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démission refusée


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Bonjour,

Je suis sous-off dans une spé SIC et je souhaite quitter l'institution au titre du code la défense 4139-13.

Je suis SOC,BS, sans lien au service avec bientôt 14 ans d'armée.

J'ai envoyé une demande de démission fin octobre qui a été refusée. J'ai bien respecté les 2 mois de préavis et j'ai bien entendu motivé ma demande auprès de la DRHAA en expliquant mes soucis.

J'ai des problèmes personnels, j'ai une proposition d'embauche dans le civil qui est très intéressante (impossible de la refuser!!) et qui me permettra de résoudre une partie de mes problèmes.

Problème que cela me pose : je dois commencer mon nouveau boulot en janvier et ça me met dans une situation délicate financièrement et psychologiquement si je reste.

Après ce refus je ne sais plus quoi faire. J'ai lu sur la décision de refus que je pouvais faire une demande de recours à la CRM... mais franchement j'ai déjà fait un recours auparavant et ils ont mis plus d'un an à me répondre.

J'en peux plus.

Si quelqu'un est ou a été dans une situation similaire, quelle a été votre démarche pour vous en sortir?

Je vous remercie de vos témoignages et de votre aide.

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seul un avocat pourra vous répondre, mais je doute que vous soyez éligible à un référé administratif.

Sinon, les vois alternatives (représentant de catégorie, CFM AA, assistante sociale, médecin militaire, rdv gestionnaire etc.)

  • Thanks 1

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal." MLK

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hatonjan a bien répondu à la question.

14 ans de service, SOC depuis quand?

Ils font souvent ça pour des spécialités déficitaires... l'inconvénient de devenir de carrière dans l'armée, c'est ça aussi.

"La guerre n'est rien d'autre que la continuation de la politique par d'autres moyens."

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Bonjour Fraprim,

Le statut du militaire est régi par les règles du droit administratif. Càd recours hiérarchique dans un premier temps (à l'autorité supérieure à celle qui a pris la décision de refus) puis recours en excès de pouvoir sous 2 mois à compter de la notification de la décision de refus auprès du tribunal administratif de ta résidence http://www.annuaires.justice.gouv.fr/

A priori, vu ta situation, il n'y a aucun motif juridiquement valable de refus. En revanche, cela va prendre un certain temps avant d'obtenir la décision hiérarchique, puis le cas échéant celle du juge. Toutefois, si tu rates une opportunité d'emploi à cause d'une décision illégale, tu pourras demander, entre autre, l’indemnisation de cette perte de chance.

Dans tous les cas je t'encourage à rapidement prendre contact avec un avocat (ou ton officier juriste régimentaire, il est aussi là pour ça) afin de pouvoir déposer tes recours au plus vite.

  • Thanks 1

"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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ne pas oublier le probable recours administratif préalable obligatoire via la commission de recours des militaires.

  • Thanks 1

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal." MLK

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  • 5 mois plus tard...

Bonjour à tous,
@Fraprim avez-vous réussi à démissionner ?

Je suis sensiblement dans la même situation, SOC/BS/SIC.

Muté hors souhait, pour les besoins du service.

J'ai cherché et trouvé un emploi dans le secteur civil.
Pour-être sûr de mon choix et me laisser le temps de la réflexion,  j'avais opté pour une demande de congés sans solde.

Refusée pour les besoins du service

Après appel de ma future affectation où l'on m'explique que je ne suis pas vraiment attendu, je m'oriente vers la démission du corps des sous officiers de carrières.

Cette démarche est visiblement rarement agrée...

Comment rédiger le courrier et quels arguments mettre en avant pour être sûr d'avoir un agrément ?
Les recours sont longs et l'entreprise qui ouvre le poste ne m'attendra pas indéfiniment...

Merci pour vos conseils

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  • 1 year later...

Bonjour,

Pour commencer, merci pour vos réponses, votre soutien. C'est toujours rassurant de savoir qu'il y a des encore des gens biens avec du bon sens qui sont là et nous entourent.

Pour donner quelques nouvelles, je suis maintenant civil et vraiment heureux de l'être. Rien n'est facile, j'ai appris à savoir ce que je valais et j'ai rencontré les bonnes personnes. Je me sentais nul et sans talents, finalement je peux m'en sortir.

