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la place des blindés dans l'armée de Terre (source CEST)


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a cavalerie blindée est-elle tombée en désuétude ?

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Par le CES Philippe de TANOUARN

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Depuis l’été 2011, les effectifs de la cavalerie blindée n'ont cessé de décroitre. Forts alors de quatre pelotons au sein du dispositif français en Afghanistan, qui comptait environ 4000 hommes, ils représentaient déja moins de 3% des troupes déployées. En 2012, la composante blindée voit ses effectifs amputés encore au gré du retrait des troupes combattantes. La question de son utilité sur le théâtre vient alors à être reposée.

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Depuis l’été 2011, la cavalerie blindée ne représente plus que quatre pelotons au sein du dispositif français en Afghanistan, qui compte environ 4000 hommes, soit moins de 3%. Aux vues des contraintes budgétaires actuelles, du coût non négligeable du maintien en condition opérationnel et du sous emploi actuel de la cavalerie blindée, il est judicieux, avant de notifier la commande de quelques trois cents Engins Blindés de Reconnaissance et de Combat (EBRC), de répondre aux questions suivantes : « A-t-on encore besoin de chars de combat ? Et si oui, pour quel type de mission ? ». Tandis que personne n’est capable de prédire avec certitude où et contre qui nous nous battrons lors des prochains conflits, et aux vues de la plus value que les chars modernes apportent tant en zone urbaine qu’en terrain ouvert contre un ennemi symétrique ou dissymétrique, il semble indispensable de conserver une arme blindée moderne et capable d’être engager dans les conflits de haute intensité comme dans les conflits actuels.
 
La cavalerie connait, comme jadis, des hauts et des bas en fonction des innovations techniques et tactiques, il pourrait donc être tentant de la déclarer inadaptée aux conflits actuels et futurs, mais n’est ce pas faire fi des retours d’expérience récents de nos alliés ?
 
La cavalerie a-t-elle déjà rencontré des situations similaires ?
 
Sans retracer dans le détail l’histoire de la cavalerie française, il est intéressant de s’attarder sur l’emploi de la cavalerie au long de l’histoire. La chevalerie, ancêtre de la cavalerie, devient l’arme prépondérante sur les champs de bataille et en particulier lors des croisades vers le XIème siècle grâce à sa puissance de choc. Puis, elle connut ses premiers revers pendant la guerre de Cent ans avec les batailles de Crécy, Poitiers et Azincourt pendant lesquelles ses charges furent anéanties par les archers gallois. A partir de cette période, la cavalerie va être organisée de façon permanente et divisée en deux branches : la cavalerie lourde, celle des gens d’armes, totalement cuirassés et armés de la longue lance, agissant par le choc et la charge et la cavalerie légère dont les principales missions étaient d’achever la déroute de la gendarmerie ennemie, de poursuivre l’infanterie après sa défaite et enfin d’évoluer loin en avant et sur les flancs de l’armée en marche. Une nouvelle tactique, s’adaptant aux évolutions des armes à feu, voit le jour : le « caracol », succession de tir au pistolet sur les unités d’infanterie ennemies.
 
Par la suite, au XVIIème siècle, la guerre de siège caractérisée par l’immobilité de l’armée, étant la tactique privilégiée, la cavalerie perd définitivement la première place dans l’armée au profit de l’infanterie. Pendant le XVIIIème siècle, on assiste à un retour de la guerre de mouvement dont l’objectif est la bataille décisive. Partant, la cavalerie joue à nouveau un rôle déterminant comme à Fontenoy en 1745 ou à Rivoli en 1797. Mais c’est finalement sous Napoléon, que la cavalerie sera à son apogée. Il écrira à son sujet : « De ces trois armes, cavalerie, infanterie, artillerie, aucune n’est à dédaigner. Toutes sont également importantes, mais une armée supérieure en cavalerie aura toujours l’avantage de bien couvrir ses mouvements, d’être toujours bien instruite des mouvements de son adversaire et de ne s’engager qu’autant qu’elle le voudra. Ses défaites seront de peu de conséquences et ses efforts seront décisifs. » Concernant l’emploi de la cavalerie avec l’infanterie, il déclara « la méthode de mêler des pelotons d’infanterie avec la cavalerie est vicieuse, elle n’a que des inconvénients : la cavalerie cesse d’être mobile, elle est gênée dans ses mouvements, elle perd son impulsion et l’infanterie est compromise ; au premier mouvement de la cavalerie, elle est sans appui. »
 
