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Lituanie mission ?


Messages recommandés

Bonsoir, j'ai beaucoup entendu parler du fait que des militaires français vont être envoyés en lituanie cette année et l'année prochaine. Je voulais savoir quelle type de mission était ce ? ( posture de prescence, opex ,....)           Merci

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Car la vie est faite d'imprévus

 

 

edit : faut se preparer a toute eventualité, l'annexion de la crimee en est une preuve , donc preparer des troupes en milieu hostile est utile ..

Modifié par Tayeek78
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il y a une heure, Had a dit :

Pourquoi la Russie voudrait elle nous envahir?

Le panslavisme et l'eurasianisme prôné par certains conseillers influents de Vladimir Poutine peuvent conduire la Russie à s'étendre à l'ouest vers des pays membres de l'OTAN cf. Crimée.

Fantaisiste ou pas, c'est pourtant la raison pour laquelle ces opérations sont menées à l'instar de la Baltic air policing où l'armée de l'air participe.

Modifié par DivideEtImpera
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il y a 21 minutes, DivideEtImpera a dit :

Le panslavisme et l'eurasianisme prôné par certains conseillers influents de Vladimir Poutine peuvent conduire la Russie à s'étendre à l'ouest vers des pays membres de l'OTAN cf. Crimée.

Fantaisiste ou pas, c'est pourtant la raison pour laquelle ces opérations sont menées à l'instar de la Baltic air policing où l'armée de l'air participe.

N'exagérons rien, la Crimée est depuis très longtemps dans la sphère d'influence de Moscou, pour rappelle elle y avait une grande base navale (elle y est toujours d'ailleurs), et la langue russe était ultra majoritaire.

Que maintenant, on revienne à une période qui ressemble à la guerre froide où on déplace nos pions sur l'échiquier centre européen, oui... et pas que centre européen. On fait un bond 50 ans en arrière, mais avec des nouvelles puissances émergentes.

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal." MLK

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il y a 58 minutes, hatonjan a dit :

N'exagérons rien, la Crimée est depuis très longtemps dans la sphère d'influence de Moscou, pour rappelle elle y avait une grande base navale (elle y est toujours d'ailleurs), et la langue russe était ultra majoritaire.

Que maintenant, on revienne à une période qui ressemble à la guerre froide où on déplace nos pions sur l'échiquier centre européen, oui... et pas que centre européen. On fait un bond 50 ans en arrière, mais avec des nouvelles puissances émergentes.

Nous sommes bien d'accord, mais si l'on rajoute le Donbass, la Biélorussie et d'autres parties russophones des pays baltes il y a d'autres "crimées potentielles" bien que je ne partage pas l'hystérie collective envers la russie.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2017/06/23/le-premier-ministre-a-la-rencontre-de-lynx-en-estonie-18287.html

Le Premier ministre à la rencontre du sous-GTIA Lynx, en Estonie

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Edouard Philippe sera mercredi et jeudi en Estonie pour son premier déplacement officiel à l'étranger.

Il doit se rendre sur la base militaire de Tapa dans le nord du pays, pour rencontrer les quelque 300 soldats français de la mission Lynx qui renforcent le bataillon britannique.

L'unité française, un sous-GTIA articulé autour d'une compagnie du 2e RIMa équipée de VBCI, est déployée dans le cadre du renforcement otanien le long de la frontière russe. Elle a pris part fin mai à l'exercice Spring Storm.

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2017/06/29/les-bataillons-multinationaux-deployes-sur-le-flanc-oriental-de-lotan-prets-dissuader-la-russie/

Les bataillons multinationaux déployés sur le flanc oriental de l’Otan prêts à « dissuader » la Russie

Les quatre bataillons multinationaux déployés par l’Otan dans les pays baltes et la Pologne (enhanced Forward Presence, eFP) sont désormais prêts à « répondre immédiatement à toute agression » de la Russie, ont fait savoir, ce 29 juin, les quatre nations (Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis et Canada) qui en assurent le commandement.

............/...........

Pour rappel, au titre de la mission « Lynx », la France a déployé, en Estonie, auprès d’un bataillon britannique, un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) d’environ 300 militaires, comprenant un peloton de 4 chars Leclerc et 13 Véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI).

