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Les chiens du 132e bataillon de Suippes se préparent pour assurer la sécurité des stades de l'Euro 2016


BTX

Messages recommandés

https://vocationmilitaire.blogspot.fr/2016/05/les-chiens-du-132e-bataillon-de-suippes.html

Bienvenue dans l’un des plus grands chenils d’Europe. Capacité d’accueil : 700 chiens. Là, regroupés sur un hectare situé au cœur de l’immense ferme du Piémont, quartier général du 132 e  régiment cynophile de l’armée de terre, près de 400 chiens militaires s’entraînent. Pour les encadrer, plus d’un demi-millier de militaires, parmi lesquels 400 maîtres-chiens. Ce jour d’avril, 252 chiens sont recensés ; les autres étant déployés sur diverses missions.

Binôme

Sur chaque courette est inscrit le nom du chien qui y réside, le grammage des rations du soir et du matin, un code couleur qui correspond au type d’aliment (« très haute énergie », « maintenance ») et, bien sûr, grade et nom du maître. Car chaque chien a son maître. Si, avant un départ en mission, le chien a un pépin, le maître ne partira pas. « En opération, on ne peut utiliser le chien que si on a été breveté avec » , résume Éric Séné, au « 132 » depuis 1999. Un second code couleur traduit l’éventuel excès d’agressivité du chien. Seul son maître, choisi pour son habitude à gérer des chiens difficiles, est alors autorisé à assurer ses sorties quotidiennes.

Alimentation

Ici, on dévore 1,7 tonne de croquettes à la semaine. Le stock actuel est fourni par Royal Canin qui avait remporté le dernier marché portant sur trois ans. Appel d’offres qui inclut notamment des tests à l’aveugle pendant un mois – sacs de croquettes neutres, sans logo – et analyses de selles et d’évolution de pesée auprès des chiens testeurs. « Nos chiens ont une activité très soutenue, vivent dehors, le produit qu’on va leur donner est essentiel », poursuit Éric Séné. Précisons que les chiens du « 132 » ne mangent jamais de viande « car ça ne couvre pas l’ensemble des besoins alimentaires du chien et durant les opérations extérieures, cela demanderait une logistique trop importante ».

Quarantaine

Au fond du site, derrière les chenils des trois compagnies du « 132 », se découvre le chenil de quarantaine. Capacité : quarante chiens. Un passage obligé de trois semaines pour les chiens qui reviennent d’Opex - traduire : opérations extérieures, longues de quatre ou six mois. Au-delà d’éventuelles infections, ce passage doit permettre à l’animal de « redescendre en pression ».

Races

Environ 70 % des chiens du « 132 » sont des bergers malinois, race qui se distingue par « sa réceptivité au dressage » et « ses capacités d’intervention »  ; 20 % sont des bergers allemands, utilisés pour leurs capacités à détecter les explosifs ; 10 % sont des bergers Tervuren ou hollandais. Poids moyen : 30 kilos « mais ça peut aller jusqu’à 40 selon les gabarits ». Parmi les mâles, aucun n’est castré. Cela fait deux ans que le « 132 » achète des femelles.

Achat

Quiconque, particulier ou éleveur, peut contacter le « 132 » pour proposer son chien, lequel sera ensuite testé, selon un protocole strict, par la cellule achat du bataillon, habituée à voyager en France mais aussi en Belgique, Hollande et Allemagne, où résident des « rabatteurs » chargés d’effectuer une présélection. « La majeure partie des chiens est achetée à l’étranger, précise l’adjudant Mickaël Laigneau. Au-delà de son âge, l’aspect sanitaire (voir par ailleurs) et ses capacités physiques, le test d’achat consiste à évaluer son goût pour le jeu, sa pugnacité, son courage – on va aller le provoquer, avec et sans arme. Les dangereux et les peureux sont écartés. »

« Mordant manchette »

Comme tout visiteur nous étaient réservés une petite surprise : passer le test du « mordant manchette ». Le principe : se faire mordre par un chien – tenu en laisse, tout de même – un avant-bras dûment protégé. Objectif : sentir « la pression des crocs du chien ». Euh… mission accomplie, donc.

