les budgets, faire revenir le service public dans ces territoires, avoir une réponse judiciaire rapide ,toucher fiscalement au porte monnaie les trafiquants qui tiennent ces quartiers , et surtout recréer un lien avec la population victime de la violence de ces zones avec la police .

 

 

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https://www.conseil-etat.fr/

Le Conseil d’Etat a confirmé lundi que policiers et gendarmes pourront ficher les opinions politiques, appartenances syndicales et données de santé au nom de la sûreté de l’Etat. La plus haute juridiction administrative a donné un avis favorable à trois décrets qui élargissent les possibilités de fichage. Identifiants, photos et commentaires postés sur les réseaux sociaux y seront aussi listés, tout comme les troubles psychologiques et psychiatriques « révélant une dangerosité particulière ». Outre les personnes physiques, les « personnes morales », telles que les associations, sont également visées.

Le Conseil d’Etat avait été saisi en référé par plusieurs centrales syndicales dont la CGT, FO ou la FSU, mais aussi par le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France (SM et SAF), qui dénonçaient le « spectre du Big brother en 2021 ».

Les décrets portent sur trois fichiers :

  • le Pasp (prévention des atteintes à la sécurité publique) de la police : 60.686 personnes fichées
  • le Gipasp (gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique) des gendarmes  : 67.000
  • l’EASP (enquêtes administratives liées à la sécurité publique) utilisé avant le recrutement de fonctionnaires sur des postes sensibles : 221.711

Auparavant limités aux hooligans et aux manifestants violents, ces fichiers recenseront désormais aussi les données des personnes soupçonnées d’activités terroristes ou susceptibles « de porter atteinte à l’intégrité du territoire ou des institutions de la République »…

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/01/07/lauteur-dune-attaque-contre-des-militaires-au-louvre-a-ete-renvoye-aux-assises-par-un-juge-anti-terroriste/

L’auteur d’une attaque contre des soldats au Louvre a été renvoyé aux assises par un juge anti-terroriste

Le 3 février 2017, des soldats du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes [RCP] avaient été attaqués par un individu armé de deux machettes, alors qu’ils patrouillaient devant le Carrousel du Louvre, dans le cadre de l’opération intérieure [OPINT] Sentinelle.

L’assaillant avait réussi à frapper et à blesser au cuir chevelu un premier soldat en criant « Allah Akbar », avant de tenter de porter un coup à un second, tombé au sol. Ce dernier fit usage de son arme, touchant sérieusement l’agresseur, un certain Abdallah El-Hamahmy, un ressortissant égyptien alors âgé de 29 ans et très récemment arrivé en France.

Cette attaque contre les soldats du 1er RCP n’a depuis jamais été revendiquée et l’assaillant n’avait, a priori, pas fait d’allégeance à une organisation terroriste [du moins, selon ce qui a été révélé au public…]. Cependant, les enquêteurs retrouvèrent des messages qu’il avait publiés sur un réseau social en reprenant des extraits d’un discours d’Abou Mohammed al-Adnani, porte-parole et chef des opérations extérieures de l’État islamique [EI ou Daesh], tué en août 2016 en Syrie, ainsi que des versets du Coran.

Cela étant, près de quatre ans après les faits, et conformément aux réquisitions du Parquet national antiterroriste [PNAT], rapporte l’AFP ce 7 janvier, un juge antiterroriste a ordonné le renvoi d’Abdallah El-Hamahmy devant une cour d’assises, qui aura à le juger pour « tentatives d’assassinat sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle. » Les chefs d’accusation suggèrent donc qu’il n’aurait pas agi seul.

Le procès pourrait avoir lieu d’ici l’été prochain. Et il sera l’occasion, sans doute, d’éclaircir quelques zones d’ombres.

En effet, résidant aux Émirats arabes unis et fils d’un général de la police égyptienne, Abdallah El-Hamahmy était arrivé légalement en France, environ une semaine avant de commettre son attaque contre les soldats du 1er RCP. Or, il est apparu qu’il avait réservé, pour 1.700 euros, un appartement proche des Champs-Élysée en juin 2016, soit quatre mois avant de faire sa demande de visa touristique.

« Je ne crois pas qu’on puisse déduire du dossier qu’il avait l’intention de s’en prendre spécifiquement à des soldats », a estimé Me François Gagey, son avocat, cité par l’AFP. « L »information judiciaire n’a pas permis de faire toute la lumière sur ses intentions exactes », a-t-il ajouté.