J'ai un boulot intéressant, que j'ai trouvé tout seul, avec des gens qui me valorisent et qui croient en moi. C'est devenu réciproque. J'ai gagné leur respect et ils ont gagné le mien.

Côté perso, je passe. Joker.

Il était temps que je quitte et j'ai besoin de l'écrire, j'aurais fini sinon par sombrer pour de bon, vraiment. J'ai vu les choses changer durant ces dernières années passées au sein de cette Institution. Souvent déplaisantes.

Ces 2 dernières années ont été rudes, on m'a refusé ma démission au moins 5 ou 6 fois et ce malgré tout ce que je pouvais expliquer dans mes comptes rendu, mes correspondances. Problèmes personnels, de santé, ma famille... bref, je ne vais pas rentrer dans les détails. J'ai étalé toute ma vie, au début pudiquement, puis en espérant de la bienveillance en retour parce que j'allais mal.

J'ai fait un recours à la CRM, obligatoire avant le tribunal administratif, il faut attendre 4 mois si je me souviens bien avant de pouvoir le faire. La réponse de l'armée de l'air à mon recours militaire a été cinglante et d'une rare violence. Les mots et la posture n'étaient pas adaptés, et à la première lecture, j'étais effondré. J'ai cru que j'allais en finir. Vraiment. J'avais l'impression d'être une merde humaine, un sous-homme. Tout ça pourquoi, je me pose encore la question.

Dire qu'on s'est trompé permet d'avancer et de faire bouger les choses.

J'ai décidé d'attaquer au tribunal administratif en suivant les conseils de mon avocate. J'ai pris une avocat en suivant les conseils de ce fil de discussion, merci! J'ai été soutenu par des proches, heureusement. Le temps que le jugement revienne, on m'accorde la démission. J'ai eu un remboursement d'une partie de mes frais d'avocat par l'Institution à la fin. Je n'en espérais pas tant. Finalement, je ne savais pas que j'avais des droits donc merci à mon avocate.

J'ai eu aussi des soucis de santé que je surmonte petit à petit. Au niveau psychologique, ce n'est pas vraiment au mieux mais je m'accroche. J'y ai perdu des plumes, cela m'a laissé des séquelles que j'essaie de rendre bénéfiques chaque jour même si je sens que je ne suis plus du tout la même personne. Je consulte psychiatre et psychologue pour m'aider. Maintenant je dois lutter contre mes attaques de panique, mes angoisses.

Je n'ai jamais été une mauvaise personne et j'ai toujours fait attention aux autres. Ce que je peux certifier : j'ai toujours eu de l'empathie et maintenant je fais encore plus attention aujourd'hui à ne pas nuire à autrui ni par mes décisions, ni par mes actions, ni par mon comportement. 

Surtout qu'il y a une solution pour tout. Vraiment rien n'est insoluble, je l'ai appris. La vie ne doit pas s'arrêter parce que quelqu'un décide pour vous et qu'elle est persuadée de... en fait, elle est juste persuadée, de quoi, je ne sais pas et maintenant cela ne m'intéresse plus de le savoir à contrario avec mon besoin de réponse. Mais j'ai choisi.

L'Institution peut aussi bien soutenir et faire évoluer que broyer sans état d'âme. Être pris dans les rouages du système sans pouvoir parler à personne, sans avoir de retour autre qu'une feuille de papier signée par une autorité qui prend sa décision uniquement en lisant un dossier, de loin. Mais qui fait ça ailleurs ? On appelle ça RH? Le H pour Humaines? Pardon? On est dans un monde à part. Une simple décision administrative en fait qui pourrait être prise par un ordinateur. On pourrait en faire un algorithme qui prendrait ces décisions en fonction de certains paramètres, on aurait les mêmes résultats j'imagine. Cette décision prise par ces autorités, ces personnes, peut être lourde de conséquence. Sans empathie. Malheureusement, enfermés dans leur bulle, entre deux mutations, ils s'en foutent. D'ailleurs je me rends compte que le ON est omniprésent, je n'ai personne à blâmer parce que tout le monde se cache pour ne pas s'exposer. Il n'y a pas de coupable. C'est eux qui signent avec leur nom mais quand on leur écrit on s'adresse au Ministre des armées. C'est fou. C'est le Système qui protège, parfois malheureusement sans bienveillance. Ce n'est pas de la gestion RH. C'est rien, mais eux Ils sont Tout dans ce monde...parallèle. Un monde que j'acceptais, avec ces codes. Un monde que j'appréciais aussi puisque j'y avais ma place. Mais tout a basculé.

