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BTX

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A vouloir a tout prix le politiquement correcte , on laisse passez tout est n'importe quoi ... valide aussi bien en politique extérieur qu'intérieur ... m'enfin .

Tu me diras , peut être tant mieux , tu me donnes la main , moi je lance des scud partout !! ?

Après je reste non assujettis au pathos ... j'accord peu d'importance a la casse du moment que mes valeurs sont intactes ... ?

Je vais me présenté vraiment , mon programme ? De la guerre , de la répression , de la soumission , pour ensuite vivre dans un monde meilleur ? ! haha

Le slogan , Le soleil se couchera dans l'obscurité ... mais se lèvera au paradis ? ! ?

 

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http://www.opex360.com/2020/09/17/otan-lenquete-sur-lincident-de-la-fregate-courbet-restera-confidentielle-pour-menager-ankara/

Otan : L’enquête sur l’incident de la frégate Courbet restera confidentielle… pour ménager Ankara

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Le 10 juin, engagée dans l’opération Sea Guardian, menée dans le cadre de l’Otan, la frégate légère furtive Courbet a été illuminée à trois reprises par la radar de conduite de tir d’un navire turc alors qu’elle s’apprêtait à contrôler le cargo Cirkin, soupçonné de violer l’embargo sur les armes décidé par les Nations unies à l’égard de la Libye.

Qui plus est, les marins du navire turc en question, en gilets pare-balles et casque lourds, s’étaient portés aux affûts armes de leur bâtiment. « C’est un acte extrêmement agressif et qui ne peut pas être celui d’un allié face à un autre allié qui fait son travail sous commandement de l’Otan », dénoncera Florence Parly, la ministre française des Armées.

À Ankara, on a livré une toute autre version de l’incident, expliquant que la frégate Courbet avait effectué des « manoeuvres dangereuses » et qu’elle n’avait pas été « illuminée » mais fait l’objet d’une « désignation » par par le radar de conduite de tir du navire turc. Ce que l’ambassadeur de Turquie en France, Hakki Musa, tenta laborieusement de démontrer lors d’une audition au Sénat…

À noter que les trois navires turcs qui escortaient le cargo Cirkin utilisaient les codes d’identification de l’Otan, alors qu’ils n’étaient pas autorisés à le faire puisqu’ils ne participaient pas à une opération de l’Alliance.

Quoi qu’il en soit, la Turquie a exigé de la France des « excuses inconditionnelles » pour avoir mis en cause ses navires dans cet incident. Et, de son côté, Paris a annoncé son retrait de Sea Guardian [et d’autres exercices navals de l’Otan, ndlr], expliquant qu’il n’était pas « sain de maintenir des moyens dans une opération censée, parmi ses différentes tâches, contrôler l’embargo avec des alliés qui ne le respectent pas. »

On en était resté là jusqu’aux révélations de l’agence Reuters. Peu après l’incident, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, avait consenti, sous la pression, de lancer une enquête… Mais ses résultats ont été mis sous le boisseau, étant donné qu’ils sont « trop sensibles » pour être mis sur la place publique.

Le rapport d’enquête « a été mis sous le tapis », a dit un diplomate européen à Reuters. Un autre a confié qu’il était exclu de montrer du doigt la Turquie en raison de son « influence militaire et de la position stratégique qu’elle occupe sur le flanc sud-est de l’Otan ».

« Le rapport sur l’incident avec le Courbet n’a pas abouti car personne ne veut humilier la Turquie, qui a demandé bruyamment des excuses », a confirmé une source européenne. « L’incident a été acté » et le « Conseil de l’Atlantique [nord] a réaffirmé le respect de l’embargo sur la Libye et les règles de comportement entre Alliés », a-t-elle ajouté.

En clair, si l’on en croit les sources de l’agence Reuters, la Turquie est bien coupable des faits que lui reprochent la France… mais sa position stratégique et son influence militaire, réelle ou supposée, font que l’Otan ne veut pas la froisser. Ce qui explique, d’ailleurs, la gêne de Jens Stoltenberg, son secrétaire général, sur l’affaire des systèmes russes de défense aérienne S-400 acquis par Ankara.

« L’Otan est en état de mort cérébrale », avait lancé le président Macron, en novembre dernier. Peut-être. En tout cas, elle n’est pas assez forte pour exiger que l’un de ses membres cesse de fouler ses principes. Et aux États-Unis, certains membres du Congrès commencent à perdre patience. Comme le sénateur [républicain] Ron Johnson, le président du sous-comité sénatorial des relations extérieures avec l’Europe, qui a évoqué la fermeture de la base américaine d’Incirlik, dans un entretien donné au Washington Examiner, le 11 septembre dernier.

« Le chemin dans lequel [le président] Erdogan a engagé la Turquie est inquiétant. C’est dérangeant et très préoccupant. Et c’est certainement l’une des raisons pour lesquelles nous améliorons notre coopération militaire avec la Grèce », a-t-il dit. « Nous ne savons pas ce qui va arriver à Incirlik. Nous espérons le meilleur, mais nous devons prévoir le pire », a-t-il ajouté.

Photo : Frégate Courbet (c) Marine nationale

Ya Rab Yeshua.

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Le pb est que "l'on pète de trouille". Et ça ne date pas d'hier.................Vous avez dit "Europe de la Défense"  ? C'est cela oui.

BTX

http://www.opex360.com/2020/09/18/le-rafale-f3r-a-connu-son-bapteme-du-feu-au-levant/

Le Rafale F3R a connu son baptême du feu au Levant

rafalef3r-chammal-20200918.jpg

Début septembre, l’armée de l’Air & de l’Espace a déployé pour la première fois des Rafale F3R sur un théâtre extérieur, en l’occurrence sur la base aérienne projetée [BAP] H5, en Jordanie, dans le cadre de l’opération Chammal [nom de la participation française à la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis, ndlr]. Et cela, un plus d’un an après avoir adopté officiellement le dernier standard de l’avion de combat développé par Dassault Aviation.

Pour rappel, par rapport aux précédentes versions du Rafale, le standard F3R permet la mise en oeuvre du missile air-air longue portée METEOR, de la nacelle TALIOS, qui améliore la détection et l’identification des cibles terrestres dans n’importe quelle condition, ainsi que des bombes guidées laser GBU-16 de 500 kg et des Armements air-sol modulaires [A2SM] Block 3.

Cette mise à jour a également été l’occasion d’installer un interrogateur IFF compatible mode 5 / mode S et un système AGCAS [Automatic Ground Collision Avoidance System / système automatique d’évitement de collision avec le sol]. Enfin, des améliorations ont été apportées à la Liaison 16, à la suite de guerre électronique SPECTRA et au radar RBE2 AESA [à antenne active].

La Marine nationale a été la première à utiliser ses Rafale F3R en opération, notamment lors du dernier déploiement du porte-avions « Charles de Gaulle » en Méditerranée orientale [mission « Foch »], en janvier. Mais aucune munition n’avait été tirée.

Les Rafale F3R de la 30e Escadre de Chasse fraîchement arrivés au Levant, où ils ont relevé 4 Rafale B de la 4e Escadre, auront donc rapidement connu le baptême du feu. En effet, indique l’État-major des armées, deux d’entre eux envoyés en patrouille au-dessus du « théâtre irako-syrien » pour une mission de surveillance ont été sollicités par la coalition pour frapper une position de l’État islamique [EI ou Daesh].

« La patrouille est intervenue contre une position de Daesh et a réalisé une frappe d’opportunité. Plusieurs bombes ont ainsi été tirées. Plusieurs terroristes ont été neutralisés et des caches d’armes ont été détruites », fait savoir l’EMA, dans son dernier compte-rendu des opérations. « Cette frappe est une étape importante dans la vie du Rafale car il s’agit du premier tir en opération de l’aéronef porté au standard F3-R », insiste-t-il.

À noter que, comme cela se produit désormais régulièrement, les deux Rafale F3R ont été ravitaillés en vol par un A400M allemand au cours de leur mission.

« Cette nouvelle version du Rafale apportera définitivement plus de souplesse en ce qui concerne les tirs air-sol : il nous sera désormais possible d’adapter notre mode d’armement depuis l’avion pour arriver à l’effet escompté. Avec le pod de désignation laser Talios qui sera prochainement déployé, une amélioration sera apportée puisque nous pourrons traiter de plus petites cibles et les observer depuis les airs, ayant l’opportunité de mieux identifier et caractériser les cibles au sol », avait récemment expliqué capitaine Thomas, pilote à la 30e Escadre de chasse, à l’occasion de l’arrivée des Rafale F3R en Jordanie.

À noter que les Rafale français, grâce à la nacelle RECO NG, couvrent 25% des besoins en renseignement image de la coalition. Ce qui est « tout à fait considérable », a souligné Florence Parly, la ministre des Armées, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, ce 18 septembre.

Photo : © EMA

PS. Allo Ankara ? On vous envoie les Rafale. Recip pourquoi tu tousses ?

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http://www.opex360.com/2020/09/18/mme-parly-assure-que-la-commande-grecque-de-rafale-naura-pas-dimpact-operationnel-pour-les-forces-francaises/

Mme Parly assure que la commande grecque de Rafale n’aura pas d’impact opérationnel pour les forces françaises

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Pour la ministre des Armées, Florence Parly, l’intention de la Grèce de se procurer 18 Rafale, annoncée le 12 septembre, est une « excellente nouvelle » non seulement pour l’Europe mais aussi pour l’industrie française. C’est en effet la première fois qu’un pays européen envisage d’acquérir ce type d’appareil pour moderniser ses forces aériennes.

Cela étant, sur les 18 avions commandés, 12 devraient être prélevés sur la dotation des forces françaises. D’où certains doutes et inquiétudes qui ont pu être exprimés. Sont-ils totalement infondés? Pas forcément. Selon l’édition 2020 des chiffres clés de la Défense, l’armée de l’Air & de l’Espace dispose actuellement de 102 Rafale.

