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Méditerranée orientale : la France, la Grèce, Chypre et l’Italie lancent des manoeuvres militaires conjointes

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Alors qu’un exercice aérien impliquant quatre F-16 des forces aériennes émiraties arrivés quelques jours plus tôt à La Sude [Crète] était annoncé par Athènes, Ankara a répliqué en faisant part de son intention de mener, le 25 août, des manoeuvres navales de « transition » dans la même région, avec la participation de « navires turcs et alliés. »

En fait de navires « alliés », l’exercice turc n’a mobilisé que deux bâtiments italiens : le destroyer ITS « Durand de la Penne » et le pétrolier-ravitailleur ITS Etna, lequel a ravitaillé les frégates TCG Gediz et TCG Barbaros, engagées dans l’opération « Bouclier de la Méditerranée ».

spacer.pngspacer.pngDe son côté, Athènes a indiqué avoir organisé, la veille, un « exercice aérien conjoint » avec les forces américaines, dans une zone maritime située au sud de la Crète. Côté grec, cette manoeuvre a mobilisé une frégate, un sous-marin Type 214 et six avions. Quant à l’US Navy, elle a engagé le destroyer USS Winston S. Churchill ainsi que des hélicoptères. 

Cet exercice a notamment consisté à renforcer la coopération « dans les domaines de la planification des opérations conjointes, de la défense aérienne, de la guerre anti-sous-marine, des communications, et de l’échange d’informations », a indiqué le ministère grec de la Défense.

Ces manoeuvres sont suivies par d’autres qui, impliquant cette fois la France, Chypre, la Grèce et l’Italie, viennent de commencer. Appelées « Eunomia » [dans la mythologie grecque, Eunomie personnifiait la loi, l’ordre et la justice, ndlr], elles sont organisées dans le cadre de l’Initiative quadripartite de coopération [SQUAD], explique le ministère grec de la Défense.

« Les tensions et l’instabilité en Méditerranée orientale se sont accrues, en raison des conflits prolongés dans la région, ainsi qu’en raison de l’augmentation de différends sur diverses questions liées à l’espace maritime […]. Ces tensions sont exacerbées par la découverte de ressources naturelles offshore. Cette situation a conduit à des violations répétées de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer [UNCLOS], ainsi que du droit international coutumier », fait valoir la même source.

« Afin de renforcer la sécurité et la stabilité dans l’ensemble de la région et de garantir la liberté de navigation, les quatre États européens ont décidé de renforcer leur présence navale et aérienne en Méditerranée orientale […]. Cette initiative vise à faire prendre conscience de la situation et démontre l’engagement des quatre pays méditerranéens européens envers les règles de droit dans le cadre de la politique de désescalade des tensions », poursuit le ministère grec de la Défense, qui souligne par ailleurs que la « voie diplomatique doit rester le moyen privilégié pour résoudre les problèmes, tant au niveau bilatéral qu’au niveau européen. »

Comme le président Macron l’avait annoncé le 12 août, la France a l’intention de renforcer sa présence militaire en Méditerranée orientale, « en coopération avec les partenaires européens, dont la Grèce ». Ce qui s’est traduit, dans un premier temps, par l’envoi, à Chypre puis en Crète, de deux Rafale B, partis de la base aérienne de Saint-Dizier, avec le soutien d’un avion-ravitailleur C-135FR, ainsi que par la participation du porte-hélicoptères amphibie « Tonnerre » [alors en route vers le Liban] et de la frégate La Fayette à un exercice de marine grecque.

Pour l’exercice Eunomia, Paris va engager trois Rafale [arrivés à Paphos, Chypre] ainsi que la frégate La Fayette avec son hélicoptère. Le navire français doit participer à la dernière phase de ces manoeuvres, prévue le 28 août. 

« La Méditerranée orientale se transforme en un espace de tensions. Le respect du droit international doit être la règle et non l’exception. Avec nos partenaires chypriotes, grecs et italiens nous entamons un exercice militaire dès aujourd’hui avec des moyens aériens et maritimes », a justifié Florence Parly, la ministre française des Armées. « Notre message est simple : priorité au dialogue, à la coopération et à la diplomatie pour que la Méditerranée orientale soit un espace de stabilité et de respect du droit international. Elle ne doit pas être un terrain de jeu des ambitions de certains; c’est un bien commun », a-t-elle ajouté.

Photo : Par Jeje the Writter — Travail personnel, CC BY-SA 4.0

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/08/27/mediterranee-orientale-la-turquie-annonce-des-manoeuvres-navales-avec-des-tirs-reels/

La Turquie annonce des manoeuvres navales avec des tirs réels

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………………/…………….

En outre, lors d’un entretien téléphonique avec Donald Trump, son homologue américain, M. Erdogan a affirmé que la Turquie n’était pas le pays qui « provoquait l’instabilité en Méditerranée orientale »… alors que des navires de recherche sismique turcs naviguent dans des eaux situées entre la Crète et la République de Chypre. « Le force prime le droit », aurait dit Bismarck. Sans doute pense-t-on à Athènes [ainsi qu’à Paris] que le président turc s’en inspire…

 Quoi qu’il en soit, la Grèce a fait savoir qu’elle est disposée à discuter avec Ankara, à la condition que la Turquie cesse ses « provocations ». Côté turc, on se dit également prêt à négocier seulement… si Athènes renonce à poser des conditions préalables. Et au regard des dernières annonces, le dialogue va être compliqué…

En effet, Ankara vient d’émettre une nouvelle notice maritime [Navtex] indiquant que les activités de son navire de recherche Oruç Reis, dont la présence entre la Crète et Chypre explique en grande partie les tensions actuelles, allaient être encore prolongées jusqu’au 1er septembre.

 Mais ce n’est pas tout : il est aussi question de nouvelles manoeuvres navales turques, impliquant des « tirs réels ». Cependant, ces dernières se dérouleront les 1er et 2 septembre, au large de la ville d’Iskenderun, qui, quand elle s’appelait encore Alexandrette, avait été placée sous mandat français après l’effondrement de l’Empire Ottoman.

 Justement, s’agissant de la France, le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, n’a pas ménagé ses critiques à son endroit, comme, du reste, le fit récemment son homologue des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, en lui empruntant le même vocabulaire.

 « La France, en particulier, devrait cesser de prendre des mesures qui accentuent les tensions. Ils n’obtiendront rien en se comportant comme des caïds », avait en effet déclaré le chef de la diplomatie turque, le 14 août, après l’envoi, à Chypre puis en Crète, de deux Rafale français.

« Le temps des caïds est révolu. Vous n’avez aucune chance d’obtenir quoi que ce soit de nous en agissant de la sorte », a ainsi déclaré M. Akar, ce 27 août, à propos de la France. « Nos voisins grecs devraient savoir qu’ils ne pourront rien obtenir en appelant les pays comme la France […] Nous, les Turcs et les Grecs, devons résoudre nos problèmes nous-mêmes par le dialogue », a-t-il ajouté.