Merci aux hôpitaux d'exister, avec des personnes à l'écoute qui sont là pour vous aider et ne vous jugent pas, de haut. Je peux en parler parce que j'y suis allé quelques temps.

Ma réflexion, une fois passé mon questionnement personnel, et avec le psychologue des armées est simple et en vieillissant j'ai l'impression que j'ai besoin d'obtenir ces réponses : il faut introduire des vrais RH et qu'ils soient formés à détecter la souffrance au travail et d'autres concepts importants, qui font de vous que vous êtes apte à diriger et manager des personnes ce qui vous différencie d'une machine. Finalement, qu'ils soient formés tout court sans être irrespectueux et sans exagérer : parce que personne ne nait manager, ça s'apprend. Il y en a qui n'ont pas su prendre le virage de la professionnalisation depuis des années, on surfe sur un mode de fonctionnement qui a fait ses preuves mais qui est désuet maintenant, parce que la société a changé, parce que les gens ont changé. Ils sont capables de faire des pubs de recrutement comme on ferait une pub pour un jeu vidéo mais la réalité ce n'est pas ça. Le décalage monstre entre ces 2 mondes qui normalement ne devraient en faire qu'un. Et surtout, on ne gère plus les gens comme au temps des appelés, c'est inutile. Ne parlons pas de l'inter-armée, enrichissant certes mais souvent ponctués par de mauvaises expériences, à cause d'un individu, souvent gradé et ancien.

Ce n'est pas parce qu'on est militaire qu'on est invulnérable ou que le mal-être ou les problèmes ne peuvent pas vous toucher. Et avoir une oreille et se sentir soutenu par son supérieur ou la hiérarchie peut faire la différence. Il peut aussi donner une direction à prendre et soutenir en tant qu'autre être humain vivant à côté de vous. Beaucoup de personnes qui ont des postes à responsabilités reproduisent soit ce qu'elles ont vécu ou vivent, soit elles reproduisent un schéma inconsciemment ou tout simplement ne sont pas bien formés à commander, diriger, manager des personnes avec des vies, des compétences, un historique différents et ceci pour que chacun trouve sa place.

Un militaire doit suivre un code de conduite, oui. Il le faut. Mais rien dans ce code de conduite empêche de réfléchir quand il y a de la place pour le faire ou quand cela est nécessaire. Vous pouvez même être payé pour réfléchir, ça existe.

Le simple fait de faire fonctionner tout ça en même temps fait de vous un bon manager, un leader qui fédère et qui permet aux subalternes de se dire "ok, si j'ai des problèmes, je sais à qui parler: je sais que je ne suis pas seul". Et non pas une personne qui occupe un poste juste pour la solde, le statut et le prestige. Malheureusement, il y en a trop des fantômes qui occupent.... qui occupent. 

La gestion de ressources humaines, c'est gérer aussi des personnels qui partent et qui arrivent : je n'ai pas l'impression que ce concept soit compris et ceci avec aucune vision à moyen/long terme.

Ma dernière notation, j'ai pris 3. Je l'ai reçue par la poste. Cela m'a touché 1 min, puis j'ai réfléchi. Etre jugé par des personnes qui ne vous souhaitent pas du bien, ça ne compte pas et je ne mérite pas ça. Encore il y aurait la courbe de gauss, pourquoi pas, cela permet de donner un point de plus à un camarade, mais là même pas. Alors qu'il n'y a rien à me reprocher, dans la forme et dans le fond, cela fait des années que j'ai la même appréciation littérale, sauf que là cela se solde par un -1.

En attendant, je peux me regarder dans la glace, j'ai bien fait mon travail et on appréciait même ma camaraderie durant cette année de notation mais je prends un 3 parce que je veux démissionner alors qu'un autre, qui partait en même temps que moi, lui avait tous les honneurs. Ce pouvoir hiérarchique qui écrase comme il peut élever. Et quel pouvoir...

Une dernière réaction qui les grandit pas et qui me conforte toujours aujourd'hui dans mon choix, que je ne regrette absolument pas. Quelques fois, je me fais une piqure de rappel en passant un coup de téléphone à mes amis toujours engagés. Ils en ont, eux aussi, assez et se projettent pour l'après, presque à compter les jours avant la RJI. Un peu étonnant on pourrait se dire mais finalement cela révèle un dysfonctionnement dont on ne pourrait parler, ce n'est pas permis.