Et, en mai dernier, son chef d’état-major [CEMA&E], le général Philippe Lavigne avait souligné lors d’une audition parlementaire que la « modernisation de notre aviation de combat [était] primordiale dans un environnement où les menaces et les défenses sont de plus en plus complexes ». Et d’ajouter : « Je pense en particulier au Rafale en remplacement accéléré de nos flottes anciennes dont certaines sont déjà à bout de souffle. »

Douze Rafale prélevés sur la dotation de l’armée de l’Air & de l’Espace, c’est presque l’équivalent d’un escadron, alors que son activité opérationnelle est toujours aussi élevée… Et si l’on considère que les Forces aériennes stratégiques [FAS] ne seront pas concernées, alors l’essentiel de l’effort devrait reposer sur la 30e Escadre de Chasse [et donc sur les escadrons 2/30 Normandie-Niémen et 3/30 Lorraine]. Dans le même temps, les Mirage 2000D de la 3e Escadre sont en cours de modernisation [pour 55 d’entre eux].

En outre, Athènes veut aller vite dans ce dossier, le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, ayant évoqué l’arrivée des premiers Rafale dès 2021 [et une commande finalisée en 2022]. Ce qui suppose, sauf à augmenter la cadence de production, que les six Rafale neufs attendus par la force aérienne grecque seront prélevés sur les 28 que doit recevoir l’armée de l’Air & de l’Espace entre 2022 et 2024. 

Pour autant, pour Mme Parly, il n’est pas question de faire la fine bouche. « Il est assez curieux dans notre pays d’entendre les esprits chagrins lorsqu’un projet historique se concrétise », a-t-elle lancé lors d’une audition à l’Assemblée nationale, ce 18 septembre. « Alors, je le redis, c’est une excellente nouvelle pour l’Europe et, de ce point de vue, j’espère que cela contribuera à affermir encore la stratégie concernant la politique d’exportation de l’armement dont je souhaite qu’elle puisse de plus en plus se développer en faveur de nos partenaires européennes », a-t-elle continué. 

En outre, a poursuivi Mme Parly, « nous nous sommes suffisamment désolés de voir l’armée de l’Air belge privilégier le F-35, par exemple, pour mieux nous féliciter de ce choix » du gouvernement grec en faveur du Rafale. « Nous ne pouvons pas à la fois promouvoir une politique de préférence européenne […] et puis nous désoler lorsque la Grèce fait ce choix », a-t-elle insisté. 

Quant aux conséquences opérationnelles qu’aura ce prélèvement de 12 Rafale sur la dotation de l’armée de l’Air & de l’Espace, Mme Parly ne les a pas éludées.

« Vous imaginez bien que c’est ma priorité que de m’assurer que de tels prélèvements n’auront pas d’impact opérationnel sur nos forces. C’est ma responsabilité première », a fait valoir Mme Parly, qui s’est défendu d’exercer ses fonctions « avec légèreté ». 

« J’aimerai qu’il soit bien compris […] par les parlementaires que nous examinons ces possibles prélèvements avec infiniment de sérieux et que nous ne laisserons pas faire de prélèvements qui pourraient avoir un impact opérationnel. Est-ce à dire qu’il n’y pas de marge de manoeuvre? Est-ce à dire qu’il n’y a pas de solution intelligente qui pourrait être mise en oeuvre? La réponse est évidemment non », a expliqué la ministre.

Quoi qu’il en soit, et même si le plan de relance n’a pas de volet militaire, l’année 2021 apportera sans doute des réponses, la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25 prévoyant une « clause de revoyure » à cette échéance. En clair, cet exercice doit permettre d’actualiser la trajectoire financière de la LPM, en fonction de l’évolution des menaces et de la conjoncture. Sans doute que ce sera l’occasion de commander de nouveaux Rafale pour l’armée de l’Air, sachant que le plan de charge des chaînes d’assemblage de Dassault Aviation [et de ses sous-traitants] est assuré jusqu’en 2024.

Fin août, Mme Parly avait évoqué une adaptation du calendrier des commandes de Rafale « afin que les chaînes de production de Dassault Aviation soient préservées. » L’idée serait d’avancer la commande de 30 exemplaires, laquelle est pour le moment prévue en 2023.

Photo : © armée de l’Air & de l’Espace

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2020/09/28/la-turquie-est-soupconnee-davoir-envoir-envoye-des-combattants-syriens-en-azerbaidjan/

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La Turquie est soupçonnée d’avoir envoyé des combattants syriens en Azerbaïdjan

Plus de vingt-quatre heures après le début des hostilités entre l’Azerbaïdjan, l’Arménie et le Nagorny-Karabakh, il est compliqué d’avoir une idée précise de la situation, les communiqués diffusés par les belligérants étant contradictoires.

Ainsi, le ministère de la Défense du Nagorny-Karabakh a assuré avoir regagné le terrain perdu par ses troupes face aux forces azerbaïdjanaises alors que Bakou affirme avoir « pris plusieurs positions stratégiques aux abords du village de Talych » après une série de frappes effectués par son artillerie et son aviation.

Quant aux bilans des combats, ils sont à prendre avec beaucoup de précaution, chaque camp se gardant de communiquer sur les pertes qu’il a subies tout en ne se privant pas de le faire pour celles infligées à l’adversaire. Erevan a évoqué « 200 soldats ennemis tués » tandis que Bakou clame avoir éliminé 550 combattants dans les rangs de ses adversaires.

Dans cet affaire, l’Arménie pourrait demander le soutien de l’Organisation du traité de sécurité collective [OTSC] dont elle est un membre fondateur, avec la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan et le Kirghizistan. L’une des missions de cette structure, qui se veut le pendant de l’Otan, est en effet de défendre la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de ses membres.

Par ailleurs, l’Arménie est un partenaire stratégique de la Russie, le pays abritant, à Guioumri, la seule base militaire russe dans le sud du Caucase [et dont le dernier point d’appui de Moscou dans la région]. Aussi, le Kremlin ne tient pas à voir la situation se détériorer davantage. D’où ses appels à cesser les hostilités.

En revanche, l’Azerbaïdjan peut se prévaloir du soutien indéfectible de la Turquie, les relations entre Bakou et Ankara étant décrites par la formule « seule nation, deux États »]. C’est d’ailleurs ce qu’a rappelé le president turc, Recep Tayyip Erdogan, le 27 septembre. « Le peuple turc va soutenir nos frères azerbaïdjanais avec tous nos moyens, comme toujours », a-t-il fait valoir, tandis que ses ministres disaient pis que pendre de l’Arménie, accusée d’être « la plus grave menace à la paix et à la stabilité dans le Caucase » par celui de la Défense, Hulusi Akar.

Cela étant, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, avait durci le ton à l’égard d’Erevan au cours de ces dernières semaines, allant même jusqu’à affirmer le droit de son pays à chercher une « solution militaire » au conflit du Haut-Karabakh, gelé depuis 1994 après une guerre ayant fait plus de 30.000 tués.

Profitant de la manne pétrolière, Bakou a fait des efforts conséquents pour moderniser ses forces armées. Et ces dernières peuvent compter sur le soutien turc, comme l’avait encore récemment rappelé Ismail Demir, le directeur de l’Agence de l’industrie de défense turque. « Notre industrie de défense, nos expériences, technologies et capacités dans les drones armés, les munitions et missiles ou encore les systèmes de guerre électronique, sont toujours à la disposition de l’Azerbaïdjan. Nous allons travailler ensemble pour doter l’Armée azerbaïdjanaise de nouveaux systèmes mais aussi pour la maintenance, l’entretien, la modernisation et les activités de formation », avait-il dit, en juillet dernier.

Mais ce soutien, qui passe aussi par des manoeuvres conjointes régulièrement organisées par les deux pays, a visiblement une autre forme. En effet, la Turquie aurait envoyé, auprès des forces azerbaïdjanaises, des combattants recrutés parmi les groupes rebelles qu’elle soutient en Syrie.

C’est en effet ce qu’a affirmé l’ambassadeur d’Arménie en poste à Moscou. Selon ce dernier, cité par l’agence Interfax, 4.000 combattants venus du nord de la Syrie auraient rejoint l’Azerbaïdjan récemment.

À Paris, Hasmik Tolmajyan, ambassadrice d’Arménie en France, a dit la même chose sur les ondes de France Inter, ce 28 septembre, évoquant l’envoi, par la Turquie, de « centaines de jihadistes de Syrie » vers l’Azerbaïdjan.

L’Observatoire syrien des droits de l’Homme [OSDH] a effectivement indiqué, dès le 24 septembre, qu’au moins 300 combattants appartenant aux groupes rebelles syriens « Sultan Murad » et « Al-Amshat » avaient été recrutés à Afrin pour s’envoler, a priori, vers l’Azerbaïdjan. Et cela pour un salaire de 1.500 à 2.000 dollars.

Cela étant, Bakou a démenti la présence de mercenaire syriens sur son territoire, parlant de « rumeurs », de « provocation de la part des Arméniens » et d’une « absurdité totale. »

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Quoi qu’il en soit, pour Mme Tolmajyan, il ne fait aucun doute que l’Azerbaïdjan est « fortement encouragé par la Turquie, qui lui fournit un soutien à la fois politique et militaire inconditionnel ». Et ce soutien turc « rend la situation sur place extrêmement préoccupante », a-t-elle continué.

« Ankara renforce sa présence militaire en Azerbaïdjan. C’est très palpable et très visible, surtout pendant les derniers mois. Les deux pays avaient organisé d’ailleurs des manœuvres militaires conjointes de très, très grande ampleur en début août. Par ailleurs, après ces manœuvres, Ankara n’a toujours pas rapatrié ses chasseurs F-16 en les laissant à la disposition de l’Azerbaïdjan », a encore dénoncé la diplomate arménienne.

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Toujours plus le Erdoran ... bon il va bientôt pouvoir dire que c'est un islamiste sur la place publique au point ou on en est ? !

Pour ce qui on des doutes encore que c'est un terroriste lui aussi .... 

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Selon la Turquie, l’Azerbaïdjan a légitimement déclenché le conflit

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Le président Recep Tayyip Erdoğan, intervenant le 28 septembre 2020 lors d’un symposium sur le droit international maritime a abordé le conflit autour du Haut-Karabagh.