Lors de la perquisition du logement qu’il avait loué pour une semaine, les enquêteurs avaient mis la main sur de l’argent, les étuis de deux machettes, achetées à Paris, un iPad et un passeport égyptien avec des visas pour l’Arabie Saoudite et la Turquie. L’un des sacs qu’il portait avec lui le jour de l’attaque contenait deux bombes aérosols de peinture, laissant présager qu’il comptait saccager des oeuvres exposées au musée du Louvre, où, selon les caméras de vidéosurveillance, il s’était rendu quatre jours avant de s’en prendre aux soldats.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/01/08/le-parquet-antiterroriste-demande-les-assises-pour-lindividu-qui-avait-renverse-des-militaires-a-levallois-perret/

Le Parquet antiterroriste demande les assises pour l’individu qui avait renversé des militaires à Levallois-Perret

http://www.opex360.com/wp-content/uploads/sentinelle-20160210.jpg

Le 9 août 2017, six soldats du 35e Régiment d’Infanterie [RI] furent fauchés par une voiture alors qu’ils sortaient de leur casernement pour effectuer une patrouille dans les rues de Levallois-Perret, dans le cadre de l’opération intérieure [OPINT] Sentinelle.

Le caractère intentionnel fut alors rapidement établi et la Section antiterroriste du Parquet de Paris ouvrit une enquête pour « tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en lien avec une entreprise terroriste. »

« Une voiture qui était dans le quartier est arrivée vers le dispositif, elle roulait doucement, à 5 mètres à peu près des soldats, elle a accéléré de manière à pouvoir les percuter. […] Nous savons que c’est un acte délibéré, ce n’est pas un acte accidentel », avait commenté Gérard Collomb, alors ministre de l’Intérieur.

L’homme soupçonné d’avoir sciemment renversé les soldats au volant d’une BMW fut interpellé quelques heures plus tard sur l’autoroute A16, entre Boulogne-sur-Mer et Calais, dans des conditions mouvementées, les policiers des BRI de Lille et de Rouen ayant dû faire usage de leurs armes pour le neutraliser. Touché à cinq reprises, le suspect fut ensuite hospitalisé dans un état alors jugé sérieux.

Âgé de 36 ans au moment des faits, de nationalité algérienne et venant de bénéficier d’un titre de séjour, le suspect, Hamou Benlatrèche, ne faisait pas l’objet d’une fiche S. Mais il apparut, au fil de l’enquête, qu’il avait eu velléités de départ vers la Syrie et des documents relatifs à l’État islamique [EI ou Daesh] furent retrouvés dans son téléphone portable. En outre, il aurait été proche du Jamaat al-Tabligh, un mouvement prônant une vision ultra-rigoriste et littérale de l’islam.

« Les investigations […] viennent non seulement étayer le caractère prémédité de cette attaque, mais également son caractère terroriste », avait résumé François Molins, alors procureur de Paris, deux semaines après l’attaque. En effet, avait-il précisé, Hamou Benlatreche avait repéré les lieux trois jours avant de passer à l’action contre les soldats du 35e RI.

Près de trois ans et demi plus tard, et selon l’AFP, le Parquet national antiterroriste [PNAT] a requis le renvoi de Hamou Benlatrèche devant une cour d’assises.

Dans son réquisitoire, rendu le 29 décembre, le PNAT demande en effet que Benlatrèche soit jugé par une cour d’assises spécialement composée pour « tentative d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste. »

Incarcéré à la prison de Beauvais et qualifié de « cascadeur qui saute en permanence de sa chaise roulante » par le syndicat national pénitentiaire Force Ouvrière, Hamou Benlatrèche n’est pas un détenu « facile ». En janvier 2020, il a été rapporté qu’il avait agressé une surveillante, ce qui valut à cette dernière cinq jours d’ITT.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

https://vocationmilitaire.blogspot.com/2021/01/a-lhonneur.html

 
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 Armée de Terre

 

 

[À l'honneur ]
Jeudi 7 janvier, suite à un incendie déclaré dans une maison du centre-ville, deux soldats de l'Armée de Terre
déployés dans le cadre de l’opération SENTINELLE à Avranches sont courageusement intervenus pour porter assistance à ses occupants.
 
Il est environ 17h, rue de la Liberté, lorsqu’une patrouille SENTINELLE passe en véhicule à proximité d’une maison en feu. Sans tarder et avant l’arrivée des pompiers, les militaires décident de porter assistance en s’introduisant dans la maison.
 
L’intervention déterminante des deux militaires a permis de sauver la vie d’un septuagénaire pendant que leurs camarades bloquaient la circulation pour faciliter l’arrivée des secours.
 
Après avoir été conduits à l’hôpital pour contrôle suite à l’inhalation de fumée, les deux militaires ont repris le cours de leur mission.
 
La grande réactivité et le sang-froid dont ont fait preuve les hommes de la patrouille SENTINELLE soulignent la parfaite complémentarité de l’opération avec les moyens de secours et les forces de sécurité de l’intérieur. (EMA COM)
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Ya Rab Yeshua.

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