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Protection des Français


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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/01/29/les-sentinelles-d-avranches-avaient-sauve-un-couple-du-feu-21839.html

Les Sentinelles d'Avranches avaient sauvé un homme lors d'un feu

Lu dans Ouest-France ce matin, dans les pages de la chronique locale d'Avranches, un article de ma consoeur Mauricette Guittard sur un groupe de combat de l'infanterie de marine en mission Sentinelle dans le sud-Manche. Ces huit soldats ont sauvé un habitant d'Avranches pris dans un incendie. Trois d'entre eux ont été décorés.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/01/1629473115.jpg

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2021/02/11/les-services-anti-terroristes-redoutent-une-serie-dattaques-de-daesh-apres-la-levee-des-restrictions-sanitaires/

Les services anti-terroristes redoutent une série d’attaques de Daesh après la levée des restrictions sanitaires

Quand l’épidémie de covid-19 a commencé à se répandre, les dirigeants de l’État islamique [EI ou Daesh] y ont d’abord vu un « punition divine de l’arrogance et de l’impiété ». Mais comme le coronavirus ne s’attaque pas aux individus en fonction de leurs croyances, ils ont bien été forcés de revoir leur jugement.

Cela étant, d’après le dernier rapport de l’équipe analytique de surveillance et de suivi des sanctions prises par les Nations unis à l’égard de la mouvance jihadiste, Daesh a ensuite envisagé une « militarisation » du virus, qui aurait consisté à envoyer des militants infectés pour contaminer ses « adversaires ». Mais cela n’a, a priori, pas été suivi d’effet.

Reste que les mesures sanitaires [restrictions dans les déplacements, confinements, couvre-feu, etc] ont compliqué les opérations de Daesh, ses membres ne pouvant « pas facilement se déplacer, se réunir, lever des fonds ou opérer dans des zones de non-conflit », ce qui s’est traduit, note le rapport, par des « difficultés encore plus grandes en matière de planification par le groupe d’attaques à fort impact. » Ce qui n’a toutefois pas empêché des attaques isolées, comme l’ont malheureusement montré l’assassinat de Samuel Paty, l’attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo ainsi que celles commises à Nice et à Vienne [Autriche].

http://www.opex360.com/wp-content/uploads/sentinelle-20201029.jpg

Aussi, et « tandis qu’un nombre record de personnes soumises à des restrictions de mouvement ont passé plus de temps en ligne », l’équipe de suivi estime que Daesh en a profité pour diffuser sa propagande.

« Pendant cette période, des menaces peuvent s’accumuler sans être décelées et se manifester en temps voulu », affirme le rapport. Et, selon lui, les États membres « estiment que Daesh prévoit de mettre fin à sa marginalisation dans les médias et compte, au fur et à mesure que les restrictions s’assoupliront en divers lieux, mener une série d’attaques qu’il aura planifiées », que ce sont dans les zones de conflit ou dans celles de non-conflit.

Ces dernières pourraient même être davantage exposées à la menace, la pression économique et politique de la pandémie portant à croire que la menace va « également croître à plus long terme », est-il expliqué dans le document.

Toujours selon ce rapport, la « direction générale des provinces » de Daesh est « essentielle pour revitaliser les capacités du groupe à mener des opérations extérieures. »

« Mieux les provinces éloignées sont établies, et plus les zones de conflit dans lesquelles bon nombre de combattants sont insérés deviennent instables, plus la menace extérieure éventuelle acquiert de
l’importance. Il existe des synergies entre les zones de conflit et les zones de non-conflit, de sorte que si l’on ne s’occupe pas des premières, la sécurité à long terme dans les secondes diminuera », explique l’équipe de suivi des Nations unies, pour qui la « menace dirigée et activée par Daesh s’accentuera en toute probabilité si elle n’est pas écartée au moyen d’une pression antiterroriste constante. »

En attendant, la menace principale vient des individus isolés et auto-radicalisés, d’autant plus qu’il est compliqué de surveiller et d’enquêter à leur sujet.

Des États membres, relate le rapport, ont « noté qu’un individu pouvait se joindre à des réseaux de migrants clandestins et commettre une attaque en Europe en un laps de temps très court, mettant à profit les mouvements d’Afrique du Nord, l’échec de la gestion des migrants clandestins débarquant dans des ports d’Europe, et l’absence de refoulement de ces derniers vers les ports d’origine. » En outre, poursuit-il, le « rôle des diasporas est également fondamental, du fait qu’elles peuvent accueillir les nouveaux venus et assurer la liaison avec des éléments extrémistes dans le pays d’origine. »

Enfin, au regard des dernières attaques commises en France, en Allemagne et en Autriche, des tendances « inquiétantes » ont été décelées par « des États membres européens. »

Et le rapport de citer le « mécontentement d’individus qui sont souvent isolés, même s’ils font partie d’un milieu radical, la « mondialisation des motivations et des références à des chefs mondiaux, qui sont éloignés des doléances locales », « l’absence de compétences techniques avancées parmi les assaillants », la « spontanéité et l’absence de préparation » ainsi que la « brutalité, notamment de jeunes assaillants qui n’ont pas l’expérience d’une violence extrême et agissent avec une grande cruauté, sans manifester d’émotion. »

En outre, il est fait également état d’un autre problème auquel sont confrontés les services anti-terroristes : celui de l’évolution rapide, de la complexité et du nombre d’outils numériques dont disposent les groupes terroristes, notamment via le Dark Web et les messageries chiffrées.

« Pour établir une distinction entre des attaques commanditées, facilités ou encouragées par Daesh, il faut mener des enquêtes plus longues que par le passé », relève l’équipe de suivi. Et l’on s’aperçoit ainsi que beaucoup d’attaques a priori commises par des individus isolés avaient en réalité été « facilitées par d’autres individus ou réseaux terroristes au moyen de la fourniture d’armes, de voitures ou de fausses pièces d’identité, entre autres », conclut-elle.

