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Et si la France devenait numéro 2 de l’OTAN ?


BTX

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Voici une conséquence plutôt inattendue du Brexit : le Royaume-Uni pourrait perdre sa place traditionnelle de numéro 2 au sein de l’OTAN au profit d’un autre pays européen. C’est en tout cas ce que laisse suggérer un rapport publié cette semaine par le think thank britannique « Royal United Services Institute » (RUSI), qui révèle l’existence d’une discussion « sur la possibilité que le siège de Commandant suprême adjoint des forces alliées en Europe (DSACEUR), que le Royaume-Uni détient depuis 1951, puisse être transféré à un pays de l’OTAN restant membre de l’Union européenne ».

Selon le quotidien The Times, la France pourrait être la grande bénéficiaire d’un tel scénario et auraitpar ailleurs déjà commencé à exploiter cette probabilité en envoyant une « délégation officieuse à Washington afin de convaincre les officiels américains que les Forces armées françaises étaient mieux placées que leurs homologues britanniques pour être un allié privilégié des USA en Europe après le Brexit ».

Qu’elle soit véridique ou non, cette information a au moins l’avantage de braquer les projecteurs sur un problème bien réel. Le maintien d’un officier britannique à ce poste, actuellement occupé par le général Sir Adrian Bradshaw, compromettrait en effet le rôle central du DSACEUR, qui est de s’assurer que les capacités de l’OTAN soient mises à la disposition de certaines missions des forces de l’Union européenne (EUFOR), organisées dans le cadre de Berlin Plus, à l’image de l’opération Althea en Bosnie.

Les États membres devront donc faire preuve de créativité afin d’éviter tout bras de fer entre Paris et Londres. L’Alliance pourrait, par exemple, revenir à la situation qui prévalait avant 1994 en rétablissant un second poste de DSACEUR autrefois dévolu à un général allemand. Voire, ajoute le RUSI, permettre au Royaume-Uni d’accéder au Commandement suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), exclusivement détenu par un officier américain depuis 1951.

Si les conséquences d’un retrait britannique resteraient limitées, le message transmis à travers ce rapport est, quant à lui, très clair : le Brexit aura nécessairement des répercussions sur le rôle et l’influence du Royaume-Uni au sein de l’OTAN…

Ya Rab Yeshua.

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