Aller au contenu
Aumilitaire
  • Rejoignez Aumilitaire

    Inscrivez vous aujourd'hui et recevez le guide gratuit Aumilitaire

     

La grande muette retrouve la voix ? (source atlantico)


Messages recommandés

Le général Piquemal a été informé par courrier recommandé, il y a trois semaines, de la décision de Jean-Yves Le Drian. Le ministre de la défense l’a radié des cadres de l’armée, après avoir recueilli l’avis du Conseil supérieur de l’armée de terre. Un décret, non publié au Journal officiel, a été pris en ce sens. Le 6 février dernier, le général de corps d’armée Christian Piquemal (2 S) avait participé, à Calais, à une manifestation interdite (contre la politique migratoire). La justice l’avait relaxé le 26 mai dernier. Cet ancien commandant de la Légion étrangère (1995-1999) ne peut plus donc faire état de son grade d’officier général. Et il est « basculé » de deuxième section, en retraite. Sur le plan pécuniaire, cette décision ne change rien. La solde de réserve devenant pension de retraite.

Cette décision a entrainé plusieurs réactions dans les rangs des officiers supérieurs et officiers généraux. L’un dit : « La façon de lui signifier la sanction manquait d’élégance. Pourquoi ne pas le recevoir et la lui signifier les yeux dans les yeux ? »
Un autre : « Piquemal, c’est Don Quichotte. Il est maladroit. Mais c’est tout ! »
Un troisième : « Il y a désormais des officiers généraux en deuxième section qui vont ressentir de la défiance. » Et de s’interroger « Sommes-nous des factieux ? »
Un quatrième veut y voir « un règlement de compte politique. »…
Christian Piquemal aurait l’intention de saisir la Cour européenne des droits de l’homme. Plusieurs soutiens se sont déjà manifestés. Il devra toutefois être très vigilant dans sa communication afin de ne pas apparaître, alors que la campagne pour les élections présidentielles a démarré depuis bien longtemps, comme l’otage d’un clan. Sauf à se lancer lui-même dans une nouvelle carrière.

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Après, en effet passer de la 2s à la retraite, ça va pas changer tellement les choses.

Mais bon, niveau sempiternel débat, la deuxième section peut apporter son lot aussi.

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal." MLK

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 43 minutes, SG5375 a dit :

La mise à la retraite d'office est quand même une sanction et pour un général si dans les faits cela ne change pas grand chose,  au niveau des symboles et des protocoles c'est violent à leur niveau 

Ah oui, c'est une sanction on est d'accord, sans conséquence, mais symboliquement oui.

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal." MLK

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

Pour être considérées comme « représentatives », les Associations professionnelles de militaires (APNM) devront communiquer la liste nominative de leurs adhérents, prévoit un récent arrêté, afin que le ministère puisse s’assurer que le nombre minimum d’adhérents correspond au seuil légal (entre 1% et 5% des effectifs).

Cet arrêté du ministère de la défense, en date du 21 octobre, suscite un tollé dans les nouvelles Associations professionnelles nationales de militaires (APNM) qui y voit un véritable « arrêté de mort pratique ». C’est le « retour à l’affaires de fiches », estime un opposant à cette mesure, faisant référence au fichâge des officiers catholiques en 1904.

L’arrêté en question stipule (souligné par nous) que « les associations professionnelles nationales de militaires ou fédérations ou unions qui demandent la reconnaissance de leur représentativité doivent transmettre au secrétariat général du Conseil supérieur les listes d’adhérents de chaque association professionnelle nationale de militaires détaillant le grade, les nom et prénoms, la force armée ou la formation rattachée et le numéro identifiant défense(NID) de chaque adhérent ».

Selon nos informations, des recours pour excès de pouvoir devant le Conseil d’Etat sont en préparation. « Vouloir ficher les militaires est d’une rare gravité : cela s’oppose au principe de la liberté d’association garanti par la constitution, comme la jurisprudence l’indique avec un arrêté du conseil d’Etat du 4 mai 2016, jugean illégitime la demande d’une municipalité d’obtenir la liste des adhérents d’une association subventionnée par la commune », indique-t-on dans les milieux des APNM.