Photo : Opération Sentinelle / EMA – Illustration

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Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2021/03/11/terrorisme-le-renseignement-francais-preoccupe-par-les-balkans/

Le renseignement français préoccupé par les Balkans

http://www.opex360.com/wp-content/uploads/balkans-20170220.jpg

Le 22 janvier dernier, l’ex-général Sakib Mahmuljin a été condamné à dix ans de prison par un tribunal de Sarajevo après avoir été reconnu coupable de crimes de guerre commis dans les années 1990 contre des prisonniers de guerre serbes par des jihadistes étrangers de l’unité « El Moujahid », laquelle relevait à l’époque du 3e corps de l’armée bosniaque.

Après les accords de Dayton, qui mirent fin au conflit, en 1995, beaucoup des combattants de cette unité « El Moujahid » quittèrent la Bosnie Herzégovine pour continuer le jihad sous d’autres cieux. Mais ils furent également relativement nombreux à rester sur place. Et même si la nationalité bosnienne leur fut retirée en 2007, ils eurent le temps de faire leur nid…

Et, en juin 2017, Europol fit ce constat : « Le conflit en Syrie a eu une résonance énorme en Albanie, en Bosnie-Herzégovine, au Kosovo, dans l’ex-République yougoslave de Macédoine et en Serbie. Plus de 800 combattants s’y sont rendus jusqu’à présent » pour y rejoindre les groupes jihadistes. » Et d’ajouter : « Dans certaines parties des Balkans occidentaux, l’idéologie islamiste radicale, promue par des prédicateurs radicaux et/ou des dirigeants de certains groupes salafistes qui remettent en cause la domination traditionnelle de l’islam modéré dans cette région, a pris une place considérable. »

Dans un entretien donné au quotidien Le Figaro, ce 11 mars, le coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, Laurent Nunez, a expliqué que, après avoir subi de « lourdes défaites », l’État islamique [EI ou Daesh] est en train de se « reconstituer dans la clandestinité » et que, même affaibli, il dispose encore de « structures de propagande et d’opération », avec une « volonté de reconquête territoriale manifeste », en particulier dans la Badiya syrienne et le nord de l’Irak.

« Nous suivons cela de très près dans le but de prévenir une attaque projetée, ce qui reste une préoccupation majeure », a dit M. Nunez. Mais ce n’est pas la seule. Après la fin du califat, nombreux ont été les combattants de Daesh à se disséminer ailleurs… notamment dans « les Balkans mais aussi au Maghreb ». Or, tous n’ont pas été judiciarisés .

« Ainsi, l’auteur de l’attentat de Vienne [le 2 novembre 2020, ndlr], un Macédonien du Nord, était en contact avec un certain nombre de membres de l’État islamique réfugiés dans les Balkans », a relevé M. Nunez. « Nous éprouvons le même souci avec al-Qaida, qui entretient des foyers à travers le monde et qui partage avec l’EI la même volonté de mener des attaques en Europe », a-t-il ajouté.

En 2017, la Revue stratégique avait déjà identifié les Balkans comme une zone à risque.

« Les Balkans représentent un enjeu majeur pour l’Europe et pour la sécurité de l’ensemble du continent. La région reste divisée par son histoire et par des trajectoires économiques très contrastées. Ainsi, cette zone souffre de faiblesses qui peuvent être utilisées à des fins de déstabilisation par des mouvements radicaux [notamment jihadistes], des groupes criminels ou des États tiers », était-il affirmé dans le document. Une estimation qui ne figure pas dans sa version récemment actualisée, cette dernière parlant de « défis persistants » sans les préciser.

Une autre préoccupation concerne évidemment les ressortissants ou résidents français partis en Syrie et en Irak pour rejoindre les rangs jihadistes. Selon M. Nunez, il y a eu plus de 1.450 départs vers la zone irako-syrienne depuis 2012-13. « Parmi ces personnes, un peu plus de 300 adultes et près de 130 enfants sont depuis revenus », a-t-il dit. Et 250 adultes sont actuellement « détenus sur zone et quelques dizaines sont relocalisés notamment au Maghreb ou en Turquie », a-t-il continué.  »

« Enfin, quelque 400 sont de façon quasi certaine décédés sur zone et près de 300 sont présumés morts. Reste donc 160 adultes français qui évoluent, pour la plupart dans le nord-ouest syrien » et qui se répartissent entre Daesh, le Hayat Tahrir al-Cham, la katiba Diaby et le groupe Tanzim Hurras ad-Din [lié à al-Qaïda, ndlr], a détaillé M. Nunez.

« Ils sont identifiés et suivis pour la plupart grâce à une remarquable collaboration entre la DGSE, la DGSI et la DRM [Direction du renseignement militaire, ndlr] et les forts liens tissés avec nos partenaires étrangers », a-t-il souligné.

Reste la question de ces 300 jihadistes « présumés morts »… En clair, on a aucune certitude à leur sujet et ils peuvent bien se trouver en France sans avoir été judiciarisés ou avoir rejoint d’autres zones de combats.

Un autre défi que doivent relever les services anti-terroristes concerne les jihadistes emprisonnés en France. « On compte un peu moins de 500 condamnés pour des faits de terrorisme dans les prisons. 58 doivent être libérés en 2021 et un peu plus de 100 l’ont été en 2020 », a indiqué M. Nunez. « Ceux qui sont libérés aujourd’hui sont des individus qui sont restés. très peu de temps sur zone ou qui avaient des velléités de départ ou qui ont aidé les filières d’acheminement. Les profils les plus aguerris ne seront pas libérés avant plusieurs années. Mais nous sommes bien sûr vigilants et le suivi des sortants de prison est une priorité », a-t-il assuré.

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Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/03/15/les-effectifs-de-l-operation-sentinelle-reduits-a-3-000-mili-21967.html

Les effectifs de l'opération Sentinelle réduits à 3.000 militaires 

Lu sur le fil de l'AFP:

Le nombre de militaires déployés en France dans le cadre de l'opération Sentinelle, porté à 7 000 l'automne dernier après un attentat dans la basilique de Nice, va revenir à 3 000, a indiqué lundi à l'AFP l'état-major des armées.
Cette réduction de voilure, révélée par le blog spécialisé Le Mamouth, fait suite à la baisse début mars du niveau d'alerte Vigipirate sur le territoire national au niveau "risque attentat" contre un précédent niveau "urgence attentat". "Ce niveau d'alerte atteste d'un niveau de menace élevé, mais moindre qu'à la fin 2020", précise le site internet du gouvernement.