Et pour finir, je suis parti dépité au début mais en y réfléchissant : non, je ne vais pas les laisser aussi m'enlever ces sentiments, me voler aussi ma fierté parce que j'y ai droit : j'ai été fier d'avoir fait ce que j'ai fait dans cette Institution, fier de mon parcours et d'être français, d'avoir rempli toutes les missions qui m'ont été confiées en France et à l'étranger, d'avoir représenté à mon petit niveau mon pays, d'avoir eu des lettres de félicitations, j'ai été sur les 5 continents, et surtout j'ai rencontré durant ces années des militaires, des camarades exceptionnels, tout grade confondu, qui ont compté sur moi et sur qui je pouvais compter, qui sont intelligents, brillants, compétents et humains avec des qualités que j'admire. Ces personnes là valorisent l'Institution et cela participe au fait qu'on soit fier de la servir, avec eux et à côté d'eux. Se sentir utile dans un groupe, saupoudré avec un tout petit peu de reconnaissance et une main sur l'épaule quand il y a besoin, il n'y a rien de mieux, on se sent invulnérable.  Ces personnes, je les admire toujours et je m'en inspire encore.

Maintenant c'est fini, je vais arriver à tourner la page, encore un petit effort.

Bonne continuation, croyez en vous, ne renoncez pas et bon courage.

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Après l'armée comme partout , il y a dans les 10% de cons , ils sont peu nombreux mais font beaucoup de mal !

Donc quand le facteur chance est pas avec toi ... bah voila ce qui peut arriver ...

Pour ma part , je commande de façon sec , dans la mesure ou le mental est bon , mais je n'hésite pas a enlever le masque en cas de réelle souffrance pour être humain .

Il faut savoir faire la part des choses , entre un manque de motivation ou un esprit un peu branleur , avec une réelle soufrance qui ne doit pas être traiter de la même façon .

C'est un jeu de commandement , qui peut parfois amener a des problèmes . Parfois , être rude n'est pas forcément le fruit d'une méchanceté mais juste le rôle de tenir la boutique !

Un chef est rarement apprécier , car il est pas la pour être aimer mais pour faire marcher la boutique , ce qui est pas compatible avec une humeur trop permissive , un chef doit être craint .

Par contre il faut savoir montrer patte douce dans certaine situation , ce qui vous as fait défauts dans votre aventure personnel .

 

Je vous souhaite une bonne remise en forme dans le civil.

ps: Pensez a demander une PMI a l'armée si vous êtes éligible .

Modifié par Invité
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Merci pour vos posts :)

Je ne sais pas ce qu'est une PMI; j'ai cherché, pas longtemps pour être honnête, mais je n'ai rien trouvé sur le forum ou internet.

Je suis mitigé sur ce que vous venez d'écrire sur le chef qui doit être craint... la crainte pour moi n'amène pas forcément le respect. J'ai vu beaucoup de jeu de commandement rentrer dans la domination.

Pour moi la crainte, c'est le dernier recours.

Attention pas de critique, c'est juste mon point de vue.

Il y a des manières d'être rude et intimidant quand il le faut. Il ne faut pas changer complètement de personnalité et c'est l'intelligence de la situation, entre autres, qui permet de s'en servir.

Et surtout on ne commande pas de la même façon quand on a des soldats, 00, qui doivent partir au combat... et des informaticiens. Bref, on s'adapte à ses interlocuteurs et à l'environnement. J'ai eu des chefs avec qui j'aurais pu aller n'importe où, et pour tout un tas de raisons. Rares ont été ces chefs pour qui j'avais de l'admiration.

Quelque chose qui me revient... en inter-armées, j'ai vu des personnes commander de la même façon tout le temps... grossière erreur et en plus pas intelligent puisque ne veut pas s'adapter. ça doit être les 10% dont vous parliez...

Bref, merci pour vos bons mots :)

 

Modifié par fraprim
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Bonjour,

Ah Pension militaire d'invalidité...Je n'y avais pas pensé et je ne connaissais pas l'existence des ces textes. Merci!

Disons que le psy militaire décidera. En tout cas merci beaucoup pour les conseils.

Bonne journée :)

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