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« Il y a 20 ans, la fin du service militaire a été une erreur nationale »


BTX

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Pour CEPHALYX,

Vous écrivez : "une formation de qualité par des professionnels (alors que sous le SN c'était les cadres issus du contingent, donc non professionnels)".

Contrairement à ce que vous pensez, la formation à l'époque du SN n'était pas laissée à des cadres issus du contingent. Vous confondez formation et encadrement.

Les appelés au terme de leur formation initiale étaient affectés en compagnie de combat ou de service. Et la formation ne s'arrêtait pas pour autant.

Par ailleurs, vous lancez : " après les errances des années 95/2005 sur la gestion des personnels".............qu'entendez vous par là ?

En concluant : "ambitions qui ne pourront passer que par une contribution à la mise en place d'une véritable défense européenne commune". Phrase et souhait moult fois proférés, ici et là, à l'occasion d'échéances électorales, de débats télévisés, bref le plus souvent prononcés par des responsables de tous bords en mal d'imagination qui avouent ainsi leur parfaite incompétence et cécité géopolitique et stratégique.

M'enfin, ça mange pas de pain et puis ça fait "sérieux".

On a tellement d'experts de tout dans le Royaume qu'on se demande qui travaille réellement.

BTX

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Ya Rab Yeshua.

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Il y a 2 heures, Cephalyx a dit :

Personnellement, et sans entrer dans des développements qui mériteraient que l'on y consacre une thèse, je pense que le mythe du SN est largement fantasmé, notamment par des personnes qui ne l'ont pas vécu ou alors par le prisme de leur propre expérience. Dans tous les cas le SN dans des derniers temps était largement décrié pour son inefficacité. Il coutait cher, les passes-droits étaient nombreux, et la qualité des formations étaient pour le moins discutables. Quant à l'emploi de ces contingents, on sait tous qu'il était réduit à sa plus simple expression et que le SN se résumait, post-classes, à un ennui quasi mortel. Enfin, en ce qui concerne la transmission de valeurs républicaines, cela devrait plutôt être le rôle de l'école et non de l'institution militaire.

Je pense, pour ma part, que le développement de la réserve (et assimilés) est l'avenir. Il permet déjà d'intégrer des personnes motivées avec une visibilité à long terme sur les recrutements (alors que l'aspect obligatoire du SN ne permettait aucune flexibilité et démobilisait, surtout lorsque certains bénéficiaient de passes-droits), permet une formation de qualité par des professionnels (alors que sous le SN c'était les cadres issus du contingent, donc non professionnels), enfin rémunère à un juste prix ceux qui s'y engagent (ce qui était de loin un des griefs du SN, notamment pour ceux qui devaient abandonner leur travail).

Actuellement, après les errances des années 95/2005 sur la gestion des personnels, je pense que sur le papier l'armée est sur une bonne voie en terme de formation et d'adaptabilité face aux enjeux contemporains. Sur le terrain, je reprendrais à mon compte l'analyse du CEMA sur la nécessité de débloquer des fonds à la hauteur des ambitions de notre pays, ambitions que ne pourront passer que par une contribution à la mise en place d'une véritable défense européenne commune.

Je pense que votre vision du SN est pour le moins parcellaire. Vous aviez de tout à l'époque,  effectivement des mois passés pour certains à ne rien faire de constructif alors qu'il avait un emploi dans le civil. ces errances concernaient souvent ceux qui n'étaient pas spécialement volontaires ou qui n'avaient pas de chance, mais vous aviez aussi des gens formés à l'identique des professionnels par des professionnels avec les missions idoines . Je vous l'accorde qu'il fallait souvent signer un contrat long,  ce qui éloignait un peu du concept de base,  pour toucher au mieux afin rentabiliser ces formations mais un bon nombre y ont eu accès. On pourrait développer comme vous dites sur différents aspects car certaines de vos affirmations sont un peu à l'emporte pièce et je rejoins BTX. Entendez bien que je ne dis pas que tout était rose mais vous qui condamnez les visions fantasmées de certains,  je ne suis pas sûr que vous ne soyez pas concerné par votre analyse.

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il y a 22 minutes, BTX a dit :

Pour CEPHALYX,

Vous écrivez : "une formation de qualité par des professionnels (alors que sous le SN c'était les cadres issus du contingent, donc non professionnels)".

Contrairement à ce que vous pensez, la formation à l'époque du SN n'était pas laissée à des cadres issus du contingent. Vous confondez formation et encadrement.

Les appelés au terme de leur formation initiale étaient affectés en compagnie de combat ou de service. Et la formation ne s'arrêtait pas pour autant.

Par ailleurs, vous lancez : " après les errances des années 95/2005 sur la gestion des personnels".............qu'entendez vous par là ?

En concluant : "ambitions qui ne pourront passer que par une contribution à la mise en place d'une véritable défense européenne commune". Phrase et souhait moult fois proférés, ici et là, à l'occasion d'échéances électorales, de débats télévisés, bref le plus souvent prononcés par des responsables de tous bords en mal d'imagination qui avouent ainsi leur parfaite incompétence et cécité géopolitique et stratégique.

M'enfin, ça mange pas de pain et puis ça fait "sérieux".

On a tellement d'experts de tout dans le Royaume qu'on se demande qui travaille réellement.

BTX

Si je ne me trompe, les classes au temps du SN était comme il y a peu de temps, laissés à l'encadrement désigné volontaire, donc appelés et engagés. On a mis du temps à comprendre les limites de ce système mais les choses ont favorablement évoluées avec la mise en place récente des CFIM qui sont à l'heure actuellement unanimement salués. Pour les formations plus spécialisées, effectivement c'était pros, mais elles étaient loin de concerner tout le monde comme le souligne SG5375.

Quant aux errances post-circonscription qui concernent notamment les MDR, elles sont unanimement reconnues par la DRHAT et pointées du doigt par la cour . Le turnover massif qui a eu lieu après les grandes campagnes de recrutement massif du début des années 2000 sont largement dues à une mauvaise gestion de ces "nouveaux engagés", considérés la plupart du temps comme des post-appelés n'ayant pas vocation à rester. Résultat, une gestion erratique des carrières qui en a laissé plus d'un sur le carreau. Heureusement, la réforme de la DRAT et les circulaires de 2010 ont depuis largement rationalisés le suivi des carrières, ce qui était loin d'être le cas avant. 