Il a rappelé que depuis la dissolution de l’URSS —c’est-à-dire depuis 30 ans—, les États-Unis, la Russie et la France (Groupe de Minsk) ont vainement tenté de résoudre le conflit. Puis a déclaré :

« On dirait qu’ils ont fait tout leur possible pour ne pas résoudre cette question. Et maintenant, ils donnent des leçons et de temps en temps ils profèrent des menaces. Quelle est leur menace ? ‘La Turquie, est-elle là ? Les soldats turcs, sont-ils là ? Ceux qui posent ces questions sont ceux qui ont transféré des milliers de camions d’armes dans notre sud, surtout dans le nord de la Syrie. Ceux qui posent ces questions sont ceux qui ont divisé le nord de la Syrie et y ont établi leurs bases. Ceux qui posent ces questions sont ceux qui ont fourmillé en Syrie avec les pouvoirs de coalition. »

Reconnaissant que les hostilités ont été déclenchées par Bakou, il a poursuivi : « L’Azerbaïdjan qui considère qu’il est temps de demander des comptes a dû prendre lui-même les choses en main ».

https://www.voltairenet.org/article210921.html

 

 

https://francais.rt.com/international/79271-affrontements-dans-haut-karabagh-bakou-erevan-ferment-porte-negociations

Affrontements dans le Haut-Karabagh : Bakou et Erevan ferment la porte des négociations

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© Ria Novosti : Ministère de la défense de l'Azerbaïdjan Les forces armées azerbaïdjanaises en action dans le Haut-Karabagh, le 28 septembre 2020 (image d'illustration).

Alors que les combats se poursuivent entre combattants arméniens du Haut-Karabagh et l'Azerbaïdjan, Bakou et Erevan ont tout deux fermé la porte à des négociations.

Ainsi que le rapporte l'AFP ce 30 septembre, Bakou a promis de poursuivre sa campagne militaire «légitime» au Haut-Karabagh, jusqu'au retrait des forces arméniennes de la région.

Nous voulons rétablir notre intégrité territoriale, nous le faisons et allons le faire «Nous avons une seule condition, le retrait total, inconditionnel et sans délai des forces armées de l'Arménie de notre terre. Si le gouvernement de l'Arménie accepte cette condition, les combats s'arrêteront, le sang arrêtera de couler», a dit le président d'Azerbaïdjan Ilham Aliev après avoir rendu visite à des militaires blessés dans un hôpital.

«Nous voulons rétablir notre intégrité territoriale, nous le faisons et allons le faire», a-t-il ajouté, selon des images diffusées à la télévision. 

Bakou promet une «perte massive de vies humaines» en cas de résistance .

Plus tôt, la diplomatie azerbaïdjanaise avait fait savoir aux médiateurs du conflit, le Groupe de Minsk (Russie, Etats-Unis, France) constitué au sein de l'OSCE, que Bakou était déterminé à combattre. Tant que «nous ne voyons pas clairement les troupes arméniennes quitter le territoire de l'Azerbaïdjan, nous continuerons notre opération militaire légitime», a indiqué la représentation azerbaïdjanaise à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.

La partie azerbaïdjanaise a estimé qu'un retrait inconditionnel était le seul moyen pour «éviter une perte massive de vies humaines». Le même jour, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a de son côté jugé prématurée l'idée de pourparlers avec l'Azerbaïdjan, quelques heures après un vote unanime du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à mettre fin aux hostilités et à «reprendre sans tarder des négociations».

«Il est inapproprié de parler d'un sommet Arménie-Azerbaïdjan-Russie alors que des combats intenses sont en cours», a déclaré Nikol Pachinian à des médias russes, selon l'agence Interfax, estimant que «pour des négociations, il fa[llai]t une atmosphère et des conditions adéquates».

Avant lui, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev s'était montré tout aussi ferme la veille à la télévision russe : «le Premier ministre arménien déclare publiquement que le [Haut-]Karabagh c'est l'Arménie, de quel processus de négociations peut-il dès lors être question ?».  Depuis quatre jours, les forces de l'enclave du Haut-Karabagh, soutenues par l'Arménie, et celles de l'Azerbaïdjan s'affrontent dans des combats ayant fait au moins une centaine de morts, les plus meurtriers depuis 2016.

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L’Azerbaïdjan armé par Israël contre l’Artsakh

(= Haut Karabagh)

https://www.voltairenet.org/article210948.html

 
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Selon Flightradar24,

- Deux avions de transport militaire Iliouchine, immatriculés 4K-AZ101 et 4K-78131, affrétés par le ministère azerbaïdjanais de la Défense sont arrivés de Bakou, le 24 septembre 2020, sur l’aéroport d’Ovda (Israël) et sont retournés à leur base après chargement.

- Un avion de transport militaire Iliouchine Il-76TD immatriculé AZQ4611 de la compagnie d’État azerbaïdjanaise Silk Way Airlines [1] est arrivé de Bakou sur l’aéroport israélien d’Ovda, le 30 septembre 2020 et est retourné en Azerbaïdjan quelques heures plus tard.

[1] Silk Way Airlines était le principal transporteur d’armes affrété par le général David Petraeus (alors directeur de la CIA, aujourd’hui adjoint du financier Henry Kravis, le principal donateur de la campagne électorale d’Emmanuel Macron) à destinations des jihadistes en Syrie et en Iraq. 

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Partout ou il y a la guerre , il y a des livraisons d'armes ... rien de spécial jusqu'ici ! Ce que l'on appel des guerres interposée très en vogue dans notre climat politique actuel vue que les conflits ne sont plus sur le territoires des grandes puissances .

Une guerre d'influence avant tous , mais qui parfois arrives quand même à la fameuse "bagarre" ! ?

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Ceci explique cela.............

L’Azerbaïdjan dit utiliser des drones israéliens "très efficaces" dans les combats avec l’Arménie

L'Azerbaïdjan, qui a déployé des drones militaires IAI Harop de fabrication israélienne pour combattre dans des zones de la région du Haut-Karabakh, les a qualifiés de "très efficaces", a rapporté mercredi le site d'information WallaNews, citant un haut responsable.

La technologie israélienne "aide l'Azerbaïdjan à assurer la sécurité de ses ressortissants", a déclaré Hikmet Hajiyev, l'un des principaux conseillers du président Ilham Aliev, évoquant le véhicule aérien sans pilote de combat développé par la division MBT d'Israel Aerospace Industries.

"L'Arménie essaie de dramatiser l'aide militaire israélienne", dit-il, ajoutant que si "elle craint vraiment les drones déployés par l'Azerbaïdjan, elle devrait mettre fin à son occupation".

Plutôt que de transporter une charge, l'IAI Harop est en réalité lui-même la munition. Ce tueur-chasseur est conçu pour survoler un secteur et plonger sur les cibles afin de les détruire.

"Les drones sont utilisés comme des kamikazes", a précisé Hikmet Hajiyev, saluant "l'ingéniosité de ses concepteurs".

https://www.i24news.tv/fr/actu/international/1601472923-l-azerbaidjan-dit-utiliser-des-drones-israeliens-tres-efficaces-dans-les-combats-avec-l-armenie

Un peu d'histoire.............

Pourquoi Israël se rapproche de l’Azerbaïdjan

7302_2018-10-31_17-16-02_Azerba%C3%AFdjan.jpg Le chef d’état major azerbaïdjanais Najdmaddin Sadigov en compagnie du général Gadi Eizenkot. (DR)

Le chef d’état-major azerbaïdjanais a été reçu en Israël la semaine dernière.

La visite inattendue et spectaculaire de Binyamin Netanyahou à Oman le lendemain a presque relégué au second plan le déplacement inédit en Israël du chef d’état major des forces armées azerbaïdjanais, Najdmaddin Sadigov.

Pourtant, par-delà leurs objectifs propres, ces deux événements participent d’un objectif commun pour Jérusalem : renforcer ses relations avec des Etats frontaliers de l’Iran dans une logique d’encerclement. 

Arrivé le 24 octobre, Najdmaddin Sadigov, également ministre adjoint de la Défense, a rencontré son homologue israélien, le général Gadi Eizenkot pour procéder à un état des lieux de la coopération sécuritaire et militaire entre les deux Etats. Les deux hommes auraient pu également évoquer la délicate question de la longévité à la tête des armées. Un peu plus de 24 heures plus tard, le bureau du ministre de la Défense israélien, Avigdor Lieberman, annonçait dans un communiqué surprise le prochain remplacement, début 2019, de Gadi Eizenkot par le brigadier général Aviv Kochavi. Le patron du mouvement « Israël Béteinou » semble avoir cherché par cette opération éclair à prendre de vitesse son Premier ministre, alors de retour d'Oman, qui d’habitude est associé à ce type d'événement à la forte résonance politico-médiatique. M. Sadigov jouit pour sa part d’un autre confort, occupant la fonction de chef d’état-major depuis...1993, un an après l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays

La coopération avec la jeune République d’Azerbaïdjan, née de la chute de l’Union soviétique, repose sur deux piliers. En premier lieu, le militaire. Bakou représentait en 2017 le troisième marché à l’exportation de l’industrie militaire israélienne, avec 116 millions d’euros d’achat. Depuis 2016, ce n’est pas moins de 4,2 milliards d’euros d’armements qui ont été vendus au régime de Ilham Aliyev, notamment des drones et une batterie de défense aérienne Dôme de fer. Le président autocrate n’hésite pas d’ailleurs à s’afficher publiquement aux côtés de ses acquisitions « made in Israël ».

Pour un pays à majorité musulmane, une telle exposition est rare mais Bakou semble capitaliser sur sa relation avec Jérusalem pour sécuriser ses frontières (Iran, Arménie) et raffermir ses alliances diplomatiques. La proximité de l’ambassadeur azerbaïdjanais aux Etats-Unis, Elin Suleymanov, avec des organisations juives est à ce titre significatif. Invité du congrès de l’AIPAC en 2017, le diplomate avait co-organisé, un an plus tôt, un allumage public de Hanouka au Trump International Hotel, à Washington. Pour Aliyev, s’allier à Israël est aussi un bon moyen de se rapprocher du président américain. 

Pour un pays à majorité musulmane, une telle exposition est rare

Vu de Jérusalem, outre ses commandes militaires, le partenariat avec cet Etat du Caucase a également des retombées énergétiques. Bakou fournit 2/3 des besoins en pétrole de l’Etat hébreu, ainsi que du gaz. Mais le territoire azerbaidjanais servirait surtout à accueillir des équipements israéliens destinés à capter des informations sur le voisin iranien. L’hypothèse d’une utilisation de bases locales en cas d’attaques contre des sites nucléaires iraniens a également été évoquée. 