Le président Emmanuel Macron avait annoncé fin octobre le passage de Sentinelle de 3 000 à 7 000 hommes après l'attaque "terroriste islamiste" survenu dans la basilique Notre-Dame de Nice, qui avait fait trois morts.


"Sentinelle est un poids à gérer. Nous sommes en train de l'adapter", avait confié plus tôt lundi le commandant des forces terrestres, le général Vincent Guionie, lors d'une rencontre avec quelques journalistes à Lille. "On estime que l'effet d'un renforcement de Sentinelle à un impact de réassurance entre 4 et 6 semaines. Au delà, c'est moins vrai", a-t-il fait valoir. "Les armées restent impliquées dans la durée dans la lutte antiterroriste" sur le territoire national, mais "cette implication doit être en permanence adaptée à la menace", a commenté le général. Or "1500 (soldats) déployés dans le cadre de Sentinelle ne pose pas de difficulté. 3 000, ça se gère, 7 000 on peut le tenir mais ça créé une vraie contrainte", a-t-il souligné, alors que l'armée de Terre se prépare à des conflits futurs plus durs, dits de haute intensité, ce qui nécessite un volume important d'hommes et d'équipement.


"L'opération Sentinelle, très réactive, reste en mesure de renforcer, à la demande du gouvernement, ce +dispositif opérationnel permanent+" en cas d'évolution de la menace, précise l'état-major.


Quelque 4 000 militaires peuvent être déployés dans un délai de quelques jours, dont 1 000 en moins de 48h. Le dispositif Sentinelle, déployé au lendemain des attentats de janvier 2015 en France pour faire face à la menace terroriste et protéger les "points sensibles" du territoire, avait déjà atteint les 7 000 hommes entre 2015 et 2017.

Les effectifs sont montés à 10 000 par deux fois, après les attentats de janvier 2015 à Paris, et après celui de Nice sur la promenade des Anglais en juillet 2016.

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

Le vendredi 23 avril, un homme armé d’un couteau a attaqué une fonctionnaire administrative qui a été poignardée à la gorge, au commissariat de Rambouillet (Yvelines). L’assaillant a été neutralisé par deux tirs par les collègues de la victime.

Les faits se sont produits en début d’après-midi. Selon une source policière, une fonctionnaire de police a été poignardée par un individu dans le sas, à l’entrée de l’établissement.

Par la suite, l’assaillant, qui avait sur lui des papiers tunisiens, est entré dans le commissariat et aurait hurlé “Allah Akbar” comme le rapporte François Bersani, secrétaire départemental du syndicat Unité-SGP Police Yvelines sur BFMTV.

La fonctionnaire a été prise en charge par les secours alors qu’elle était en arrêt cardio-respiratoire. Elle a succombé à ses blessures. L’assaillant est lui dans un état grave.

Mise à jour à 15h30

L’assaillant est décédé.

Mise à jour à 16h30

L’assaillant, âgé de 36 ans, était arrivé clandestinement de Tunisie en 2009. Il avait par la suite été régularisé en 2019.

Complément.

Alors que Gérald Darmanin a déjà confirmé la mort d’une fonctionnaire de police dans une attaque au couteau dans un commissariat de Rambouillet, des médias rapportent des informations sur la victime et le crime.

D’après le site Actu qui cite une source proche du dossier, la femme de 49 ans qui s’appelait Stéphanie a regagné le poste de police vers 14h30. Au moment où elle a sonné pour que ses collègue lui ouvrent la porte, un homme armée d’un ou deux couteaux a surgi et l’a poignardée dans le dos.

Mère de deux enfants

Libération, se référant à une source policière, précise que la victime était agent administrative et pas armée. Elle était mariée et avait deux enfants de 13 et 18 ans. L’attaque a eu lieu dans le sas du commissariat lorsque l’agent rentrait de sa pause déjeuner. Le quotidien indique que l'assaillant lui a porté deux coups de couteau à la gorge. Malgré l’intervention des pompiers, la victime a succombé à ses blessures sur place.

 

More Majorum en mémoire de la fonctionnaire de police décédée.

BTX

https://francais.rt.com/france/85946-attaque-couteau-contre-fonctionnaire-police-rambouillet

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Ya Rab Yeshua.

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RIP .

La France n'est pas un coupe gorge parait il ... il serait peut être temps d'apporté au peuple la sécurité non ? Il y a de plus en plus de délinquance , actes d'incivilités ect ... mais tout va bien , on fait l'autruche !

 

Une petite lettre qui prends tous sont sens ... " Lettre ouverte "

Modifié par Stvn
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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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http://www.opex360.com/2021/04/27/mme-parly-promet-des-sanctions-aux-generaux-de-deuxieme-section-ayant-signe-un-texte-polemique/

Mme Parly promet des sanctions aux généraux de deuxième section ayant signé un texte polémique

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En 2016, l’écrivain Laurent Obertone a publié le roman « Guerilla », dans lequel il décrit l’enchaînement qui mène à une guerre civile en France à la suite d’une descente de police dans une banlieue qui tourne mal. En trois mois, ce livre, qualifié de « sulfureux » par certains, s’est vendu à plus de 50.000 exemplaires, sans la moindre publicité.

Une guerre civile? C’est ce que redoutent une vingtaine de généraux en 2e section [2s] qui viennent de publier une tribune pour interpeller les responsables politiques [et le président de la République au premier chef] sur le « délitement qui frappe » la France.

Et de citer la « haine entre communautés » alimentée par un « certain antiracisme » ainsi que, pour résumer, par la « cancel culture », « l’islamisme et les hordes de banlieue », qui entraînent « le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre Constitution », et la « haine » qui « prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. »

Pour ces généraux 2s, « ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà ». Faute de quoi, préviennent-ils, « demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers. »

Aussi, une telle issue, poursuivent-ils, provoquera « l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national. » Et d’affirmer être « disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation. »

Ce risque décrit dans l’appel de ces généraux en 2e section rejoint par certains côtés les propos tenus par Gérard Collomb au moment de céder ses fonctions de ministre de l’Intérieur, en octobre 2018. « On vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face, nous sommes en face de problèmes immenses. […] Je suis allé […] des quartiers nord de Marseille, au Mirail à Toulouse , la situation est très dégradée, c’est plutôt la loi du plus fort qui s’impose, des narcotrafiquants, des islamistes radicaux, qui a pris la place de la République », avait-il dit.