Enfin, je ne vois pas en quoi cette conclusion est à jeter, à moins de croire que la France puisse encore jouer la va t'en guerre sans les moyens de ses ambitions. Je vous rappelle que, in fine, c'est le politique qui décide de l'engagement ou non des forces, pas l'institution. Actuellement, c'est la France qui supporte toute seule le poids de la politique interventionniste, le plus souvent au nom de la communauté européenne. Cette situation est d'une part politiquement inacceptable vis-à-vis de nos partenaires européens (je pense notamment à l'Allemagne qui, enfin, semble se réveiller), mais également par rapport aux moyens investis qui, comme l'a rappelé le CEMA, sont dérisoires avec un effondrement prévisible d'ici 2020 si ce rythme perdure.

Donc oui, je suis un fervent partisan, non d'un retour du SN à papa, mais d'un véritable projet de garde nationale citoyenne et surtout volontaire. On a une première étape qui a été franchie, il faut simplement espérer que ça ne s'arrêter pas à des voeux de papier. Maintenant je ne suis pas dupe. Il manque 17 milliards pour que l'armée d'active fonctionne sans attrition ... Je vois mal le politique débourser encore plus pour faire fonctionner la réserve, ce que semble confirmer le programme de chaque candidat.

 

il y a 20 minutes, SG5375 a dit :

Je pense que votre vision du SN est pour le moins parcellaire. Vous aviez de tout à l'époque,  effectivement des mois passés pour certains à ne rien faire de constructif alors qu'il avait un emploi dans le civil. ces errances concernaient souvent ceux qui n'étaient pas spécialement volontaires ou qui n'avaient pas de chance, mais vous aviez aussi des gens formés à l'identique des professionnels par des professionnels avec les missions idoines . Je vous l'accorde qu'il fallait souvent signer un contrat long,  ce qui éloignait un peu du concept de base,  pour toucher au mieux afin rentabiliser ces formations mais un bon nombre y ont eu accès. On pourrait développer comme vous dites sur différents aspects car certaines de vos affirmations sont un peu à l'emporte pièce et je rejoins BTX. Entendez bien que je ne dis pas que tout était rose mais vous qui condamnez les visions fantasmées de certains,  je ne suis pas sûr que vous ne soyez pas concerné par votre analyse.

Vous me prêtez une vision caricaturale du SN, à savoir celui où on apprenait plus à boire et cloper qu'à faire des choses constructives. Bien évidemment, ce SN a existé aux côtés d'un SN utile. J'ai pour ma part de nombreux militaires dans ma famille, ou tout simplement appelés, qui gardent un très bon souvenir du SN, notamment sur les possibilités de formation (les fameux permis).Ce n'est pas l'objet de ma critique.

Non, ma conclusion se porte surtout sur ce qu'était devenu le SN à terme : court, dérogatoire à foison, formations "utiles" de plus en plus réduites et cher pour les deniers publiques. Quand aux valeurs véhiculées, je pense qu'à ces âges, il déjà trop tard pour de nombreux réfractaires à toute forme d'autorité, le respect et les valeurs se transmettent bien en amont, notamment par l'école et la famille.

Donc, la vision du SN salvateur pour les égarés de la vie est à mon sens un pur fantasme. D'ailleurs c'est un mythe qui a largement perduré post-circonscription avec l'engagement de nombreux paumés qui ont fait de piètres soldats professionnels même si, il faut le reconnaître, certains ont quand même réussi à s'en sortir grâce à ce cadre. Aujourd'hui le recrutement et la formation des jeunes est largement rationalisée. Suffit de lire les conseils sur ce forum. Je pense que personne ici n'a jamais conseillé à quelqu'un en errance de s'engager dans l'armée, bien au contraire. 

"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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Pour CEPHALYX,

 

1re affirmation : « Si je ne me trompe, les classes au temps du SN était comme il y a peu de temps, laissés à l'encadrement désigné volontaire, donc appelés et engagés. On a mis du temps à comprendre les limites de ce système mais les choses ont favorablement évoluées avec la mise en place récente des CFIM qui sont à l'heure actuellement unanimement salués. ………. ».

 

Je crains que beaucoup de choses ne vous échappent.

 

La formation initiale de l’appelé n’était pas laissée à un encadrement volontaire. Ce n’est pas vrai.

Les officiers issus du service national (aspirant et ORSA) étaient répartis dans le régiment en tant que de besoin entre le GI (groupement d’instruction) et les compagnies de combat. Il en était de même des sergents PDL (pendant la durée légale) qui côtoyaient eux aussi en compagnie de combat leurs homologues ADL (après la durée légale). Tous les chefs de corps ne procédaient pas de la même façon : certains envoyaient au GI l’encadrement complet issu de la section récemment libérée de ses obligations légales pour aller encadrer et instruire la « nouvelle section » fraîchement incorporée. Et d’autres confiaient, estimant que là était la mission qui demandait le plus de « métier », cet encadrement et cette instruction initiale à des cadres de métier. La section sortie de cette phase allant rejoindre la compagnie en sous-effectif.

 

Ce fût mon cas et celui de bien d’autres de mes camarades de commander, sans interruption la durée de mon service national, une section de combat, la 3e section de la 3e compagnie du 23e RI dissous depuis.

 

2e affirmation : « Quant aux errances post-circonscription qui concernent notamment les MDR, elles sont unanimement reconnues par la DRHAT et pointées du doigt par la cour . Le turnover massif qui a eu lieu après les grandes campagnes de recrutement massif du début des années 2000 sont largement dues à une mauvaise gestion de ces "nouveaux engagés", considérés la plupart du temps comme des post-appelés n'ayant pas vocation à rester. Résultat, une gestion erratique des carrières qui en a laissé plus d'un sur le carreau………. ».

 

Là encore beaucoup d’interprétations.

 

Dans le passé, j’ai bien connu un LCL breveté de l’ESG fraîchement descendu du Mont Igman en septembre 1995 et affecté au bureau études générales de la DPMAT (devenue depuis DRHAT) répartie alors entre Vincennes, la caserne Lourcine et Saint Thomas d’Aquin.

Ce LCL après un remontage de bretelles du chef de bureau (pour le retard d’affectation pourtant lié à un impératif opérationnel) s’était vu conférer le titre de « chef de section des engagés volontaires ». Il gérait donc avec ses camarades des bureaux d’armes (INF, TDM, ART, GEN, ALAT, MAT, TRANS, TRAIN, etc.) les qqs milliers d’EVDR, EVSP, EVSLOM, EV BSPP (les EVLE étant du ressort du COMLE), etc. car le terme EVAT actuel n’existait pas encore. Ceux-là dans les régiments côtoyaient les appelés (majoritaires), les peu nombreux AVAE et VSL.

 

Le travail était prenant mais routinier.