Dans l’ombre, la collaboration s’étend. Selon la presse koweitienne, les documents issus des archives nucléaires iraniennes, subtilisés par des agents du Mossad en janvier dernier, auraient été évacués via l’Azerbaïdjan, une information démentie par la diplomatie azerbaidjanaise.  Bakou aurait pour sa part contourné l’interdiction de ventes d’armes dont elle fait l’objet par l’Union européenne en faisant transiter des armes tchèques sur le territoire israélien. 

http://www.actuj.com/

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Après je ne connais pas ce secteur , donc pour l'analyse je suis mauvais . Mais c'est comme partout , plusieurs puissances vont être sur le coup , pour étendre leurs influences et faire signer quelque contrats .

Il va aussi y avoir sont lot d'agent pour aller discuter de part et d'autre du théâtre ... puis le classique buzz médiatiques en fonction du camp du journaliste !

Mais dans tous les cas , ce n'est pas une situation favorable pour les deux pays , mais bon , la bagarre est plus importante que la paix des peuples ? ! 

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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http://www.opex360.com/2020/10/02/envoi-de-jihadistes-au-haut-karabakh-m-macron-appelle-lotan-a-regarder-en-face-les-actions-de-la-turquie/

Envoi de « jihadistes » au Haut-Karabakh : M. Macron appelle l’Otan à « regarder en face » les actions de la Turquie

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« Retenez-moi ou je fais en malheur ». Telle est, en substance, la teneur du message que l’Union européenne a envoyé à Ankara au sujet de ses forages jugés illégaux dans les eaux de la République de Chypre.

« Nous voulons une relation positive et constructive avec la Turquie, ce qui serait aussi dans l’intérêt d’Ankara. Mais cela ne sera possible que lorsque les provocations et les pressions cesseront. Nous attendons donc de la Turquie qu’elle s’abstienne de toute action unilatérale. Si elle reprend de telles opérations, l’Union européenne fera usage de tous les instruments [comprendre : des sanctions, ndlr] », dont elle dispose », a en effet prévenu Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, lors d’un sommet réunissant à Bruxelles les chefs d’État et de gouvernement des 27 États membres, le 1er octobre.

Auparavant, le président français, Emmanuel Macron, s’était montré ferme. « La solidarité à l’égard de la Grèce et de Chypre […] est non négociable », avait-il dit, dès son arrivée à Bruxelles. « Quand un État membre de l’UE est attaqué, menacé, lorsque ses eaux territoriales ne sont pas respectées, il est du devoir des Européens de se montrer solidaires », avait-il ajouté. Un propos nuancé par la chancelière allemande, Angela Merkel, pour qui « l’Union européenne a beaucoup d’intérêt à développer une relation réellement constructive avec la Turquie, malgré toutes les difficultés. » La position allemande a donc prévalu.

En revanche, les 27 membres de l’UE ont su se mettre d’accord pour sanctionner la Biélorussie. Ou du moins une quarantaine de responsables, accusés d’avoir jouer un rôle dans la répression des manifestations contestant la réélection d’Alexandre Loukachenko [qui ne figure cependant pas sur la liste des personnalités sanctionnées]. Mais c’est une autre affaire.

Pourtant, les sujets de contentieux avec la Turquie ne manquent pas : instrumentalisation de la question migratoire, menace sur les intérêts de la Grèce et de la République de Chypre, offensive contre les milices kurdes syriennes, pourtant partenaires de premier plan dans la lutte contre l’État islamique [EI ou Daesh], intervention en Libye et, désormais, envoi de combattants auprès des forces azerbaïdjanaises, engagées depuis le 27 septembre au Haut-Karabakh, un territoire soutenu par l’Arménie.

Et c’est d’ailleurs ce dernier point que le président Macron a évoqué avec insistance à Bruxelles. Dans un premier temps, il a confirmé que des informations selon lesquelles la Turquie aurait recruté des combattants parmi les groupes rebelles syriens qu’elle soutient pour les envoyer ensuite en Azerbaïdjan.

« Nous disposons d’informations aujourd’hui, de manière certaine, qui indiquent que […] des combattants de groupes jihadistes, en transitant par Gaziantep, [ont rejoint] ce théâtre d’opérations du Haut-Karabakh », avait-il dit, y voyant un « fait très grave, nouveau, qui change aussi la donne. »

Plus tard, le président français est revenu à la charge, en adoptant un ton plus mordant. Ainsi, a-t-il d’abord précisé, « 300 combattants jihadistes » auraient quitté la Syrie pour rejoindre l’Azerbaïdjan via la Turquie.

« Une ligne rouge est franchie. Je dis que c’est inacceptable, et j’invite l’ensemble des partenaires de l’Otan à regarder simplement en face ce qu’est un comportement de membre de l’Otan : je ne pense pas que ça en relève », a lancé Emmanuel Macron, devant la presse. « D’autres contingents se préparent, à peu près de la même taille […] Une ligne rouge est franchie […] c’est inacceptable », a-t-il insisté.

« J’appellerai le président Erdogan dans les tout prochains jours parce qu’en tant que coprésident du groupe de Minsk je considère que c’est la responsabilité de la France de demander des explications », a également indiqué M. Macron.

Pour rappel, au sein de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe [OSCE], le groupe de Minsk, formé par la France, la Russie et les États-Unis, est le médiateur entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie sur la question du Haut-Karabakh.

En attendant, et malgré les appels au cessez-le-feu lancés par la communauté internationale [à l’exception de la Turquie, qui soutient et encourage l’Azerbaïdjan], les combats se poursuivent. Et ils donnent lieu à des communiqués contradictoires selon qu’ils sont publiés par l’un ou l’autre camp.

En tout cas, dans un entretien donné au quotidien Le Figaro, le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a accusé la Turquie de participer directement au conflit. « Ils [les Azerbaïdjanais, ndlr] utilisent des drones et des F-16 turcs pour bombarder des zones civiles au Haut-Karabakh. […] Il y a des preuves que des commandants militaires turcs sont directement impliqués dans la direction de l’offensive. Ankara a fourni à Bakou des véhicules militaires, des armes, ainsi que des conseillers militaires. Nous savons que la Turquie a formé et transporté des milliers de mercenaires et terroristes depuis les zones occupées par les Turcs dans le nord de la Syrie », a-t-il affirmé.

Par ailleurs, et preuve de la complexité de cette affaire, bien que la population azerbaïdjanaise est majoritairement chiite, Téhéran soutient Erevan tandis qu’Israël, qui n’a pourtant pas de bonne relations avec Ankara, vend des armes… à l’Azerbaïdjan. Ce qui donne lieu à des tensions diplomatiques entre l’Arménie et l’État hébreu.

« Nous considérons comme inacceptables les livraisons par Israël d’armes ultramodernes à l’Azerbaïdjan, surtout au moment de l’agression azerbaïdjanaise soutenue par la Turquie », a fait valoir la diplomatie arménienne, après le rappel de son ambassadeur alors en poste à Tel-Aviv.

« Israël regrette la décision de l’Arménie de rappeler l’ambassadeur arménien en Israël pour des consultations. Israël attache de l’importance à sa relation avec l’Arménie et considère l’ambassade arménienne en Israël comme un outil important pour promouvoir des relations aux bénéfices de nos deux peuples », a ensuite réagi le ministère israélien des Affaires étrangères.

Selon l’Institut international de recherche de la paix de Stockholm [Sipri], Israël a été le premier fournisseur étranger connu d’équipements militaires à l’Azerbaïdjan entre 2017 et 2019, avec des échanges supérieurs 375 millions de dollars.

Photo : Manoeuvres turco-azerbaïdjanaises organisées en août 2020 © Ministère azerbaïdjanais de la Défense

Ya Rab Yeshua.

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https://francais.rt.com/international/79390-president-azeri-demande-excuses-france-propos-macron-haut-karabagh

Le président azéri demande des excuses à la France après des propos de Macron sur le Haut-Karabagh

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© Handout/Service de presse de la présidence de l'Azerbaïdjan Source: AFP Le président Azéri, Ilham Aliev, s'adressant à la nation le 27 septembre. (Image d'illustration)

 

Ilham Aliev a réfuté la présence de mercenaires combattant au côté de l'armée azérie dans le Haut-Karabagh. Il réagissait à des propos d'Emmanuel Macron, sur l'implication supposée dans ce conflit de djihadistes venus de Syrie.

Les propos du président de la République française sur l'implication dans le conflit du Haut-Karabagh de combattants djihadistes venant de Syrie, ont provoqué l'indignation du chef d'Etat azéri, Ilham Aliev. "Il n’y a pas un seul soldat étranger sur le sol azerbaïdjanais. Le président français sait que nos forces armées comptent 100 000 personnes», a ainsi déclaré le président azéri dans une interview à Al Arabiya le 4 octobre.

Et de poursuivre : «Je lui ai demandé de me présenter des preuves quand il m’a téléphoné le 27 septembre, mais depuis lors il ne l'a pas fait. S’il y a des preuves, pourquoi ne les a-t-il pas encore fournies ?»  «Si la France veut décider du destin du Haut-Karabagh, ils peuvent loger les Arméniens à Marseille et en faire la république du Haut-Karabagh, et leur accorder l’indépendance, tout comme aux Corses et aux Basques. Pourquoi insistent-ils sur l’indépendance du Haut-Karabagh ? De quel droit exigent-ils cela ?», a encore tempêté le dirigeant azéri, concluant au sujet de Paris, mais aussi d'Erevan : «J'exige des excuses de ceux qui nous ont accusés.»

Le même jour, Ilham Aliev avait en effet exprimé le souhait que le Premier ministre arménien Nikol Pachinian «s'excuse devant le peuple azerbaïdjanais». «Qu'il dise : je vais retirer mes troupes des territoires occupés [...]. Qu'il dise que le Karabagh, ce n'est pas l'Arménie», a poursuivi le président azéri, avant de demander à l'Arménie un «plan précis» de retrait pour «restaurer le régime du cessez-le-feu».

La région du Haut-Karabagh, peuplée majoritairement d'Arméniens, est considérée comme partie intégrante de l'Azerbaïdjan par les Nations unies. L'Arménie reconnaît, elle, l'indépendance de fait du Haut-Karabagh, autoproclamée par les autorités locales au début des années 1990.

................/............Paris n'est pas seul à s'inquiéter de la présence de mercenaires qui combattraient au côté des forces azéries dans le Haut-Karabagh. Le 2 octobre, le Premier ministre de la République d'Arménie, Nikol Pachinian, et le président russe Vladimir Poutine, ont tous deux exprimé «leur sérieuse préoccupation concernant les informations reçues sur l'engagement de groupes armés illégaux du Moyen-Orient» dans le conflit du Haut-Karabagh, selon un communiqué du Kremlin.

