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Irak / Syrie lutte contre Daesh .


Invité

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Jeudi 8 Septembre.

LEVANT/CHAMMAL

SITUATION:
 
En Irak, après la prise de Qayyarah évoquée la semaine dernière, les forces de sécurité Irakiennes (FSI) se réorganisent et poursuivent la sécurisation autour de cette agglomération, notamment pour détruire les poches de résistance restantes (Sharqat et Hawijah), et consolider les positions avant de reprendre l’offensive.
En Syrie, la coalition s’attache aujourd’hui à coordonner les actions en conservant l’objectif final qui reste la destruction de Daech.
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ACTIVITÉS DE LA FORCE CHAMMAL:
 
L’action de la coalition s’inscrit dans une logique de soutien au profit des forces de sécurité irakienne présentes sur le terrain. Elle repose toujours sur ses deux piliers : un pilier aérien qui permet de frapper les capacités militaires de Daech en Irak comme en Syrie et un pilier de formation des forces armées irakiennes.
Le tempo des opérations de la coalition suit le rythme des avancées des FSI présentes sur le terrain. La réorganisation actuelles des FSI sur le terrain s’est donc traduite par une diminution des frappes aériennes dans la région. Cette semaine, deux frappes d’appui au sol ont ainsi été conduites par la France.
Déploiement Groupe aéronaval et Groupement tactique artillerie
Conformément à la décision du Président de la République, les armées françaises accentuent leurs actions contre Daech au Levant, dans la continuité des opérations menées depuis septembre 2014 au sein de la coalition internationale. Ces opérations, menées en grande partie pour la France par l’armée de l’air depuis les bases de Jordanie et du Golfe, portent leurs fruits. Elles ont permis d’appuyer efficacement les forces irakiennes dans la reconquête de leur territoire et d’infliger des pertes conséquentes à Daech, désormais sur le recul.
En complément des actions de frappes menées par l’armée de l’air, la contribution française inclura le déploiement d’un groupe d’artillerie et l’envoi du groupe aéronaval avec le porte-avions Charles de Gaulle. Ces renforts seront opérationnels au début de l’automne et viendront appuyer les forces irakiennes dans la reprise de la ville de Mossoul. Le groupe d’artillerie est déployé avec des canons Caesar, le porte-avions a repris son entraînement et appareillera d’ici à la fin du mois de septembre pour rejoindre la Méditerranée orientale.
Retour sur le déploiement des Mirage 2000 à Chammal
Positionnés pour opérer dans des délais très brefs contre les fiefs de Daech, en Irak et en Syrie, les 8 Mirage 2000D et N ont été déployés du 12 décembre 2014 au 28 août 2016.
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http://www.opex360.com/2016/09/09/letat-major-confirme-larrivee-en-irak-dun-groupe-dartillerie-equipe-de-canons-caesar/

L’État-major confirme l’arrivée en Irak d’un groupe d’artillerie équipé de canons CAESAR

 

image: http://www.opex360.com/wp-content/uploads/caesar-20160909.jpg

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Les informations concernant le déploiement de moyens d’artillerie français en Irak dans le cadre de l’opération Chammal sont données au compte-gouttes par l’État-major des armées (EMA). Cette semaine, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a affirmé que « en ce moment même, des pièces d’artillerie sont installées à proximité de la ligne de front pour fournir un appui précis aux Irakiens », sans donner plus de précision.

Lors du point de presse hebdomadaire du ministère de la Défense, le porte-parole de l’EMA, le colonal Patrick Steiger a précisé deux choses : le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle se déploiera bientôt en Méditerranée orientale et qu’un « groupe d’artillerie » a été déployé en Irak avec des canons CAESAR (Camion équipé d’un système d’artillerie), sans plus de précision.

« Ces renforts seront opérationnels au début de l’automne. Ils viendront appuyer les forces irakiennes pour la reprise de la ville de Mossoul », le fief irakien de l’État islamique (EI ou Daesh), a expliqué le colonel Steiger.

Le CAESAR, entré en service en 2008, a déjà été déployé au Liban, au Mali et en Afghanistan, où, associé au système de commandement ATLAS (automatisation des tirs et liaisons de l’artillerie sol/sol), il a montré une efficacité redoutable.

Doté d’un canon de 155mm, le CAESAR est extrêmement précis. D’une portée théorique de 38 km, la surface qu’il couvre est 45% supérieure (soit 2.000 km2 de plus) à celle couverte par des canons traditionnels (comme les Tr F1 ou AMX AuF F1). En outre, entre la demande de tir et l’arrivée des obus sur la cible, il ne s’écoule, au plus, que 3 minutes. Et cela, quelles que soient les conditions météorologiques.

Étant donné que l’objectif de la coalition anti-EI est de reprendre Mossoul d’ici la fin de cette année, l’artillerie (et en particulier le CAESAR) est bien adaptée au combat urbain dans la mesure où, comme l’expliquait une lettre d’information du chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) en 2011, elle « délivre une puissance
de feu justement proportionnée à l’effet à produire et elle dispose
de munitions aux effets gradués. »

Quand il a annoncé l’envoi de ces moyens d’artillerie près de Mossoul, peu après l’attentat de Nice, le président Hollande avait affirmé qu’il ne s’agissait « pas de changer la nature de notre intervention. « Nous avons des conseils à donner, des formations à livrer, mais ce n’est pas nos soldats qui font la guerre au sol en Syrie et en Irak », avait-il ajouté.