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Ya Rab Yeshua.

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bonjour,

Je suis étonné de voir qu'il prennent des femelles maintenant, car en général elles sont peureuses et moins stables psychologiquement que les males.

Auparavent il n'y avait que des males dans ce type d'unité.

D'ailleurs le chien prénommée " Diesel " qui appartenait au RAID et qui a été tuée lors de l'assaut a St Denis était une femelle, paix a son ame.........

" Si tu fais trop confiance à tes yeux, tu risques de ne pas voir ce qui est vraiment important ".

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  • 4 semaines plus tard...

Bonjour, merci c'est très intéressant !

J'aurai une petite question.

Qu'en ai t'il des autres chenils de l'armée de Terre, un nombre ? Un nombre de chien dans les autres régiments ? Y a t'il un "gros" régiment secondaire ? Lors des opérations, les binômes Maitre/chien sont détachés depuis ce régiment ?

Désolé si cette question n'a pas sa place ici.

Merci par avance !

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Extrait du site du 132e BCAT/MINDEF

" Le bataillon gère également l’ensemble de l’effectif canin de l’armée de terre et participe à l’élaboration des projets de manuels et de règlements visant à faire évoluer la cynotechnie militaire. Il entretient d’ailleurs une capacité dynamique d’expérimentation et d’innovation visant à le maintenir au fait des exigences et des contraintes de ses engagements opérationnels.".

Toutes les unités de l'ADT ne comptent pas de groupe cynotechnique dans leur organisation (REO). Par exemple au 13e BCA existe un groupe cynotechnique de détection à 0/1/6.

Leur mission ? Leur emploi ?

https://fr-fr.facebook.com/Soutienau7eBCA/?fref=nf

Les chiens de combat à l’attaque
Le Régiment de marche du Tchad, à Meyenheim, a accueilli pour la première fois les tests d’évaluation cynotechniques de la zone Nord-Est de l’armée de terre. Une soixantaine d’équipes, composées d’un maître-chien et de son chien, ont pris part à une série d’épreuves destinées à mesurer leur niveau technique et opérationnel.

C’était une première pour le Régiment de marche du Tchad. Fin mars, le Quartier Dio de Meyenheim a en effet accueilli les tests d’évaluation cynotechniques de la zone militaire Nord-Est de l’armée de terre, auxquels ont pris part une soixantaine d’équipes venues d’une quinzaine de régiments. Chaque équipe, composée d’un maître-chien et de son chien, était évaluée sur ses qualités techniques et opérationnelles, au travers d’une série d’épreuves classées en différentes catégories. « Ces tests ont lieu chaque année. Leur but est de breveter les équipes, sachant qu’il existe en tout six types de brevet correspondant aux différentes missions qu’une équipe cynotechnique peut être amenée à remplir sur le terrain » , explique le sergent Christophe, chef de l’ECD (Élément cynotechnique de détection) au RMT.

À Meyenheim, les tests imposés aux équipes présentes étaient classés en deux catégories : l’intervention-défense et le pistage, chaque catégorie comprenant elle-même trois niveaux de difficulté. « En intervention-défense, on évalue le chien sur sa discipline, son obéissance, mais aussi sur ses qualités d’interception, avec et sans muselière, de jour comme de nuit » , explique l’adjudant-chef Sylvain, qui supervisait l’organisation.