Quelques jours plus tôt, répondant à des allégations similaires, Bakou avait démenti la présence de mercenaires combattant à ses côtés. Cité par l'agence Reuters le 28 septembre, Hikmat Hajiyev, un assistant de politique étrangère du président de la République d'Azerbaïdjan Ilham Aliyev, avait ainsi déclaré qu'il était «complètement absurde» de dire que des combattants syriens venaient pour aider son pays : «Nos forces armées ont plus qu'assez de personnel et de forces de réserve», avait-il affirmé.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/10/07/le-ministere-des-armees-devra-batailler-pour-recuperer-largent-de-la-vente-de-12-rafale-doccasion-a-la-grece/

Le ministère des Armées devra batailler pour récupérer l’argent de la vente de 12 Rafale d’occasion à la Grèce

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Le 12 septembre, le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a confirmé l’intention de son pays d’acquérir 18 avions de combat Rafale auprès de la France, dont 12 d’occasion. Ce qui veut dire que ces appareils seront prélevés sur la flotte de l’armée de l’Air & de l’Espace, laquelle n’en compte que 102 exemplaires actuellement.

Saluant une excellente nouvelle – la Grèce étant le premier client européen du Rafale -, la ministre des Armées, Florence Parly, avait tenu à rassurer les députés lors d’une audition à l’Assemblée nationale, organisée quelques jours plus tard.

« Vous imaginez bien que c’est ma priorité que de m’assurer que de tels prélèvements n’auront pas d’impact opérationnel sur nos forces. C’est ma responsabilité première », avait assuré Mme Parly. « Nous examinons ces possibles prélèvements avec infiniment de sérieux et […] nous ne laisserons pas faire de prélèvements qui pourraient avoir un impact opérationnel. Est-ce à dire qu’il n’y pas de marge de manoeuvre? Est-ce à dire qu’il n’y a pas de solution intelligente qui pourrait être mise en oeuvre? La réponse est évidemment non », avait-elle insisté.

Revenant devant les députés à l’occasion de l’examen du projet de loi de finances [PLF] 2021, le 6 octobre, la ministre a finalement annoncé qu’une commande de 12 avions Rafale F3R serait passée d’ici la fin de cette année au profit de l’armée de l’Air & de l’Espace. Elle viendra s’ajouter à celle portant sur 28 exemplaires devant être livrés entre 2022 et 2024.

« Je voudrais d’abord vous rassurer en vous disant que nous nous avions convenus ensemble d’un point de passage en 2025 de notre LPM [loi de programmation militaire] à 129 avions Rafale et j’ai bien l’intention de tenir cet engagement », a commencé par dire Mme Parly aux députés.

« Nous avons bien l’intention, d’ici à la fin de l’année, de procéder à une commande, en parallèle des commandes qui seront adressées pour la Grèce, pour les besoins de l’armée de l’Air & de l’Espace à hauteur de 12 avions », a ensuite ajouté la ministre.

Cela veut dire que, entre 2021 et 2022, l’armée de l’Air et de l’Espace devra se passer de ses 12 Rafale F3R, alors même que le programme de modernisation de ses Mirage 2000D va se poursuivre. Les effets de la commande grecque devraient donc être relativement limités dans le temps. Tout dépendra du moment où les appareils seront livrés à Athènes.

Sur le plan budgétaire, cette commande de 12 Rafale neufs pour l’armée de l’Air & de l’Espace va nécessiter des « autorisations d’engagements » [AE] d’un montant d’au moins un milliard d’euros. Ces AE, qui constituent la « limite supérieure des dépenses pouvant être engagées », sont entièrement consommées dès la signature de l’acte juridique engageant la dépense de l’État.

Comme l’explique le Centre de documentation Économie Finances [CEDEF], elles sont le « le support de l’engagement de dépenses qui peuvent s’étaler sur plusieurs années, comme par exemple pour des investissements, dont la réalisation et le paiement peuvent être échelonnés sur plusieurs exercices. »

Or, les sommes qui seront tirées de la vente des 12 Rafale de l’armée de l’Air & de l’Espace à la Grèce n’iront pas directement dans les caisses du ministère des Armées, comme on pourrait logiquement le penser. Ce qui laisse présager un nouveau bras de fer avec Bercy.

« En ce qui concerne les produits de cession de la vente des avions d’occasion, le mécanisme fait que, techniquement, ça part dans le budget de l’État », a rappelé Mme Parly. « Donc, c’est un nouveau combat qui s’ouvre pour moi puisque nous aurons à négocier avec Bercy [ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance, ndlr] la rétrocession de ces produits de cession », a-t-elle indiqué. « Donc, ce n’est pas fait mais, évidemment, je m’engage à mener cette bataille », a-t-elle insisté.

Photo : armée de l’Air & de l’Espace

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/10/08/limagerie-satellitaire-confirme-que-des-f-16-turcs-sont-bases-en-azerbaidjan-a-80-km-du-haut-karabakh/

L’imagerie satellitaire confirme que des F-16 turcs sont basés en Azerbaïdjan, à 80 km du Haut-Karabakh

f16turc-20200504.jpg

Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 7 octobre, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a évoqué une « implication militaire turque » au Haut-Karabakh, théâtre d’une offensive lancée dix jours plus tôt par les forces azerbaïdjanaises. Implication qui, a-t-il dit, « risque d’alimenter l’internationalisation du conflit ».

Jusqu’alors, Paris avait surtout dénoncé l’envoi en Azerbaidjan de « combattants jihadistes » recrutés en Syrie par la Turquie. Cela étant, l’Arménie, concernée par ce conflit étant donné que la population du Haut-Karabakh est essentiellement arménienne, accuse les forces turques d’être impliquée directement dans les combats. Ce que la déclaration de M. Le Drian tend à accréditer.

Le 29 septembre, le ministère arménien de la Défense a ainsi affirmé que l’un de ses avions d’attaque au sol de type Su-25 « Frogfoot » avait été abattu par un F-16 turc. Puis, sa porte-parole a diffusé, plus tard, via les réseaux sociaux, une carte censée montrer les mouvements aériens de l’aviation militaire turque en Azerbaïdjan. Cependant, rien, jusqu’à présent, ne pouvait confirmer de telles allégations.

Seulement, sur des photographies prises le 3 octobre, et fournies par la société Planet Labs, on peut voir deux F-16 , ainsi qu’un avion de transport dont la silhouette rappelle celle d’un CASA CN-235 sur un tarmac de la base azerbaïdjanaise de Ganja, située à environ 80 km du Haut-Karabakh.

L’Azerbaïdjan ne disposant pas d’appareils de ce type, tout porte à croire qu’ils sont turcs. Et il est probable que ces avions soient restés à Ganja après l’exercice « TurAz Qartali-2020 », conjointement organisé en juillet par les forces turques et azerbaïdjanaises, après de sérieux incidents entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie. Ces manoeuvres ont pris fin le 10 août.

Si la présence de F-16 turcs est avérée, rien ne permet toutefois d’affirmer qu’ils ont pris part aux combats opposant l’armée azerbaïdjanaise à celle du Haut-Karabakh. En outre, si un satellite d’observation civil a permis de constater ce déploiement à Ganja, alors d’autres puissances, aux moyens encore plus élaborés, ne peuvent qu’en être informées.

 

Par ailleurs, l’utilisation dans le conflit de drones tactiques Bayraktar TB2, de facture turque, par les forces azerbaïdjanaises, a de quoi également interroger. Ce n’est qu’à la fin juin de cette année que le ministère azerbaïdjanais de la Défense a fait part de l’intention de Bakou de s’en procurer des « dizaines » d’exemplaires.

Ce qui veut dire qu’il aurait fallu trois mois pour les construire et former les opérateurs azerbaïdjanais à s’en servir… avec l’efficacité redoutable que l’on sait. Ce qui semble être un délai extrêmement court. D’où la question sur leur origine [sachant que l’armée turque en compte 75 exemplaires] et l’identité de ceux qui les mettent en oeuvre.

Ya Rab Yeshua.

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https://francais.rt.com/france/79544-conflit-haut-karabagh-membres-communaute-armenienne-manifestation-paris

Conflit au Haut-Karabagh : des membres de la communauté arménienne manifestent à Paris
 

 

Des dizaines de membres de la communauté arménienne ont manifesté dans la soirée du 9 octobre 2020 à Paris, près de l'Arc de Triomphe, avec pour objectif d'alerter sur la situation dans le Haut-Karabagh, mais aussi de faire valoir un point de vue orienté sur le conflit.

Notre reporter Charles Baudry a rapporté des images de cette mobilisation sauvage. Les manifestants ont notamment scandé «Artsakhe mern é» («le Haut-Karabagh est à nous») autour de l’Arc de Triomphe. Des «Turquie assassin» ont également retenti dans la mobilisation.

Interviewés par RT France, des manifestants ont dit attendre de la France «qu’elle joue son rôle d’un point de vue international en reconnaissant l’Artsakh [le Haut-Karabagh]». Sputnik France a également diffusé une vidéo en direct de l'événement. D'après les images du journaliste de Brut Remy Buisine, du gaz lacrymogène a été utilisé pour disperser des manifestants sur la place de l’Etoile à Paris.

La région du Haut-Karabagh, peuplée majoritairement d'Arméniens, est considérée comme partie intégrante de l'Azerbaïdjan par les Nations unies. L'Arménie reconnaît, elle, l'indépendance de fait du Haut-Karabagh, autoproclamée par les autorités locales au début des années 1990. Elle fait l'objet depuis le 27 septembre d'affrontements entre l'armée azerbaïdjanaise et les forces arméniennes de la région.

Ce 9 octobre, les chefs des diplomaties arménienne, azerbaïdjanaise et russe tenaient des négociations à Moscou en vue d'établir la paix dans le Haut-Karabagh.
 

Ya Rab Yeshua.

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Et c'est reparti.......................sacré Recip !

https://francais.rt.com/international/79626-turquie-renvoie-son-navire-recherche-sismique-mediterranee-grece-inquiete

La Turquie renvoie son navire de recherche sismique en Méditerranée, la Grèce inquiète
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© Handout / TURKISH DEFENCE MINISTRY Source: AFP Cette photographie publiée par le ministère turc de la Défense le 12 août 2020 montre le navire de recherche sismique turc Oruc Reis se dirigeant à l'ouest d'Antalya sur la mer Méditerranée (image d'illustration).