Or, comme l’on ne se sépare jamais de son arme, il est inimaginable que ces CAESAR soient mis en oeuvre par des servants irakiens. D’ailleurs, les forces américaines, qui ont aussi déployé des canons sur la ligne de front en Irak, ne laissent à personne d’autre le soin de les utiliser.


 

Ya Rab Yeshua.

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  • 4 semaines plus tard...

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2016/10/07/les-canons-automoteurs-caesar-augmentent-la-cadence-autour-d-14903.html

Des canons Caesar à pleine cadence au sud de Mossoul : french boots on the iraqi ground

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Il devient compliqué (absurde ?), au niveau politique, d'éluder la question des troupes françaises au sol en Irak. A moins qu'ils n'œuvrent en tongs, il y a des french boots on the f*** iraqi ground. Après 150 forces spéciales au départ d'Erbil (TF Montsabert) et 250 formateurs à Bagdad (TF Narvik), un groupe d'artillerie formé d'au moins quatre canons automoteurs Caesar (canon de 155 mm sur camion) " a atteint sa pleine capacité opérationnelle ", comme le rapporte pour la première fois l'état-major cette semaine.

 

La Task Force Wagram réunit 150 soldats français, artilleurs et leur environnement (commandement, transmissions, protection, génie, soutien, maintenance). Ils ont mené 22 missions de tir durant cette première semaine d'octobre, après des premiers coups tirés dans les dix derniers jours de septembre. La Task Force Wagram œuvre en appui-feu des forces de sécurité irakiennes, parties à la reconquête de Mossoul, occupée par l'Etat islamique.

 

La TF Wagram est basé sur la base Q-West, le camp militaire de Qayyarah (pas une info sensible, il est sur Google Maps), à 77 km au sud de Mossoul, 130 km à l'ouest de forces kurdes à Erbil et à 350 km au nord de Bagdad. Rappelons que la portée de tir des Caesar se situe entre 4,5 km et 40 km et qu'il est capable d'enchaîner six coups par minute (18 coups embarqués).

 

Cette semaine, la TF Wagram a concentré son action sur la défense de la base avancée de la coalition et l’appui aux FSI dans la région de Qayyarah : 15 missions visant à entraver la liberté de manœuvre de l’ennemi (on donne l'exemple d'une séquence de tirs pour empêcher la mise en batterie de pièces d’appui de Daech), 6 missions de tirs d’obus éclairants pour favoriser les détections par les FSI et gêner les tentatives d’infiltration, 1 mission de destruction de position ennemie (tir de contre-batterie contre un emplacement de mortier de Daech).

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 years later...
  • 1 year later...

http://www.opex360.com/2019/10/27/syrie-une-operation-des-forces-speciales-americaines-a-vise-abou-bakr-al-baghdadi-le-chef-de-daesh/

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Syrie : Une opération des forces spéciales américaines a visé Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de Daesh

Donné pour mort, gravement blessé ou encore réfugié en Libye… Beaucoup de choses ont été dites au sujet d’Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’État islamique [EI ou Daesh] depuis qu’il avait proclamé un « califat » recouvrant une zone chevauchant les frontières irakiennes et syriennes.

Abou Bakr al Baghdadi

En août, un rapport des Nations unies avait même indiqué que le chef jihadiste se trouvait très probablement dans l’ouest de l’Irak, où l’état-major de Daesh s’attachait à renforcer « les conditions propices à son éventuelle résurgence. » En tout cas, al-Baghdadi, qui ne fit qu’une apparition publique [à Mossoul, en juillet 2014, ndlr], restait insaisissable.

Mais, a priori, ce n’était pas en Irak qu’il fallait chercher le chef de Daesh… En effet, selon Newsweek, les forces spéciales américaines ont mené, dans la nuit du 26 au 27 octobre, une opération héliportée à Barisha, un village situé dans la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie. Et leur cible n’était autre qu’Abou Bakr al-Baghdadi [alias Ibrahim Awwad Ibrahim Ali al-Badri al-Samarraï].

Pour rappel, la totalité de la province d’Idleb échappe encore au contrôle de Damas. Elle est dominée par le groupe Hayat Tahrir al-Cham, l’ex-branche syrienne d’al-Qaïda, par ailleurs adversaire de l’EI. Cette semaine, le président Bachar el-Assad s’est rendu sur la ligne de front. Une première depuis le début du conflit syrien, en mars 2011.

Toujours selon la même source, qui cite des responsables militaires américains, l’opération avait été approuvée par le président Trump une semaine auparavant. La décision de la lancer a été prise après la collecte de renseignements permettant de confirmer l’objectif. Le village de Barisha était « sous surveillance depuis un certain temps », rapporte Newsweek, qui précise que la Delta Force, c’est à dire les forces spéciales issues de l’US Army, a été sollicitée pour mener à bien cette mission.

Il est encore trop tôt pour connaître tous les détails de cette opération des forces spéciales américaines. Cela étant, le président Trump a laissé entendre, via Twitter, qu’elle avait atteint son objectif, à savoir l’élimination du chef de l’EI. « Quelque chose d’énorme vient de se passer », a-t-il avancé.