Ainsi, Napoléon utilisera remarquablement sa cavalerie mais celle-ci sera décimée lors de la campagne de Russie. Privé de celle-ci lors de ses dernières campagnes, il ne pourra plus exploiter ses succès tactiques.
 
Enfin, avec la Première Guerre mondiale et le retour à la guerre de position, la cavalerie montée n’est plus en mesure de remplir ses missions. Les premiers blindés, qui sont initialement rattachés à l’artillerie d’assaut, font leur apparition à la fin de la grande guerre mais ne parviennent pas à réaliser de véritables percées. Par la suite, les blindés seront rattachés à la cavalerie et à l’infanterie. Les Allemands seront les premiers à employer leur arme blindée comme une arme décisive permettant d’obtenir des victoires stratégiques. Le fameux coup de faucille conçu par le général Von Manstein et réalisé par le général Guderian en est un bel exemple. « Dans une bataille de blindés, les chars jouent le premier rôle et tout le reste devrait être relayé au second plan. Une division blindée ne peut être renforcée qu’en augmentant son noyau de chars. » Général GUDERIAN, 1951.
 
En définitive, il apparaît que l’emploi de la cavalerie a toujours été conjoncturel. Il dépend essentiellement de la doctrine prépondérante et de sa capacité d’adaptation au champ de bataille.
 
 Les blindés sont-ils encore utiles à l’heure actuelle ?
 
Abordons tout d’abord le théâtre majeur de ces dernières années, l’Afghanistan. Il est clair que ce théâtre se prête relativement mal à l’emploi de l’arme blindée. En effet, du fait du relief prononcé, les axes permettant aux chars de manoeuvrer sont limités. Ainsi, les unités blindées sont cantonnées à des missions de protection d’itinéraire ou d’appui direct au profit des unités d’infanterie. Nos alliés font la même analyse que nous et seul le corps des Marines, agissant dans le Sud de l’Afghanistan dans une zone plus ouverte, possède une quinzaine de M1 Abrams.
 
Pour autant, les vingt dernières années ne se résument pas à l’Afghanistan. De multiples opérations ont démontré l’intérêt de l’arme blindée :
 
- L’opération « tempête du désert », qui a permis à la coalition d’envahir le Koweït le 24 février 1991 en une centaine d’heures, fut une opération interarmes et interarmées dans laquelle les blindés ont joué un rôle de premier plan.
 
- La guerre d’Irak, du 19 mars au 1er mai 2003 pendant laquelle les Américains sont parvenus à s’emparer des points clés de la ville de Bagdad en quelques jours, a souligné d’une part la nécessité de posséder une logistique suffisamment bien dimensionnée pour faire face à des grandes élongations, d’autre part la capacité des blindés à saisir des opportunités et à exploiter les brèches dans le dispositif ennemi afin de s’emparer des points clés de Bagdad.
 
- La bataille d’Abidjan au printemps dernier, au cours de laquelle la Force Licorne a livré une ligne de débouché aux forces du président Ouattara aux portes du palais présidentiel dans lequel était retranché Monsieur Gbagbo, a mis en lumière l’efficacité du binôme blindé – hélicoptère pour percer le dispositif défensif ennemi et ainsi mener l’action décisive qui permet de remplir la mission.
 