Créées par la loi du 28 juillet 2015, suite à un jugement de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), les APNM sont les premières structures indépendantes, visant à représenter les personnels militaires. Huit ont été lancées et leur montée en puissance s’avère difficile, puisqu’elles n’auraient à ce jour sans doute moins d’un millier d’adhérents au total. De nombreuses réticences culturelles à l’adhésion à une Association professionnelle existent, notamment dans l’armée de terre.

L’obligation de communiquer les noms des adhérents ne devraient pas encourager les militaires à rejoindre les APNM, craignent leurs promoteurs. L’enjeu est moins leur existence, aujourd’hui garantie par la loi, que leur représentativité et donc leur capacité à participer aux instances représentatives officielles, avec les différents conseils de la fonction militaire.

Le CSFM s’était d’ailleurs prononcé contre cette obligation de communiquer la liste des adhérents. Ses représentants, reçus ce matin à l’Elysée, devraient en parler au chef de l’Etat.

http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/associations-militaires-ministere-exige-liste-adherents-115229

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il faut vite museler toutes les velléités d'organisations  des forces vives  qui voudraient poser les bases d'un rassemblement afin d'obtenir la légitimité d'expression de la gronde que la base exprime. A l'heure où les instances européennes ont ouvert la brèche vis à vis de l'absence de représentation professionnelle dans la gendarmerie,  il est temps de rappeler que dans une démocratie l'existence de sous citoyens doit être ré-affirmée.:X

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2017/02/24/general-de-villiers-les-reformes-deja-donne-pour-ne-pas-dire-quon-deja-donne/

Général de Villiers : Les réformes, « on a déjà donné, pour ne pas dire qu’on a déjà tout donné »

Le contexte actuel n’incite guère à l’optimisme, étant donné la dégradation accélérée de la sécurité internationale, avec notamment le terrorisme inspiré par les thèses islamistes radicales et le retour de la menace dite de la force, c’est à dire l’affirmation militaire de certains États-puissances qui, selon le général Pierre de Villiers, le chef d’état-major des armées (CEMA), « n’hésitent pas à tutoyer la ligne rouge ». Bref, si on ajoute les changements politiques observés ces derniers mois, nous sommes entrés dans un ère d’incertitudes et de doutes.

Alors que la France va entrer en campagne électorale, il serait irresponsable d’écarter ce sujet ô combien important pour se concentrer sur l’accessoire. Car cette dégradation de la sécurité internationale a évidemment des conséquences sur la politique menée en matière de défense, dans la mesure où les armées sont extrêmement sollicitées, que ce soit sur le territoire national (Sentinelle, posture permanente de sûreté) ou à l’extérieur.

Aussi, pour le général de Villiers, qui s’est exprimé devant les députés de la commission de la Défense, il est impératif de porter l’effort de défense à 2% du PIB d’ici 2022. Impératif pour au moins trois raisons.

La première est qu’il fait « boucher les trous », c’est à dire récupérer au plus vite les capacités qui ont été abandonnées temporairement à cause des contraintes budgétaires. ...................

S’agissant des équipements, il y a urgence. « Les besoins sont multiples et vont croissant. Je pense aux drones, aux avions ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance), aux ravitailleurs – avions et bâtiments –, à la flotte de transport ou aux hélicoptères. Pour l’ensemble de ces capacités, nous sommes au bord de la rupture. ...............

Ainsi, actuellement « plus de 60 % des véhicules de l’armée de Terre engagés en opérations ne sont pas protégés ». Il n’est pas possible de continuer comme cela, a souligné le CEMA, qui a aussi cité l’âge canonique des avions-ravitailleurs, dont la disponibilité « conditionne notre aptitude à tenir la posture de dissuasion nucléaire, comme à projeter nos forces et à soutenir nos opérations aériennes. »

Le général de Villiers n’a pas oublié la Marine nationale, qui « voit le nombre de ses patrouilleurs outre-mer s’effondrer. » ................