A priori, et selon les sources de Newsweek, il y aurait eu un bref échange de tirs quand les commandos américains sont entrés dans le village de Barisha. Puis, al-Baghdadi se serait donné la mort en actionnant la ceinture d’explosifs qu’il portait. Deux de ses épouses en auraient fait autant.

Désormais, des tests biométriques et ADN sont en cours pour vérifier qu’il s’agit bien d’al-Baghdadi. La Maison Blanche a indiqué que le président Trump prendrait la parole ce 27 octobre, à 9h00 [14h00 en France, ndlr].

D’après un responsable du Pentagone cité par Newsweek, le bâtiment dans lequel se trouvait le chef de l’EI, désormais présumé mort, a été détruit par une frappe aérienne afin d’empêcher qu’il puisse devenir un « sanctuaire » pour les jihadistes.

Une source « sur place », citée par le journaliste Wassim Nasr, qui suit de très près les groupes jihadistes, a précisé que la maison visée par les forces spéciales américaines appartenait à « Abou al-Bara’a al-Halabi un commandant de Houras Eddine », un organisation liée à al-Qaïda.

En outre, bien qu’alliée au sein de l’Otan, la Turquie « n’a pas été informée avant l’opération », a-t-il indiqué. On ignore s’il en a été fait de même avec la Russie, dont les forces aériennes contrôlent en partie l’espace aérien syrien.

En tout cas, quelques heures avant l’opération des forces spéciales américaines, Moscou avait eu des mots très durs à l’endroit des États-Unis, qui ont annoncé leur intention de protéger les puits de pétrole situés dans la province syrienne de Deir ez-Zor.

« Absolument aucun des gisements d’hydrocarbures […] situés sur le territoire de la République arabe syrienne n’appartient aux terroristes de l’État islamique et encore moins aux ‘défenseurs américains des terroristes de l’État islamique’, mais exclusivement à la République arabe syrienne », avait en effet affirmé le ministère russe de la Défense, via un communiqué.

Reste maintenant à voir, si la mort d’al-Baghdadi est confirmé, ce que va devenir Daesh. Il y a huit ans, l’élimination d’Oussama Ben Laden au Pakistan, lors d’une opération spéciale américaine, a sans doute amoindri al-Qaïda dans un premier temps. Mais l’organisation qu’il a fondée a été résiliente. Et les groupes qui s’en réclament continuent d’être particulièrement actifs, notamment en Afghanistan, au Sahel, en Somalie et au Yémen.

« L’État islamique n’est plus un simple groupe terroriste comme il l’était. Il prétend être un califat et à partir de là, ils doivent donc rapidement nommer un successeur qui devra être connu. Pendant des années, Abou Bakr al-Baghdadi n’avait pas de visage, on ne savait pas qui il était », a expliqué Romain Caillet, spécialiste de la mouvance jihadiste, à RTL. « Si son successeur se présente comme le nouveau calife, il devra donner des informations sur sa personne pour que les différentes branches de l’État islamique lui prêtent allégeance », a-t-il ajouté.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/10/29/un-malinois-des-forces-speciales-a-l-honneur-sur-le-twitter-de-trump.html

Un malinois des forces spéciales à l'honneur sur le Twitter de Trump

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Tout le monde n'a pas les honneurs d'un Tweet de Donald Trump! Ce chien, si... Il s'agit du malinois qui a pris part à l'opération US de dimanche pour éliminer le chef de l'Etat islamique.

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La capture d’Abou Bakr al-Baghdadi a notamment été possible grâce aux "services incroyables" d’un chien membre du commando, selon le chef d’État-major américain. Le nom de l’animal reste pour l’instant secret "pour protéger son identité" a-t-il ajouté le plus sérieusement du monde.

Mais le président américain, bête médiatique s'il en est, a diffusé sur Twitter une photo de l’animal équipé d’un harnais camouflé, ainsi érigé en héros national.

Le chien des commandos américains, un mâle selon certaines sources US, une femelle nommée Conan selon Newsweek, a été légèrement blessé lors de l’explosion de la tunique piégée du chef de l’EI dans le tunnel où il se terrait.

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Le coup de com' présidentiel n’échappe à personne mais il met en lumière le rôle des chiens et des équipes cynophiles K9 (pour "canine" en anglais) dans les opérations militaires. Un chien, nommé Cairo, accompagnait les commandos qui ont éliminé Oussama ben Laden en 2011. En décembre dernier, Maiko, un chien âgé de 7 ans, a été tué en compagnie de son maître, le sergent Leandro Jasso, lors d’une opération en Afghanistan.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2019/10/31/le-pentagone-diffuse-des-images-du-raid-mene-contre-abu-bakr-al-baghdadi-le-chef-de-daesh/

Le Pentagone diffuse des images du raid mené contre Abu Bakr al-Baghdadi, le chef de Daesh

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Le président Trump n’avait pas exclu de diffuser les images du raid mené par les forces spéciales américaines contre le chef de l’État islamique [EI ou Daesh] à Barisha, dans la province syrienne d’Idleb, dans la nuit du 26 au 27 octobre. Évidemment, rendre public de tels éléments ne se décide pas à la légère.