Cela étant, au début d’une réunion avec les ministres des Affaires étrangères de 27 pays membres de l’Union européenne, le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, a estimé que les manoeuvres militaires en Méditerranée orientale « doivent cesser ». Et d’ajouter : « Nous avons besoin d’une solution diplomatique à ce conflit. Personne ne veut le résoudre avec des bateaux de guerre » dans la région. « Les parties ne vont pas s’asseoir à la même table alors que des bâtiments de guerre se font face », a-t-il poursuivi.

 « La crédibilité de l’Europe est en jeu. L’UE […] doit défendre un ordre international global basé sur les valeurs et les principes » de l’Europe », a rétorqué Nikos Christodoulides, le ministre chypriote des Affaires étrangères.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/08/29/face-a-face-tendu-entre-des-f-16-grecs-et-turcs-en-mediterranee-orientale/

Face à face tendu entre des F-16 grecs et turcs en Méditerranée orientale

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En effet, le 28 août, Ankara a indiqué, images à l’appui, que sa force aérienne avait intercepté, la veille, six F-16 grecs qui venaient de décoller de Crète pour se diriger vers le sud de Chypre.

Le ministère turc de la Défense a expliqué que les chasseurs-bombardiers grecs s’étaient approchés de la région pour laquelle un Navtex [notice maritime], avait été émis par la Turquie pour prévenir toute activité susceptible de perturber celles de son navire de recherche.

La version donnée par le ministère grec de la Défense est différente. Ainsi, il a indiqué que, dans le cadre de l’exercice Eunomia, organisé à l’initiative de la Grèce, de la France, de la République de Chypre et de l’Italie, ses avions de combat venaient de décoller de Chypre pour regagner la base aérienne de La Sude, en Crète, quand ils ont rencontré des F-16 turcs en cours de route.

Quoi qu’il en soit, cette rencontre entre les avions de combat grecs et turcs a donné lieu à un « simulacre » de combat aérien rapproché [dog fight].

Les images diffusées par Ankara sur les réseaux sociaux montrent que les F-16 turcs ont visiblement eu le dessus sur leurs homologues grecs. D’ailleurs leur attitude semble avoir été particulièrement agressive étant donné qu’ils ont « verrouillé » leur radar sur les F-16 grecs, ultime étape avant l’ouverture du feu.

« Nos F-16 les ont empêchés de s’approcher de la zone et les ont forcés à se retirer », a ensuite prétendu le ministère turc de la Défense. « Nos forces navales et aériennes poursuivent leurs travaux avec une détermination absolue pour protéger les droits et intérêts de la Turquie en Méditerranée orientale », a-t-il conclu.

À Athènes, on explique que des « avions turcs ont tenté » de bloquer six F-16 grecs qui rentraient en Crète, ce qui a « entraîné des combats aériens simulés ». Et d’ajouter : « Des chasseurs grecs sont venus en renfort et ont procédé à l’interception immédiate des avions turcs ».

Alors que l’Allemagne, qui tente d’apaiser les tensions entre la Grèce et la Turquie, a estimé que les manoeuvres militaires en Méditerranée orientale devaient cesser pour permettre le dialogue [certains y verront une critiques contre la position de la France et de l’Italie dans cette affaire], Ankara a annoncé qu’elle effectuerait des « exercices de tir » dans une zone située entre la ville d’Anamur [sud de la Turquie] et le nord, au nord-ouest de l’île de Chypre. Et cela, entre le 29 août et le 11 septembre.

Lors d’une rencontre avec l’Association de la presse présidentielle, le 28 août, le président Macron a justifié la position de la France en Méditerranée orientale.

« Quand on parle de souveraineté de la Méditerranée, je suis obligé d’être cohérent, en actes, avec les mots. Et je peux vous dire que les Turcs ne considèrent et ne respectent que cela », a-t-il expliqué. « L’Allemagne et d’autres partenaires sont en train de nous rejoindre pour voir que l’agenda turc pose problème », a-t-il continué. « De temps en temps il est utile d’avoir la France qui dit les choses que les autres n’osent pas dire », a-t-il conclu.

 

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/08/31/mediterranee-orientale-la-turquie-accuse-la-grece-de-militariser-lile-de-castellorizo/

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Méditerranée orientale : la Turquie accuse la Grèce de « militariser » l’île de Castellorizo 

L’article 14 du Traité de Paix avec l’Italie, signé le 10 février 1947 à Paris, l’Italie avait dû consentir à céder à la Grèce les îles de Dodécanèse, dont celle de Castellorizo, située à seulement 3 km de la ville turque de Kaş. Et cela, alors que cet archipel était administré par le Royaume-Uni. 

En outre, ce même article 14 précise que les îles en question « sont et resteront démilitarisées ». Aussi, quand l’AFP a publié des photographies montrant l’arrivée de soldats en treillis [et pour certains armés] sur l’île de Castellorizo, certains responsables turcs ont vivement réagi, à l’image d’Omer Celik, le porte-parole de l’AKP, le parti du président Recep Tayyip Erdogan. 

« Les initiatives grecques visant à armer Meis [nom turc de Castellorizo] sont un nouvel exemple de piraterie. Diriger des armes vers le littoral turc, c’est une sottise », a en effet déclaré M. Celik, ce 31 août. 

La veille, le ministère turc des Affaires étrangères n’avait pas utilisé le terme de « piraterie »… Mais il s’était emporté contre le déploiement de ces soldats grecs en dénonçant une « provocation » et une « violation » du traité de 1947 signé à Paris. « Nous rejetons les tentatives illégitimes visant à modifier le statut de cette île », avait-il fait savoir. 

Cette polémique a éclaté alors que la Grèce et la Turquie sont à couteaux tirés en raison de l’envoi, par Ankara, de navires de recherche sismique dans des zones maritimes relevant d’Athènes et de Nicosie. 

Cela étant, et d’après la Grèce, les soldats ayant débarqué à Castellorizo, le 28 août, parmi des touristes, faisaient partie d’une relève de la Garde nationale grecque. Si cette dernière fait effectivement partie des forces armées du pays, elle est principalement chargée d’assurer la surveillance des frontières. 

Le ministère grec de la Défense a soutenu que le déploiement de la garde nationale à Castellorizo se justifiait par la présence militaire turque en face de l’île. Et de rappeler des propos récemment tenus par le ministre grec de la Défense, Nikos Panagiotopoulos : « Tout ce qui est menacé ne sera pas démilitarisé. »

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/09/02/le-president-turc-a-t-il-demande-a-son-etat-major-de-provoquer-un-incident-en-mediterranee-orientale/

Le président turc a-t-il demandé à son état-major de provoquer un incident en Méditerranée orientale?

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.........................;Et il suffirait d’une étincelle pour que la situation dérape.

Ce qui a d’ailleurs failli se produire avec la collision entre la frégate grecque HS Limnos et la frégate turque TCG Kemal Reis, la proue de la première ayant endommagé la seconde.

Cela étant, selon le quotidien allemand Die Welt, qui cite des militaires turcs anonymes, le président Recep Tayyip Erdogan aurait demandé, « il y a quelques jours », à son état-major de provoquer un « incident » avec la marine grecque en envoyant par le fond l’un de ses navires… mais sans faire de victimes.