Alors que la Turquie et la Grèce se disaient «prêtes pour commencer des pourparlers exploratoires» au sujet de la Méditerranée orientale, Ankara annonce que son navire de recherche a quitté son port turc pour mener de nouvelles recherches de gaz.

La Turquie a renvoyé le 12 octobre son navire d'exploration en Méditerranée orientale pour rechercher du gaz naturel, au risque de raviver une crise avec la Grèce qui a dénoncé une «menace directe à la paix». Dans une notice d'information maritime (NAVTEX), la marine turque a indiqué que le navire de recherche sismique Oruç Reis avait quitté son port turc dans la matinée et mènera des activités d'exploration jusqu'au 22 octobre. «Nous allons continuer de chercher [du gaz], de creuser et de défendre nos droits», a déclaré le ministre turc de l'Energie Fatih Dönmez le 12 octobre sur Twitter. «Les travaux de maintenance de l'Oruç Reis sont terminés. Notre navire a pris des [équipements] pour radiographier la Méditerranée», a-t-il ensuite indiqué. S'il y a du gaz naturel, «nous le trouverons», a-t-il ajouté

 L'Oruç Reis, qui est accompagné de deux navires de soutien logistique, doit notamment être déployé au sud de l'île grecque de Kastellorizo, proche des côtes turques.

Athènes et Ankara ont connu un mois de forte tension après le déploiement par la Turquie du 10 août à la mi-septembre de ce bateau sismique, escorté de navires de guerre, pour procéder à des explorations au large de Kastellorizo, dans une zone potentiellement riche en gaz naturel. D'un côté, la Grèce revendique sa souveraineté sur les eaux entourant Kastellorizo.

De l'autre, la Turquie conteste cette domination, soutenant qu'elle devrait avoir des droits plus étendus en Méditerranée orientale en raison de son littoral plus long.

En écho aux échanges tendus quasi-quotidiens le mois dernier, le ministère grec des Affaires étrangères a condamné le 12 octobre la décision turque de déployer à nouveau l'Oruç Reis, la qualifiant de «menace directe à la paix et à la sécurité dans la région». Dans un communiqué, ce même ministère a accusé la Turquie de ne pas être fiable et de ne pas désirer sincèrement le dialogue.

Les espoirs de désescalade des tensions ébranlés

Le nouveau déploiement de l'Oruç Reis sape les espoirs de désescalade qui étaient nés ces dernières semaines. ............................/...............

Le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas doit se rendre à Ankara le 14 octobre, selon la télévision publique turque TRT, pour une rencontre au cours de laquelle la question de la Méditerranée orientale occupera une place centrale.

  • Haha 1

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/10/12/la-france-est-preoccupee-par-le-retour-dun-navire-de-recherche-turc-dans-les-eaux-revendiquees-par-athenes/

La France est « préoccupée » par le retour d’un navire de recherche turc dans les eaux revendiquées par Athènes

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................/................

Évidemment, la nouvelle mission de l’Oruç Reis a été vivement critiquée par la diplomatie grecque, laquelle a parlé d’une « escalade majeure et une menace directe pour la paix et la sécurité dans la région. »

Le ministère français des Affaires étrangères n’est pas loin de partager le même sentiment.

« Nous sommes préoccupés par l’annonce d’un nouveau déploiement par la Turquie du navire de recherche sismique Oruç Reis au large des îles grecques de Castellorizo et Rhodes », a en effet fait savoir le Quai d’Orsay, lors de son point presse quotidien, ce 12 octobre.

« Le Conseil européen du 1er octobre a appelé clairement la Turquie à s’abstenir d’actions unilatérales qui vont à l’encontre des intérêts de l’Union européenne et violent le droit international et les droits souverains des États membres de l’Union », a rappelé la diplomatie française. « Nous attendons de la Turquie qu’elle se conforme à ses engagements, s’abstienne de nouvelles provocations et donne des gages concrets de sa volonté de dialoguer de bonne foi », a-t-elle insisté.

 

Quoi qu’il en soit, Ankara a annoncé la couleur.

Ainsi, le ministre turc de l’Énergie, Fatih Dönmez, a assuré que la Turquie « continuerait de chercher [du gaz naturel] et de défendre [ses] droits. » Et « s’il y a du gaz, nous le trouverons », a-t-il insisté. Même son de cloche du côté d’Ömer Celik, le porte-parole de l’AKP, le parti au pouvoir. « Des soi-disant menaces contre la Turquie n’ont aucune importance. La Turquie est décidée à protéger ses intérêts, à la fois sur le terrain et à la table des négociations », a-t-il assuré.

Quant au ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, il a affirmé que la Turquie a une « juridiction maritime en mer Égée et en Méditerranée notifiée à l’ONU » et que les activités turques sont « purement scientifiques et techniques. » Et de prévenir que les forces navales turques se tiennent prêtes à « assurer la protection » de l’Oruç Reis « en cas de besoin. »

Par ailleurs, l’annonce de la reprise de prospection de gaz dans des eaux revendiquées par la Grèce a coïncidé avec le premier tour de l’élection présidentielle en République turque de Chypre Nord [RTCN], pour laquelle Ankara soutient Ersin Tatar, actuellement Premier ministre. Au regard des résultats, ce dernier est en ballotage défavorable face Mustafa Akinci, le président sortant, en froid avec M. Erdogan.

La Turquie a pourtant tenté de s’immiscer dans le processus électoral, via l’annonce, faite par M. Tatar depuis Ankara, de la réouverture au public le littoral de Varosha, cité balnéaire abandonnée et décrétée zone interdite depuis la partition de Chypre, en 1974. Or, cette décision contrevient aux résolutions des Nations unies. Aussi, le Conseil de sécurité a-t-il demandé à la Turquie de « revenir sur sa décision d’ouvrir la côte de Varosha à Chypre et d’éviter tout acte unilatéral susceptible d’accroître les tensions. »

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/10/13/les-etats-unis-exigent-que-la-turquie-cesse-sa-provocation-deliberee-en-mediterranee-orientale/

Les États-Unis exigent que la Turquie cesse sa « provocation délibérée » en Méditerranée orientale

 

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.............../...........la réaction la plus vigoureuse est venue de Washington. « Nous exigeons que la Turquie cesse cette provocation délibérée et entame immédiatement des pourparlers préliminaires avec la Grèce », a en effet affirmé Morgan Ortagus, la porte-parole du département d’État.

« La coercition, les menaces, l’intimidation et les manoeuvres militaires ne vont pas résoudre les tensions en Méditerranée orientale », a-t-elle ajouté, avant d’estimer que la nouvelle mission de l’Oruç Reis allait compliquer « délibérément la reprise de discussions préliminaires essentielles » entre Ankara et Athènes.

Dans le fond, la réaction de la diplomatie américaine n’est pas très surprenante.

Ces dernières semaines, les États-Unis ont en effet pris plusieurs mesures de nature à froisser les autorités turques, comme en signant un accord militaire avec la République de Chypre et en levant partiellement l’embargo sur les armes qu’ils avaient imposé à cette dernière à la fin des années 1980 en soutien à Ankara.

Lors d’un déplacement à Nicosie, à la mi-septembre, M. Pompeo s’était dit « profondément préoccupé » par les « opérations en cours de la Turquie » dans les eaux chypriotes, lesquelles recèleraient d’importantes réserves de gaz. « La République de Chypre a le droit d’exploiter ses ressources naturelles, y compris celles trouvées dans sa zone économique exclusive », fit-il valoir.

Cela étant, à Washington, le Congrès met la pression sur l’administration Trump pour sanctionner la Turquie au titre de la loi dite CAATSA [Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act] pour son achat de systèmes russes de défense aérienne S-400.

Et rien ne devrait être décidé tant que ces dispositifs – incompatibles avec ceux de l’Otan – n’auront pas officiellement été activés par les forces turques… Ce qui ne saurait tarder puisque des manoeuvres doivent se tenir à cette fin dans la région de Sinop, sur les bords de la mer Noire.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/10/14/lazerbaidjan-affirme-avoir-frappe-des-sites-de-lancement-de-missiles-en-territoire-armenien/

L’Azerbaïdjan affirme avoir frappé des sites de lancement de missiles en territoire arménien

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Quoi qu’il en soit, l’échec du cessez-le-feu met la Russie dans l’embarras dans la mesure où elle cherche à éviter de prendre parti pour l’un ou l’autre des belligérants, lesquels sont d’anciennes républiques soviétiques.

Cela étant, Moscou a des accords militaires avec Erevan, notamment via l’Organisation du Traité de Sécurité Collective [OTSC], qui dispose d’une clause de défense collective engageant ses six membres, à savoir la Russie, le Kazakhstan, l’Arménie, le Kirghizistan et la Biélorussie. À noter, par ailleurs, que les deux derniers connaissent actuellement des troubles politiques majeurs…

Le 7 octobre, le président russe, Vladimir Poutine, avait prévenu que la Russie remplirait ses obligations dans le cas où le territoire arménien serait affecté par les combats du Haut-Karabakh.

« L’Arménie est membre de l’OTSC. Nous avons certaines obligations dans le cadre de ce traité. Mais les hostilités qui, à notre grand regret, se poursuivent à ce jour ne se déroulent pas sur le territoire arménien », avait d’abord rappelé le chef du Kremlin. « En ce qui concerne le respect par la Russie de ses obligations conventionnelles, nous les avons toujours remplies, les remplissons et les remplirons. […] Les dirigeants arméniens n’ont aucun doute sur la qualité du respect par la Russie de ses obligations en matière de défense », avait-il ensuite affirmé.

Et le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait également expliqué que la Russie était « obligée de défendre l’Arménie contre une agression étrangère », précisant que « ces obligations de l’OTSC ne s’étendaient pas au Haut-Karabakh. »

Or, ce 14 octobre, l’Azerbaïdjan a revendiqué deux frappes contre des sites de lancement de missile situés en territoire arménien, expliquant qu’ils étaient utilisés « pour viser des zones civiles dans le conflit au Nagorny-Karabakh ».

C’est la première fois, depuis le début des hostilités, le 27 septembre, que Bakou reconnaît avoir visé des cibles en Arménie. « Toutes les cibles militaires légitimes de l’ennemi qui menacent la population civile en Azerbaïdjan seront détruites », a assuré le ministère azerbaïdjanais de la Défense.