Mais c’est à présent sur l’utilisation de l’arme blindée en zone urbaine que je veux insister. La bataille de « Falloudjah » de juillet à novembre 2004 ainsi que la bataille de Nadjaf en octobre 2004 constituent deux bonnes illustrations de la plus value que peuvent apporter les blindés dans ce type de zone. En effet, les GTIA blindés ont été utilisés pour effectuer des pénétrations profondes dans un corridor étroit afin de désorganiser l’ennemi, entraver ses mouvements et lui infliger le plus de pertes possibles tout en formant un coin dans son dispositif. Les Américains ont conscience que face à un adversaire faiblement doté en armement antichars moderne, les unités blindées ont toute leur place dans un combat urbain.
 
Leur haut niveau de protection, combiné à de puissants appuis, les prédisposent à une « entrée en premier » et à des missions de pénétration en profondeur.
 
Il faut cependant prendre des précautions avant d’affirmer que le blindé est l’unique équipement décisif en ville. En effet, la guerre israélo-Hezbollah de juillet 2006 a souligné le fait que l’emploi des blindés non accompagnés par l’infanterie rend les chars vulnérables aux embuscades et aux missiles anti-char modernes de type AT-14 ou RPG 29.
 
Aux vues de ces quelques exemples, il est raisonnable d’affirmer que l’emploi des chars en zone urbaine dans le cadre d’un combat interarmes et interarmées, est à privilégier si tant est que les chars soient suffisamment protégés. En outre, il apparait que la cavalerie blindée est un élément indispensable à une nation qui a la prétention de pouvoir « entrer en premier » sur un théâtre. C’est le cas de la France qui, en tant que membre permanent au conseil de sécurité de l’ONU, doit posséder cette capacité.
  
De quelle arme blindée cavalerie avons-nous besoin pour faire face à l’éventail des conflits futurs ?
 
Sans se lancer dans des prévisions hasardeuses et en s’appuyant sur les conclusions du dernier Livre Blanc, la zone d’action privilégiée des armées pour les années à venir est l’arc de crise qui va de l’océan Atlantique à l’océan Indien. Cette zone est favorable dans sa majeure partie à l’emploi des blindés.
 
Il semble par ailleurs que notre adversaire futur sera un ennemi de type asymétrique qui privilégiera des zones refuges difficiles d’accès aux blindés (jungle, montagne, zone urbaine).
 
Dans ce type de zone, les blindés doivent être chenillés afin d’optimiser leur mobilité et pouvoir faire abstraction des axes lorsque cela est possible. De plus, l’adversaire utilisant au mieux les points hauts en montagne ou en zone urbaine, il est nécessaire pour les chars de posséder un débattement accru de leur canon. En outre, l’ennemi asymétrique utilisant la population comme bouclier, les chars ont besoin de conserver un armement principal de grande précision et un armement secondaire à la fois télé-opérable et suffisamment diversifié pour permettre de répondre de façon adaptée à la menace. Afin de garder un effet psychologique majeur sur la population et l’ennemi, le char du futur doit posséder une protection active le rendant très résistant tant face aux engins explosifs improvisés qu’aux missiles anti-char de dernières générations de type RPG-29 ou JAVELIN. Cet aspect est crucial aux vues des exploitations médiatiques qui pourraient être faites par l’ennemi s’il parvenait à détruire cet emblème de la puissance militaire d’une nation qu’est le char.
 
Ainsi, le char lourd du futur, parce qu’il permet au chef interarmes de saisir une opportunité, de reprendre l’initiative, de créer la percée et de désorganiser le dispositif défensif ennemi par le biais de raid blindé, est une arme indispensable pour un pays qui veut pouvoir intervenir tant dans un conflit asymétrique que symétrique. Il s’avère donc nécessaire pour l’Armée de Terre française de revaloriser le char Leclerc à l’horizon 2018 afin qu’il soit mieux adapté aux conflits futurs. Si le char lourd est un équipement de base en phase d’intervention, il est légitime d’aborder la question de la plus value qu’apporte la cavalerie légère. En premier lieu, toutes les unités de cavalerie française actuellement en opération extérieure servent sur un équipement léger : véhicule blindé léger (VBL) au Kosovo, ERC 90 Sagaie au Tchad et en RCI, VAB canon de 20 mm et AMX 10 RC en Afghanistan. D’une part, ces équipements sont parfaitement adaptés à la menace, les multiples opérations sur le théâtre africain en témoignent. D’autre part, ces équipements ont une empreinte logistique et un coût de mise en condition opérationnelle plus faible que celui des chars lourds. Cet élément est particulièrement prégnant en cette période où chaque euro est compté.
 