Ce que les généraux turcs ont refusé, comme ils ont aussi balayé la suggestion, faite par l’entourage de M. Erdogan, d’abattre un avion de chasse grec, le pilote ayant la possibilité de s’éjecter.

Pour Die Welt, l’objectif que poursuit M. Erdogan dans le bras de fer engagé avec la Grèce [mais aussi, d’une certaine manière, avec la France, qui se tient aux côtés d’Athènes et de Nicosie] serait avant tout de « renforcer son pouvoir et d’unir les Turcs derrière lui », alors que l’économie de la Turquie chancèle, ce qui ne peut que faire croître le mécontentement.

Selon une source citée par le Figaro, cette clé de lecture est plausible. « La distance entre l’Oruç Reis [le navire de recherche sismique envoyé par Ankara dans la ZEE grecque, ndlr] et les bâtiments de guerre qui l’entourent pourrait ne pas permettre techniquement des opérations de forage », a-t-elle confié au quotidien. « De toute façon, l’exploitation de ces ressources demandera encore des années. La démonstration de force turque en mer est donc avant tout politique », a conclu ce dernier.

Cependant, ce serait faire fi de la doctrine de « Patrie bleue » qui, élaborée par l’amiral Cem Gürdeniz, vise à étendre les frontières maritimes turques, tant en Méditerranée orientale qu’en mer Noire. Ce qui suppose de remettre en cause la Convention des Nations unies sur le droit de la mer [UNCLOS, que la Turquie n’a d’ailleurs pas signée] et ce qui explique l’accord signé en novembre dernier par Ankara et le gouvernement d’union national libyen, et donc l’intervention militaire turque en Libye.

En outre, dans un récent entretien donné à l’AFP, l’amiral Gürdeniz avait prévenu : « Si la Grèce appuie sur la détente, ce sera la fin de l’Otan. » Ce qui vaut aussi pour la Turquie…

Photo : Ministère turc de la Défense

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/09/03/le-tonnerre-bientot-sur-le-retour-mais-le-gt-genie-reste-a-b-21410.html

Le Tonnerre bientôt sur le retour mais le GT Génie reste à Beyrouth

 

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Le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre va rentrer en France. Il quittera Beyrouth sous peu et sera de retour en fin de week-end probablement.  

Le Tonnerre avait quitté le port de Toulon, le dimanche 10 août au soir, en direction de Beyrouth où il était arrivé le vendredi suivant pour participer aux opérations de secours après l'explosion qui a tué plus de 190 personnes.

Les 390 militaires du groupement tactique Ventoux resteront, eux, sur place, pour poursuivre leur mission de déblaiement, nettoyage etc. Le GT est aux ordres du colonel Antoine de La Bardonnie. Il est formé par des cadres et soldats de 5 régiments du génie, le 1er Régiment Etranger de Génie, le 2e Régiment étranger de génie, le 17e RGP, le 19e RG et le 31e régiment du génie.

Ya Rab Yeshua.

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La Turquie annonce des manoeuvres navales russes impliquant des tirs réels à l’est et à l’ouest de Chypre

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………………………………………………« Celui qui ment n’est pas le secrétaire général de l’Otan, mais la Grèce. Cela montre le vrai visage de la Grèce. […] Elle n’est pas pour un dialogue », a ainsi réagi le chef de la diplomatie turc au sujet du communiqué diffusé la veille par Athènes.

Quant à la France, M. Cavusoglu l’a accusée d' »encourager » la Grèce. « Nous lui conseillons d’abandonner cette attitude hystérique qui ne sert à rien. Nous faisons partie de l’Otan », a-t-il dit. Et d’insister : « La France devrait venir discuter avec nous sur comment travailler ensemble. Une telle attitude profiterait à tout le monde. »

Cela étant, la Turquie vient d’émettre deux nouvelles notices maritimes [NAVTEX] pour annoncer que la Russie a l’intention de mener deux exercices navals à tirs réels en Méditerranée orientale, précisément dans la région où des navires de recherche sismique turcs sont à l’oeuvre. Le premier doit avoir lieu du 8 septembre au 22 septembre à l’ouest de Chypre et le second se tiendra du 17 au 25 septembre, à nord-est de l’île.

D’où la question : pourquoi la Turquie, membre de l’Otan, a-t-elle annoncé la tenue de manoeuvres navales russes, dans une région contestée ? Certains y ont vu un soutien implicite de Moscou aux revendications turques dans la zone… Ce qui n’est en réalité pas le cas.

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L’ambassade russe à Athènes a publié un communiqué pour donner une explication. « La Russie mène régulièrement des exercices militaires en Méditerranée orientale, toujours dans le plein respect des règles du droit international. Dans le cas d’exercices navals, le Service mondial d’avertissements de navigation [WWNWS] reçoit une notification tandis que pour les manoeuvres aériennes, une procédure bilatérale est suivie. C’est la pratique habituelle », a-t-elle assuré.

Les mers et les océans sont divisés en 21 zones de navigation, appelées NAVAREA [Navigation areas] et pour lesquelles différents États sont responsables des avertissements de navigations. Celle couvrant la Méditerranée et la mer Noire [NAVAREA III] relève de l’Espagne.

Or, a fait valoir Kyriakos Kousios, le porte-parole du gouvernement chypriote, « tout le monde sait que, depuis de nombreuses années, la Russie s’adresse à Chypre dans le cas d’émission de Navtex pour des exercices dans la zone de navigation III [NAVAREA III] ». Surtout quand ils doivent se tenir dans la zone de responsabilité chypriote.

Cela étant, et selon le quotidien Cyprus Mail, depuis quelques temps, Moscou s’adresse d’abord au centre basé en Espagne pour notifier ses manoeuvres militaires dans la zone. Et il revient ensuite à ce dernier d’émettre un Navtex. Ce qu’il a d’ailleurs fait pour les deux exercices devant avoir lieu près de Chypre.

« En soi, cela ne court-circuite pas Chypre car, en fin de compte, le résultat est le même : l’autorisation viendra de Nicosie », ont expliqué des sources au journal chypriote. D’ailleurs, les autorités de l’île n’ont pas tardé à diffuser deux NAVTEX pour annoncer les deux exercices russes.

A priori, pour annoncer ses exercices navals en Méditerranée orientale, la Russie privilégierait désormais l’Espagne plutôt que Chypre pour ne pas se laisser entraîner dans le différend entre Nicosie et Ankara. En revanche, en ce qui concerne les exercices aériens, cependant, Moscou continue de demander les autorisations nécessaires directement aux autorités chypriotes.

Selon le site grec EuroPost, les NAVTEX de la République de Chypre pour les exercices russes auraient été publiés à 18h00, soit « environ une heure et demie avant celui turc, qui serait sorti à 19h40. »

Quoi qu’il en soit, le porte-parole du gouvernement grec, Stelios Petsas, a déclaré que les exercices russes seraient « surveillés par tous les pays de la région, ainsi que par nos alliés et partenaires de l’Otan au sein de l’Union européenne »… Ce qui exclut la Turquie.

http://www.opex360.com/2020/09/04/la-turquie-annonce-des-manoeuvres-navales-russes-impliquant-des-tirs-reels-a-lest-et-a-louest-de-chypre/

Ya Rab Yeshua.