Puis un 22 février 1996, l’annonce qui déclencha le « branle - bas » général

http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01811/l-annonce-par-jacques-chirac-de-la-professionnalisation-des-armees.html

 

La tâche confiée à ce LCL devint ardue et ardente d’autant qu’il était seul à son poste de chef de section = répondre aux objectifs du politique en montant en puissance de 1996 à 2002 la professionnalisation des régiments, tout en conduisant simultanément celle de la chaîne de recrutement et de sélection (les CIRAT et CSO qui remplaçaient les piteux CDAT et autres CS) et tout en assurant aux décideurs militaires de disposer en temps, année et heure d’un % d’engagés volontaires suffisant pour continuer à mener les OPEX.

 

Ce LCL devait jongler dans les proportions de candidats recrutés entre les EVU (ou engagé volontaire ultérieur, ex-appelés conservés et autorisés à souscrire un contrat) et les EVI (engagé volontaire initial issu du civil).

 

Par ailleurs, en dépit des cris, des vociférations et des pleurs des chefs de bureaux d’arme, il devait s’astreindre à construire une pyramide d’ancienneté et de grades des MDR.C en mutant « volens nolens » des caporaux et caporaux-chefs majoritairement TDM issus des régiments anciennement professionnalisés vers des régiments en cours de professionnalisation.

 

Je vous fais grâce des détails ce que vous dénommez imprudemment « gestion erratique des carrières ». La méthode certes n’était pas parfaite et ceux qui l’ont actionnée ne sont pas exempts de reproches. 

 

Que dire de plus ? Si ce n’est que mes camardes du BEG en charge de la section « NO » pour non-officiers faisaient de même pour pousser des cadres jugés en sureffectif là-bas plutôt que de les laisser ici.

A ce joyeux chantier, j’ajouterais celui qui est venu très logiquement se surajouter = la réduction du format qui a valu une kyrielle de dissolutions et surtout qui a impacté brutalement le corps des sous-officiers avec la mise en œuvre du pécule incitatif au départ (qui a connu un vrai succès).

 

Cette décision, du fait initialement du politique, mais rendue obligatoire par l’extinction progressive du SN et de son volet militaire, la conscription,  a eu des conséquences durablement néfastes privant les unités de techniciens notamment et de spécialistes.

 

3e affirmation = «………. Cette situation est d'une part politiquement inacceptable vis-à-vis de nos partenaires européens (je pense notamment à l'Allemagne qui, enfin, semble se réveiller), mais également par rapport aux moyens investis qui……… ».

 

Avant de « penser » défense européenne, encore faudrait-il que vous définissiez ce que vous entendez par « Europe » : l’UE, la zone euro, le continent européen ??? C’est quoi l’Europe ? C’est la Grande-Bretagne et son BREXIT ? C’est la Turquie du sympathique ERDOGAN ? L’Europe c’est l’OTAN ou bien l’UEO ? Et l’OSCE dans tout cela qu’en fait-on ? La Russie de POUTINE fait-elle partie de « votre » Europe ?

 

Votre conception d’une « défense commune de l’Europe » engloberait-elle et selon quelles raisons les Etats neutres tels l'Autriche, la Finlande, l'Irlande, Malte, la Suède et la Suisse.

 

Quid des possessions et territoires ultra-marins = entrent-ils dans votre idée ?

 

Et puis avant tout, il y a lieu de se poser comme Clausewitz la vraie question = comment espérer construire une défense européenne sans définir au préalable une politique étrangère commune ou tout au moins, des intérêts stratégiques majoritairement partagés et compris des Etats européens qui vaillent et déclenchent leur engagement militaire.

BTX

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/pourquoi-il-ne-faut-pas-retablir-service-national-obligatoire-117745

Jean-Dominique Merchet : «Ce sera

immédiatement insupportable»

  • 201701062020-full.jpg

Menace terroriste, armées «au taquet», recherche d'un «outil égalitaire», plus de brassage social, d'intégration… Les conditions sont-elles réunies, selon vous, pour rétablir un service national en France ?

 

Absolument pas si l ‘on parle d'un service obligatoire. Je pense que c'est non seulement impossible mais au surplus inutile et à la limite infaisable. Il y a 20 ans, 250 000 jeunes effectuaient leur service, or une génération de jeunes Français, c'est 800 000 personnes, garçons et filles qui seraient aussi concernées. On voit bien là qu'il ne s'agirait donc pas simplement de rétablir mais de créer quelque chose d'encore plus considérable que ce qui existait car même en excluant un certain nombre de jeunes de nationalité étrangère et de réformés, on aurait quand même un contingent pesant deux fois à deux fois et demie celui d'autrefois alors que nous n'avons plus de structures ni d'encadrement pour l'accueillir.

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Quel en serait le coût ?

Les chiffres qui circulent en général sont de l'ordre de 4 à 5 milliards d'euros par an, mais personne en vérité n'en a la moindre idée, parce qu'il y aurait des investissements de départ considérables, notamment pour les bâtiments. On voit déjà l'extrême difficulté qu'on a à loger les soldats de l'opération Sentinelle, lorsqu'ils sont déployés à Paris, on imagine ce que serait demain, s'ils partaient à 19 ans, même pour des périodes ramenées à trois ou six mois.

Mais, dans les projets, on ne parle pas uniquement de service militaire, on évoque aussi des services civils, humanitaires…

Tout à fait, mais… on va les envoyer où, ces jeunes ? Armée, service civique ou autre, il y a actuellement déjà plus de volontaires que de places disponibles ! C'est donc d'abord à ceux-là qu'il faut répondre en inversant peut-être l'idée de l'obligation : plutôt qu'un jeune effectuant un service obligatoire que ce soit d'abord l'état qui soit obligé de répondre à un jeune voulant servir son pays en donnant six mois de sa vie à la Défense ou pour aider les personnes âgées, par exemple. N'oublions pas qu'aujourd'hui, si l'Armée est mieux acceptée, c'est aussi parce qu'elle n'est plus obligatoire, parce qu'elle relève d'une démarche personnelle et très positive. Or c'est justement ce point qu'il faut cultiver, mais si demain ça redevient obligatoire, cela sera immédiatement insupportable, parce que chacun remettra en avant ses contraintes, ses études, son travail, sa famille, son mariage, etc. En fait, les politiques sont dans la nostalgie d'un monde disparu et ils vont chercher des solutions de la IIIe République pour répondre aux problèmes du XXIe siècle… Ce n'est pas sérieux.

Le brassage social, les valeurs républicaines ?

Deux idées tournent effectivement autour du retour du service militaire : la mixité sociale et le repêchage des jeunes en difficulté, deux problèmes différents. Mélanger les classes sociales, on en parle depuis longtemps, mais ce n'est pas à 20 ans qu'il faut le faire. C'est avant car c'est d'abord un problème de logement social et de carte scolaire et non pas de service militaire. Pourquoi il n'y a pas de mixité sociale ? Parce que le logement social est cantonné dans certains endroits et que la carte scolaire correspond à cette réalité. Ce n'est pas à l'Armée de résoudre ce problème politique.