Toujours au sujet des équipements, le CEMA a plaidé pour une hausse de 300 millions d’euros par an des crédits alloués à la recherche et au développement. .................

Ces 2% du PIB doivent permettre de faire un effort « indispensable » au niveau des ressources humaines. Là, les armées peinent à se remettre des déflations de 50.000 postes planifiées entre 2008 et 2014. Et l’arrêt des suppression d’effectifs, décidé en novembre 2015 par le président Hollande, ne suffit pas « à restaurer la résilience de certains domaines, qui restent sous le seuil critique ».

Là encore, le général de Villiers a pris quelques exemples édifiants. « 20 % des pilotes de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) ne sont pas aptes ‘mission de guerre’, faute d’heures de vol; 40 % des sites de l’armée de l’air sont dépourvus d’escadron de protection. La population des fusiliers marins est sous extrême tension », a-t-il détaillé. Selon lui, il faudrait recruter environ 2.500 personnels de plus par an d’ici 2022, notamment pour « renforcer le domaine du soutien qui se trouve, désormais, en butée. »

Les infrastructures sont un autre domaine où il faudra investir. ...............

Ensuite, au vu du rythme opérationnel, le général de Villiers a estimé nécessaire de revoir les contrats opérationnels des armées, dépassés actuellement d’environ 25% à 30%. L’armée de l’Air, pour ne prendre qu’un seul exemple, ..................

En outre, revoir à la hausse les contrats opérationnels suppose aussi d’en faire de même avec l’entraînement. Le nombre de jours de préparation opérationnelle est en baisse pour les trois armées,..................

À ces impératifs viennent d’ajouter des « points de vigilance », comme le moral (celui des militaires ET de leurs familles) ou la fidélisation des personnels, en particulier ceux ayant une spécialité de pointe ou traditionnellement déficitaire. Le CEMA en a cité un troisième : la sécurité et la protection.

« Compte tenu de l’élévation du niveau de la menace qui pèse sur nos emprises militaires, qui sont nombreuses, il faut veiller à garantir la résilience de nos armées en protégeant nos infrastructures. Ceci concerne la sécurité de nos pistes aéronautiques, la résilience des data centres et des alimentations électriques, la sécurisation de nos stocks de munitions en France et à l’étranger, ou encore la disponibilité des quais et des bassins portuaires. En réalité, toutes les emprises susceptibles d’être considérées comme des cibles de choix par les terroristes sont concernées », a-t-il énuméré.

En ces temps de campagne électorale, le général de Villiers a averti ceux qui, éventuellement, seraient tentés de penser que les armées auraient à faire de nouvelles économies pour trouver les ressources financières nécessaires à leur modernisation.

« Pour ceux qui croient que nous pourrions encore réaliser des économies, que nous sommes en pleine réforme, que nous l’avons été sans discontinuer depuis 2008. Je conduis cette réforme depuis 2010, date de mon arrivée comme major général des armées, et nous allons continuer jusqu’en 2020, voire au-delà », a rappelé le CEMA. « Je serai franc : on a déjà donné, pour ne pas dire qu’on a déjà tout donné », a-t-il lancé. Et refuser cet effort de défense, ce serait « revoir nos ambitions à la baisse et accepter que nos priorités stratégiques ne soient bientôt plus que des prétentions stratégiques. »


 
  • Like 1

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le mot de la fin du CEMA est surement le meilleur "Que nos priorité stratégiques ne soient bientôt plus que des prétentions stratégiques". De toute manières il ne faut pas se leurrer. L'armée ne sera pas la priorité du politique du XXIe siècle et les suppressions de poste que l'on entend dans quasiment tous les discours toucheront nécessairement l'armée, comme ce fut le cas jadis. Profitons encore de "l'effet Charlie/Batacan". Ensuite retour à la case départ : recrutements gelés, fonte des effectifs et du matériel, mais bien évidement toujours la prétention de ...