« Nous avons de la vidéo, des photos. Nous ne sommes actuellement pas prêts à les rendre publiques, elles sont en train de passer par le processus de déclassification », avait ensuite temporisé le général Mark Milley, le chef d’état-major interarmées américain.

Finalement, dans la soirée du 30 octobre, le Pentagone a rendu public des images [à la qualité « dégradée »] du raid, conduit par la Delta Force, c’est à dire une unité des forces spéciales relevant de l’US Army. Dans le même temps, le général Kenneth F. McKenzie, le chef de l’US Centcom, le commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l’Asie Centrale, a corrigé quelques détails dans le récit fait de la mission par le président Trump et infirmé quelques hypothèses faites par la presse.

Premier point : La décision de lancer cette opération, appelée « Kayla Mueller », n’a pas été dictée par l’ordre de retrait des troupes américaines de Syrie. « Nous avons choisi l’heure en fonction de divers facteurs : météo, certitude, données lunaires, etc », a expliqué le général McKenzie. En outre, ce dernier a confirmé que les « premiers renseignements sur les allées et venues de Baghdadi, qui se sont révélés très utiles, provenaient des Forces démocratiques syriennes [FDS]. »

Ensuite, les hélicoptères utilisés pour ce raid n’ont pas décollé d’Erbil [Kurdistan irakien] ou de la base irakienne d’Assad, dans la province d’al-Anbar, mais de Syrie. Ce qui, au regard des distances parcourues, est plus cohérent. La Russie et la Syrie avaient été préalablement prévenue de cette opération, au titre des mesures de « déconfliction » convenues avec la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis.

Lors de leur progression vers Barisha, les hélicoptères américains ont effectivement été visés par des combattants au sol. Ce qui a donné lieu à une frappe aérienne pour les neutraliser.

Le général McKenzie a en outre précisé que ce raid héliporté avait été appuyé par des drones ainsi que par des avions de combat de 4e et de 5e générations. Aux Émirats arabes unis, l’US Force dispose de F-15E Strike Eagle [récemment arrivés, ndlr], des F-35A ainsi que des avions ravitailleurs et des drones RQ-4 Global Hawk.

Une fois arrivés sur les lieux, les commandos américains ont échangé des tirs avec deux jihadistes, qui ont été « éliminés » rapidement. Puis, ils ont demandé, en arabe, aux occupants du complexe visé de se rendre. « Certains en sont sortis », dont 11 enfants et, a priori, deux hommes, qui ont été faits prisonniers. Cinq autres, dont 4 femmes et 1 hommes, ont été perçus comme une menace. Ils ont été tués alors que les opérateurs de la Delta Force faisait une brèche dans le mur d’enceinte.

Quant à l’attitude du chef de Daesh, me général McKenzie n’a pas confirmé les propos de M. Trump. Pour rappel, ce dernier avait expliqué qu’al-Baghdadi s’était montré lâche, avant de mourir « comme un chien ».

Ainsi, al-Baghdadi s’est effectivement réfugié dans un souterrain, emmenant non pas trois [comme l’a dit M. Trump] mais deux enfants. Il « a peut-être tiré de son trou dans ses derniers moments », c’est à dire avant d’actionner sa ceinture d’explosifs, mais les ‘rapports reçus jusqu’à présent ne sont pas concluants », a indiqué le chef de l’US CENTCOM. « Je ne peux tout simplement pas confirmer cela d’une façon ou d’une autre », a-t-il insisté.

Quant aux enfants, « ils avaient moins de 12 ans et sont morts dans l’explosion », a dit le général McKenzie.

Enfin, l’identité d’al Baghdadi a pu être établie grâce à un échantillon d’ADN prélevé pendant sa détention au Camp Bucca, en Irak, dans les années 2000. Ses restes ont été immergés en mers dans les 24 heures ayant suivi son décès.

Enfin, le général McKenzie a estimé qu’il « faudra une certain temps » à Daesh pour se remettre de la disparition de son chef et que, durant cette période, ses « actions pourraient être un peu décousues ». Et d’ajouter : « Nous ne voyons pas un avenir sans effusion de sang car, malheureusement, cette idéologie [jihadisme, nldr] s’est répandue ».

Ya Rab Yeshua.

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Il y a 4 heures, BTX a dit :

Et d’ajouter : « Nous ne voyons pas un avenir sans effusion de sang car, malheureusement, cette idéologie [jihadisme, nldr] s’est répandue ».

Peut dire que le président Trump n'y est pas, involontairement j'espère, étranger ! Tout ça pour faire plaisir à Erdogan !

 

Militaire d'active

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http://www.opex360.com/2019/11/01/qui-se-cache-derriere-abu-ibrahim-al-hashemi-al-qurachi-le-nouveau-chef-de-daesh/

Qui se cache derrière « Abu Ibrahim al-Hashemi al-Qurachi », le nouveau chef de Daesh?

Le 31 octobre, l’État islamique [EI ou Daesh] a confirmé la mort de son chef, Abu Bakr al-Baghdadi, lors d’une opération des forces spéciales américaines menée à Barisha, dans la province syrienne d’Idleb, ainsi que celle de son porte-parole, Abu Hassan Al-Mouhajir, visé par une frappe aérienne alors qu’il cherchait a priori à passer clandestinement en Turquie.