Cette tribune, également signée par « une centaine de hauts-gradés et plus d’un millier d’autres militaires » dont on ignore s’il sont encore de l’active, a été publiée initialement par le site « Place d’Armes« , animé par l’ex-capitaine Jean Pierre Fabre Bernadac. Elle a ensuite été diffusée dès le 8 avril par d’autres publications, dont le « Journal d’Aix-les-Bains« .

Mais c’est sa reprise par l’hebdomadaire conservateur « Valeurs Actuelles« , le 21 avril, qui aura suscité la polémique. D’autant qu’elle a trouvé un écho auprès de Marine Le Pen, candidate déclarée du Rassemblement nationale à la prochaine élection présidentielle. « Je vous invite à vous joindre à notre action pour prendre part à la bataille qui s’ouvre, qui est une bataille certes politique et pacifique, mais qui est avant tout la bataille de la France », a-t-elle affirmé, en s’adressant aux signataires de cette tribune. C’est une « opération de racolage » a dénoncé le site Place d’Armes.

Toujours est-il que cette tribune a été vue comme un appel à l’insurrection par une partie de la classe politique.

Ainsi, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la « stupéfiante déclaration de militaires s’arrogeant le droit d’appeler leur collègue d’active à une intervention contre les islamogauchistes. Il est temps de se mobiliser pour défendre les valeurs que ces gens piétinent. » Même ton chez le député Eric Coquerel. « Des militaires appellent à une chasse aux sorcières, à une éradication, à défendre des ‘valeurs civilisationnelles’ à rebours de la République, ça finit sur une menace de guerre civile, Le Pen salue ces apprentis factieux et ? Rien. On se réveille? », a-t-il lancé.

« La démocratie française et bel et bien menacée », a réagi Aurélien Taché [ex-LREM]. Et, pour Benoît Hamon, « 60 ans après le début du putsch d’ALGER, 20 généraux menacent explicitement la République d’un coup d’État militaire. Marine Le Pen les appelle à la rejoindre. Aucune réaction de Florence Parly, Jean Castex, ni Emmanuel Macron ».

La ministre des Armées a réagi en deux temps.

D’abord, via Twitter, le 25 avril. « Deux principes immuables guident l’action des militaires vis-à-vis du politique : neutralité et loyauté. Les mots de madame Le Pen reflètent une méconnaissance grave de l’institution militaire, inquiétant pour quelqu’un qui veut devenir cheffe des armées », a-t-elle affirmé. Et d’ajouter : « Précisons que Marine Le Pen joue sur une confusion qui l’arrange : la tribune irresponsable publiée dans Valeurs Actuelles est uniquement signée par des militaires à la retraite, qui n’ont plus aucune fonction dans nos armées et ne représentent qu’eux-mêmes. »

 

Puis, le lendemain, à l’antenne de france info, Mme Parly a fustigé la tribune en question, y voyant une « insulte […] jetée à la figure de milliers de militaires à travers cette tribune. » Et d’annoncer des sanctions.

« Les généraux à la retraite sont astreints à un devoir de réserve. C’est dans le statut des militaires. […] Pour les militaires qui ont enfreint le devoir de réserve, des sanctions sont prévues et s’il y a des militaires actifs parmi les signataires, j’ai demandé au chef d’Etat-major des Armées d’appliquer les règles qui sont prévues dans le statut des militaires, c’est-à-dire des sanctions, car ce sont des actions qui sont inacceptables », a en effet déclaré Mme Parly.

Cela étant, la ministre fait une confusion entre les généraux placés en 2e section, tenus à un devoir de réserve car ils restent à la disposition du ministre des Armées, qui peut faire appel à eux en cas de nécessité, et les généraux effectivement en retraite, qui sont donc des citoyens comme les autres.

Les généraux 2s qui ont signé cette tribune sont donc désormais exposés à un risque de sanction, qui va d’un simple blâme à la radiation des cadres. C’est ce qui était arrivé au général Christian Piquemal [par ailleurs signataire de l’appel en question] pour avoir participé à une manifestation – interdite – du mouvement des « Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident » [Pegida], en février 2016.

Pour rappel, en 2019, le général François Lecointre, chef d’état-major des Armées [CEMA], s’en était pris aux généraux de 2e section qui, à ses yeux, prenaient quelques libertés avec leur statut, y voyant une « remise en cause de la stricte neutralité politique des armées, qui est fondamentale et que nous devons préserver comme un bien extrêmement précieux. »

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Ya Rab Yeshua.

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https://francais.rt.com/france/86063-antiterrorisme-renseignement-pourrait-bientot-avoir-acces-historiques-navigation

Antiterrorisme : le renseignement pourrait bientôt avoir accès aux historiques de navigation

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Une mesure à haut potentiel de controverse a été glissée dans le nouveau projet de loi sur le renseignement et la lutte antiterroriste présenté le 28 avril en Conseil des ministres.

Comptant 19 articles, ce texte vise à renforcer plusieurs dispositions de la loi renseignement de juillet 2015 et de la loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (Silt) d'octobre 2017. 

Sa promulgation est attendue avant le 31 juillet, après un examen prévu fin mai à l'Assemblée nationale. Le texte, révélé par le site Next Inpact, pérennise notamment le traitement automatisé des données de connexion pour détecter les menaces, en l'étendant à l'historique des adresses URL des sites internet consultés par les Français.

Ainsi, les services de renseignement pourraient accéder aux «adresses complètes de ressources sur internet utilisées» par une personne «préalablement identifiée susceptible d'être en lien avec une menace» terroriste.