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C'est assez tendu dans le monde en se moment ... a quand une bonne guerre ?! On es trop nombreux puis après tout quoi de plus écologique pour la planète que de supprimer une partie de l'humanité ?

Après plus de problème de ressources , plus de chômage ect ... ? !

Je vais me présenter pour les présidentielle tiens ... votez Stvn pour une bonne guerre ! ?

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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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http://www.opex360.com/2020/09/06/le-president-erdogan-promet-dameres-experiences-sur-le-terrain-a-la-grece/

Le président Erdogan promet « d'amères expériences » sur le terrain à la Grèce 

…………………….À Athènes, il n’est pas question de négocier avec un pistolet sur la tempe. « Laissons de côté les menaces, afin que des contacts puissent s’établir », a ainsi déclaré Kyriakos Mitsotakis, le Premier ministre grec, le 4 septembre, alors que son ministre des Affaires étrangères, Nikos Dendias, devait rencontrer Antonion Guterres, le secrétaire général des Nations unies, pour évoquer les « activités hors la loi » de la Turquie. 

Dans cette affaire, la Grèce s’appuie sur la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, selon laquelle les États côtiers disposent de droits souverains jusqu’à 200 milles dès lors que la distance entre les côtes opposées le permet. 

Par ailleurs, la République de Chypre est également concernée par les revendications turques. En effet, depuis qu’elle occupe la partie nord de l’île [la République turque de Chypre Nord – RTCN, qu’elle est la seule à reconnaître], la Turquie nie le droit au gouvernement chypriote d’exercer sa souveraineté sur sa zone économique exclusive, qui, pourtant, ne concerne que le sud. 

Quoi qu’il en soit, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, n’entend pas baisser de ton à l’égard de la Grèce. Alors que devaient commencer des manoeuvres militaires en République turque de Chypre Nord [RTCN, seulement reconnue par Ankara, ndlr], il a renouvelé son discours s’en prenant de nouveau vigoureusement à Athènes ainsi qu’à Nicosie. 

« Ils vont comprendre que la Turquie est assez forte politiquement, économiquement et militairement pour déchirer les cartes et les documents immoraux », a en effet déclaré M. Erdogan, dans une allusion aux zones maritimes que la Grèce et la République de Chypre considèrent comme relevant de leur souveraineté.

« Ils vont comprendre, soit par le langage de la politique et de la diplomatie, soit sur le terrain via d’amères expériences », a encore mis en garde M. Erdogan. « La Turquie et le peuple turc sont préparés à toute éventualité et à toute conséquence », a-t-il assuré, avant de prétendre qu’Ankara accepterait « toute forme de partage [des ressources gazières] du moment qu’il est équitable. » 

Ce 6 septembre, le ministère turc de la Défense a affiché sa fermeté à l’égard d’Athènes.

 « Solides et puissantes! Les frégates et corvettes de nos forces navales poursuivent résolument leur mission d’escorte et de protection du navire de recherche Oruç Reis, qui continue à travailler dans ‘nos zones de juridiction’ en Méditerranée orientale. Aucune intimidation ne sera autorisée dans la région! », a-t-il prévenu.

En outre, les autorités turques ne perdent pas une occasion de critiquer Paris, qui a pris fait et cause pour Athènes et Nicosie. Après s’être offert un vol médiatisé au-dessus de la mer Égée à bord d’un F-16, cette semaine, le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, a tenu un discours que l’on n’avait pas entendu jusqu’à présent.

« La France pense qu’elle peut faire tout ce qui lui vient à l’esprit. La Méditerranée orientale ne lui suffit pas. Elle fait aussi des déclarations sur l’Irak », a dit M. Akar, évoquant le récent déplacement du président Macron à Bagdad, où il s’est dit attaché à la souveraineté irakienne, mise à mal notamment par une intervention militaire turque contre le groupe terroriste PKK dans le nord du pays. « Rien de tout cela ne contribue à l’esprit d’alliance, à la paix, au dialogue », a-t-il ajouté.

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Puis, M. Akar est allé encore plus loin dans ses critiques. « D’une part, la France dit que l’Otan est en état de mort cérébrale et d’autre part, elle se cache derrière l’Union européenne et l’Otan. D’une part, la France considère l’insulte à notre prophète comme de la liberté. D’autre part, elle ne tolère par une question innocente d’un journaliste. C’est de l’hypocrisie », a-t-il dit, en faisant référence à la publication de caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo et, sans doute, les reproches faits par M. Macron au journaliste Georges Malbrunot, au sujet d’un récent article sur le Liban publié par Le Figaro.

Ya Rab Yeshua.

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il y a 1 minute, BTX a dit :

D’une part, la France considère l’insulte à notre prophète comme de la liberté.

Futur guerre de religion ?! ? 

Prends le pop corn et attends que le premier missile sois lancé !! ?

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ERDOGAN rêve d'incarner le Sultan, à la tête de l'Empire Ottoman du XXIe siècle. A défaut de redresser économiquement son pays et d'instaurer la démocratie. Fort avec les faibles et faible avec les forts. Se méfie du camarade Wladimir POUTINE. 

BTX

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Ya Rab Yeshua.

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J'ai passer quelque années au moyen orient a observé/étudié les mouvances .. c'est un constat identique un peu partout . Il y a beaucoup de branche qui se revendique démocratique qui ne sont que des agglomérat de pti chef sous couverture de bien bien-pensance .

Le problème pour l'Europe globalement , c'est qu'elle a invité cette "guerre" chez elle , ce qui nous amène donc du terrorismes , du complotisme ect ... bref après c'est des chaines et l'effet papillon !

Après si un jour , on arrive au point de non retour , je ne craint pas une guerre , car c'est toujours très bénéfique une fois celle ci fini ! Puis je n'apporte pas spécialement d'importance a notre existence , nous sommes tous mortels après tout ... si je doit me prendre une bombe dans la tronche ainsi soit'il ! ?

ps: Du moment que mon chat survie ...?

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https://francais.rt.com/international/78623-macron-turquie-est-plus-partenaire-mediterranee-orientale

Macron : «La Turquie n'est plus un partenaire» en Méditerranée orientale
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Le président français Emmanuel Macron, le 10 septembre 2020, à Ajaccio.

Le chef de l'Etat français, qui cherche à harmoniser la position européenne dans le conflit qui oppose la Grèce et Chypre à la Turquie, monte encore le ton face à Ankara, dont le comportement en Méditerranée orientale est, selon lui, «inacceptable».

Emmanuel Macron, qui accueille ce 10 septembre un sommet des pays du sud de l'Union européenne en Corse, a commenté avant l'ouverture des débats le conflit qui oppose Ankara et la Grèce – et par voie de conséquences l'Union européenne – en Méditerranée orientale.

«Force est de constater que la Turquie n'est plus un partenaire dans cette région», a lancé le chef d'Etat lors d'une conférence de presse à Ajaccio, déplorant notamment la signature par Ankara d'«accords inacceptables avec le gouvernement d'entente libyen niant les droits légitimes de la Grèce» ou encore les pratiques turques de forage en zone économique exclusive chypriote qui sont «inacceptables».