« Ô musulmans, Ô moujahidines, soldats de Daesh […], nous pleurons le commandeur des croyants Abu Bakr al-Baghdadi », a en effet indiqué un certain Abu Hamza al-Qurashi, présenté comme étant le nouveau porte-parole de l’organisation jihadiste, via un message audio diffusé via l’application Telegram.

Puis, a ajouté ce dernier, la « Majlis al-choura [assemblée consultative, ndlr] a prêté allégeance à Abu Ibrahim al-Hashemi al-Qurashi en tant que commandeur des croyants et nouveau calife des musulmans. » Ce qui, en clair, signifie qu’un successeur d’al-Baghdadi a été désigné.

Reste maintenant à savoir qui se cache derrière le nouveau chef de Daesh, sachant qu’il a été désigné par un nom de guerre. Ainsi, la mention d' »al-Qurashi » signifie qu’il prétend descendre de la tribu au sein de laquelle naquit Mahomet. Ce qui est un pré-requis clef pour prétendre à devenir calife. D’ailleurs, al-Baghdadi avait usé du même artifice au moment de proclamer le califat depuis la mosquée de Mossoul, en juillet 2014 [son nom complet ayant été « Abu Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Qurashi, ndlr].

Le seul élément donné par Daesh au sujet de son nouveau chef est qu’il s’agirait d’un vétéran du jihad… Ce qui est mince.

Cela étant, d’après le département d’État américain, un certain Amir Muhammad Said Abdal Rahman al Mawla, alias « Hajji ‘Abdallah », fait partie des successeurs potentiels d’al-Baghadi. D’ailleurs, le programme « Reward for Justice » a mis sa tête à prix pour 5 millions de dollars.

Le profil d’Hajji ‘Abdallah coche beaucoup de cases : passant pour un « érudit religieux », c’est un membre de la première heure de l’État islamique.

« En tant qu’un des idéologues les plus importants de l’EI, Hajji ‘Abdallah a contribué à motiver et à justifier l’enlèvement, le massacre et le trafic de la minorité religieuse yézidie dans le nord-ouest de l’Irak. Il est censé superviser certaines des opérations terroristes menées par le groupe dans le monde », relève la diplomatie américaine.

Selon Reuters, le nouveau chef de Daesh pourrait avoir été choisi parmi trois autres responsables jihadistes, dont le saoudien Abu Abdullah al-Jizrawi, Abdullah Qaradash [un ancien officier de l’armée irakienne] et Abu Othman al-Tounsi, un tunisien.

L’été dernier, il fut avancé qu’al-Baghdadi avait désigné Abdullah Qardash comme son éventuel successeur. Mais, a priori, cette information serait fausse, à en croire SITE Intelligence, un organisme qui suit les activités numériques de la mouvance jihadiste. D’ailleurs, l’intéressé aurait été tué en 2017. Mais il n’y aucune certitude absolue à ce sujet, dans la mesure où il n’y a jamais eu de confirmation.

Quoi qu’il en soit, d’après Fadhil Abu Ragheef, un expert irakien cité par Reuters, le nouveau chef de Daesh va certainement commencer par rassembler et mobiliser ses troupes en vue de lancer une série d’attaques en représailles de la mort de Baghdadi. Dans le même temps, sa nomination peut éventuellement susciter des tensions internes, comme cela s’était passé pour le mouvement taleb afghan après la mort du mollah Omar.

D’ailleurs, la disparition d’al-Baghdadi semble encourager les groupes jihadistes rivaux de l’EI. Ainsi, en Irak, l’organisation Ansar al-Islam, liée à al-Qaïda, vient de revendiquer son premier attentat depuis 2014, sa cible ayant été des miliciens chiites irakiens présents dans la province de Diyala.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2019/11/07/selon-le-renseignement-interieur-russe-letat-islamique-chercherait-a-simplanter-dans-des-pays-de-lex-urss/

Selon le renseignement intérieur russe, l’État islamique chercherait à s’implanter dans des pays de l’ex-URSS

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Le 6 novembre, les autorités tadjikes ont indiqué que des jihadistes appartenant à la branche afghano-pakistanaise de l’État islamique [EI-K ou Wilayah Khorasan] avaient attaqué des gardes-frontières « pour pénétrer illégalement au Tadjikistan depuis la république islamique d’Afghanistan. » Au total, 17 personnes ont été tuées, dont 15 assaillants.

Au cours de ces derniers mois, plusieurs incidents ont impliqué des militants de l’EI. En novembre 2018 et en mai dernier, des émeutes dans des prisons, déclenchées par des membres de l’organisation jihadiste, ont fait respectivement 32 et 26 morts. En juillet 2018, quatre cyclo-touristes occidentaux ont été tués par des hommes ayant prêté allégeance à Daesh.

En outre, selon les autorités tadjikes, environ un millier de leurs ressortissants ont rejoint des groupes jihadistes en Syrie et en Irak depuis 2011, dont, et ce n’est pas rien, le colonel Gulmurod Khalimov, le patron de l’Omon, c’est à dire les forces spéciales de la police tadjike.