Dans la version actuelle de la loi, promulguée par le gouvernement de Manuel Valls en 2015, les données exploitables par les renseignements ne concernent que des informations techniques, comme l’heure de la connexion à un site internet ou l’adresse IP de l'utilisateur. Les adresses des sites consultés sont en revanche protégées par leur statut de données personnelles pouvant refléter la vie privée d'un internaute. A l'avenir, si le texte est bien modifié après passage par le Parlement, cette barrière juridique sautera et les adresses des sites consultés pourront être analysées.

Une idée portée par la droite et Manuel Valls depuis 2012

La mesure faisait figure de serpent de mer législatif depuis une décennie. Pendant la campagne présidentielle au printemps 2012, à la suite de l'affaire Mohammed Merah, le président Nicolas Sarkozy avait promis la création d'un délit pénal de consultation régulière des sites terroristes. L'alternance politique n'avait pas enterré le projet, puisque le ministre de l'Intérieur de François Hollande, Manuel Valls, avait évoqué l'idée en septembre 2012, avant d'accélérer une fois devenu Premier ministre, à partir des attentats du 13 novembre 2015, avec le soutien de l'opposition de droite.

Un délit de consultation de sites djihadistes avait été inséré dans la loi du 3 juin  2016 renforçant la lutte contre le crime organisé  et le terrorisme. Mais il avait fait l’objet d’une question prioritaire de constitutionnalité en février 2017 avant d’être censuré par le Conseil constitutionnel. Réécrit par le Sénat à majorité LR, le texte avait subi une deuxième censure par la même instance en décembre 2017, qui avait estimé que projet de loi portait «une atteinte à la liberté de communication» qui n'était pas «nécessaire, adaptée et proportionnée».

Malgré ces freins, le gouvernement actuel a donc relancé le principe d'une analyse des adresses URL, qui se fera par le biais d'algorithmes mis en place par les services de renseignement si la loi est bien promulguée. Questionné le 25 avril dans le JDD sur le risque d'atteinte aux libertés individuelles, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait demandé d'arrêter «avec cette naïveté». «Toutes les grandes entreprises utilisent des algorithmes. Et il n'y aurait que l’Etat qui ne pourrait pas les utiliser ?», a-t-il justifié, ajoutant qu'il existe «des garanties, comme par exemple la nécessité d’avoir quatre visas, dont ceux du Premier ministre, du ministre de l’Intérieur et de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement».

Les GAFA en avance sur le renseignement

L'argument des «grandes entreprises» – en l'occurrence les GAFA – qui font déjà la même chose, peut néanmoins se retourner contre le ministre de l'Intérieur.

Patrick Calvar, l'ancien directeur général de la DGSI (2012-2017), avait en effet pointé dès janvier 2018 l'obsolescence de cette loi renseignement face à l'évolution des technologies et de la collecte des données personnelles, point sur lequel les géants du numérique ont acquis une large avance : «Ces sociétés sont bien plus puissantes que les services du renseignement, même si les objectifs poursuivis ne sont pas les mêmes», notamment selon lui parce que «les données sont communiquées volontairement».

Et selon le spécialiste des réseaux sociaux Fabrice Epelboin, il est illusoire d'espérer que «les Etats-Unis donnent aux services français un libre accès aux données de Facebook». En outre, pour cet enseignant au Medialab de Sciences Po, les algorithmes des services français ne pourraient analyser que la face émergée de l'iceberg numérique : «Objectivement, l’essentiel du trafic web est en "https" [un protocole de transfert avec chiffrement sécurisé]... les renseignements ne verront donc pas grand-chose. La partie non sécurisée, en "http" représente moins d’un quart du trafic», explique-t-il auprès de RT France.

Fabrice Epelboin voit dans ce projet législatif «une loi de circonstance conçue par des gens qui ne comprennent pas très bien ce qu’ils font». «Il s’agit de croyance dans une sorte de solutionnisme, plus que de connaissance, qui aura pour effet de pousser à changer les usages et à rendre plus compliquée la lutte contre le terrorisme», argumente-t-il.

L'une des conséquences perverses pour le renseignement pourrait être en effet d'accélérer le développement des techniques de chiffrement des communications, qui «empêchent souvent l’action des services et handicapent aussi les contrôles publics», expliquait Patrick Calvar en 2018 devant la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil). «Tout le monde adoptera un VPN [système permettant de naviguer anonymement en utilisant une adresse IP différente de celle de son ordinateur], et par ailleurs ce type de contenu se déportera vers d’autres espaces comme WhatsApp, sans parler de Telegram ou de Signal», abonde Fabrice Epelboin.

Le nouveau texte présenté en Conseil des ministres peut donc sembler excessif pour les défenseurs des libertés individuelles, tout en restant insuffisant pour le renseignement face à l'évolution de la menace terroriste. Notons que le projet de loi propose par ailleurs de porter la durée autorisée pour recueillir des données informatiques à deux mois, contre un seul aujourd'hui. Au-delà, les données seront considérées comme «mortes», mais pourront être conservées pendant cinq ans aux fins de recherches et développement de l'intelligence artificielle des «boîtes noires», les algorithmes des services de renseignement. 

Ya Rab Yeshua.

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https://francais.rt.com/france/86101-dix-huit-militaires-dactive-signataires-tribune-passer-conseil-militaire

Dix-huit militaires d'active signataires d'une tribune vont passer devant un conseil militaire
 

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Dix-huit militaires en activité signataires d'une tribune dénonçant le «délitement» de la France et se disant prêts à «soutenir les politiques» qui œuvreront contre vont passer devant un conseil militaire, a annoncé le chef d'état-major des Armées.

Ils passeront «chacun devant un conseil supérieur militaire», a déclaré le général François Lecointre au quotidien Le Parisien en évoquant de possibles «radiations» ou «mises à la retraite d'office».

«Je considère que plus les responsabilités sont élevées, plus l’obligation de neutralité et d’exemplarité est forte», a-t-il martelé.

Les généraux en «2e section» signataires – proches de la retraite mais qui peuvent toujours être rappelés – risquent pour leur part «la radiation, donc la mise à la retraite d'office», a-t-il ajouté. «Ces officiers généraux vont passer chacun devant un conseil supérieur militaire. Au terme de cette procédure, c’est le président de la République qui signe un décret de radiation», a précisé le général Lecointre.