Le président français a appelé de ses vœux les Européens à être «clairs et fermes avec le gouvernement du président Erdogan qui aujourd'hui a des comportements inadmissibles» et qui doit «clarifier ses intentions».

Emmanuel Macron entend s'atteler à la tâche de dégager une position commune de l'Europe dans ce dossier, qui doit selon lui parler d'«une voix plus unie et plus claire». Si le chef de l'Etat a tenu des propos fermes vis-à-vis d'Ankara, il n'en a pas moins ouvert la porte au dialogue, assurant, comme il l'avait fait fin août, que son «souhait profond [était] de réengager un dialogue fécond avec la Turquie»..................

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Ya Rab Yeshua.

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Le 06/09/2020 à 10:16, Stvn a dit :

C'est assez tendu dans le monde en se moment ... a quand une bonne guerre ?! On es trop nombreux puis après tout quoi de plus écologique pour la planète que de supprimer une partie de l'humanité ?

Après plus de problème de ressources , plus de chômage ect ... ? !

Je vais me présenter pour les présidentielle tiens ... votez Stvn pour une bonne guerre ! ?

les prévisions pour 3ème guerre mondiale sont de 3 milliard de morts, je ne sais plus ou j'avais entendu ou lu cela , je crois que c'est le Saint jacques Attali.

Le 06/09/2020 à 16:23, Stvn a dit :

Futur guerre de religion ?! ? 

Prends le pop corn et attends que le premier missile sois lancé !! ?

En fait via mes lectures, je pense que l'enjeu actuel dans le monde et un combat entre les mondialistes qui veulent la chute des nations donc une gouvernance mondiale et ceux qui sont contre, incarnés par Poutine, Trump et aussi d'une certaine matière la chine. Perso, je pense que tant que Poutine et Trump sont aux pouvoirs, ils feront tout pour que les tensions internationales soient les plus apaisées possible.

 

Croire et oser

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Non , les gens sont trop nationaliste , c'est l'effet inverse plutôt , moins de mondialisme , plus de localité et spécificités .

Sinon Trump n'est pas vraiment un gars qui apaise la scène international ... au contraire ... 

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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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http://www.opex360.com/2020/09/11/vers-une-clause-de-defense-mutuelle-entre-la-france-et-la-grece/

Vers une clause de défense mutuelle entre la France et la Grèce?

spetsai-20200129.jpg

Face aux visées turques en Méditerranée orientale, qui se traduisent par l’envoi, sous escorte militaire, de navires de recherche sismique dans des zones maritimes qu’elles revendiquent comme les y invitent la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, la Grèce et la République de Chypre ne sont pas seules. Tel est le message envoyé par le Med7, qui réunit sept pays du sud de l’Union européenne, dont la France, Malte, l’Espagne, l’Italie et le Portugal.

En effet, lors d’un sommet organisé en Corse, le 10 septembres, le Med7 a exprimé son « plein soutien » et son « entière solidarité » à l’égard de la Grèce et de la République de Chypre « face aux atteintes répétées à leur souveraineté et à leurs droits souverains ainsi qu’aux mesures agressives prises par la Turquie. »

« Nous appelons l’ensemble des pays de la région à respecter le droit international, notamment le droit international de la mer, et nous encourageons toutes les parties prenantes à régler leurs différends par le dialogue et la négociation », est-il affirmé à l’article 6 de la déclaration finale ayant conclu ce sommet.

Les pays du Med7 exhortent Ankara à cesser ses actions en Méditerranée orientale et à négocier, comme l’y a d’ailleurs invité Nicosie. Mais, ont-ils averti, « si la Turquie ne progresse pas sur la voie du dialogue et ne met pas un terme à ses activités unilatérales », elle s’exposerait alors à des sanctions de la part de l’Union européenne]. Sanctions qui « pourraient être évoquées lors du Conseil européen des 24 et 25 septembre 2020 », ont-ils précisé.

« Je crois que le point 6 de notre communiqué envoie un message très clair à la Turquie : si elle veut vraiment un dialogue sincère avec la Grèce, avec Chypre et avec l’UE, elle doit nous le prouver : elle doit arrêter toute action unilatérale et montrer qu’elle respecte le doit international dans sa totalité et pas de façon sélective », a commenté Kyriakos Mitsotakis, le Premier ministre grec. « La Turquie doit cesser ses recherches et toute activité unilatérale, elle doit cesser sa rhétorique agressive, retourner à la table des négociations dont elle s’est retirée en 2016. Et bien sûr si ce dialogue constructif ne peut pas avancer, il y a toujours le tribunal international de La Haye », a-t-il ajouté.

Ce sommet du Med7 a aussi été l’occasion pour le président Macron et le Premier ministre grec d’aborder le projet de partenariat stratégique entre la France et la Grèce, qui, annoncé le 29 janvier, aurait dû être finalisé en juin dernier.

Le contenu de cet accord n’est pas encore connu. Cependant, la presse grecque évoque des discussions sur une clause de défense mutuelle. Pour la presse grecque, et notamment pour le quotidien To Vima, il s’agit d’un « point clé » de ce partenariat stratégique, qui se « traduire pratiquement par l’intervention des forces françaises si la Grèce est attaquée ».

Évoquant également cette clause de défense mutuelle, le journal To Ethnos [la Nation] a indiqué que la signature de l’accord aurait lieu dans « quelques semaines, éventuellement en France, en présence des ministres des Affaires étrangères et de la Défense » des deux pays.

La France et la Grèce faisant partie de l’Otan , les deux pays sont par conséquent déjà liés par l’article 5 du Traité de l’Atlantique-Nord, lequel pose le principe de défense collective [qui implique qu’une attaque contre un membre de l’Alliance est considérée comme une attaque dirigée contre tous les Alliés, ndlr]. Aussi, une telle clause dans un accord bilatéral pourrait être considérée comme superflue. Seulement, que se passerait-il en cas de conflit entre deux membres de l’Otan? Là, l’article 5 serait inopérant.

Par ailleurs, de par leur appartenance à l’Union européenne, la France et la Grèce sont aussi liée par l’article 42-7 du Traité de l’UE, lequel prévoit que les États membres doivent « aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir » à l’un d’entre-eux s’il fait l’objet d’une « agression armée sur son territoire. »

Seulement, ce texte, qui n’est pas contraignant puisqu’il ne concerne pas tous les États membres [notamment ceux qui sont « neutres »], est assez flou. N’ayant pas, contrairement à l’article 5 de l’Otan, de caractère automatique, il ne précise pas les moyens à mettre en oeuvre en cas d’agression, « l’aide et l’assistance » ne se traduisant pas forcément par une intervention militaire. Il peut s’agir d’une aide financière ou de simples autorisations de survol.

D’ailleurs, en août 2018, M. Macron avait plaidé pour revoir cet article, afin de faire en sorte qu’il instaure une « solidarité renforcée quasi-automatique », qui « fera qu’entre États membres qui seront d’accord […], nous puissions avoir une véritable solidarité d’intervention si un État était attaqué. »

Un autre aspect des discussions entre la France et la Grèce porte sur l’armement. Sur ce point, les journaux grecs confirment qu’il a un consensus à Athènes pour se procurer 18 avions de combat Rafale. Le quotidien Ethnos précise qu’il s’agit de 12 appareils d’occasion [donc prélevés sur la dotation de l’armée de l’Air française] et 6 neufs. Il est aussi question d’un lot supplémentaire d’hélicoptère NH-90 et de l’achat de missiles.