Le premier niveau de brevet en intervention-défense, baptisé « patrouille », est obligatoire pour tout maître-chien opérant au sein de l’armée, puisqu’il fait appel aux qualités de base qu’un chien doit posséder avant de pouvoir être déployé sur le terrain. À l’instar des équipes cynotechniques opérant au RMT, ces missions consistent bien souvent en la surveillance de sites militaires, particulièrement de nuit. « À Meyenheim, nous avons 380 hectares à surveiller. Assurer la protection d’un tel site demande beaucoup d’engagement, surtout lorsque l’on sait que les patrouilles se font majoritairement à pied. Dans ce genre de situation, un chien constitue un atout précieux, particulièrement en termes de dissuasion » , indique le sergent Christophe. Les chiens, en majorité des malinois, doivent démontrer différentes aptitudes, savoir repérer et neutraliser des intrus, mais aussi opérer des actions complexes, par exemple interrompre une attaque sur l’ordre de son maître.

Des chiens stables, volontaires et rustiques
Les épreuves organisées en différentes zones du Quartier Dio de Meyenheim reflétaient bien ces compétences. L’un des exercices consistait ainsi, pour le chien, à débarquer d’un véhicule blindé pour se lancer à l’attaque d’un homme posté à quelques dizaines de mètres de là. Sur un coup de sifflet de son maître, l’animal devait immédiatement interrompre son attaque, et revenir sagement à son point de départ, avant même d’avoir atteint sa cible.

Un autre exercice consistait, pour le chien, à sauter à travers une fenêtre pour aller chercher un objet que venait de lancer son maître. L’animal devait s’en saisir, et sauter à nouveau à travers la fenêtre pour le rapporter, sans prêter attention au mannequin articulé déployé non loin de là. « On fait souvent en sorte d’introduire un événement inattendu dans l’exercice, afin de tester la capacité du chien à suivre l’ordre qui lui a été donné, sans se laisser distraire » , explique le sergent Christophe.

Un autre exercice imposait au chien d’intervenir alors que des coups de feu étaient tirés à proximité, testant ainsi sa capacité d’action en situation de combat. « Nos chiens doivent être particulièrement stables, ne pas avoir peur des coups de feu et de l’imprévu. Ils doivent aussi être volontaires, et assez rustiques dans leur morphologie » , souligne l’adjudant-chef Sylvain.

La force et la pugnacité de l’animal ont également été évaluées au travers d’exercices particulièrement spectaculaires. Dans l’un d’eux, l’animal devait ainsi poursuivre un homme qui tentait de se soustraire à un contrôle. Pas question de mordre toutefois : l’animal était équipé d’une muselière en forme de coque, qui l’obligeait ainsi à percuter le fuyard pour le faire tomber.

Les exercices de pistage étaient, eux aussi, assez exigeants. Dans l’un d’eux, l’animal devait ainsi retrouver la trace d’un individu parti vingt minutes plus tôt, en marquant deux objets que l’homme avait laissés tomber. Lors d’un test d’intervention, le chien devait également retrouver trois individus dissimulés dans une zone sur un itinéraire de 500 mètres, et alerter à chaque fois son maître par ses aboiements. Il disposait pour cela d’une quinzaine de minutes. Ces différentes évaluations, organisées de jour comme de nuit, ont donné lieu à un classement en fonction des notes obtenues par les équipes. Les meilleurs d’entre elles participeront au championnat de France du chien militaire, qui se déroulera à Suippes, dans la Marne, vers la fin de l’année.
http://www.lalsace.fr/…/04/13/les-chiens-de-combat-a-l-atta…

 
safe_image.php?d=AQDE3xB6P9Jx068r&w=470&

 

Ya Rab Yeshua.

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Sachant que vous concourez pour l'ENSOA dans ce domaine de spécialités, je ne pourrais trop vous recommander de prendre ctc avec le CIRFA pour bien étudier cette voie et savoir, à l'avance et sans que cela ne soit gravé dans le marbre, vers quelles destinations en termes de régiments et de garnisons pourrait vous conduire ce choix.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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Effectivement, mais mon choix de régiment/garnison ce fera en fonction de mes résultats à l'ENSOA ?