Pour rappel, les forces arméniennes sont dotées de missiles balistiques OTR-21 Tochka, Scud-B et 9K720 Iskander.

La porte-parole du ministère arménien de la Défense, Chouchian Stepanian, a confirmé les attaques azerbaïdjanaises, tout en démentant toute volonté de viser des cibles civiles en Azerbaïdjan.

« L’attaque a été effectuée sur la simple hypothèse que l’équipement en question allait frapper des zones civiles en territoire azerbaïdjanais. Il va sans dire que cette allégation est dénuée de tout fondement », a fait valoir Mme Stepanian, via Twitter. « Pas un seul missile, obus ou projectile n’a été tiré en direction de l’Azerbaïdjan », a-t-elle insisté. Et d’ajouter : « En réponse, l’armée arménienne « se réserve maintenant le droit de cibler toute installation militaire et tout mouvement de combat sur le territoire de l’Azerbaïdjan. »

Photo : Système OTR-21 Tochka © Jonj7490 – Travail personnel

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/10/16/la-russie-lance-un-exercice-naval-en-mer-caspienne-avec-le-conflit-du-haut-karabakh-en-toile-de-fond/

La Russie lance un exercice naval en mer Caspienne, avec le conflit du Haut-Karabakh en toile de fond

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Quoi qu’il en soit, hasard ou pas, le ministère russe de la Défense a annoncé, ce 16 octobre, avoir lancé des manoeuvres navales « dans la partie centrale de la mer Caspienne, au nord de la péninsule d’Absheron »… où est située Bakou. En général, de tels exercices sont planifiés assez longtemps à l’avance. Mais celui-ci vient à point nommé dans la mesure où il pourrait être vu comme un message envoyé à Bakou.

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Si l’ampleur de cet exercice peut sembler modeste, puisqu’il ne concernera que quatre navires, dont les frégates « Tatarstan » et « Dagestan » ainsi que les corvettes « Uglich » et « Velikiy Ustyug », il prévoit en revanche des « tirs d’artillerie et de missiles en mer contre des cibles aériennes et navales dans le cadre d’une force opérationnelle conjointe », des aéronefs du district militaire sud de la Russie devant y prendre part.

En outre, les quatre navires mobilisés ont tous la capacité de tirer des missiles de croisière Kalibr, dont la version développée pour l’action contre la terre a une portée de 1.400 à 1.500 km.

Cela étant, cet exercice est organisé « dans le cadre d’un contrôle de préparation au combat », « ne présente aucune menace » et ne restreint pas l’activité économique des États riverains de la Caspienne », a fait valoir le ministère russe de la Défense.

Photo : Corvette de la classe Buyan

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/10/24/les-etats-unis-previennent-la-turquie-que-son-essai-du-systeme-russe-s400-aura-des-consequences-graves/

Les États-Unis préviennent la Turquie que son essai du système russe S400 aura des « conséquences graves »

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Le 16 octobre, et comme l’avaient suggéré plusieurs indices, comme la publication d’une notice limitant les mouvements aériens et navals dans les environs de la ville de Sinop, sur les bords de la mer Noire, il a été rapporté que les forces turques venaient de procéder au tir d’au moins un missile intercepteur du système russe de défense aérienne S-400 « Triumph ». Ce qu’Ankara a par la suite refusé de confirmer.

Cet essai du S-400 a-t-il été concluant ?

Au regard des rares images publiées sur les réseaux sociaux, certains en doutent, comme le site spécialisé russe Avia.pro. Selon ce dernier, et si on peut effectivement y voir le départ du missile, « absolument rien ne se passe après, il n’a pas été possible de filmer le moment où le missile touche sa cible. Et on n’entend aucun bruit d’explosion. » Mais la brièveté des vidéos ne permet pas d’arriver à une conclusion aussi définitive.

Finalement, ce n’est qu’une semaine plus tard que les autorités turques ont confirmé cet essai du système S-400. Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, l’a d’abord sous-entendu du bout des lèvres, le 22 octobre, en affirmant, auprès de l’Otan, que « chaque acquisition dans le domaine de la défense comprend des tests et des contrôles des systèmes. » Puis, le lendemain, le président Recep Tayyip Erdogan s’est montré plus explicite.

« Ces tests, il est vrai, ont été effectués et vont continuer », a lancé le président turc. " On ne va pas demander l’avis des États-Unis pour cela », a en effet déclaré le président turc.

Pour rappel, les États-Unis s’opposent à ce que les forces turques puissent utiliser un système russe de défense aérienne aussi moderne que peut l’être le S-400 « Triumph », en faisant valoir que ce dernier n’est pas, au risque de les compromettre, interopérable avec les moyens de l’Otan, et notamment avec le F-35, l’avion de 5e génération commandé par Ankara à 100 exemplaires. D’où, d’ailleurs, l’exclusion de la Turquie de ce programme conduit par Lockheed-Martin.

« La Grèce [membre de l’Otan, ndlr] possède des S-300 et les utilise. Est-ce que les États-Unis disent quelque chose là-dessus ? Non », a poursuivi M. Erdogan. « Le fait qu’on possède des armes russes dérange ces messieurs mais nous sommes décidés à continuer à les utiliser », a-t-il insisté.

Effectivement, depuis 2000, les forces grecques disposent de deux batteries de défense aérienne S-300 PMU1 de facture russe, récupérées auprès de la République de Chypre afin d’éviter une nouvelle crise avec la Turquie. Déployés en Crète, ces systèmes ont été testés pour la première fois en décembre 2013. Une rumeur indique par ailleurs qu’un nouvel essai serait programmé en novembre prochain, soit sept ans après le premier [et le second en vingt ans]. Cela étant, deux autres pays de l’Otan possèdent des S-300, hérités de la période soviétique : la Slovaquie et la Bulgarie.

Quoi qu’il en soit, la confirmation des essais du système S-400 faite par le président Erdogan n’a pas manqué de faire réagir à Washington, où, au Congrès, plusieurs élus demandent des sanctions à l’égard de la Turquie, notamment au titre de la loi dite CAATSA, qui prévoit des mesures à l’encontre de tout pays se procurant du matériel militaire auprès d’entreprises russes.

Ainsi, le 17 octobre, alors qu’Ankara n’avait encore rien officiellement confirmé, le sénateur républicain Jim Risch avait qualifié le test du S-400 par la la Turquie de « comportement inacceptable » de la part d’un allié de l’Otan, expliquant que cela représentait une « menace directe pour les chasseurs-bombardiers F-35 ainsi que pour les autres systèmes utilisés par les États-Unis et l’Otan. » Et d’insister : « La loi américaine exige des sanctions contre les pays qui continuent d’approfondir leurs relations de défense avec la Russie, et l’administration devrait envoyer un signal fort indiquant que la Turquie doit céder ses S-400. »

Le sénateur démocrate Bob Menendez avait affiché la même position. « La Turquie doit être sanctionnée immédiatement pour son achat et son utilisation de ce système », avait-il réagi, allant jusqu’à affirmer, campagne électorale oblige, que le « non-respect de la loi par le président Trump et ses affinités pour Recep Tayyip Erdogan constituent une menace sérieuse pour notre sécurité nationale et celle de nos alliés et partenaires de l’Otan en Europe ».

Cela étant, et après la confirmation de M. Erdogan, le Pentagone a fini par réagir. « Le département de la Défense condamne dans les termes les plus forts le test effectué le 16 octobre par la Turquie du système de défense aérienne S-400 », a déclaré Jonathan Hoffman, son porte-parole. « Notre position a toujours été claire et elle n’a pas changé : un système S-400 opérationnel n’est pas compatible avec les engagements pris par la Turquie en tant qu’allié des Etats-Unis et de l’Otan », a-t-il continué, avant de prévenir Ankara de « conséquences graves » sur sa relation de défense avec Washington.

Reste à voir où cette affaire va aller.

Pour le moment, tant que les élections américaines n’ont pas encore eu lieu et que les éventuels nouveaux élus n’auront pas trouvé leurs marques, il y aura probablement du flottement… En outre, M. Erdogan a d’ores et déjà menacé Washington de mesures de rétorsion dans le cas où des sanctions seraient prises contre son pays, en mettant dans la balance une possible interdiction d’accès des forces américaines à la base aérienne d’Incirlik [qui abrite un dépôt de bombes nucléaires tactiques B-61 de l’Otan, ndlr] ainsi que la fermeture de celle de Kurecik, où est installé un radar clé pour le bouclier antimissile de l’Alliance.

spacer.pngPhoto : Système S400

Ya Rab Yeshua.

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Le Président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau attaqué dimanche son homologue français Emmanuel Macron, réitérant ses doutes sur sa santé mentale, au lendemain de propos similaires ayant entraîné une vive réaction de Paris qui a rappelé son ambassadeur «pour consultations».

Lors d'un discours télévisé dans la ville de Malatya en Anatolie (est), le président turc a accusé M. Macron d'être «obsédé par Erdogan jour et nuit».

«C'est un cas, et en conséquence, il a vraiment besoin de subir des examens (mentaux)», a-t-il ajouté

Il y a deux semaines, M. Erdogan avait dénoncé comme une provocation les déclarations de son homologue français sur le «séparatisme islamiste» et la nécessité de «structurer l'islam» en France, alors que l'exécutif présentait son futur projet de loi sur ce thème.

M. Erdogan avait enfoncé le clou samedi dans un discours télévisé, dénonçant les positions du président Macron vis-à-vis des musulmans.

«Tout ce qu'on peut dire d'un chef d'Etat qui traite des millions de membres de communautés religieuses différentes de cette manière, c'est: allez d'abord faire des examens de santé mentale», a-t-il déclaré. «Macron a besoin de se faire soigner».

Les propos de Macron qui ont provoqué la polémique

Jeudi soir, lors de la cérémonie d'hommage à Samuel Paty, professeur décapité dans un attentat islamiste, Emmanuel Macron avait notamment promis que la France continuerait de défendre les caricatures.

En réaction aux propos de samedi, la présidence français a dénoncé des propos «inacceptables» et rappelé l'ambassadeur de France à Ankara, une première dans les relations diplomatiques franco-turques.