En second lieu, le cinquième pilier stratégique de la défense française est la connaissance et l’anticipation. La cavalerie légère participe au recueil des informations sur des zones étendues tout en gardant la possibilité de changer de posture très rapidement. La crise ivoirienne qui a duré de 2003 à 2011 a montré la plus value des unités blindées dans la collecte du renseignement et la capacité à agir de manière décisive, en stoppant par exemple les offensives rebelles.
 
L’engin blindé de reconnaissance au combat (EBRC), qui est le futur remplaçant de l’ERC 90 Sagaie et de l’AMX 10RC, doit donc détenir un certain nombre de qualités. Le canon de 40 mm et la 7,62 télé-opérée en super structure constituent un armement précis et diversifié qui permettra de conserver une gradation de la violence. Afin de posséder une forte mobilité, il semble préférable d’opter pour un véhicule chenillé plutôt qu’à roue. En effet, les véhicules chenillés ne sont pas cantonnés aux axes mais ils sont surtout beaucoup plus adaptables à la menace car plus aptes à recevoir des kits de protection qu’un engin à roue dont l’alourdissement a un impact sur les organes de sécurité du véhicule. Ce fut récemment le cas du VBL en Afghanistan, qui ne pouvait pas dépasser 4 tonnes au risque de devoir modifier son système de freinage et de suspension.
 
Ainsi, à l’instar des américains qui maintiennent une cavalerie lourde sur M1 Abrams et une cavalerie légère sur « M3 Bradley » revalorisé, la cavalerie française doit maintenir cette distinction en son sein et se doter d’engins très protégés, adaptables et possédant une puissance de feu précise et diversifiée.
 
Dans le monde incertain dans lequel nous vivons et malgré les fortes contraintes budgétaires, il faut éviter d’avoir une vision à court terme focalisée sur la Kapisa, qui pourrait laisser penser que nous n’avons plus besoin de cavalerie. Il y a dix ans, certains pensaient que tout soldat était fantassin et que le concept PROTERRE allait permettre de réduire les effectifs de l’infanterie. Le théâtre afghan a démontré que le fantassin devait posséder des savoir-faire propres et qu’il était nécessaire de posséder une infanterie nombreuse pendant la phase de stabilisation. L’emploi de telle ou telle arme est donc fluctuant en fonction de la tactique prédominante, du théâtre et des moyens de l’adversaire.
 
La France en tant que nation européenne leader dans le domaine de la défense doit conserver un éventail capacitaire suffisamment étendu pour faire face à tout type de conflits. La cavalerie blindée est à la fois un emblème de la puissance d’une nation et un moyen décisif dans les guerres du début du XXIe siècle. Ainsi les chars lourds comme légers ont toute leur raison d’être à l’heure actuelle et pour les trois décennies à venir, ce qui ne veut pas dire que ce sera encore le cas par la suite lorsque nous serons rentrés dans la guerre de la troisième vague, où les robots auront sans doute remplacé les chars tels que nous les connaissons actuellement.

" Si tu fais trop confiance à tes yeux, tu risques de ne pas voir ce qui est vraiment important ".

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Bel article, avec des constats qui prouvent encore une fois qu'en matière de sécurité et de capacité de défense rien n'est figé et qu'il est très dangereux d' arrêter des décisions sur les constats du moment. Souvent guidés par des problèmes économiques les décideurs se retrouvent pris de cours quelques années après quand le conflit change de forme. On en a l exemple avec la sécurité publique.La baisse des effectifs police, gendarmerie depuis des années a bien entamé les capacités de réaction depuis le début des attentats. Et maintenant il faut recruter et former des milliers de professionnels à la va vite. Pour quel résultat à terme?