"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 14 heures, Cephalyx a dit :

Le mot de la fin du CEMA est surement le meilleur "Que nos priorité stratégiques ne soient bientôt plus que des prétentions stratégiques". De toute manières il ne faut pas se leurrer. L'armée ne sera pas la priorité du politique du XXIe siècle et les suppressions de poste que l'on entend dans quasiment tous les discours toucheront nécessairement l'armée, comme ce fut le cas jadis. Profitons encore de "l'effet Charlie/Batacan". Ensuite retour à la case départ : recrutements gelés, fonte des effectifs et du matériel, mais bien évidement toujours la prétention de ...

Oui hélas jusqu'au prochain attentat...........

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 26/11/2016 à 07:39, BTX a dit :

Pour être considérées comme « représentatives », les Associations professionnelles de militaires (APNM) devront communiquer la liste nominative de leurs adhérents, prévoit un récent arrêté, afin que le ministère puisse s’assurer que le nombre minimum d’adhérents correspond au seuil légal (entre 1% et 5% des effectifs).

Cet arrêté du ministère de la défense, en date du 21 octobre, suscite un tollé dans les nouvelles Associations professionnelles nationales de militaires (APNM) qui y voit un véritable « arrêté de mort pratique ». C’est le « retour à l’affaires de fiches », estime un opposant à cette mesure, faisant référence au fichâge des officiers catholiques en 1904.

L’arrêté en question stipule (souligné par nous) que « les associations professionnelles nationales de militaires ou fédérations ou unions qui demandent la reconnaissance de leur représentativité doivent transmettre au secrétariat général du Conseil supérieur les listes d’adhérents de chaque association professionnelle nationale de militaires détaillant le grade, les nom et prénoms, la force armée ou la formation rattachée et le numéro identifiant défense(NID) de chaque adhérent ».

Selon nos informations, des recours pour excès de pouvoir devant le Conseil d’Etat sont en préparation. « Vouloir ficher les militaires est d’une rare gravité : cela s’oppose au principe de la liberté d’association garanti par la constitution, comme la jurisprudence l’indique avec un arrêté du conseil d’Etat du 4 mai 2016, jugean illégitime la demande d’une municipalité d’obtenir la liste des adhérents d’une association subventionnée par la commune », indique-t-on dans les milieux des APNM.

Créées par la loi du 28 juillet 2015, suite à un jugement de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), les APNM sont les premières structures indépendantes, visant à représenter les personnels militaires. Huit ont été lancées et leur montée en puissance s’avère difficile, puisqu’elles n’auraient à ce jour sans doute moins d’un millier d’adhérents au total. De nombreuses réticences culturelles à l’adhésion à une Association professionnelle existent, notamment dans l’armée de terre.

L’obligation de communiquer les noms des adhérents ne devraient pas encourager les militaires à rejoindre les APNM, craignent leurs promoteurs. L’enjeu est moins leur existence, aujourd’hui garantie par la loi, que leur représentativité et donc leur capacité à participer aux instances représentatives officielles, avec les différents conseils de la fonction militaire.

Le CSFM s’était d’ailleurs prononcé contre cette obligation de communiquer la liste des adhérents. Ses représentants, reçus ce matin à l’Elysée, devraient en parler au chef de l’Etat.

http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/associations-militaires-ministere-exige-liste-adherents-115229

juste pour information, cette disposition fait l'objet d'un recours par les APNM, nous verrons bien.

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal." MLK

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

 

C’est une surprise : le général Bertrand RACT-MADOUX se lance en politique, nous apprend le Dauphiné Libéré. Il est candidat pour Les Républicains dans la première circonscription de la Drôme - celle de Valence. Le général connaît bien la ville, où il a commandé le 1er Spahis.