Sur le volet naval, les choses sont plus confuses. La presse généraliste grecque avance que la France pourrait « prêter » à la Grèce deux frégates multimissions [FREMM] dédiées à la défense aérienne [les FREDA Alsace et Lorraine, ndlr].

Ce qui est peu probable [mais pas impossible], pour deux raisons.

D’une part, ces navires sont d’autant plus indispensables à la Marine nationale que cette dernière doit remplacer les frégates « Cassard » [désarmée en 2019] et « Jean Bart » [dont la fin de service est prévue en 2021].

D’autre part, les FREDA n’embarquent pas de missiles de croisière navals [MdCN], alors que c’est une exigence de l’état-major grec.

Pour le moment, on sait seulement que des discussions sont en cours pour l’acquisition de deux Frégates de défense et d’intervention [FDI]. Si ce projet semblait battre de l’aile ces dernières semaines, il serait désormais question d’un contrat portant sur quatre navires de ce type au lieu de deux.

Ya Rab Yeshua.

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Je trouve que c'est une bonne décision , car sans alliance il n y aura pas de paix . Ce qui nous a préserver d'une guerre c'est avant tout l'EU et L'otan .

Sans alliance , cela fait longtemps que nos braves soldats du monde entier se serais tirer dessus ? ! haha 

L'homme est un éternel enfant et de ce fait , aime faire des bêtises ... ?

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Le 06/09/2020 à 16:36, Stvn a dit :

ps: Du moment que mon chat survie ...?

Tu n'as pas oublié de lui donner à manger ?

Il y a 7 heures, BTX a dit :

Vers une clause de défense mutuelle entre la France et la Grèce?

On irait vers une guerre France (et quelques autres) contre Turquie ?

Et que faire pour la guerre de la pêche en mer du Nord, guerre contre les Britanniques : et là je suis très sérieux parce que :

Il y a 7 heures, Stvn a dit :

Ce qui nous a préserver d'une guerre c'est avant tout l'EU et L'otan

Mais la Turquie est la plus forte des armées de l'OTAN et l'UE n'est plus grand chose depuis le départ des Britanniques (je veux dire des militaires Britanniques)

En clair : il y a lieu d'être ferme mais inquiet

Militaire d'active

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Il y a 8 heures, Levy Pierre a dit :

Mais la Turquie est la plus forte des armées de l'OTAN et l'UE n'est plus grand chose depuis le départ des Britanniques (je veux dire des militaires Britanniques)

En clair : il y a lieu d'être ferme mais inquiet

Tu sur-estime la puissance turque toi ? ! Leurs armées c'est même pas la moitié de la notre ....

Car dans une guerre moderne l'effectif ne représente plus grand chose , ce qui compte c'est la technologie .

Puis la plus puissante armée de l'otan , c'est bien les USA .

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http://www.opex360.com/2020/09/12/des-jihadistes-semparent-de-deux-iles-situees-au-large-du-mozambique/

Des jihadistes s’emparent de deux îles situées au large du Mozambique

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Depuis 2017, la province de Cabo Delgado, située dans le nord du Mozambique, est le théâtre d’une insurrection jihadiste. Tout commença en octobre de cette année-là, avec l’assaut donné contre trois postes de police et une caserne de la ville de Mocimbia da Praia par le groupe Ahlu Sunnah wal Jamaa [les « adeptes de la tradition du prophète], encore appelé « al-Shahab [« à ne pas confondre avec l’organisation terroriste somalienne, liée à al-Qaïda].

Puis, les attentats et les violences s’amplifièrent, visant les bâtiments publics, les forces de sécurité, les civils [kidnapping, décapitation, etc] et les expatriés, alors de plus en plus nombreux après la découverte d’importantes réserves de gaz naturel au large de la province. Après avoir été dans le déni, les autorités mozambicaines finirent par y envoyer des renforts militaires, tout en faisant appel à des sociétés militaires privées [SMP], dont Frontier Services Group [Afrique du Sud] et Wagner [Russie].

Pour autant, cela ne freina pas l’activité des jihadistes, qui firent allégeance à l’État islamique [EI ou Daesh] en prenant le nom « État islamique d’Afrique centrale » [ISCAP]. Et ils revendiquèrent leur première attaque sous leur nouvelle bannière en juin 2019.

Dans son dernier rapport, le groupe d’experts des Nations unies chargés d’assurer le suivi des sanctions prises à l’égard d’al-Qaïda et de Daesh note que, depuis le début de cette années, les activités de l’ISCAP « ont pris de l’ampleur », lorsque le groupe a « lancé des attaques complexes en plusieurs lieux, concentrées dans trois districts de la province, à savoir Mocimboa da Praia, Muidumbe et Quissanga. » Et d’ajouter : « Des agents ont brièvement pris le contrôle de certains villages et se sont ouvertement adressés aux habitants en affichant des bannières du groupe. »

En août, l’ISCAP est monté d’un cran en s’emparant, après cinq jours de combats, du port de Mocimboa da Praia, d’autant plus stratégique qu’il est noeud logistique pour l’exploitation des immenses réserves de gaz naturel découvertes dans la région de Cabo Delgado [et qui seraient susceptibles de multiplier par huit le PIB du Mozambique…].

Malgré la contre-offensive lancée par Maputo, Mocimboa da Praia est toujours aux mains des jihadistes.

Le 24 août, le port de la ville étant essentiel pour ravitailler les installations du site offshore d’Afungi [situé 60 km plus au nord], pour lequel il a beaucoup investi, le groupe français Total a annoncé avoir signé un accord avec les autorités mozambicaines pour protéger ses infrastructures dans la région, avec la création d’une « force opérationnelle conjointe », dont la composition n’a pas été précisée. En outre, Maputo compte sur un soutien militaire de la part des 16 pays de la Communauté de développement d’Afrique australe… Soutien qui tarde à se concrétiser.

En attendant, l’ISCAP poursuit ses actions, tout en faisant preuve de plus en plus d’audace. Ainsi, le 11 septembre, il a été rapporté que les jihadistes venaient de s’emparer des îles de Metundo et Vamizi, situées au large de la province de Cabo Delgado. Ce qui les met désormais en position de menacer le trafic maritime dans la région.

« Ils sont arrivés la nuit dans des petits bateaux de pêche. Ils ont fait sortir les personnes des maisons avant de brûler [les habitations]. […] Ils n’ont blessé personne, ils ont juste donné l’ordre de quitter les îles », a raconté un témoin à l’AFP. « Ils nous ont rassemblés et nous ont dit de fuir si on voulait vivre. Je crois que tout le monde a quitté l’île », a confirmé une autre source.