«Je souhaite que leur mise à la retraite d'office soit décidée», a-t-il pour sa part relevé en évoquant «une procédure exceptionnelle», lancée à la demande de la ministre des Armées.

Florence Parly a demandé le 26 avril des sanctions à l'encontre des signataires, jugeant leurs «actions inacceptables» et «irresponsables».

Parmi les signataires, le général Christian Piquemal, ancien patron de la Légion étrangère, a déjà été radié en 2016 des cadres de l'armée pour avoir participé à une manifestation interdite contre les migrants à Calais. «Je vais lui envoyer une lettre pour lui dire qu’il est indigne, salit l’armée, la fragilise en en faisant un objet de polémique nationale», a indiqué le général Lecointre.

«Je leur conteste à tous (...) le droit de prendre des engagements politiciens en mettant en avant leur grade», a-t-il ajouté.

La tribune, publiée par Valeurs Actuelles le 21 avril, signée notamment par une vingtaine de généraux, appelle le président Emmanuel Macron à défendre le patriotisme. Ces militaires dénoncent le «délitement» qui frappe selon eux la patrie et se disent «disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.»  

Ya Rab Yeshua.

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Si on s'amuse à faire des calculs ... il y a environs 7% du personnel des armées qui a signé cette lettre ... le dialogue serais peut être plus profitable que la punition .

Surtout qu'il y a beaucoup de cadre qui la signe ... donc difficilement remplaçable à court terme .

Puis si on compte le nombre de signataire dans certaines unités dite essentiel ... les placés à la retraite signifierais simplement la suppression des instructeurs de ces formations ... 

Soulever le tapis ne plait pas !

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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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Puis bon , vouloir muselé un combattant ... il y a mieux comme idée .

Un soldat n'arrête pas le combat facilement , ce n'est pas car ils ne seront plus d'active ou 2S , qu'ils vont arrêter de revendiquer !

Après c'est comme bientôt le rapport de criminalité qui va sortir ... avec des beaux chiffres bien formaté comme le politique demande ? !

Continuons la technique du tapis pour la poussière ... un jour ou l'autre , il faudra dépoussiérer .

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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"Pourtant, en 2018, le général François Lecointre dénonçait le « mutisme militaire » dans lequel les armées s’étaient « enfermées », parfois de manière « confortable » depuis la Seconde Guerre mondiale. Convaincu que « les armées ont disparu du bruit de fond de la société », il a souhaité, lors d’une rencontre à l’École militaire, que les militaires d’active prennent la plume, sans se cantonner aux aspects « techniques » de leur métier.

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Dans un ouvrage collectif, « Le Soldat XXe-XXIe siècle », sous la direction de François Lecointre, ce dernier livrait son expérience de capitaine, le général Jean-René Bachelet évoquait « le droit et le devoir de désobéir », le psychiatre Patrick Clervoy examinait « l’entrée en dissidence » durant la guerre d’Algérie…"

Aller comprendre...................m'enfin.

BTX

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Ya Rab Yeshua.

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il y a 3 minutes, Levy Pierre a dit :

Je suis mal à l'aise

On m'a toujours dit que le devoir de réserve primait !

Alors ????

On a aussi le devoir de désobéir dans certains cas . Ce n'est pas la première , ni la dernière fois , qu'un militaire est obligé de s'associé à la politique .

Exemple récent , CDG était mal vu par le gouvernement en sont temps ... 

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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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https://www.bvoltaire.fr/auteur/bertranddelachesnais/

Le point de vue d’un général sur la lettre dite des 20 généraux

Je ne fais pas de politique au niveau national, mais simplement au niveau local, cependant, l’ampleur démesurée prise par la polémique autour de la tribune dite des généraux me pousse à réagir et à penser que les politiques devraient s’appliquer aussi un devoir de réserve. Quarante années passées au service de la France m’autorisent à avoir un point de vue et à l’exprimer.

De quoi s’agit-il ?

Le fond exprimé par la tribune n’est pas nouveau et probablement même incomplet, je fais moi-même le constat, dans la petite ville où je réside, de l’échec de l’assimilation et de la montée de la violence, sur fond de crise économique et de privation de libertés ou de contraintes sanitaires qui, d’ailleurs, touchent surtout les bons citoyens.

On peut, évidemment, toujours discuter du ton et de la forme de la tribune qui n’est autre qu’un cri du cœur, mais ce n’est peut-être pas la peine d’en faire un fromage et d’attiser le débat déjà surchauffé par l’ambiance préélectorale et la crise sanitaire qui exacerbent les rancœurs. Je souhaiterais que les politiques de tous bords mettent un peu de réserve dans leur approche pour ne pas instrumentaliser les militaires, toujours au service de la nation, dans un débat qui n’est pas le leur.

Alors pourquoi, me direz-vous, n’ai-je pas signé cette tribune ; parce que j’y ai vu d’emblée deux problèmes :

L’ambiguïté de la démarche vis-à-vis de l’institution militaire (d’active), à laquelle nous restons tous attachés et au sein de laquelle j’ai exercé de hautes responsabilités. Or, je sais trop la difficulté pour les chefs de rester à l’écart des tiraillements politiques pour se consacrer à la France hors de tout débat partisan ;

L’exploitation politique inévitable qui, justement, n’a pas manqué d’arriver et ne pouvait être qu’évidente dans le contexte préélectoral où nous nous trouvons, à un an de l’élection présidentielle.

Maintenant, je pense que l’appel aux mesures disciplinaires, telles que la radiation, manque de mesure et je souhaiterais, d’abord, que l’on fasse preuve d’un peu de réserve dans les réactions, et ensuite, et surtout, que le politique apporte une vraie réponse au problème de fond qui a été posé, au-delà de la forme.

ee03d8ae5f7d76469b2a01488b32f207?s=150&d

Général de corps d'armée (2S) Bertrand de La Chesnais

Conseiller municipal et communautaire de Carpentras
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Seize généraux ont adressé, mercredi 14 avril, un document aux groupes parlementaires, dans lequel ils réclament “une stratégie globale contre l’islamisme et l’éclatement de la France”. Selon l’un de ses rédacteurs, ce document est sans rapport avec la récente tribune de généraux controversée, relate le JDD.