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Ya Rab Yeshua.

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  • 2 mois plus tard...

http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/generaux-derriere-service-militaire-d-emmanuel-macron-122578

Ces généraux derrière le service militaire d’Emmanuel Macron...

La proposition faite samedi par Emmanuel Macron de créer un « service militaire universel » d’un mois a surpris de très nombreux observateurs. Son coût serait exorbitant (1) et nécessiterait environ 15 000 personnes pour le faire fonctionner.

 

……../………………

 

D’où vient cette idée ? Comme nous l’expliquions en septembre dernier dans l’Opinion, « le fantôme du service militaire revient hanter la campagne présidentielle ». La semaine dernière, ce fantôme est arrivé dans l’équipe Macron avec, sur la tête, un képi de général.

 

Au moins deux généraux - en 2e section - dont l’un issu de l’armée de terre - ont proposé cette idée. Elle devait prendre la forme d’un « parcours citoyen » pouvant durer jusqu’à deux mois, sans être spécifiquement militaire. Ce projet semble même avoir été approuvé - officieusement - au sommet de l’armée de terre et le chef d’état-major des armées ne s’y est pas opposé comme d'aucuns l'espéraient…

 

Alors que l’on sait Jean-Yves Le Drian sceptique sur la faisabilité budgétaire d’un tel projet, l’équipe d’Emmanuel Macron a dégainé sa proposition, fort de l’approbation au moins tacite de la hiérarchie militaire…

 

Sauf qu’il y a eu de la friture sur la ligne entre le projet soutenu par les généraux et la déclaration finale du candidat, dont le projet très militaire ne peut relever que des armées et de la gendarmerie.

 

Suite du pataquès au prochain épisode... La politique est un métier et il n’est pas sûr que les officiers généraux y soient toujours bien préparés.

 

(1) Emmanuel Macron : « Ce projet a bien sûr un coût significatif et je l’assumerai. (...) Avec des coûts d’infrastructure estimés à 15 à 20 milliards d’euros, il est estimé à un ordre de grandeur de 2 à 3 milliards d’euros par an en régime de croisière. (...) Son financement comme les effectifs d’encadrement nécessaires s’inscriront au-delà de l’enveloppe de 2% du PIB de la programmation militaire ».

Ya Rab Yeshua.

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Surfer sur la vague du service militaire en cette période éléctorale pour se calquer sur des sondages d'opinion c'est bien gentil mais Il faudra que le rapport qualité prix soit à la hauteur. Vu comment la note est salée j'espère que les initiateurs ont pensé à un vrai projet autre que celui de se placer. Un parcours citoyen pour faire quoi ? il serait intéressant de connaître le contenu du sujet.  Quand je lis qu'il s'agit d'une période d'1 ou 2 mois, j'ai peur  que l'idée soit de vendre le côté "militaire" pour cautionner le projet,  en pensant guider nos jeunes vers le droit chemin au nom de la  nostalgie  du service d'antan. Il faut rappeler pour ceux qui ne l'ont pas connu que les facteurs ordre et autorité ont bien évolué depuis, même pour l'active au fil de l'évolution de notre société. L'organisation et la formation l'étaient dans une vision opérationnelle pour ceux qui faisaient un " vrai service". Je mets de côté ceux qui ont passé tout leur temps à ramasser les feuilles de la place d'armes. L'ébauche du projet me paraît bien floue et j'ai  peur que l'utilisation de l'armée pour une si courte période ne se  résume qu'à un stage à caractère social et non militaire. Il sera temps alors de changer la définition de la notion militaire pour oublier le caractère opérationnel armé qui est le coeur de métier. 

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Le service militaire proposé par M. Macron se ferait dans les lycées et les universités

Le 18 mars, Emmanuel Macron, le candidat d’En Marche, surprenait tout le monde en proposant d’instaurer un service militaire « universel » d’un mois, que tout jeune serait tenu d’effectuer dans un délai de trois ans après son 18e anniversaire.

 

Et d’expliquer que ce retour de la conscription permettrait aux jeunes Français de faire « l’expérience de la mixité sociale et de la cohésion républicaine ». Et ce serait aussi l’occasion de « détecter les difficultés, notamment l’illettrisme », de proposer une « mise à niveau scolaire […] lorsque ce sera nécessaire » et de préparer ainsi les appelés « préparer leur entrée dans la vie professionnelle comme dans leur vie de citoyen ». Enfin, ce service viserait aussi à disposer « d’un réservoir mobilisable complémentaire de la Garde nationale. »

 

Quant au coût de ce service, dont la finalité est plus sociale que militaire, M. Macon l’avait chiffré à 15/20 milliards d’euros pour sa mise en place et à 2/3 milliards d’euros par an en rythme de croisière. Et ces sommes, avait-il précisé, ne seraient pas prises sur le budget de la Défense.

 

L’idée d’instaurer un service militaire d’une durée aussi courte a de quoi rendre sceptique. Il faut en effet remettre en marche (sans mauvais jeu de mot) une chaîne de sélection et d’incorporation, trouver les infrastructures pour accueillir et nourrir 600.000 jeunes par an (*) ainsi que les personnels militaires pour les encadrer. Á cela, il faut ajouter les soutiens (médicaux, logistiques, administratifs) et les équipements individuels.

 

Interrogé sur ce service militaire universel sur les ondes d’Europe1, ce 29 mars, M. Macron a donné quelques précisions sur cette mesure qu’il entend mettre en place d’ici la fin de cette année s’il est élu. Mais pas seulement car il a donné une estimation différente de son coût, lequel se situerait, « entre 1,5 et 2 milliards d’euros tout au plus ».

 

S’agissant de la durée de ce service, jugée trop courte par les observateurs, M. Macron a répondu qu’elle correspondait à la durée des classes de « l’ancien service».

 

« Les classes, ça durait un mois et généralement, vous ne recroisiez plus la chose militaire le reste de votre service », a fait valoir M. Macron, qui n’a pas eu l’opportunité d’aller sous les drapeaux. Aussi, « je propose de refaire les classes, ni plus ni moins. C’est pour créer du lien », a-t-il insisté.