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L’armée de Terre souhaite envoyer des chars Leclerc au Sahel

L’engagement des chars Leclerc émiratis dans la guerre du Yémen donne des idées à l’état-major de l’armée de terre.

Comme le signalaient le Monde et le Figaro, l’EMAT propose de dépêcher quelques blindés lourds pour renforcer l’opération Barkhane, au Sahel. Cette idée est en cours d’examen à l’EMA et au cabinet du ministre de la défense.

Elle pose au moins deux questions très sérieuses.

- Pour l’armée de terre, il s’agirait d’une expérimentation visant à remplacer les blindés légers ERC-90 Sagaie, qui datent des années soixante-dix, même s’ils ont été « revalorisés ». Leur retrait est « une question d’années », assure-t-on dans l’armée de terre, alors que le futur blindé médian, Jaguar, appelé à remplacer l’ERC-90 Sagaie et l’AMX-10RC, ne sera pas livré avant, au mieux, 2020.

- Le Leclerc est une très solide bête de guerre : son canon de 120 mm porte jusqu’à 4 kilomètres, son équipage est très bien protégé, il est doté de capteurs performants pour le renseignement comme de bons systèmes d’information et de communication (SIC) - qui seront améliorés dans le cadre du programme Scorpion.

Reste deux points noirs : la logistique et le message politique.

- Avec l’hélicoptère Tigre, le Leclerc est l’engin de l’armée de terre qui nécessite le train logistique le plus lourd… et donc le plus coûteux, en argent et en hommes. Le Leclerc a déjà été engagé à trois reprises : au Kosovo (1999-2002), au Liban (2006-2010) et en Pologne (2015). Son déploiement au Sahel est donc possible, même s’il est compliqué. Il avait d’ailleurs été envisagé au début de l’opération Serval, mais l’état-major des armées avait refusé, justement à cause des trop grandes contraintes.

- Plus problématique est la question politique sous-jacente.

Si l’armée de terre explique, pour justifier l’envoi des Leclerc, qu’il s’agit de « répondre à la menace » au Sahel, c’est que celle-ci est plus sérieuse qu’on ne veut bien le reconnaître. Envoyer des chars Leclerc au Mali ou au Niger, cela revient à dire à l’opinion publique française : face aux Groupes armés terroristes, on a besoin de gros moyens militaires… Après les Lance-roquettes unitaires (LRU), les blindés lourds ! Trois ans et demi après le début de Serval-Barkhane, c’est afficher un constat d’échec. Toutes les explications techniques et tactiques ne vaudront pas un clou face à la perception qu’en auront les Français et les étrangers.

Surtout lorsqu’on regardera la carte : où seraient déployés les Leclerc ?

On évoque Gao, au Mali, où l’on comprend mal l’utilité d’un tel blindé. Mais s’il s’agit, comme on le laisse entendre, de pouvoir engager à distance des colonnes de pick-up ennemis, le point le plus menacé est Madama, dans l’Extrême-Nord du Niger. Face au pick-up, les chars sont de redoutables adversaires : on se souvient comment, en 2008, les T-55 d’Idriss Itno Déby avaient stoppé les forces rebelles dans les rues de N’Djaména - sauvant son pouvoir in extremis.

Un peloton de Leclerc à Madama ? Sacré défi logistique et quel aveu politique à propos d’une menace plus sérieuse qu’on ne le dit.

 

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(Photo : ADC Ghesquière. Sirpa)

Actualisé : Un internaute, que je remercie, nous rappelle que le Leclerc a participé à de nombreux exercices à l’étranger : 2001 (République Tchèque) 2002 (Ukraine) 2005 Exercice Gulf 2005 (EAU) 2007 Altengrabow (Allemagne) 2012 Gulf Shield (EAU) 2013 Gulf Falcon (Qatar) 2015 El Himeimat (EAU) 2016 Griffin Strike (Grande Bretagne).

http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/l-armee-terre-souhaite-envoyer-chars-leclerc-sahel-104520

Modifié par BTX

Ya Rab Yeshua.

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