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Comores, l'hélicoptère : 2 versions (source AFP et source locale)


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Comores: un hélicoptère frôle l'accident

Un hélicoptère français avec trois personnes à bord a atterri d'urgence dans la nuit de mardi à mercredi à Sima, dans l'île comorienne d'Anjouan, sans faire de blessé, a indiqué la préfecture de Mayotte, jointe depuis les Comores.

"Un hélicoptère affrété par la préfecture de Mayotte dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine, a dû faire un atterrissage forcé à Sima dans l'île d'Anjouan avec trois personnes à son bord", a indiqué mercredi une responsable de la préfecture ayant requis l'anonymat.

"Les passagers sont l'équipage et un agent chargé de la lutte contre l'immigration clandestine", a-t-elle ajouté, jointe par téléphone depuis l'île comorienne de Mohéli.

Source : AFP

:lipssealed: Un peu rapide je trouve... regardons de plus près une autre source : :o

Un hélicoptère en provenance de Mayotte, affrété par la préfecture pour surveiller les côtes mahoraises dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine, s’est posé au large d’Anjouan « en catastrophe », dans la nuit de mardi à mercredi. Un incident qui n’a fait aucune victime selon les autorités françaises, mais qui a courroucé les autorités comoriennes et a alimenté les rumeurs sur une éventuelle exfiltration de Mohamed Bacar.

A l'annonce mercredi 19 mars de l'atterrissage forcé –longtemps on a parlé de crash- de l'hélicoptère de la société Héli Mayotte au large de Sima, dans l'ouest anjouanais, de nombreuses personnes ont évoqué une mission secrète lancée depuis Mayotte, dont le but était d'exfiltrer Mohamed Bacar avant que les troupes de l'Armée nationale de développement n'entament un débarquement que l'on annonce imminent sur l’île d’Anjouan. La thèse paraissait d'autant plus crédible que ce même hélicoptère, immatriculé en France et propriété du directeur de la compagnie aérienne Comores Aviation, avait permis, en janvier, à l'une des plus proches collaboratrices du dirigeant anjouanais, Roukia Ahmed, directrice des douanes de l'île autonome, de regagner son île en catimini après une courte (et mystérieuse) virée à Mayotte, malgré l'interdiction qui lui avait été faite par l'Union africaine de sortir du territoire. D'autres rumeurs évoquant la mort des occupants de l'hélico, indiquaient que l'appareil avait été abattu par des tirs des Forces de la gendarmerie anjouanaise…

Que s'est-il réellement passé dans la nuit de mardi à mercredi, au large d'Anjouan ? Selon la préfecture de Mayotte, l'hélicoptère de type Robinson 44 a décollé vers 23 heures de l'aéroport de Pamandzi, où il est basé, avec à son bord trois personnes : le pilote, un mécanicien et un agent de la police aux frontières. Depuis quelques semaines, ce petit appareil de quatre places est affrété par les autorités françaises pour survoler les côtes mahoraises et repérer les kwassas, ces vedettes de pêches chargées de passagers, dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine.

"L'appareil part généralement pour 2 heures, 2 h 15", affirme-t-on à la préfecture. Vers 00 h 40 mercredi matin, le pilote ne donne plus de signe de vie. Immédiatement, indique la préfecture, un plan Secmar est enclenché, bientôt géré par le Cross à la Réunion. Ce n'est qu'en fin de matinée que les trois membres de l'équipage, que l'on a cru un temps disparus, donnent des nouvelles, à Sima. Selon la préfecture, "l'appareil a connu une panne technique ou de carburant et a dû se poser en catastrophe" à 300 mètres de la terre. Rencontré mercredi soir à l'aéroport de Pamandzi, l'un des trois passagers de l'hélico, le mécanicien, rapatrié avec le policier alors que le pilote est resté à Anjouan avec les restes de l'appareil, corrobore cette thèse. "Nous étions partis pour faire notre travail de surveillance", raconte-t-il, alors que le côté droit de son visage est éraflé. "Au bout d'un moment, le pilote nous a dit que ses instruments de positionnement ne fonctionnaient plus. On ne savait plus où on était. Puis on a eu un problème mécanique et on a dû atterrir en catastrophe. On s'est posé sur l'eau, puis on a rejoint la côte à la nage. Au matin, on a marché 10 km pour regagner la ville de Sima".

Mercredi, les autorités comoriennes ont dénoncé cette entrée dans leur espace aérien sans autorisation, évoquant un vol « à caractère militaire ». « Cette histoire d’hélicoptère n’est vraiment pas claire », a souligné dans les colonnes du Quotidien de la Réunion (édition de jeudi 20 mars) le vice-président de l’Union des Comores, Idi Nadhoim. L’appareil incriminé se serait selon lui « crashé non pas à Sima (nord-ouest d’Anjouan), comme l’affirme la préfecture de Mayotte, mais à Moya (sud- Ouest) ». Même dans le cas de figure où l’atterrissage forcé se serait produit à Sima, « on se demande vraiment ce que cet appareil faisait là, si loin des côtes mahoraises », pense Idi Nadhoim, qui n’écarte pas l’hypothèse d’une tentative d’exfiltration manquée du président Mohamed Bacar.

Une accusation que nient les autorités française. "Cet incident n'a absolument rien à voir avec la situation politique dans l'île d'Anjouan", indiquait-on mercredi à la préfecture de Mayotte. Cet atterrissage "ne doit pas être lié à une quelconque opération militaire ou une exfiltration de Mohamed Bacar", a indiqué l'ambassadeur de France aux Comores, Christian Job, selon qui il ne faut pas y voir "une quelconque malice de la France".

L'on peut toutefois s'interroger quant à la position de l'hélicoptère au moment de l'incident. Sima se trouve en effet très loin des côtes mahoraises et des lieux de départ des kwassas, situés à Domoni, Bambao, Moya ou dans le Nyumakele, mais pas à Sima. "Il n'y a aucune raison pour qu'ils se trouvent au-dessus d'Anjouan", note pour sa part un spécialiste des airs. "Normalement ils doivent rester dans l'espace aérien français. Pour franchir la frontière ils doivent demander l'autorisation aux autorités comoriennes, ce qui n'a pas été fait". Alors que le directeur de Comores Aviation était injoignable mercredi, l'explication du mécanicien quant à l'absence d'instrument de positionnement laisse perplexe ce professionnel des airs. "Anjouan est quand même loin. Il faut avoir volé longtemps pour y arriver. Or sans instrument de positionnement, la première chose qu'aurait dû faire le pilote était de rebrousser chemin et revenir à Mayotte". Surtout avec un appareil "qui ne dispose pas d'un éclairage suffisant pour voler de nuit" comme cet hélicoptère, affirme-t-il.

Au moment où la crise politique comorienne atteint son paroxysme, et alors que Mohamed Bacar semble condamné soit à la fuite soit à une arrestation, cet incident laisse perplexes nombre d'observateurs.

:+

"Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens le croiront"

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"Nous avons notifié à la France que nous voulions que le colonel Mohamed Bacar et tous les rebelles en fuite soient extradés aux Comores", a dit le ministre comorien des Affaires étrangères, Houmadi Abdallah, à la presse.

"Nous avons rappelé aux autorités françaises que les mandats d'arrêt international à leur encontre sont toujours en vigueur", a-t-il ajouté.

Et voilà !

Avez vous une idée de l'intérêt français de vouloir protéger le colonel Mohamed Bacar ?

De toute manière ca sentait le roussi depuis le début de l'histoire... :+

Modifié par ChrisLtd

"Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens le croiront"

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