En outre, les appels au boycott de produits français se sont multipliés dans plusieurs pays du Moyen-Orient, après l'émoi suscité par les propos du Président Macron, qui a promis de ne pas «renoncer aux caricatures» du prophète Mahomet.

https://fr.sputniknews.com/authors/afp_/

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/10/31/face-a-lazerbaidjan-larmenie-demande-une-assistance-militaire-a-la-russie/

Face à l’Azerbaïdjan, l’Arménie demande une assistance militaire à la Russie

 

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Militairement, les forces azerbaïdjanaises semblent avoir clairement pris le dessus sur celles de la République d’Artsakh [autre nom du Haut-Karabakh, ndlr], soutenues par l’Arménie.

En effet, grâce à leurs drones Bayraktar TB2 [de facture turque], Harop et Orbiter-1K, acquis auprès d’Israël, ces forces azerbaïdjanaises ont infligé de lourdes pertes à leurs adversaires, qui ont récemment perdu le contrôle de la ville stratégique de Goubadly, dans le sud du Haut-Karabakh. En outre, elles progressent vers le corridor de Latchin, voie stratégique s’il en est puisqu’elle relie l’Arménie et le Haut-Karabagh.

Azerbaidjan-carte.pngL’Azerbaïdjan, un pays divisé (en bleu, les territoires occupés par l’Arménie).

Par ailleurs, le territoire arménien a également été visé par des frappes azerbaïdjanaises, comme cela a été le cas le 14 octobre dernier, quand Bakou a assuré avoir visé des « sites de lancement de missiles », en affirmant qu’ils menaçait les populations civiles en Azerbaïdjan.

Dans cette affaire, la Russie est le partenaire stratégique de l’Arménie, au point d’y avoir une présence militaire [avec la base 102, établie à Gyumri]. Mais, dans le même temps, l’Azerbaïdjan n’est pas son ennemi… d’autant plus qu’elle lui vend des armes.

Cependant, l’Arménie étant membre de l’Organisation du traité de sécurité collective [OTSC], qui prévoit une clause de défense collective, la Russie serait tenue de lui apporter assistance si elle en faisait la demande. Mais les combats au Haut-Karabakh ne sont pas couverts par cette clause, comme l’avait rappelé, début octobre, Vladimir Poutine, le président russe.

« L’Arménie est membre de l’OTSC. Nous avons certaines obligations dans le cadre de ce traité. Mais les hostilités qui, à notre grand regret, se poursuivent à ce jour ne se déroulent pas sur le territoire arménien », avait en effet déclaré M. Poutine, le 7 octobre. Et d’ajouter : « En ce qui concerne le respect par la Russie de ses obligations conventionnelles, nous les avons toujours remplies, les remplissons et les remplirons. […] Les dirigeants arméniens n’ont aucun doute sur la qualité du respect par la Russie de ses obligations en matière de défense. »

Or, justement, ce 31 octobre, le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a demandé au chef du Kremlin d’entamer des consultations « urgentes » sur l’aide que serait susceptible de fournir la Russie afin d’assurer la sécurité de l’Arménie.

Affirmant que les combats du Haut-Karabakh se rapprochent désormais des frontières de son pays, le Premier ministre arménien a demandé au président russe d’entamer des consultations urgentes dans le but de déterminer la nature et la quantité de l’aide que la Fédération russe peut apporter à l’Arménie pour assurer sa sécurité », a en effet indiqué le ministère arménien des Affaires étrangères, via un communiqué.

Évidemment, si Moscou répond favorablement à cette demande d’assistance, la situation dans la région pourrait connaître une escalade des tensions, ce que le Kremlin cherche à éviter. En outre, la Russie, au même titre que la France et les États-Unis, fait partie du groupe de Minsk, chargé d’assurer une médiation entre Bakou et Erevan au sujet du Haut-Karabakh. En clair, sa position n’est pas des plus confortables…

Aussi, la diplomatie russe a répondu à l’appel d’Erevan en répétant ce qu’elle avait déjà affirmé, à savoir que que la Russie se tient « prête à fournir l’assistance nécessaire » dans le cas où les combat s’étendraient au territoire arménien.

Cependant, des rumeurs indiquent que la Russie fournirait discrètement un soutien aux forces arméniennes, notamment dans le domaine de la lutte contre les drones, avec la mise en oeuvre du système de guerre électronique Krasukha-4, entré en service au sein de l’armée russe en 2014. Neuf drones azerbaïdjanais auraient été ainsi abattus dans la région de Gyumri. Mais rien, pour le moment, ne permet de le confirmer avec certitude.

Photo : Système Krasukha – Par Vitaly V. Kuzmin  CC BY-SA 3.0

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/11/05/ankara-repliquera-fermement-a-linterdiction-en-france-du-groupe-turc-les-loups-gris/

Ankara « répliquera fermement » à l’interdiction en France du groupe turc « Les Loups Gris »

Le 28 octobre, alors qu’ils manifestaient au niveau du péage de Vienne [Isère] sur l’autoroute A7 pour réclamer la reconnaissance de la République d’Artsakh [c’est à dire le Haut-Karabakh, territoire dont la population est majoritairement arménienne et qui fait l’objet d’une offensive lancée par l’Azerbaïdjan], des militants pro-Arménie ont été pris à partie par des sympathisants de la cause turque en générale et du président Erdogan en particulier. Quatre personnes ont été blessées par des coups de couteau et de… marteau.

Les choses n’en sont pas restées là.

Le même jour, à Décines-Charpieu, municipalité qui, située près de Lyon, abrite une communauté arménienne importante, environ 250 militants pro-Turquie ont défilé dans le centre-ville en scandant des slogans particulièrement hostiles aux Arméniens [comme « Arméniens, terroristes! », « On va tuer les Arméniens » ou encore « Allahu akbar »], ne laissant aucun doute sur leur volonté d’en découdre. Le cortège a ensuite été repoussé par les forces de l’ordre, qui ont procédé à des relevés d’identité et dressé une soixantaine de procès-verbaux pour non-respect du couvre-feu imposé en raison de la crise sanitaire.

Trois jours plus tard, le Centre national de la mémoire arménienne et le Mémorial du génocide arménien de 1915 ont été dégradés par des inscriptions hostiles et faisant l’apologie du président Erdogan. Selon les autorités françaises, cet acte a été « clairement revendiqué » par les « Loups Gris », un mouvement nationaliste turc n’ayant aucune existence légale en France, ce qui ne l’empêche nullement de réunir ses militants.

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Ces incidents, attribués donc au mouvement des « Loups Gris », auront été de trop.

En Conseil des ministres, le 4 novembre, un décret « portant dissolution d’un groupement de fait » a en effet été adopté, sur la base d’un ensemble d’éléments « particulièrement graves et récurrents » visant « à inciter à commettre des actes de violence spécifiquement à l’encontre de personnes d’origine arménienne » [mais aussi kurde, ndlr].

 

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Au regard, justement, des faits reprochés à cette organisation « de fait », animée par un certain Ahmet Cetin [nommément cité par M. Darmanin dans le décret qu’il a diffusé via Twitter… mais curieusement désigné par les initiales « M. A » dans le texte publié au Journal Officiel…], on peut se demander pourquoi une telle décision n’a pas été prise plus tôt.

« Plusieurs foyers de ce mouvement ont ainsi été identifiés sur le territoire, notamment par le biais des réseaux sociaux » et « ses membres participent à des camps d’entraînement sur le territoire national, se revendiquant sans ambiguïté de ce mouvement, à l’instar du ‘camp des armes de jeunesse’, organisé à Satillieu [Ardèche] les 13 et 14 décembre 2019 », lit-on, par exemple, dans le décret en question.

Pour rappel, le mouvement des « Loup Gris » a été créé en 1968, sous l’appellation officielle « Les Foyers idéalistes », par Alparslan Türkeş. Anti-communiste et nationaliste, il a entretenu des relations avec la CIA et les réseaux clandestins « Stay Behind » mis en place par l’Otan dans les années 1970 et 1980 afin de mener des actions de guérilla en cas d’invasion soviétique [réseau Ergenekon].

Depuis, par ailleurs soupçonné d’avoir des liens avec la mafia turque et après avoir connu des dissensions internes, il apporte son soutien au président Erdogan, sa vitrine politique, le MHP, étant un de ses alliés. Et il est soupçonné d’accomplir les « basses oeuvres » d’Ankara.

Cette collusion a été illustrée par la réaction du ministère turc des Affaires étrangres à la décision de la France d’interdire les « Loups Gris » sur son territoire.

« Nous soulignons qu’il est nécessaire de protéger la liberté d’expression et de réunion des Turcs de France […] et que nous répliquerons de la plus ferme des manières à cette décision », a en effet affirmé la diplomatie turque. Reste à voir comment Ankara entend mettre ses menaces à exécution…

« Il y a maintenant des déclarations de violence, voire de haine, qui sont régulièrement affichées par le président Erdogan qui sont inacceptables », a rétorqué Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, ce 5 novembre, à l’antenne d’Europe1.

« Ce n’est pas seulement la France qui est visée, il y a une solidarité totalement européenne sur le sujet -, nous voulons très fermement que la Turquie renonce à cette logique-là », a ensuite poursuivi M. Le Drian. « Et si d’aventure ce n’était pas le cas, le Conseil européen a décidé qu’il prendrait les mesures nécessaires à l’encontre des autorités turques. Il importe maintenant aux Turcs de prendre les mesures nécessaires pour éviter cette dérive, » a-t-il ajouté. Et de prévenir : « Il y a des moyens de pression, il y a un agenda de sanctions possibles. »

Quoi qu’il en soit, la dissolution des « Loups Gris » en France est un nouveau sujet de contentieux entre Paris et Ankara, après les actions turques en Méditerranée orientale, le dossier libyen, le soutien de la Turquie à l’Azerbaïdjan dans ses opérations militaires au Haut-Karabakh et la situation en Syrie.

Cela étant, la Turquie a d’autres relais en France… Comme le parti « égalité et justice » [PEJ], sous l’étiquette duquel M. Cetin s’était d’ailleurs présenté aux élections législatives de 2017. Ce mouvement, même s’il s’en défend, est considéré comme étant une officine officieuse de l’AKP, le parti de M. Erdogan.

Ya Rab Yeshua.

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expulsion et on en parle plus ? ! Valable aussi si ils sont Français ... t'aime pas ton pays tu dégages !

C'est quoi cette obsession de rester dans un pays qui ne te conviens pas ?! M'enfin ... ?

  • Haha 1

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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