Diplomatie: Binyamin Netanyahou vise les pays musulmans d’Asie centrale

Mais plus globalement, le Kirghizstan, le Kazakhstan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan, qui appartiennent ou sont associés à la Communauté des États indépendants [CEI], sont aussi aux prises avec le phénomène jihadiste. Au total, d’après le renseignement russe, entre 2.000 et 4.000 de leurs ressortissants sont allés au Levant, pour combattre au sein de l’EI ou de la branche syrienne d’al-Qaïda. Et cela inquiète Moscou.

Logo de l'organisation 

« Nous constatons une activité accrue d’unités de l’EI en Afghanistan », a dit Alexandre Bortnikov, le chef du FSB [renseignement intérieur russe], lors d’une réunion des chefs des services de sécurité de la CEI, organisée ce 7 novembre à Tachkent [Ouzbekistan].

Meeting on investigation into the crash of a Russian airliner over Sinai (Kremlin, Moscow, 2015-11-17) 05.jpg

« Leur objectif est d’y créer une place forte afin d’organiser une expansion à travers la CEI et dont les acteurs doivent être des combattants originaires des républiques d’Asie centrale ayant déjà une expérience de combat », a ajouté M. Bortnikov, dont les propos ont été rapportés par l’agence TASS.

D’après lui, l’EI-K entretient à cette fin des « liens étroits » avec deux autres formations jihadites, dont Jamaat Ansarullah et le Mouvement islamique du Turkestan oriental.

Selon le dernier rapport de l’équipe de surveillance des Nations unies concernant les organisations jihadistes, l’EI-K n’a pas réussi à élargir son influence en Afghanistan, notamment en raison des revers qu’il a subis contre les forces afghanes et les talibans. Aussi reste-t-il concentré dans les provinces du Nagarhar et du Kounar.

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Ayant une « capacité solide de tirer des revenus de l’exploitation des ressources locales en minerais, bois de sciage et talc », ainsi qu’en se livrant au trafic de drogue, l’EI-K compterait, selon le rapport, entre 2.000 et 4.000 combattants, dont 200 seraient originaires d’Asie centrale. Ces derniers sont commandés par un certain Sayvaly Shafiev, un ressortissant tadjik.

S’agissant des jihadistes présents en Syrie, le rapport indique qu' "environ 2.000 nationaux de la Communauté d’États indépendants sont détenus dans le nord-est de la République arabe syrienne » et que, entre janvier et août 2019, « 524 nationaux, presque uniquement des femmes et des enfants, ont été rapatriés par le Kazakhstan, 156 par l’Ouzbékistan et 84 par le Tadjikistan. »

Cela étant, le retour des jihadistes russes partis au Levant est aussi un sujet d’inquiétude pour Moscou. Au moment de l’émergence de l’EI, en 2014, les services de sécurité russes voyaient d’un bon oeil le départ des combattants extrémistes vers le Levant, étant donné que cela était de nature à réduire le terrorisme dans les républiques caucasiennes [Daghestan, Tchétchénie, etc]. Et de fait, le nombre d’attaques avait diminué de 50% en 2015.

Seulement, d’après le directeur du FSB, 2.000 proches de combattants jihadistes pourraient essayer de revenir en Russie, « principalement via des canaux d’immigration clandestine, organisés avec la participation de communautés criminelles transnationales et de responsables locaux corrompus. » Et, a-t-il dit, ces « rapatriés sont considérés par les dirigeants d’organisations terroristes internationales comme des kamikazes potentiels, des propagandistes et des recruteurs. »

Ya Rab Yeshua.

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Un convoi des forces spéciales italiennes visé par une attaque en Irak

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En Irak, via la Task Force Praesidium, les forces italiennes ont surtout concentré leurs efforts sur la protection du chantier visant à consolider le barrage de Mossoul qui, fournissant de l’électricité à plus d’un million de personnes, menaçait de céder, avec les conséquences désastreuses que l’on peut aisément imaginer. Cette mission a pris fin en mars dernier, un bataillon américain ayant pris le relai.

Mais telle n’a pas été la seule mission des militaires italiens. Ainsi, dans le cadre de la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis [Inherent Resolve], ces derniers participent à la formation et à l’entraînement des forces irakiennes et des combattants kurdes irakiens [Peshmergas] à Bagdad et à Erbil au sein de la Task Force Land.

D’après Rome, 350 militaires italiens, dont 120 instructeurs, sont déployés aux côtés des Peshmergas. En outre, à Bagdad et à Kirkouk, un détachement des forces spéciales transalpines [TF 44], dont les effectifs sont fournis par le 9e régiment d’assaut parachutiste « Col Moschin » [9° reggimento d’assalto paracadutisti] et le Groupement plongeurs et raiders « Teseo Tesei » [Raggruppamento Subacquei ed Incursori – COMSUBIN], forme et conseille l’Iraqi Counter Terrorism Service [ICTS].

Le 10 novembre, un convoi de cette TF44 a été visé par une attaque commise avec un engin explosif improvisé [IED] dans le secteur de à Makhmour, au sud de Mossoul, dans la province de Ninive.

Un « engin explosif artisanal s’est déclenché sur le passage d’une équipe des forces spéciales italiennes en Irak », a en effet indiqué le ministère italien de la Défense, via un bref communiqué. Cette « équipe menait des activités de formation et d’entraînement des forces de sécurité irakiennes engagées dans la lutte contre l’organisation État islamique », a-t-il précisé.