Ancien chef d’état-major de l’armée de terre, ancien n°2 de la DGSE, le général d’armée Bertrand RACT-MADOUX est actuellement Gouverneur des Invalides. Il devra sans doute renoncer rapidement à ce poste prestigieux, ouvrant la voie à sa succession pour un officier général de premier rang...

La politique semble démanger les militaires, et c’est plutôt une bonne nouvelle : ils ont toute leur place dans le débat public, mais ils doivent intégrer les contraintes de la vie politique auquel l’état militaire ne les a guère préparés. On trouve de nombreux officiers dans l’entourage des principaux candidats de manière quasi publique.

On se souvient que le général SOUBELET souhaitait être candidat aux législatives dans les Hauts-de-Seine sous l’étiquette En Marche ! Il n’a pas été investi mais semble maintenir sa candidature sans l’investiture d’un grand parti.

http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/general-ract-madoux-se-lance-en-politique-123902

PS. Je ne partage pas du tout l'observation de JDM. La politique ne m'a jamais démangé. Et je ne crois pas du tout qu'il faille se réjouir de voir des OGX, essentiellement, placés en 2e section, "tenter d'exister" quand même en faisant la cour aux candidats. Cela me désole et me navre. On a le droit d'avoir des convictions. De là à croire qu'elles recueilleront l'attention des candidats, c'est naïf. Leur monde n'est pas le nôtre.

Il suffit de voir ce qu'a donné l'aventure TAUZIN. Et après que fait-on ?

Enfin, ce n'est que mon avis.

BTX

Du même "tonneau" =

Régionales 2015 dans les Landes : Christian HOUDET, un bleu envoyé au front.

Régionales 2015 dans les Landes : Christian Houdet, un bleu envoyé au frontL’océan, la dune, l’esthétique des graffs sur les blockhaus de Capbreton, le paysage qu’a choisi Christian HOUDET. photo isabelle louvier / « Sud Ouest »

 

Une carrière militaire qu’il achève comme général après avoir servi sur tous les terrains d’opération de la planète, un arbre généalogique qui fait se réunir près de 200 cousins dans l’un des trois airials qu’il a retapés, l’envie de repartir au combat pour sauver « sa » France que l’on brade. La tentation serait trop grande de glisser vers la caricature « travail, famille, patrie ». Christian HOUDET, – « avec un ‘‘ t ’’ que l’on prononce, comme pour Anglet », précise-t-il – voit très bien vers quels sables mouvants il risque d’être entraîné.

Bleu en politique peut-être, mais stratège rompu aux guet-apens de tous ordres. Ce n’est sans doute pas un hasard s’il fait partie des conseillers défense de Marine le Pen. Pas un hasard si le rassemblement Bleu marine l’a préféré à Christophe BARDIN, le secrétaire départemental qui n’avait pourtant pas démérité, pour mener la liste départementale aux régionales. « Je suis un vieux Landais, se défend Christian HOUDET. Et ce n’est pas le seul cas de figure au Front national. Il y a eu dix situations de même nature. »

L’armée, la politique, la terre

Christian HOUDET est né « à Brest même » et a vécu à Landerneau, usant ses fonds de culottes sur les mêmes bancs que Michel-Édouard Leclerc. Une enfance qu’il dépeint comme fabuleuse. Même si son père militaire part en Indochine après sa naissance et ne revient que…

  • Like 1

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A l'heure de sauver le pays  est-il anormal de voir les généraux sortir du bois ? Pas vraiment, même si la démarche peut statutairement et traditionnellement interpeller, peut être que le changement passe par une évolution des mentalités. Le débat est ouvert et pour ma part je n'ai pas de convictions en la matière. Après effectivement ils ne sont pas rompus à ce type de combat. Comme on dit wait and see..