 

Sur ce point, tout dépendait où le service militaire « ancienne version » était effectué… Et il faut du temps, quoi qu’on en dise, pour créer du lien et, mieux encore, un « esprit de corps. «Un mois, c’est à peine suffisant pour que puisse se développer l’esprit de camaraderie entre appelés et apprendre à marcher au pas, ce que M. Macron appelle les « rudiments militaires ». Un mois, c’est à peine plus que la durée de « Garde à vous! », l’émission de téléréalité de M6, qui, en 2016, avait filmé 19 jeunes ayant accepté de vivre l’expérience d’un service militaire. Quelques-uns avaient d’ailleurs abandonné en cours de route…

 

Évidemment, dans ces conditions, il ne sera pas question de faire manier des armes aux conscrits. D’autant plus que ce service ne s’effectuera pas dans un milieu militaire… étant donné que les armées n’ont plus les moyens d’accueillir 600.000 jeunes par an, après les cessions de casernes et autres bases faites dans le cadre de leur restructuration continue depuis plus de 20 ans.

 

« Mon souhait n’est pas d’aller reconstruire des casernes, on les a vendues. On n’a pas besoin de recréer massivement des infrastructures », a ainsi assuré M. Macron. Aussi, il propose d’utiliser « au maximum les infrastructures scolaires et universitaires », lesquelles ne pourront être libres que pendant les vacances d’été…

(*) Soit 54 millions de repas (600.000 jeunes x 3 repas par jour x 30 jours).

 

En savoir plus sur http://www.opex360.com/2017/03/29/le-service-militaire-propose-par-m-macron-se-ferait-dans-les-lycees-les-universites/#5x3daVpt1iYwH7mG.99

Ya Rab Yeshua.

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Ah qu'il est rigolo ce cher Macron ... Comme d'hab, toujours prompt à envoyer les autres faire ce qu'on à soit même sciemment évité à coup de demande de report dérogatoire pour causes diverses et variées ...

Quant à sa proposition de service à un mois à la cantine ... no comment.

"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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Donc,  nous sommes d'accord qu'il ne s'agit pas d'un service militaire,  qui je le rappelle n'existait déjà plus sous cette appellation depuis un moment pour prendre l'appellation de service national. Appellation  beaucoup plus près de la réalité civile de certaines formes de ce service. " Les classes ça durait un mois....."  même pas la force de finir la phrase tellement je rie, mais jaune.Ça rassure de voir des gens postuler aux  plus hautes responsabilités et parler sans rien y connaître sur un sujet qui concerne tant de monde. Pourquoi penser que ce n'est pas pareil dans tous les domaines? Je n'ai qu'un mot " honte".

 

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De toute manière aucun politique n'a une vision stratégique du SN (qui peut se défendre au regard des défis de demain), mais une vision purement sociétale, càd campant sur les soi-disant bienfaits mythiques de celui-ci (que d'ailleurs des personnes comme Macron n'ont de toute manière pas connues) : mixité sociale, inculcation des valeurs républicaines et j'en passe.

A croire que pour le politique le salut de la jeunesse se trouve partout sauf là où il devrait se trouver en premier lieu : dans les familles et dans les écoles ...

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"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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il y a 52 minutes, BTX a dit :

Ce qui me chagrine c'est que l'anagramme de MACRON, c'est CAMRON.

Vivement le 30 avril !

BTX

C'est bien vu à une lettre près. Et c'est pour rendre hommage à l'armée mexicaine. N'est ce pas de cette expression qu'étaient affublées nos administrations. 

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Il y a 1 heure, Cephalyx a dit :

De toute manière aucun politique n'a une vision stratégique du SN (qui peut se défendre au regard des défis de demain), mais une vision purement sociétale, càd campant sur les soi-disant bienfaits mythiques de celui-ci (que d'ailleurs des personnes comme Macron n'ont de toute manière pas connues) : mixité sociale, inculcation des valeurs républicaines et j'en passe.

A croire que pour le politique le salut de la jeunesse se trouve partout sauf là où il devrait se trouver en premier lieu : dans les familles et dans les écoles ...

Si le service militaire n'est pas le remède universel à tous les maux de la société et notamment à tous les manquements en matière d'éducation, il  apparaît comme un sujet qui sert  à combler les vides d'idées en surfant sur la vague populaire en cette période de soldes sur la vente du rêve. Maintenant Il faut se poser la question de savoir quelle orientation on veut  prendre avant de parler des propositions concrètes de  certains candidats qui voudraient redonner le respect de certaines choses à certains comme on l'entend. Je ne suis pas sûr qu'une ligne moins "laxiste",  terme peut être mal approprié mais l'idée est là, ne soit pas vue par certains comme une vision de " vieux cons". Il est vrai aussi que l'éducation,  la morale sont des données bien personnelles dont les lignes à ne pas franchir ne sont matérialisées que par les lois, ce qui laisse une latitude importante avec toutes les différences constatées partout et tout le temps. Je pense comme vous qu'il est bien  illusoire de  faire croire que les choses peuvent changer avec cette rustine dont les contours flous font ressortir l'amateurisme. 

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Il y a 14 heures, SG5375 a dit :

Si le service militaire n'est pas le remède universel à tous les maux de la société et notamment à tous les manquements en matière d'éducation, il  apparaît comme un sujet qui sert  à combler les vides d'idées en surfant sur la vague populaire en cette période de soldes sur la vente du rêve. Maintenant Il faut se poser la question de savoir quelle orientation on veut  prendre avant de parler des propositions concrètes de  certains candidats qui voudraient redonner le respect de certaines choses à certains comme on l'entend. Je ne suis pas sûr qu'une ligne moins "laxiste",  terme peut être mal approprié mais l'idée est là, ne soit pas vue par certains comme une vision de " vieux cons". Il est vrai aussi que l'éducation,  la morale sont des données bien personnelles dont les lignes à ne pas franchir ne sont matérialisées que par les lois, ce qui laisse une latitude importante avec toutes les différences constatées partout et tout le temps. Je pense comme vous qu'il est bien  illusoire de  faire croire que les choses peuvent changer avec cette rustine dont les contours flous font ressortir l'amateurisme. 

C'est une technique bien connue ... Pour "refaire société", on tente de ressortir les vieux pots (l'armée), ou en utiliser qui ne sont pas fait pour cela (exemple type : la justice).

En ce qui concerne le service national, cette vision d'une armée hors du temps comme le serait le clergé régulier est complétement dépassée. D'une part, concernant les évolutions de la société en elle-même. Aujourd'hui l'armée à toutes les peines du monde à fidéliser ses engagés, même les plus motivés. Sa structure verticale, ses impératifs de disponibilité, son fonctionnement autoritaire, sont autant de contraintes, pourtant légitimes lorsqu'il s'agit d'un service régalien, qui sont mal vécues. L'armée a pris en compte cette réalité et développe depuis des années des moyens pour y remédier. La création des CFIM est par exemple la parfaite illustration d'une volonté de rationalisation (et d’adoucissement), de la formation des MDR.