Cette attaque a fait cinq blessés parmi les commandos transalpins. Et trois ont été gravement touchés. L’un d’eux a dû être amputé d’une jambe, a confié le général Nicola Lanza de Cristoforis le chef d’état-major des de la défense italienne à Rai News 24

« Les cinq soldats impliqués dans l’explosion ont été rapidement secourus, évacués avec des hélicoptères américains appartenant à la coalition et transportés vers un hôpital de rôle 3 où ils reçoivent les soins appropriés. Trois des cinq soldats sont dans un état grave mais ne risquent pas la vie. Les familles des militaires ont été informées », a assuré le ministère italien de la Défense.

Parmi les cinq blessés, trois sont des commandos marine tandis que les deux autres appartiennent au 9e régiment d’assaut parachutiste. Le contre-amiral Fabio Agostini, porte-parole de la Marina Militaire, ils « faisaient partie d’une équipe des forces spéciales qui revenait après une mission visant à trouver des caches de l’EI. »

Le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, « a été informé de leur état de santé et continue de suivre la situation constamment et attentivement », a indiqué la présidence du Conseil. Et le parquet de Rome a, par ailleurs, indiqué avoir ouvert une enquête « pour attentat à visée terroriste ».

Il s’agit du deuxième convoi militaire italien attaqué en un peu plus d’un mois. Le 30 septembre, un détachement transalpin engagé au Somalie dans la cadre de la mission européenne EUTM-S avait été visé par l’explosion d’un véhicule piégé, entre la zone verte de Mogadiscio et le ministère somalien de la Défense.

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Les forces russes déploient des hélicoptères à Qamichli, une importante ville kurde dans le nord-est de la Syrie

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Finalement, et après la décision de M. Trump de retirer les troupes américaines du secteur où la Turquie avait dit vouloir instaurer une zone de sécurité dans le nord-est de la Syrie en lançant l’opération « Source de paix » contre les milices kurdes syriennes [YPG], partenaires de la coalition anti-jihadistes mais considérées comme terroristes à Ankara, les États-Unis garderont une présence militaire relativement importante dans la région…

En effet, le 13 novembre, le chef du Pentagone, Mark Esper, a indiqué qu’entre « 500 et 600 » soldats américains resteraient dans le nord-est de la Syrie, notamment pour protéger les sites pétroliers et gaziers situés dans la province de Deir ez-Zor. Cette mission a d’ailleurs été confiée 4-118th Infantry Regiment, qui relève de la 30th Armored Brigade Combat Team [ABCT] de l’US Army.

Cependant, ces chiffres ne sont pas gravés dans le marbre. Surtout si, comme l’espère M. Esper, des alliés européens décidaient de « renforcer leurs effectifs » dans le pays. « Les choses changent. Les évènements sur le terrain changent. Nous pourrions par exemple voir des partenaires et alliés européens nous rejoindre », a-t-il en effet affirmé. « S’ils nous rejoignent sur le terrain, ça pourrait nous permettre de redéployer davantage de forces américaines là-bas », a-t-il ajouté.

Seulement, pour les Européens, Français en tête, la priorité est d’empêcher une résurgence de l’État islamique [EI ou Daesh]. Même si son chef, Abu Bakr al-Baghdadi, a été éliminé par un raid des forces spéciales américaines, il n’en reste pas moins qu’elle est encore active. En témoigne les attentats qui ont visé, le 11 novembre, un quartier chrétien de Qamichli, une importante ville kurde située dans le nord-est de la Syrie, près de la frontière avec la Turquie.

Par le passé, cette cité a été le théâtre d’affrontements entre les forces de police kurdes [les « Assayech »] et une milice pro-gouvernementale. Désormais, après le retrait américain et l’accord trouvé par le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, pour suspendre l’opération de la Turquie contre les milices kurdes syriennes, les forces aérospatiales russes viennent de s’y établir.

Selon Moscou, et en particulier la chaîne de télévision Zvezda, propriété du ministère russe de la Défense, trois hélicoptères [un Mi-8 de transport et deux Mi-24/35 d’attaque] ont été redéployés de la base de Hmeimim [province de Lattaquié] vers l’aéroport de Qamichli. Leur protection au sol est assuré par un système antiaérien Pantsir S1 et un détachement de la police militaire russe.

« C’est le premier groupe d’hélicoptères de combat russe dans le nord de la Syrie. Le moment est historique: notre groupe aérien sera désormais constamment présent dans l’aéroport de la ville de Qamichli. Depuis le sol, les hélicoptères sont protégés par le système de défense antiaérienne Pantsir. La zone d’atterrissage est encerclée par les policiers militaires », a indiqué Zvezda, citée par Sputnik, qui précise que le vol entre Hmeimim et le nord de la Syrie « a pris environ cinq heures » et que les trois appareils ont « pratiquement volé en rase-motte, à une altitude inférieure à 50 mètres. »

Selon l’agence TASS, des hélicoptères russes « effectuent quotidiennement des missions de patrouille le long des routes désignées dans le nord-est de la Syrie depuis déjà une semaine » et le territoire couvert par les « patrouilles aériennes est en expansion constante. » Et d’ajouter : « la province d’Hassaké, frontalière de la Turquie et de l’Irak, est désormais sous leur contrôle. »

L’accord conclu par MM. Poutine et Erdogan le 22 octobre dernier, à Sotchi, prévoyait le déploiement d’unités de la police militaire russe et de gardes-frontières syriens dans les secteurs adjacents à la zone de l’opération « Source de paix » ainsi que des patrouilles conjointes russo-turques.