Pour une stratégie globale contre l’islamisme et l’éclatement de la France : ce document adressé le 14 avril à l’ensemble des groupes parlementaires est présenté par l’un des rédacteurs comme un  « travail responsable et impartial ». Il est selon lui, sans lien avec la récente lettre ouverte controversée des généraux dénonçant le « délitement » de la France mais il dresse le même constat : « Une guerre hybride nous a été déclarée, elle est multiforme et s’achèvera au mieux sur une guerre civile, ou au pire sur une cruelle défaite sans lendemain. »

Les seize signataires appartiennent au Cercle de Réflexion Interarmées (CRI), issu d’un précédent groupe baptisé les Sentinelles de l’Agora, publiant régulièrement des études sur les questions de défense. Ils sont généraux pour la plupart et l’on y trouve également Henri Roure, ancien premier adjoint du maire de Prades, Jean Castex.

« Une guerre hybride a commencé contre l’Europe et la France »

Seuls deux des contributeurs, des cadres de réserve de l’armée, figurent également parmi les signataires de la tribune publiée Valeurs Actuelles. Ce document de 21 pages du CRI réclame une « stratégie multidimensionnelle » contre l’islamisme, l’immigration, la binationalité et la perte de repères dans la jeunesse.

« Une guerre hybride a commencé contre l’Europe et la France, il faut forger les armes psychologiques, sociologiques, morales, éducatives, juridiques et pénales pour la conduire et la gagner » alerte le texte.

https://www.lejdd.fr/Politique/tribune-de-militaires-ces-autres-generaux-qui-parlent-de-guerre-civile-4042236

https://www.asafrance.fr/images/appel_1811.pdf

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A propos des OGX signataires de la lettre, désormais 53

Signataires :

Général de Corps d'Armée (ER) Christian PIQUEMAL (Légion Étrangère)

Général de Corps d'Armée (2S) Gilles BARRIE (Infanterie)

Général de Corps Aérien (2s) Guy POULIQUEN (Armée de l'Air)

Général de Division (2S) François GAUBERT ancien Gouverneur militaire de Lille

Général de Division (2S) Emmanuel de RICHOUFFTZ (Infanterie)

Général de Division (2S) Michel JOSLIN DE NORAY (Troupes de Marine)

Général de Division Aérienne (2S) Eric CHAMPOISEAU (Armée de l'Air)

Général de Division (2S) Jacques DARCOS (Train)

Vice-Amiral (2S) François de PENFETENYO (Marine Nationale)

Vice-amiral (2S) Frédéric MAURICE (Marine Nationale)

Général de Division (2S) Philippe de la METTRIE (Cavalerie)

Général de Division (2S) Max GAYRAL (Troupes de Marine)

Général de Brigade (2S) André COUSTOU (Infanterie)

Général de Brigade (2S) Philippe DESROUSSEAUX de MEDRANO (Train)

Général de Brigade Aérienne (2S) Antoine MARTINEZ (Armée de l'air)

Général de Brigade Aérienne (2S) Daniel GROSMAIRE (Armée de l'air)

Général de Brigade (2S) Robert JEANNEROD (Cavalerie)

Général de Brigade (2S) Pierre Dominique AIGUEPERSE (Infanterie)

Général de Brigade (2S) Roland DUBOIS (Transmissions)

Général de Brigade (2S) Dominique DELAWARDE (Infanterie)

Général de Brigade (2S) Jean Claude GROLIER (Artillerie)

Général de Brigade (2S) Norbert de CACQUERAY (Direction Générale de l'Armement)

Général de Brigade (2S) Roger PRIGENT (ALAT)

Général de Brigade (2S) Alfred LEBRETON (CAT)

Médecin chef des services hors classe (2S) Guy DURAND (Service de Santé des Armées)

Général de Brigade (2S) Jean Yves NIELLY (Troupes de Marine)

Général de Brigade (2S) Jean Gilles SINTES (Train)

Général de Brigade (2S) Bernard PEYREFITTE (Génie)

Général de Brigade (2S) Patrick KOELY (Train)

Général de Brigade (2S) Francis MAREC (Artillerie)

Général de Brigade (2S) Jean Louis CAZENAVE (Infanterie)

Général de Brigade (2S) Patrick DECLETY (Cavalerie)

Général de Brigade (2S) Dominique CHRISSEMENT (Infanterie)

Général de Brigade Aérienne (2S) Jacky COGNEE (Armée de l’Air)

Général de Brigade (2s) Henry d'HEROUVILLE (Cavalerie)

Général de Brigade (2S) Georges VALO (Génie)

Général de Brigade (2S) Hervé ROUMAIN DE LA TOUCHE (Cavalerie)

Général de Brigade (2S) Jean Marie PARAHY (Artillerie)

Général de Brigade (2S) François HUDAULT (Cavalerie)

Général de Brigade (2S) Jean Marie L’HOSTIS (Troupes de Marine)

Général de Brigade (2S) Robert LAFITTE (Transmissions)

Général de Brigade (2S) Christian LEGROS (CAT)

Général de Brigade Aérienne (2) Roland MENTRE (Armée de l’Air)

Général de Brigade (2S) Rémi de COMEIRAS (Artillerie)

Contrôleur Général des Armées Jacques BONNET (Infanterie)

Général de Brigade (2S) François TORRES (Troupes de Marine)

Général de Brigade (2S) Jean Marie BELMER (Train)

Général de Brigade (2S) Jean AUMONIER (Infanterie)

Général de Brigade (2S) Jean François BOIRAUD (Artillerie)

Général de Brigade (2S) Patrick de REAU (Infanterie)

Contre Amiral (2S) Dominique de LORGERIL (Marine Nationale)

Général de Brigade (2S) Jean-Claude ROUGELOT (Artillerie)

Général de Brigade (2S) Georges MOURAUD (Infanterie)

pour un total de 23 312 signataires le 02 mai à 20 heures.

BTX

 

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Ya Rab Yeshua.