De ce que j'ai compris, je choisi ma spécialité après mon CSO et si mes résultats me le permette, mais mon régiment/garnison se choisit en fonction de son classement à l'ENSOA.

De plus, je suis convaincu que cyno est la branche dans laquelle je veux aller.

Merci de vos réponses.

 

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Exact vous vous êtes bien renseigné.

Le DS d'abord. Puis lors de l'amphi mené par la DRHAT et selon les informations communiquées alors par les bureaux de gestion, le choix et la confirmation de la filière.

Là vous devriez savoir quels régiments ont exprimé un besoin en sergent, chef de groupe cynophile.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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Non, cet amphi surnommé "info filières" se place dans la dernière semaine du 4e mois de votre cycle de formation.

Donc comme tous les autres EVSO vous pourrez exprimer votre choix de filière "en toute connaissance de cause".

BTX

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

Bonjour 

Je suis specialité cynotechnie et je voudrais juste ajouter quelque petit détail.

Il y a seuleument la promotion d'octobre qui recrute dans le domaine de specialité cynotechnie (2002). Le choix de ton regiment par contre ne se fait pas du tout a la fin de tes 8 mois concernant cette spécialité. Il y a un amphi pour les choix du regiment en fonction du classement mais la cynotechnie est apars, tu intégre directement ta formation specialiste de maitre chien situé a Biscarosse et c'est a la fin de ta formation (CT1) qui dure 1 an que tu choisis ton regiment selon ton classement.

Lnino7 

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Bonjour, 

J'aurais quelques questions à vous posez sur le métier de maître chien. 

En effet, la spécialité est peu répendu. C'est rare d'avoir quelqu'un qui puisse répondre à ses questions. 

Quels vont être les différences entre le maître chien sous officier et du combattant cynotechnique ? 

Je sais que le maître chien aura plus de connaissance au niveau du dressage des chiens. Mais ma question serait plus sur le côté "operationnel". La seule mission du maître chien est-elle de dresser et d'apprendre au combattant cynotechnique, qui lui peut être amené à partir en opération.

Ou le maître chien est amené à exercer les mêmes missions que le combattant cyno ? 

Savoir si le fait d'être maître chien empêche de faire du Pistage, appui au combat, recherche d'explo comparer à un combattant cynotechnique. 

Merci de tes réponses.

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Je vais essayer de faire simple pour que tu comprennes bien : 

Si tu recherche le côté operationnel, partir en opex dans les 2 cas il faut que tu aille aux 132 BCAT, c'est le seul regiment ou les cyno partent en opex. Ensuite le "maitre chien" et le "combattant cyno" sont amener a effectuer les mêmes missions mêmes si le "maitre de chien" sera plus la en tant que chef et le combattant en tant qu'executant. Les deux entraineront leur chien pour le pistage... Etc

Ensuite si tu va dans un autre regiment que le 132 c'est different: 

soit tu est "maitre de chien" et tu es chef de chenil tu prepare ton chien et celui de tes subordonnées aux differents brevet concours tu travail le chien et tu gères également "les papiers" de ton chenil.

Soit tu es "combattant cynotechnique" et la journee tu entraine ton chien pour les brevets  etc... Comme le "maitre de chien" et la nuit tu es de garde avec ton chien pour garder la zone qui t'es confié. Tu ne part pas en OPEX sauf cas vraiment exceptionnel

je met les guillemets parce que que tu sois sous off ou militaire du rang tu es maitre de chien. Le site de l'armee utilise ses noms pour différencier les deux.

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Merci de ses infos très précieuse.  

Je souhaite faire de l'opérationel, c'est sur. Le côté surveillance des sites me lassera vite même si je suis prêt à passer par la. 

132 eme c'est sur je vais tout faire pour y être. Vous me confirmez ce que j'avais pu lire. J'espère qu'ils recuteront des sous off le jour j ! Vu le temps de formation il est difficile de savoir aujourd'hui. 

 

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  • 1 mois plus tard...

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