Ces deux îles ne sont situées qu’à quelques nautiques du site d’Afungi… En outre, leur occupation par les jihadistes va isoler davantage la région gazière de Palma. Les routes avec Pemba, le chef-lieu de la province de Cabo-Delgado, étant sous la menace constante d’attaques jihadistes, la voie maritime constituait alors la seule alternative pour y acheminer vivres, biens et personnes.

En outre, d’après une source militaire mozambicaine sollicitée par VOA, les îles de Metundo et de Vamizi sont aussi « généralement utilisées pour le trafic de drogues, qui aliment le marché national et régional. »

Ya Rab Yeshua.

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Il y a 6 heures, Stvn a dit :

Puis la plus puissante armée de l'otan , c'est bien les USA .

Est-ce qu'on peut encore compter sur eux, avec Trump président ?
Il vient de retirer 10.000 soldats (et plus) d'Allemagne !

Or ces soldats il les cajole : on est en période électorale et il semble prêt à acheter leurs votes (d'après la revue de l'Armée Américaine que j'ai par un copain depuis mon séjour aux USA)

Militaire d'active

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il y a une heure, Levy Pierre a dit :

Est-ce qu'on peut encore compter sur eux, avec Trump président ?
Il vient de retirer 10.000 soldats (et plus) d'Allemagne !

Or ces soldats il les cajole : on est en période électorale et il semble prêt à acheter leurs votes (d'après la revue de l'Armée Américaine que j'ai par un copain depuis mon séjour aux USA)

Il a aussi dit que les cimetières américain était remplis de looser ? ! haha 

Trump n'est fiable pour personne , même dans sont propre camp !

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C'est ce qu'avait annoncé OPEX360 dans l'article inséré dans ce post (page 2)

http://www.opex360.com/2020/09/11/vers-une-clause-de-defense-mutuelle-entre-la-france-et-la-grece/

S'agissant des 18 Rafale, 12 ont été prélevés de la flotte française et 6 sont achetés neufs.

 

Petite digression, dans son audition devant la commission de la défense nationale et des forces armées, le 10 octobre 2019, le CEMAA avait déclaré = "Les principaux équipements attendus par l’armée de l’air en 2020 sont : 40 Rafale au standard F3-R, équipé du pod de désignation laser « Talios », du missile Meteor et d’autres capacités nouvelles ; un troisième MRTT ; deux A400M, portant le total à 17 à la fin de 2020 ; un deuxième KC-130J ; un système Reaper avec une capacité d’armement en fin 2019 et surtout le nouveau standard Block 5 ; deux ALSR en patrimonial ; un deuxième satellite CSO et la rénovation du Mirage 2000D qui commence fin 2020.".

Depuis, on travaille sur le standard F4 du Rafale qui arrivera dès 2023 dans les forces françaises, avec certaines fonctions disponibles dès 2022. Le standard F4 recevra plus de données connectées et verra aussi ses capacités d’action renforcer grâce au moteur M88, avec un calculateur à la fiabilité accrue. Il pourra également porter les nouveaux missiles A2SM 1 000 kilos et verra sa détection des ennemis améliorée, notamment grâce au radar à antenne active. Son prédécesseur, le F3R, était en développement depuis 2014. 

On oublie que le premier Rafale a été livré en mai 2001.

Entré en service dans la Marine nationale en 2002 (version M) et dans l’armée de l’Air française en 2006, il existe en quatre versions : le Rafale C, monoplace pour l’Armée de l’air, le Rafale M, conçu pour la Marine (sur porte-avion), le Rafale B, appareil biplace, et le Rafale version lourde (douze missiles et trois réservoirs supplémentaires).

Pépère n’est pas tout jeune.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/09/13/les-etats-unis-se-disent-preoccupes-par-les-activites-de-la-turquie-en-mediterranee-orientale/

chypre-20191216.jpg

Les États-Unis se disent préoccupés par les activités de la Turquie en Méditerranée orientale

Si les tensions en Méditerranée orientale sont montées d’un cran depuis que le navire turc de recherche sismique Oruç Reis est déployé, sous escorte militaire, dans un secteur revendiqué par la Grèce afin d’y prospecter des gisements d’hydrocarbures, il ne faut pas oublier qu’Ankara en fait régulièrement de même dans la zone économique [ZEE] de la République de Chypre…

En janvier dernier, le gouvernement chypriote avait accusé la Turquie d’être un État « pirate » après des violations répétées de sa ZEE.

Les autorités turques ne voient évidemment pas les choses ainsi. En effet, depuis qu’elle occupe la partie nord de Chypre [appelée « République turque de Chypre Nord » – RTCN, qu’elle est la seule à reconnaître, ndlr], la Turquie nie à Nicosie le droit d’exercer une quelconque souveraineté sur les eaux situées au sud de l’île. Et comme ces dernières sont supposées receler d’importantes réserves de gaz naturel, elle explique défendre les intérêts des Chypriotes-Turcs.

Quoi qu’il en soit, cette semaine, les sept pays du flanc sud de l’Union européenne [EU], réunis au sein de l’alliance Med7, ont exhorté la Turquie à mettre un terme à ses actions unilatérales [ainsi qu’à ses provocations] et à s’assoir à la table des négociations pour trouver une issue pacifique aux différends qui l’oppose à la Grèce et à la République de Chypre. Faute de quoi, elle s’exposerait à de nouvelles sanctions européennes.

Seulement, le 11 septembre, la Turquie a émis un NAVTEX [notice maritime] pour avenir qu’elle organiserait des exercices militaires avec des tirs réels dans une zone située à l’ouest de Kyrenia [occupée par la Turquie, ndlr] jusqu’au golfe de Morphou, dans le nord de Chypre. Le Centre conjoint de coordination des opérations de sauvetage, qui relève du ministère de la Défense chypriote, a immédiatement dénoncé des manoeuvres « illégales » violant les « droits souverains » de la République de Chypre.

Quoi qu’il en soit, face à Ankara, Nicosie peut visiblement compter sur le soutien des États-Unis, lesquels ont récemment suspendu leur embargo sur les armes qu’ils avaient décrétés à la fin des années 1980 contre la République de Chypre, afin de ménager la Turquie.

Lors d’une courte visite dans la capitale chypriote, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a tenu des propos qui auront certainement été peu appréciés à Ankara…

Les États-Unis restent « profondément préoccupés » par les actions de la Turquie en Méditerranée orientale, a en effet affirmé M. Pompeo. « Les pays de la région doivent surmonter leurs désaccords, notamment sur la sécurité, les ressources énergétiques et les questions maritimes, par des moyens diplomatiques et pacifiques », a-t-il ajouté.

Puis, il a eu implicitement un mot pour la Grèce en évoquant l’Otan, à laquelle la République de Chypre n’adhère pas. « L’aggravation des tensions militaires n’aide personne d’autre que les adversaires qui souhaiteraient voir l’unité transatlantique se fissurer », a en effet fait valoir le chef de la diplomatie américaine.

Par ailleurs, M. Pompeo a profité de son passage à Nicosie pour signer un protocole d’accord visant à établir une coopération militaire plus « poussée » entre la République de Chypre et les États-Unis. Ce texte prévoit notamment la création, à Larnaca, d’un centre de formation qui, appelé « CYCLOPS » [pour « Cyprus Centre for Land, Open Seas and Port Security], sera dédié à la sécurité portuaire, au contrôle des frontières, à la cybersécurité et aux capacités NRBC [nucléaire, radiologique, biologique, chimique].

