Aller au contenu
Aumilitaire
  • Rejoignez Aumilitaire

    Inscrivez vous aujourd'hui et recevez le guide gratuit Aumilitaire

     

Qui va succéder au Général PUGA a l'élysée


Messages recommandés

Bloquée depuis plusieurs années, la strate supérieure des chefs militaires français devrait bouger rapidement. Ce mouvement est lié au départ, annoncé pour le 9 juin prochain six ans jour pour jour après sa prise de fonction, du grand chancelier de la Légion d'honneur, le général Jean-Louis Georgelin.

Pour lui succéder, le seul nom entendu ces dernières semaines est celui du très puissant général d'armée Benoît Puga, chef de l'état-major particulier (CEMP) du président de la République. Son poste est, avec celui du chef d'état-major des armées, l'une des deux clés de voûte de l'institution militaire.

Le choix de son remplaçant – actuellement en pleine discussion avec le chef de l'État – fera bouger profondément les différents étages de la haute hiérarchie. Dans les états-majors, cette situation provoque d'incessantes spéculations, chacune des écuries misant sur son poulain.

Une fois n'est pas coutume, nous avons choisi de présenter les options s'offrant au président, telles que nous en avons délimité les contours en traînant nos oreilles. Cette analyse est donc à prendre pour ce qu'elle est : une photographie à l'instant t d'une compétition dont le terme officiel ne se produira que dans plusieurs semaines.

Mission : remplacer Puga

Pour remplacer Benoît Puga, plusieurs noms sont en circulation. Le premier est celui de l'amiral Bernard Rogel, chef d'état-major de la marine nationale. Il avait été prolongé l'an dernier à son poste pour un an, et ferait, disent les pythies, un bon CEMP « de transition », jusqu'à la fin du mandat de François Hollande.

Ce choix se porterait sur un homme en fin de carrière, qui a déjà été en poste à l'Élysée, où il était notamment responsable des forces nucléaires. Les autres noms qui circulent sont ceux du vice-amiral d'escadre (VAE) Denis Béraud, actuel commandant de la Force d'action navaleet ancien commandant du Charles de Gaulle. Troisième nom entendu, celui du général de division aérienne Olivier Taprest. Pilote de chasse, il est actuellement le chef du cabinet militaire de Manuel Valls.

Autre nom d'aviateur entendu, celui d'André Lanata, depuis peu chef d'état-major de l'armée de l'air. Pour cette simple raison, sa présence dans ce concours de grosses têtes paraît étonnante. Nous n'avons à ce stade cité que des marins et des aviateurs, signe que, dans les sphères pensantes des armées, la double présence d'un « terrien » à l'EMP (Puga) et à l'état-major des armées (Pierre de Villiers) est vécue comme un déséquilibre en faveur de l'armée de terre.

Pourtant, deux noms d'officiers généraux de l'armée de terre sont avancés : celui d'Éric Bucquet, actuel directeur des opérations de la DGSE, et celui de Christophe Gomart, actuel directeur du renseignement militaire. Ce sont deux bolides de compétition, tous deux appréciés de Benoît Puga, dont ils furent les subordonnés.

Valse des « grands subordonnés »

Le choix du futur chef de l'état-major particulier de François Hollande n'appartient qu'à ce dernier. En ce sens, il n'est pas le produit d'un processus formel, mais plutôt, dans l'idéal, celui d'un consensus entre le chef de l'État, le chef d'état-major des armées et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Il n'en va pas de même pour la valse des « grands subordonnés » en cours de préparation.

Chaque hypothèse de nomination à l'EMP déclenche la procédure du remplacement de l'intéressé. Si Bernard Rogel était choisi, qui le remplacerait alors à l'état-major de la marine ? Dans cette hypothèse, le nom le plus souvent entendu est celui du directeur du personnel militaire de la marine, le VAE Christophe Prazuck, suivi de celui du major général de la marine Arnaud de Tarlé.

Et enfin celui de Jean Casabianca, chef du cabinet militaire de Jean-Yves Le Drian, qui n'a aucune intention de le lâcher… Mais, dans la valse qui se prépare, un autre poste essentiel va devoir être pourvu : celui du très efficace général de corps d'armée Didier Castres, sous-chef d'état-major « opérations » de l'état-major des armées, qui conduit au jour le jour toutes les opérations militaires en cours. Promis à la fonction moins nerveuse d'inspecteur général de l'armée de terre, il devrait être remplacé par l'actuel chef du commandement des opérations spéciales, Grégoire de Saint-Quentin. Mais Éric Bucquet serait aussi sur les rangs.