D'autre part, à l'heure des incertitudes économiques et géopolitiques, du regain des guerres asymétriques, la question d'une armée de volume, donc constituée d'appelés, semble là aussi hors du temps. Évidemment, rien ne dit qu'un jour ne connaîtront pas à nouveau des guerres de grande intensité. Il serait donc suicidaire pour notre pays de réduire l'armée à une simple portion congrue de forces spéciales, incapables de mener une guerre de front.

Pour ces raisons je pense, et je crois l'avoir déjà dit, que selon moi le meilleur compromis est bien le développement de la réserve "2.0" qui semble cumuler tous les avantages : En se basant sur le volontariat des personnels, on assure leur disponibilité et la sincérité de l'engagement. A ce titre, on se rend compte que beaucoup souhaiteraient faire davantage de jours de réserve. La mise en place de la plateforme SIROCO va permettre non seulement d'avoir une visibilité sur les mission, mais également permettre à certains de s'investir davantage. Aussi, la montée en puissance grâce au logo "Garde Nationale" va permettre de maintenir un pôle de personnel conséquents, bien formés (toutes les réformes actuelles vont dans ce sens) et surtout disponibles. Au regard des menaces qui pèsent actuellement sur la France, la réserve sauce "Garde Nationale" semble, selon moi, une réponse beaucoup plus intéressante et adaptée au contexte sociétal et politique actuel qu'un ersatz de service national.

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"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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  • 1 mois plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2017/05/08/le-service-militaire-volontaire-volontariat-militaire-d-inse-18038.html

Le "service militaire volontaire – volontariat militaire d’insertion" officiellement créé le 7 mai

Ce décret a pour objet de transformer le commandement du service militaire volontaire en un service à compétence nationale chargé de mettre en œuvre les dispositions relatives à l’expérimentation de nouvelles formes de volontariat prévues par la loi du 28 juillet 2015 actualisant la programmation militaire pour les années 2015 à 2019. https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2017/5/5/DEFD1712545D/jo/texte

Ce service à compétence nationale est rattaché au directeur du service national et de la jeunesse et il est dirigé par un officier général.

 

…………../……………

L'arrêté du 5 mai 2017 https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2017/5/5/DEFD1712544A/jo/texte

relatif à l’organisation et au fonctionnement du service militaire volontaire – volontariat militaire d’insertion, précise que:

"Le service militaire volontaire – volontariat militaire d’insertion assure les formations prévues à l’article 2 du décret du 5 mai 2017 susvisé. Dans le cadre de ces formations, les volontaires stagiaires peuvent effectuer une ou plusieurs périodes de stage. Ces formations peuvent être réalisées en partenariat avec des ministères, des collectivités territoriales ou leurs groupements, des établissements publics, des entreprises ou d’autres organismes chargés d’insertion professionnelle. Elles font l’objet de conventions. A l’issue du volontariat, il est délivré un certificat d’aptitude personnelle à l’insertion attestant de l’acquisition par le volontaire stagiaire d’un ensemble de savoirs mis en pratique tant dans les formations militaire que professionnelle, civique et morale.

 

Le service militaire volontaire – volontariat militaire d’insertion comprend :

1° Un échelon central dénommé « commandement du service militaire volontaire – volontariat militaire d’insertion » ;

 

2° Des échelons locaux que constituent les centres de formation, dénommés « centres du service militaire volontaire – volontariat militaire d’insertion », et qui lui sont subordonnés. Les centres de formation sont créés par décision du ministre de la défense."

Ya Rab Yeshua.

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il y a 20 minutes, SG5375 a dit :

J'ai hâte de voir la mise en oeuvre de cette mesure. Beaucoup de questions se posent. J'ai quelques craintes à la lecture de ce texte et j'espère que l'avenir nous donnera des réponses. 

 

Même si on sait pas grand chose, ça ressemble surtout au SMA dans l'esprit ... Ceci étant, rien ne dit que les volontaires auront un statut militaire, surtout si on en croit le décret de juillet 2015. Rien ne dit que ce SMV aura quelque chose à voir, de près ou de loin, avec un retour du SN.

A mon avis (et c'est ce qui se passe actuellement dans les administrations qui appliquent le décret de 2015), ca permet surtout de recruter des stagiaires sans la lourdeur et les restrictions des conventions de stage classiques. Évidemment, l'avantage pour l'administration est d'avoir une main d’œuvre gratos et redevable.

Modifié par Cephalyx

"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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il y a 2 minutes, Cephalyx a dit :

Même si on sait pas grand chose, ça ressemble surtout au SMA dans l'esprit ... Ceci étant, rien ne dit que les volontaires auront un statut militaire, surtout si on en croit le décret de juillet 2015. Rien ne dit que ce SMV aura quelque chose à voir, de près ou de loin, avec un retour du SN.

A mon avis (et c'est ce qui se passe actuellement dans les administrations qui appliquent le décret de 2015), ca permet surtout de recruter des stagiaires sans la lourdeur et les restrictions des conventions de stage classiques. Évidemment, l'avantage pour l'administration est d'avoir une main d’œuvre gratos et redevable.

On met du militaire pour la sémantique afin de surfer sur l'idée mélancolique de l'armée à papa,  cette image d'Épinal gravée dans l'esprit collectif qui associe l'armée à  toutes les valeurs qu'il devient maintenant normal de ne plus mettre à l'actif de l'éducation parentale. Bien entendu c'est une escroquerie intellectuelle puisqu'il n'y a dans un premier temps pas grand chose de militaire effectivement dans la pratique et deuxièmement  parce que ce n'est pas le rôle de cette institution. Nous pouvons aussi parier bien entendu que le développement de  la mesure ne servira au grand jamais à écarter des jeunes ne serait-ce que temporairement, des statistiques des demandeurs d'emploi.

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  • 5 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2017/06/08/service-militaire-volontaire-a-brest-18193.html

Le service militaire volontaire de Brest recherche 50 jeunes de 18 à 25 ans

Dans la perspective de l’ouverture d’un centre du Service Militaire Volontaire (SMV) à Brest à l’automne 2017, le SMV lance sa campagne de recrutement de volontaires stagiaires.

Les volontaires recherchés, 50 jeunes de 18 à 25 ans par cession, seront accompagnés dans leur parcours par du personnel militaire de la Marine nationale (une trentaine de personnels). Leurs formations initiales et complémentaires se dérouleront au centre du SMV, implanté sur le site de la Villeneuve, à Guilers. Le 20 mars dernier, Jean-Yves Le Drian avait posé la première pierre de ce centre d'accueil (photo ci-dessous Marine nationale).

2017_mbst_082_a_001_004.jpg

Dispositif expérimental, le SMV vise à aider l’insertion des jeunes dans l’emploi à travers un parcours individualisé axé sur l’apprentissage des règles de vie en collectivité, en entreprise, mais également axé sur la formation professionnelle.