En outre, Nicosie a également indiqué que la Garde nationale chypriote participerait à une exercice conjoint avec des forces spéciales américaines à partir du 20 septembre prochain.

Cela étant, et après les propos incendiaires qu’a de nouveau tenus le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à l’égard de son homologue français, Emmanuel Macron, pour son soutien à la Grèce et à Chypre, la Turquie a peut-être changé son fusil d’épaule. En effet, ce 13 septembre, et selon le quotidien turc Yeni Safak, le navire Oruç Reis serait rentré à son port d’attache, à Antalya. La décision de ne pas prolonger sa mission est vue comme « une étape pour donner sa chance à la diplomatie », estime le journal.

Ya Rab Yeshua.

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https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/15/un-rapport-de-l-onu-devoile-des-exactions-systematiques-dans-les-regions-sous-controle-turc-en-syrie_6052274_3210.html

Syrie : un rapport de l’ONU dévoile des exactions systématiques dans les régions kurdes occupées par les Turcs

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Les enquêteurs de la Commission indépendante internationale sur la Syrie décrivent une occupation militaire marquée dans les zones kurdes par des violations organisées des droits humains.

Un jour d’hiver, dans un centre de détention installé dans une ancienne école de la ville occupée d’Afrin, les miliciens stipendiés par la Turquie de l’Armée nationale syrienne (ANS) ont hurlé à leurs prisonniers kurdes l’ordre de sortir de leurs cellules. Ils les ont réunis dans le hall du bâtiment pour une occasion spéciale, quelque chose de différent des tortures et humiliations routinières auxquelles ils sont habituellement soumis. Une jeune fille mineure capturée dans cette région kurde syrienne venait d’être arrachée de sa cellule et amenée devant eux. La jeune fille était kurde et, sous les yeux des détenus rassemblés, les geôliers l’ont violée, puis violée encore, les uns après les autres, en les forçant à regarder son supplice.

[…]

 Leur rapport sur la situation des droits humains dans le pays, paru mardi 15 septembre, porte sur des violations documentées par l’ensemble des acteurs du conflit syrien, du régime de Damas aux djihadistes du groupe Hayat Tahrir Al-Cham en passant par les forces kurdes et leurs alliés. Il décrit toutefois avec une autorité jusqu’alors inédite et en profondeur l’ordre de terreur imposé par la Turquie dans des régions kurdes de Syrie depuis le début de l’année 2018

Ya Rab Yeshua.

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il y a 13 minutes, Levy Pierre a dit :

Que peut-on attendre de mieux de la part des Turcs d'Erdogan ?

Ils ne valent pas mieux qu'un terroriste ... et dire qu'a l'époque , on réfléchissez a les intégré a l'Europe ? ! haha 

 

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http://www.opex360.com/2020/09/16/lunion-europeenne-met-en-garde-la-turquie-contre-toute-intimidation-a-legard-de-la-grece-et-de-chypre/

L’Union européenne met en garde la Turquie contre toute « intimidation » à l’égard de la Grèce et de Chypre

leyen-20200916.jpg

Hormis la France et l’Italie, qui ont participé aux manoeuvres militaires Eunomia pour « renforcer la sécurité et la stabilité » en Méditerranée orientale et y « garantir la liberté de navigation », ainsi que l’Allemagne, qui a tenté une médiation entre Ankara et Athènes, les pays membres de l’Union européenne [UE] ont donné le sentiment d’être plutôt indifférents face aux tensions suscitées par l’envoi de navires turcs de recherche sismique dans des zones maritimes revendiquées par la Grèce et la République de Chypre afin d’y prospecter des gisements d’hydrocarbures.

Cela étant, l’Union européenne discute de sanctions qu’elle pourrait prendre à l’égard de la Turquie. Pour cela, le Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borell, a préparé des « mesures adéquates afin de répondre aux défis posés » par Ankara. Validées, fin août, lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, ces dernières seront évoquées lors d’un sommet européen extraordinaire, prévu les 24 et 25 septembre prochain à Bruxelles.

« Nos relations avec la Turquie sont à la croisée des chemins et le moment est venu pour nos dirigeants de prendre des décisions difficiles », a ainsi prévenu M. Borrell, le 15 septembre, lors d’un débat au Parlement européen. Mais, pour le moment, « il n’y a pas encore un accord pour des sanctions », a-t-il dit… alors que l’unanimité des 27 États membres est requise pour sanctionner un pays tiers.

Ce 16 septembre, lors de son premier discours sur l’état de l’Union, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a donné le ton. « La Turquie est un voisin important et le sera toujours. Mais si nous sommes géographiquement proches, la distance entre nous semble ne cesser de croître », a-t-elle commencé par déplorer.

« Oui, la Turquie se situe dans une région qui connaît des troubles. Et oui, elle reçoit des millions de réfugiés, pour l’accueil desquels nous versons une aide financière considérable. Mais rien de tout cela ne justifie les tentatives d’intimidation de ses voisins », a continué Mme von der Leyen.

« Nos États membres, Chypre et la Grèce, pourront toujours compter sur une solidarité totale de l’Europe pour protéger leurs droits légitimes en matière de souveraineté », a assuré la présidente de la Commission, pour qui la « désescalade en Méditerranée orientale est dans notre intérêt mutuel ».

« Il n’y a qu’une voie à suivre : se garder d’agir unilatéralement et reprendre les pourparlers en toute bonne foi, car c’est la voie qui mène vers la stabilité et les solutions durables », en encore fait valoir Mme von der Leyen.

Cependant, la Turquie n’est pas dans cette logique, même si le retrait de son navire de recherche Oruç Reis d’une zone revendiquée par la Grèce, a été perçu par la présidente de la commission [ainsi que par Josep Borrell] comme étant une « étape allant dans la bonne direction » qui est « nécessaire pour créer l’espace indispensable au dialogue ».

Le 14 septembre, le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, a réaffirmé que la Turquie était prête à un « dialogue sans conditions préalables » [posées par la Grèce, ndlr] et que le navire Oruç Reis reprendrait prochainement ses opérations. Évoquant les sanctions que pourrait prendre l’UE, il a estimé qu’elles viseraient probablement « notre navire, notre compagnie ou des individus ». Et d’ajouter : « Ils ont pris des décisions similaires par le passé. Est-ce que nous avons perdu notre détermination? Non, notre détermination a augmenté. »

« Une série de revendications maximalistes ne peut pas être imposée à la Turquie par l’intermédiaire de l’UE qui n’a aucune compétence en matière de délimitation des frontières maritimes », a par ailleurs estimé M. Cavusoglu dans une tribune publiée, le lendemain, par le journal grec Kathimerini.

Ya Rab Yeshua.

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il y a 6 minutes, BTX a dit :

« Une série de revendications maximalistes ne peut pas être imposée à la Turquie par l’intermédiaire de l’UE qui n’a aucune compétence en matière de délimitation des frontières maritimes »

En effet , il faut consulter la turquie pour le savoir ? ! 

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