Procédure régulière

La liste des futurs grands chefs fait actuellement l'objet d'études et de mises au point minutieuses par le chef d'état-major des armées Pierre de Villiers. Le fragile équilibre des armées tient parfois du château de cartes, tant les incidences d'une promotion ont des répercussions profondes.

La bonne nouvelle en la matière étant que le départ du général Puga aura un effet d'ascenseur pour nombre de généraux. La procédure régulière consistera donc pour Pierre de Villers à remettre sa liste de nominés au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, lequel l'amendera, ou pas, pour y insérer ses propres choix avant de la transmettre à François Hollande.

Qui, durant cette période, consulte et reçoit. Mais il n'a quand même pas trop de souci à se faire : la machine militaire est si bien rodée que les candidats sont tous de bonne qualité. Donc tous à même d'établir avec le président une relation efficace, même si elle sera nécessairement différente de celle – particulièrement atypique – qu'il a établie avec Benoît Puga.

1460699541_0002d.jpg

" Si tu fais trop confiance à tes yeux, tu risques de ne pas voir ce qui est vraiment important ".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

François HOLLANDE perd son général cinq étoiles à l'Elysée

http://www.bfmtv.com/

Un soldat de l'ombre. Depuis quatre ans, le général d'armée Benoît PUGA, 63 ans, assurait le rôle de chef d'état-major particulier de François Hollande, le conseillant pour chaque opération militaire, que ce soit en Centrafrique, au Mali ou en Syrie. Il prendra bientôt la tête de la Grande chancellerie de la Légion d'honneur.

Pas faits pour s'entendre

Comme l'explique Le Parisien, le président et le général n'étaient pas faits pour s'entendre, du moins sur le papier. Père de 11 enfants, catholique traditionnaliste, Benoît PUGA n'imaginait sans doute pas pouvoir composer avec un président socialiste, et réciproquement.

"Quand on n'est pas du même bord, ton meilleur conseiller, c'est celui qui ose critiquer parce qu'il n'est pas dans la courtisanerie. Or PUGA dit quand il n'est pas d'accord. Il agit comme une sorte de boussole" explique un collaborateur du président.

Ce qui fait dire à certains que l'amitié entre les deux hommes est réelle. "Puga est toujours là. Matin, midi et soir, il passe une tête dans le bureau du président, il lui communique des informations confidentielles" raconte un familier des lieux. "Puga a une façon très simple de le rassurer. Il fait appel au bon sens. Il s'exprime sans ambages et sait être urticant" raconte un autre. 

Le duo se sépare

Malgré cette bonne entente, le général s'en va. Il prendra à l'été la tête de la prestigieuse Grande chancellerie de la Légion d'honneur que préside... le chef de l'Etat. Les deux hommes resteront donc en contact étroit, même si le rôle du général ne sera plus le même. 

Pour le remplacer, certains évoquent le nom de l'amiral Bernard ROGEL parmi les favoris. Chef d'état-major de la marine nationale, l'amiral ROGEL a notamment commandé, entre 2000 et 2001 le sous-marin nucléaire lanceur d'engins Inflexible, avant de devenir adjoint au chef d'état-major du président de la République chargé des questions nucléaires et maritimes.

BBteYcz.img?h=768&w=1080&m=6&q=60&o=f&l=

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mince un Amiral.........pouaah

Soutenu par le ministre de la Défense, l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine, pourrait être nommé chef d’état-major particulier du président de la République (CEMP) à la suite du général Puga. Il a été reçu par François Hollande en fin de semaine dernière. Né en janvier 1956, Bernard Rogel pourrait théoriquement rester à ce poste jusqu’en janvier 2019. 

Le général Puga sera, lui,  nommé grand Chancelier de la Légion d’Honneur à l’été. 

Une certaine prudence doit être de mise, lorsqu’on se souvient des conditions de la nomination du général Puga au poste de CEMP en 2010. Un jeudi soir de février, le général de Villiers, reçu à l’Elysée, pensait avoir été nommé à ce poste, avant que le président Sarkozy ne se ravise le samedi. Le poste est resté vacant trois semaines. En la matière, tout est donc possible. 

Bernard Rogel - qui quitte son poste de chef d’état-major de la Marine à l’été - n’est pas seul candidat possible, et sans doute pas celui que la haute hiérarchie militaire soutient le plus. Un bon connaisseur du dossier cite une demi-douzaine d’officiers généraux, parmi lesquels Eric Bucquet (Directeur des opérations à la DGSE), Christophe Gomart (Directeur du renseignement militaire) ou Olivier Taprest, un aviateur (Chef du cabinet militaire du Premier ministre). source OPEX 360

" Si tu fais trop confiance à tes yeux, tu risques de ne pas voir ce qui est vraiment important ".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...