Le dispositif breton viendra rejoindre les quatre centres déjà expérimentés en Lorraine, en Île-de-France, en Nouvelle-Aquitaine et en Rhône-Alpes.

Les modalités de recrutement vont être diffusés sous peu. A suivre donc....

Ya Rab Yeshua.

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Derrière la formule racoleuse du "Service Militaire", dont se rend vite compte à l'étude que cela n'a rien à voir de près comme de loin avec le SM du temps des appelés, ces centres sont loin d'être une nouveauté. Les EPIDE (établissements publiques d'insertion de la défense) crées sous de Villepin, existent depuis 10 ans et remplissent un rôle analogue (même mission, même conditions d'âge et d'accès, même fonctionnement).

Seule différence notable : l'encadrement de l'EPIDE n'est pas militaire (même si la plupart des formateurs sont des anciens).

Donc en gros, on nous vend de l'EPIDE rempoté sous label SMV avec un encadrement militaire d'active.

Communication politicienne quand tu nous tiens ... :X

PS : Pour mon édification : La jolie demoiselle, visiblement Maître, porte 2 étoiles sur le revers de son uniforme. Qu'est-ce donc ? 

Modifié par Cephalyx
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"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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Il y a 2 heures, Cephalyx a dit :

Derrière la formule racoleuse du "Service Militaire", dont se rend vite compte à l'étude que cela n'a rien à voir de près comme de loin avec le SM du temps des appelés, ces centres sont loin d'être une nouveauté. Les EPIDE (établissements publiques d'insertion de la défense) crées sous de Villepin, existent depuis 10 ans et remplissent un rôle analogue (même mission, même conditions d'âge et d'accès, même fonctionnement).

Seule différence notable : l'encadrement de l'EPIDE n'est pas militaire (même si la plupart des formateurs sont des anciens).

Donc en gros, on nous vend de l'EPIDE rempoté sous label SMV avec un encadrement militaire d'active.

Communication politicienne quand tu nous tiens ... :X

PS : Pour mon édification : La jolie demoiselle, visiblement Maître, porte 2 étoiles sur le revers de son uniforme. Qu'est-ce donc ? 

Cela veut dire qu'elle est titulaire du brevet supérieur. Portées par le grade de second maître et  de maître. Les étoiles disparaissent pour les officiers mariniers supérieurs

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J'ai vu un reportage sur le SMV ... pas trop mal je trouve !

Je pense que cela peut être utile pour certain . Après cela reste civilo-militaire , donc c'est bien ce format je trouve .

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2017/06/11/smv-brest-18205.html

Service Militaire Volontaire à Brest: comment candidater et pour quelles filières?

smv affiche.jpg

A Brest va ouvrir un centre du SMV qui accueillera une cinquantaine de stagiaires et ouvrira ses portes à l’automne 2017. Après une formation qui durera quatre mois, les volontaires partiront dans des centres de formation professionnelle.

Le retrait des dossiers de candidatures est possible dès maintenant (lire plus bas). Il est aussi possible de postuler via les Missions locales.

Quels sont les profils des volontaires = deux catégories :
- Les volontaires stagiaires : hommes ou femmes de 18 à 25 ans peu ou pas diplômés. Contrat de 6 mois renouvelable par périodes de 2 mois avec durée maximale de 12 mois.
- Les volontaires techniciens : hommes ou femmes de 18 à 25 ans, destinés à aider les moniteurs du SMV, diplômés, à la recherche d’une première expérience professionnelle. Contrat de 12 mois renouvelable 1 fois.

Les filières et métiers pour le monde civil :
1 - Sécurité, sûreté, prévention - AGENT - 8 places ouvertes Agent de sécurité polyvalent pouvant exercer de la vigie, surveillance de site ou ayant les capacités de travail pour exercer en zones aéroportuaires.
2 - Restauration hôtellerie – 10 places ouvertes Métiers visés : cuisinier, commis, crêpier, pizzaiolo. Un parcours qui demandera une formation complémentaire via l’alternance pour des filières en forte demande.
3 - Transport - Conducteur Poids lourd – 10 places ouvertes Permis de conduire des véhicules 19T non remorqué. Ces véhicules sont très utilisés pour les dessertes locales. Possibilité d’évolution vers un permis supérieur.
4 - Logistique - Agent d'entrepôt – 5 places ouvertes Préparateur de commande, cariste, manutentionnaire. Une qualification recherchée pour répondre aux nombreux besoins des entreprises.
5 - Métallurgie - Chaudronnier/soudeur – 10 places ouvertes Une formation commune puis une spécialisation vers l’un des deux métiers par la voie de l’alternance. Une employabilité importante et une grande demande en personnel motivé et formé.
6 - Travaux publics – Canalisateur – 5 places ouvertes / Câbleur fibre – 10 places ouvertes Participation à la révolution numérique via son installation soit en posant les fibres soit en contribuant à la logistique de cette pause.

Les dossiers de candidature:
- ils sont à télécharger dès le mois de juin sur www.defense.gouv.fr/smv
- ou à envoyer par voie postale à CENTRE DU SERVICE MILITAIRE VOLONTAIRE DE BREST CENTRE MARINE LA VILLENEUVE CC 75 29240 BREST CEDEX 9
ou par mail à csmv-brest@defense.gouv.fr ou à recrutement.smvbrest@gmail.com

Informations par téléphone au 06 07 58 27 47

Ya Rab Yeshua.

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http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/ministere-armees-ne-veut-plus-parler-service-militaire-128976

Le ministère des armées ne veut plus parler de « service militaire »

Au ministère des armées, les éléments de langage semblent interdire de prononcer les mots de « service militaire » lorsqu’il est question de la promesse d’Emmanuel Macron. Il faut dire que la communauté de défense n’est guère enthousiaste à l’idée d’un retour à une forme de conscription obligatoire, même limitée à un mois.

Le programme du candidat Macron, comme on peut le vérifier ici, évoquait aussi bien un « service national » qu’un « service militaire ». A l’Hotel de Brienne, on cherche aujourd’hui à le démilitariser le plus possible... Même si l’on reconnait que « la Défense prendra sa part » et qu’il aura « une dimension militaire », on y insiste sur « la dimension sociale et sécuritaire », cette dernière impliquant le ministère de l’Intérieur. Ce projet « interministériel » devra sans doute faire l’objet d’ « une phase d’expérimentation et d’évaluation ». Une commission pourrait être mise en place pour réfléchir à ce projet, dont - aujourd’hui - personne ne s’occupe à l’Elysée. La mise en place de ce nouveau service obligatoire « prendra un peu de temps » assure une source bien informée : « Ce ne sera pas cette année, peut-être l’année prochaine ». Sans garantie, donc.