À noter que d’après l’Observatoire syrien des droits de l’Homme [OSDH], les forces américaines seraient encore présentes non loin de Qamichli, précisément dans le secteur de Rmeilane, plus à l’est.

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  • 2 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2019/11/27/apres-loffensive-turque-les-forces-speciales-francaises-seraient-toujours-presentes-aupres-de-leurs-partenaires-en-syrie/

Après l’offensive turque, les forces spéciales françaises seraient toujours présentes auprès de leurs « partenaires » en Syrie

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Généralement, quand une question sur la présence des forces spéciales françaises dans le nord-est de la Syrie lui est posée, la ministre des Armées, Florence Parly, répond qu’elle n’a aucun commentaire à faire sur ce sujet.

Ce 27 novembre, à l’antenne de France Inter, le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA] a cependant donné quelques précisions, alors qu’il lui était demandé si les forces spéciales françaises avaient été fragilisées et mises en danger après le « retrait unilatéral voulu par le président Trump ».

Pour rappel, le 7 octobre, la Maison Blanche avait annoncé que les troupes américaines, jusqu’alors déployées auprès des Forces démocratiques syriennes [FDS, alliance arabo-kurde] pour empêcher la résurgence de l’État islamique [EI ou Daesh], allaient « s’éloigner » de la frontière turque, laissant ainsi le champ libre à Ankara, qui ne cachait plus son impatience pour lancer une offensive contre les milices kurdes syriennes [YPG] dans le nord-est de la Syrie afin d’y établir une zone de sécurité destinée à accueillir les réfugiés syriens actuellement présent sur son sol. « Nous n’avons pas besoin d’être engagés dans des guerres sans fin, nous ramenons nos soldats », avait ensuite justifié M. Trump.

Depuis, la Turquie a lancé son offensive, appelée « Source de paix », avec l’appui de groupes armés syriens, accusés pour certains d’avoir commis des crimes de guerre. Puis elle l’a suspendue, après avoir passé un accord avec la Russie.

Actuellement, l’armée turque et ses supplétifs occupent une bande frontalière dans le nord syrien de 120 km de long sur 30 km de profondeur tandis que les forces russes et syriennes ont pris position dans la région, comme à Qamitchli. Quant aux États-Unis, ils maintiennent 500 à 600 soldats en Syrie, notamment pour « protéger » les sites pétroliers et gaziers de la province de Deir ez-Zor.

Un récent rapport de l’inspection générale du Pentagone a souligné que la décision de M. Trump avait, in fine, servi à Daesh étant donné que la formation et l’appui fournis par la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis aux FDS avaient été interrompus et que certains supplétifs de l’armée turque furent parfois, dans le passé, des complices de l’organisation terroriste. Et il est fait état d’exécutions sommaires, d’expropriations et de pillages dans la zone de sécurité [ou d’insécurité?] désormais contrôlée par Ankara. Des exactions une nouvelle fois dénoncées par l »ONG Human Rights Watch, ce 27 novembre.

Au regard de l’évolution de la situation, la question de la présence des forces spéciales françaises dans le nord de la Syrie, qui avait été signalées par maints indices via les réseaux sociaux et reconnue en mai 2017 par Sylvie Goulard, éphémère ministre des Armées, puis, un an plus tard, par James Mattis, alors chef du Pentagone, ne peut que se poser.

En octobre, alors que l’offensive turque entrait dans son cinquième jour, un communiqué de l’Élysée avait d’ailleurs fait savoir que des mesures allaient être prises « pour assurer la sécurité des personnels militaires et civils présents dans la zone au titre de la coalition internationale contre Daesh ou de l’action humanitaire. »

Sur les ondes de France Inter, le général Lecointre a reconnu que la question était « compliquée. »

« D’abord, il est vrai que les Américains sont des alliés essentiels, en particulier au Levant, où ils conduisent la coalition. Les Américains, en réalité, ne se sont pas retirés. Ils se sont retirés partiellement et c’est vrai que ça a été une surprise extrêmement désagréable pour l’ensemble de leurs partenaires », a dit le CEMA.

« Maintenant, ce que je peux dire, là aussi, du point de vue du militaire que je suis, c’est que les contacts que j’ai avec les chefs opérationnels militaires américains nous ont permis de faire un retrait en ordre et coordonné des zones » concernées par la décision de M. Trump et « qu’ensuite, nous sommes encore dans les zones où sont les partenaires auprès desquels nous devions être encore présents », a expliqué le général Lecointre.

« Nous sommes toujours présents au Levant, dans le ciel syrien et en Irak », a-t-il ajouté. « Et nous sommes présents dans le Golfe persique, et c’est très important, et nous y serons de plus en plus présent », a conclu le CEMA.

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  • 3 mois plus tard...

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