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Perso, je préfère entendre et lire ceci. L'officier général est dans son rôle, ce qui ne lui interdit pas d'interpeller le politique et d'appuyer là où cela fait mal. Quelles qu'en soient, pour sa personne, les conséquences.

http://www.opex360.com/2017/04/11/general-de-villiers-la-logique-du-toujours-plus-avec-moins-conduit-tot-ou-tard-la-defaite/

Général de VILLIERS : « La logique du toujours plus avec moins conduit tôt ou tard à la défaite »

.........../.............

Dans sa dernière livraison, le CEMA aborde un sujet délicat en ces temps de campagne électorale. En effet, il a choisi de parler des « moyens » nécessaires aux armées pour qu’elles puissent accomplir leurs missions, au-delà de la force morale dont font preuve, chaque jour, les militaires français.

Dans les affaires militaires, il n’est pas possible de tout maîtriser. Et, pour le général de Villiers, il faut donc « accepter que certains paramètres puissent nous échapper ». En revanche, poursuit-il, « s’il y a bien un paramètre sur lequel le pays dispose d’une liberté souveraine pour agir, c’est celui du choix des moyens pour assurer sa défense. »

Et, pour le CEMA, c’est une question de « lucidité » pour « évaluer la menace à son juste niveau et comprendre le danger, avant qu’il ne soit trop tard » mais aussi de « volonté » afin de « consentir, à temps, les efforts nécessaires et suffisants à la régénération de la force. » Et d’insister : « dans le brouillard de la guerre, il y a, au moins, une chose de sûre : la logique du ‘toujours plus avec moins’, poussée au-delà de toute mesure, expose les soldats et conduit, tôt ou tard, à la défaite. »

......./.........

« Nous ne nous plaignons pas. Nous demandons seulement à avoir les moyens de nos responsabilités, au quotidien, bien sûr et, encore plus, au combat », résume-t-il.

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

Bonjour messieurs

j'ai plaisir à vous lire ,mais je voudrais une précision. Les candidats aux épreuves orales de l'EMIA ou OAEA ou ESP (pbf-grh surtout) sont interrogés depuis l'affaire MARC BLOCH sur la carrière des Officiers généraux (et leur salaire en 1°ou 2°section..). En interrogeant des camarades OGX ,j'avais compris que la "position 2S" s'arrêtait à 67 ans, et qu'ensuite l'OG était en retraite...ma question est donc: pourquoi et comment , le GCA PIQUEMAL ,âgé de 75 ans, donc en retraite, a été radié des cadres"?

cdt

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans le langage courant, comme dans la correspondance privée, il est convenu d'utiliser la mention "2e section" (2e S) ou "en retraite" (E.R.) ou "radié des cadres" selon la situation de l'officier général.

Placé à la retraite (ER) en effet à l'anniversaire de sa 67e année, l'OGX pouvait toujours revêtir son uniforme, user de sa CIM et de sa carte de circulation pour bénéficier par exemple de l'accès aux cercles-mess ainsi que du 1/4 de place SNCF.

Radié des cadres, il conserve son grade et sa pension de retraite mais perd les prérogatives et autorisations liés à son état d'OGX.

BTX

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

 

La mise au point entre Macron et le général de Villiers

Emmanuel Macron, François Hollande et le général Pierre de Villiers

Le général Pierre de Villiers ne briguera pas un autre poste public s’il quitte ses fonctions de chef d’état-major des armées (CEMA) le 26 juillet, au terme de son mandat actuel. Et même si aujourd’hui son renouvellement pour un an paraît finalement possible, il n’en fera pas lui-même la demande expresse à Emmanuel Macron, a-t-il d’ores et déjà prévenu. Ce préalable fixé, le CEMA semble avoir aplani avec le nouveau président les difficultés portant sur le rythme de la prochaine programmation budgétaire. Elle atteindrait – « au prix d’un effort constant et régulier », selon les termes pesés, les 2% du PIB en 2022, soit plus de 50 milliards d'euros hors pensions et hors surcoûts des opérations extérieures en 2025.

  • Like 1

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...