En complément, lire l’article paru aujourd’hui dans l’Opinion (pour les abonnés) dont voici les premières lignes. « On n’en parle plus. Peut-être qu’une campagne électorale n’est pas le meilleur moment pour annoncer aux jeunes, garçons et filles, qu’ils seront bientôt obligés de passer un mois sous les drapeaux ? Et que le « service militaire universel » promis par le candidat Macron coûtera « une blinde », comme le dit un proche du dossier ? « Si ça se fait… », soupire une source gouvernementale. L’annonce d’Emmanuel Macron, le 18 mars, avait créé la surprise.

Ya Rab Yeshua.

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On ne veut pas entre parler de SM pour quelque chose qui s'en approcherait lointainement, mais cela ne pose pas de problème d'employer cette dénomination pour quelque chose qui s'en éloigne clairement ...

Ah le politique et ses contradictions ... :X

"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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  • 3 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2017/07/05/le-premier-ministre-confirme-la-mise-en-place-dun-nouveau-service-national/

....../.........

Lors de sa déclaration de politique générale, faite devant le Parlement le 4 juillet, le Premier ministre, Édouard Philippe, l’a succinctement évoquée au moment d’aborder le chapitre sur la jeunesse. Cependant, l’on notera que le chef du gouvernement n’a pas parlé d’un « service militaire » mais d’un « service national », contrairement à ce qu’avait fait le président Macron durant la campagne.

« Notre jeunesse a soif de cause, on n’y répondra pas par des taux de croissance ou par des procédures, la jeunesse veut s’élever, au siècle dernier elle a eu trop d’occasions de verser son sang. Le front aujourd’hui est social, environnemental et mondial, il appelle la mobilisation de la jeunesse non pour combattre mais pour construire, partager, déverser le fruit de ses connaissances et de son enthousiasme », a commencé par dire M. Philippe.

................../.........

Seulement, le coût de mise en place de ce « nouveau service national », aux vertus plus sociales que militaires, n’est pas anodin. Lors de la campagne, M. Macron l’avait évalué à environ 15-20 milliards d’euros. Puis, en rythme de croisière, il faudrait trouver 2 à 3 milliards par an. Puis il avait revu à la baisse ses estimations, comptant sur les infrastructures scolaires et universitaires pour accueillir les appelés durant les périodes de vacances. Ces sommes, avait-il assuré, ne seraient pas prélevées sur le budget du ministère des Armées.

Cela étant, les militaires seraient nécessairement mis à contribution pour ce service (du moins, tel qu’il avait été initialement imaginé) dans la mesure où les armées, selon un rapport récent des sénateurs Jean-Pierre Raffarin et Daniel Reiner, devraient fournir, au minimum, entre 16.000 et 18.000 « encadrants », auxquels il faudrait ajouter les personnels de direction et de sélection. Et d’estimer qu’il s’agirait « d’un effort colossal en termes de ressources humaines, dont on peut craindre qu’elle absorbe l’énergie des armées. »

............/...........

Ya Rab Yeshua.

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  • 4 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2017/07/28/larmee-de-terre-est-un-peu-interessee-mais-tres-preoccupee-par-le-retour-du-service-national/

L’armée de Terre est un peu intéressée mais très préoccupée par le retour du service national
 

servicemilitaire-20140509.jpg

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Depuis, la proposition du candidat MACRON, malgré les coûts qu’elle suppose (15/20 milliards d’euros pour sa mise en place et à 2/3 milliards d’euros par an en rythme de croisière selon les chiffres avancés par M. Macron), a été confirmée par le Premier ministre, Édouard Philippe, lors de son discours de politique générale. À la différence près, cependant, qu’il n’est plus question de « service militaire » mais de « service national ».

Désormais, ce dossier est entre les mains de Geneviève Darrieussecq, la secrétaire d’État auprès de la ministre de la Défense. Cela étant, ce « nouveau service national », pour reprendre l’expression de M. Philippe, suscite des réserves, résumées par un récent rapport du Sénat.

La première de toute est que ce retour de la conscription ne répond pas à un besoin militaire, son intérêt n’étant que social. ...................

Qui plus est, comme l’a souligné son chef d’état-major (CEMAT), le général Jean-Pierre Bosser, lors de son audition devant les députés de la commission de la Défense, le 19 juillet, il n’est actuellement pas possible de porter les effectifs de la FOT au-delà de 77.000 soldats (d’ailleurs, c’est ce qui explique la décision de recruter 11.000 hommes de plus en 2015 : il aurait été impossible de faire davantage, par manque de place dans casernes).

........./..............

Autant le dire tout de suite, l’intérêt du général Bosser pour le retour de la conscription que veut le pouvoir politique ne saute pas aux yeux. Du point de vue militaire, s’entend.

« Nous démontrons, au travers du service militaire adapté (SMA) et du service militaire volontaire (SMV), notre capacité à remettre debout certains jeunes et à leur redonner de l’autonomie pour pouvoir prendre un nouveau départ », a dit le CEMAT. Donc, « qualitativement », l’armée de Terre a « les compétences et le savoir-faire pour aider » les jeunes.

Seulement, les choses se compliquent dès lors qu’il faudra accueillir et héberger 600.000 à 700.000 jeunes tous les ans. ........

............/..............

« Déterminer la finalité du dispositif envisagé permettra ensuite de savoir qui fait quoi et donc de connaître la part dévolue aux militaires. En fonction de cette définition, nous serons en mesure de vous répondre si nous savons faire ou non et si oui, ce que nous ne pourrons plus faire », a expliqué le CEMAT.

« Ensuite, nous saurons combien de temps il nous faudra pour accueillir 700 000 jeunes, pour les nourrir, les loger, les habiller… Je ne me prononce donc pas sur ce choix politique car il ne m’appartient pas. J’ai certes un avis en tant que citoyen mais la balle est vraiment dans votre camp », a-t-il ajouté.

Enfin, le général Bosser a évoqué un point qui pourrait être anecdotique mais, in fine, ne n’est pas du tout : le bénéfice que les armées pourraient tirer de ce retour du service national en terme de… popularité.

« Aujourd’hui, nous employons des engagés volontaires, qui acceptent l’entraînement et les contraintes du service. Avec un service national, on accueillerait des garçons et des filles qui, pour certains, viendraient chez nous un peu contraints et forcés. Pour ma part, je ne souhaite pas revenir à ce que l’on a pu connaître dans les années 1970 ou 1980… Quoi qu’il en soit, la popularité ou l’impopularité de notre armée aurait un impact sur notre capacité à encaisser ce choc dans notre écosystème », a-t-il fait valoir.

Ya Rab Yeshua.

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