Aller au contenu
Aumilitaire
  • Rejoignez Aumilitaire

    Inscrivez vous aujourd'hui et recevez le guide gratuit Aumilitaire

     

De la mer à la terre


Messages recommandés

Comme nous le mentionnions l’autre jour, il y avait certaines innovations présentées au salon Euronaval de la semaine qui pourrait directement susciter l’intérêt des forces terrestres. Citons, entre autre, un engin de débarquement amphibie connu en France sous l’acronyme d’EDA-R (Engin de Débarquement Amphibie « Rapide »).

 

Une maquette de l'EDA-R sur le stand du ministère de la Défense à Euronaval la semaine dernière (Crédit photo: Christina Mackenzie)

Une maquette de l’EDA-R sur le stand du ministère de la Défense à Euronaval la semaine dernière (Crédit photo: Christina Mackenzie)

Bien qu’ils ne soient pas nouveaux – des quatre commandés, le dernier fut livré en 2013 -, ces EDA-R et leurs bateaux-mères, les bâtiments de projection et de commandement (BPC) de la classe Mistral, sont actuellement en cours de modification afin de tenir compte des leçons apprises au cours des opérations menées jusqu’à ce jour. Et tout particulièrement, qu’il est difficile par mauvais temps d’embarquer un navire de 12,6 m de large par 30 m de longueur dans un BPC sans cogner les flancs de l’EDA-R à l’entrée du radier. Il a donc été décidé de remplacer les flancs en bois de l’entrée du radier du BPC avec du caoutchouc épais et les flancs en aluminium des EDA-R avec une « protection contre les chocs plus épaisse et plus absorbante »,… en d’autres mots plus de caoutchouc !

........../..............

Deux de ces EDA-R peuvent tenir de bout en bout dans la soute du BPC. Le concept opérationnel repose sur un EDA-R fonctionnant en coordination avec deux CTM, la prochaine génération d’engin de débarquement amphibie actuellement à l’étude et dont la livraison est prévue pour 2018/19. Ces navires pourraient potentiellement présenter la même longueur que l’EDA-R mais seront plus étroits, de sorte que deux engins de ce type pourront se placer côte à côte dans les 885 m2 du radier d’un BPC.

 

L’EDA-R peut transporter jusqu’à 100 tonnes de matériel, soit l’équivalent d’un char Leclerc ou de trois VBCI, ou de six VAB et leurs équipages, ou encore un peloton de l’armée de Terre. Il peut en outre transporter jusqu’à 450 personnes. Son pont de 126 m2 est accessible via un système Ro-Ro (chargement et déchargement de la cargaison par l’avant ou l’arrière) « qui est beaucoup plus pratique notamment avec des remorques car vous pouvez avancer puis juste vous diriger à nouveau vers l’avant au lieu de devoir revenir sur vos pas comme sur les bâtiments amphibies munis d’une seule porte », expliquait le membre d’équipage.

 

EDAR_1
EDAR_2

 

La rampe avant de l’EDA-R est constituée de deux segments indépendants large de 2,25 m et longs de 4 m. La rampe arrière est similaire mais présente une longueur de 7,75 m. « Cela signifie qu’en 2015 lorsque nous avons utilisé cet engin pour évacuer les Occidentaux du Yemen, nous avons pu utiliser la rampe pour atteindre un quai haut de 3 m », nous précisait le membre d’équipage.

Le navire dispose d’une cabine de quatre lits et d’un petit mess équipé d’un four à micro-ondes, d’un frigo et d’un évier, suffisants pour soutenir un équipage de sept personnes durant 36 heures. Bien que la mission principale de l’EDA-R soit de transporter les forces terrestres du navire vers le rivage lorsqu’il n’existe pas d’infrastructures portuaires, l’EDA-R a été conçu pour supporter des conditions en mer allant jusqu’à un état de la mer de niveau 5 (hauteur des vagues allant de 2,5 à 4 m) « bien que cela devienne inconfortable à bord à partir d’un état de mer de niveau 4 (hauteur des vagues de 1,25 m à 2,5 m) » a appris FOB.

 

http://forcesoperations.com/de-la-mer-a-la-terre/

 

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...