BTX Posté(e) 15 novembre 2016 Signaler Partager Posté(e) 15 novembre 2016 http://www.opex360.com/2016/11/15/la-forte-tension-sur-les-effectifs-du-service-de-sante-des-armees-compromet-sa-capacite-tenir-dans-la-duree/ image: http://www.opex360.com/wp-content/uploads/ssa-20141206.jpg ........../............... Globalement, le soutien aux armées a vu ses moyens amoindris alors qu’il lui a été demandé d’en faire toujours autant, si ce n’est plus. Tel est ainsi le cas du Service de Santé des Armées (SSA), dont l’activité est toujours ainsi intense en raison des engagements extérieurs de ces dernières années. Signe de la dureté des opérations actuelles, le montant des dépenses liées aux soins apportés aux militaires blessés par les Hôpitaux d’instruction des armées (HIA) est passé de 5,3 millions en 2013 à 6,5 millions d’euros deux ans plus tard. En outre, le SSA est fortement mobilisé pour intervenir sur les théâtres extérieurs, avec un taux de projection relativement importants de ses personnels, qu’ils soient médecins ou infirmiers. « Le personnel des centres médicaux des armées (CMA) connaît une très forte sujétion opérationnelle, reflétée par des taux de projection (en cumulé) de 33,8 % en moyenne en 2012-2015″, relève ainsi la Cour des comptes. Et 4 médecins des forces sur 5 ont été envoyés en opération « dans les deux ans suivant la fin de leurs études en 2013-14″, ce que le SSA voudrait pourtant éviter, en misant sur le rééquilibrage effectifs entre hôpitaux et médecine des forces ainsi que sur le recrutement de contractuels. Les taux de projection varient d’une spécialité à une autre. Ainsi, note le rapport de la Cour des comptes, une « analyse fine de la sujétion opérationnelle du personnel militaire hospitalier fait apparaître que cette dernière porte plus particulièrement sur les chirurgiens orthopédiques et traumatologiques, les médecins anesthésistes-réanimateurs, les infirmiers spécialisés (de blocs opératoires et anesthésistes). » Et de préciser que « 17 % des chirurgiens orthopédiques ont ainsi été projetés en permanence en moyenne en 2011-2015, les taux de projection en cumulé ayant atteint 56 % en 2013. » Pour faire face à cette situation, le SSA a donc plus plusieurs mesures, dont le recours aux réservistes, la coopération avec les alliés et des incitations financières. Ces réponses ont « porté leurs fruits pour des spécialités hospitalières autrefois en déficit telles que la radiologie, l’anesthésie-réanimation ou la chirurgie viscérale », constate la Cour des comptes. Reste que le SSA connaît une « forte tension » sur ses ressources humaines, laquelle pourrait « compromettre sa capacité à assurer sa mission dans la durée. » ......../......... Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
sako Posté(e) 16 novembre 2016 Signaler Partager Posté(e) 16 novembre 2016 Pour cela que le plan 2020 prévoit une montée en puissance des reservistes . Pres de 30 %des missions sont envisagés pour eux . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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