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Hors les OGX 2e section et ceux en retraite (67 ans et plus), pour le personnel en activité =

Général de division, vice-amiral et personnel militaire de rang correspondant
165

Général de brigade, contre-amiral et personnel militaire de rang correspondant

211

 

Colonel, capitaine de vaisseau et personnel militaire de rang correspondant 1 843
Lieutenant-colonel, capitaine de frégate et personnel militaire de rang correspondant 5 133
Commandant, capitaine de corvette et personnel militaire de rang correspondant 5 144
Capitaine, lieutenant de vaisseau et personnel militaire de rang correspondant 9 544
Lieutenant, enseigne de vaisseau de 1re classe et personnel militaire de rang correspondant
5 112
Sous-lieutenant, enseigne de vaisseau de 2e classe et personnel militaire de rang correspondant 1 902

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Ya Rab Yeshua.

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365 OGX en activité mais moi je parlais en "2s" . Vu que c'est beaucoup de cette catégorie qui signe cette lettre.

C'était pour avoir une statistique vite fait sur la proportion !

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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Vous avez donné le chiffre de 5000, cela me paraît énorme.

En incluant la GN, le CGA et les directions de svces interarmées, on peut tabler sur 600 à 700 officiers généraux et assimilés en activité.

Je multiplierai par 4 ou 5 pour tomber sur 3500. Et encore.............

Donc 53/3500 cela ferait 1,5 % de la population.

De là à en tirer des conclusions, perso je m'en garderai bien.

BTX

PS. Je viens d'entendre l'interview du général (er) BENTEGEAT par ELKABACH qui lui demandait ce que représentaient les "20 généraux signataires de la première tribune". BENTEGEAT lui a répondu qu'ils ne représentaient qu'un pour cent (1%) des OGX 2e section ou à la retraite. J'en ai déduit qu'il n'y avait que 2000 OGX 2e section ou à la retraite. Et non 3500 comme je l'ai écrit.

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Ya Rab Yeshua.

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La Justice a tranché : la tribune des militaires ne contient ni provocation à commettre des infractions, ni appel à la haine, à la discrimination ou à la violence.

https://information.tv5monde.com/info/tribune-de-militaires-pour-le-procureur-de-paris-pas-matiere-poursuites-penales-407448

http://www.opex360.com/2021/05/05/tribune-des-generaux-2s-le-procureur-de-paris-nentend-pas-donner-de-suite-judiciaire/

Afin de détourner l’attention de l’opinion publique de l’attentat islamiste de Rambouillet et surtout de l’intérêt que portait le meurtrier aux réseaux sociaux des élus de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon avait crié au “putsch” et qualifié les auteurs de “factieux” puis avait dénoncé au procureur de la république la tribune des militaires (signée par 57 généraux) afin qu’une suite judiciaire soit donnée.

Le procureur de Paris Rémy Heitz a rejeté la demande, arguant qu’il n’y avait pas d’infraction pénale.

Le parquet de Paris a confirmé mercredi à l’AFP que Rémy Heitz avait “classé sans suite le signalement effectué notamment par M. Mélenchon, faute d’infraction caractérisée” dans cette tribune dénonçant le “délitement” de la France, diffusée dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles le 21 avril (…)

Pour le procureur de la République (…) “ce texte ne recèle en effet pas en lui-même de provocations à commettre des infractions pas plus qu’il ne contient d’appel à la haine, à la discrimination ou à la violence“.

Le crime de provocation à des rassemblements d’insurgés et le délit de provocation à la désobéissance des militaires ou des assujettis à toute forme du service national, prévus par le code pénal, ne paraissent pas davantage pouvoir trouver à s’appliquer aux développements figurant dans cette tribune“, ajoute Rémy Heitz.

“Si l’appréciation d’une éventuelle qualification disciplinaire des propos concernés, au regard du Code de la défense, relève des autorités compétentes, il doit être constaté qu’aucune suite judiciaire ou pénale ne peut en l’état être réservée à ceux-ci”, écrit encore le procureur de Paris.

Quant au devoir de réserve des militaires, Jean-Luc Mélenchon ne semblait pas s’en offusquer en 2015 lorsque le colonel (er) Michel Goya et le général (2S) Jérôme Pellistrandi (rédacteur en chef de la revue “Défense nationale” et colonel d’active à l’époque) intervenaient à ses côtés lors d’une réunion thématique du Parti de Gauche (ancêtre de LFI). Et ce n’est pas un hasard non plus si ces deux militaires s’en sont pris de manière virulente à la tribune des militaires…

pour-un-nouvel-independantisme.jpg

 

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De toutes façon , ce type la n'est qu'un "pti chef" et dictateur en puissance ! Sans être au pouvoir il passe déjà sont temps à mentir et vouloir bâillonner ce qui ne penses pas comme lui ... remarque comme il le dit si bien ... "La république c'est moi" ?

Le ridicule ne tue pas , c'est une chance pour lui !

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https://francais.rt.com/france/86362-six-individus-lies-ultradroite-interpelles-projet-attentat-loge-maconnique

Six individus d'ultra droite interpellés pour un projet d'attentat contre une loge maçonnique
 

Selon une source judiciaire et une source proche du dossier citées par l'AFP, six individus membres d'un groupuscule néonazi ont été interpellés le 4 mai dans le Bas-Rhin et le Doubs.

Ils sont soupçonnés d'un projet d'attentat contre une loge maçonnique.

Parmi eux, deux hommes et une femme entre 29 et 56 ans comparaissent ce 7 mai devant un juge d'instruction parisien. Ils pourraient être mis en examen pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle». Les trois autres ont été libérés sans poursuite à ce stade. 

A l'issue de leur garde à vue, le parquet national antiterroriste (Pnat), qui avait ouvert une enquête préliminaire en février 2021 sur les activités de ce groupuscule d'ultradroite baptisé «Honneur et nation», a décidé de confier les investigations à des juges d'instruction antiterroriste.

Des écrits néonazis ont été retrouvés en perquisition. Selon une source proche du dossier citée par l'AFP, «les personnes mises en cause sont soupçonnées d'avoir voulu préparer une action violente, potentiellement contre une loge maçonnique».

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L'agence de presse précise néanmoins que le projet ne semblait «pas imminent», même si des repérages, ainsi que des recherches pour se procurer des explosifs, avaient été effectués.

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