Dans une déclaration commune, les 4 nations-cadres ainsi que les pays concernés (Lituanie, Estonie, Lettonie et Pologne) ont souligné que ces bataillons multinationaux constituent « une réponse directe aux actions agressives de la Russie, y compris des activités militaires provocantes dans la périphérie du territoire de l’Otan, qui ont réduit la stabilité et la sécurité, augmenté l’imprévisibilité et changé l’environnement sécuritaire. »

Le déploiement de ces bataillons, poursuit le texte, est « une démonstration claire et sans équivoque de la solidarité » et de « la détermination » des Alliés, ainsi que de leur « capacité à défendre la population et le territoire » de l’Alliance. »

Et d’ajouter : « Les quatre bataillons multinationaux hautement capables, flexibles et interopérables sont prêts et en mesure de dissuader, et, si besoin, de répondre immédiatement à une agression, de concert avec les forces nationales. »

............./..............

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Ya Rab Yeshua.

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  • 6 mois plus tard...

https://www.ttu.fr/lituanie-test-5e-dragons/

Lituanie, un test pour le 5e Dragons

La France déploie en ce moment environ 300 militaires en Lituanie, dans le cadre de la Force de présence avancée renforcée (EFP).

Le bataillon multinational sera commandé par l’Allemagne, épaulée par des Croates, des Belges, des Norvégiens, des Néerlandais et donc des Français. Ces derniers aligneront un sous-groupement tactique interarmes, principalement mobilisé au sein du 5e régiment de Dragons. Cette toute jeune unité a été recréée en 2016 et repose sur une logique assez originale : elle est totalement interarmes et dispose à la fois de sections d’infanterie, de pelotons de chars et d’une section mixant des artilleurs et des spécialistes du génie.

En Lituanie, le 5e RD va ainsi fournir aussi bien des fantassins sur VBCI que des cavaliers sur Leclerc. L’occasion de tester cette organisation atypique dans un cadre opérationnel et international comme l’explique le chef du détachement français, le lieutenant-colonel Martin Wenceslas : «L’essentiel de la montée en puissance du régiment s’est fait avec des recrutements initiaux de militaires du rang, de sous-officiers et d’officiers. Le rythme des mutations permet d’ajouter un peu de charpente. Mais nous sommes amenés à être déployés comme le reste de la 7e brigade blindée à laquelle nous appartenons. Nous avons été sur Sentinelle, aux EAU l’année dernière et en Lituanie cette année, ce qui nous permettra de nous tester en environnement coalition.» A leurs côtés, le 7e bataillon de chasseurs alpins fournira également une section sur véhicules à haute mobilité (VHM).

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...
  • 3 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2018/02/28/otan-moment-vbci-groupement-tactique-francais-deploye-lituanie-ont-ete-mis-hangar/

Otan : pour le moment, les VBCI du sous-groupement tactique français déployé en Lituanie ont été « mis au hangar »

Selon le Retour d’expérience (RETEX) relatif à l’engagement, en Estonie, d’un sous-groupement tactique interarmes (S/GTIA) de l’armée de Terre au sein d’un bataillon multinational de l’Otan dirigé par les Britanniques [mission Lynx, ndlr], le Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) a été « particulièrement sollicité et apprécié » dans la mesure où il « a donné toute satisfaction en termes de mobilité, tout en offrant de bonnes capacités de résistance à la chaleur et au froid et à régénération du combattant. »

Depuis janvier, le S/GTIA Lynx, principalement armé par le 5e Régiment de Dragons (RD), a été transféré en Lituanie, où il a intégré un autre bataillon de l’Otan, cette fois à dominante allemande. À cette occasion, de nouveaux moyens ont été envoyés dans ce pays balte, avec le déploiement d’une section de Véhicule à Haute Mobilité (VHM) fournie par le 7e Bataillon de chasseurs alpins (BCA).

La raison de ce renfort a été donnée par le général Jean-Pierre Bosser, le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), à l’occasion d’une audition devant les députés de la commission de la Défense nationale.

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Dans ce « nouveau théâtre d’engagement » qu’est le nord de l’Europe, les « forces en présence sont plutôt de type régulières, préparées pour la haute intensité », a souligné le CEMAT. « C’est pourquoi nous y avons déployé avec les Britanniques en Estonie des chars Leclerc et des véhicules blindés de combat d’infanterie », a-t-il rappelé.

Seulement, le terrain en Lituanie n’est pas le même qu’en Estonie. D’où la décision du général Bosser, prise avec son homologue allemand « de modifier légèrement l’architecture de nos forces et donc de déployer, à titre expérimental, un détachement de chasseurs alpins. » Pourquoi? Parce que les « VBCI ont été mis au hangar » et que « les chasseurs alpins en question circulent à bord de véhicules à haute mobilité », a-t-il expliqué.

« En Lituanie plus encore qu’en Estonie, les conditions de mobilité sont très réduites du fait de la géographie – il y a une coupure humide, autrement dit un fleuve, tous les dix kilomètres [la Lituanie compte 21 cours d’eau principaux, ndrl], ce qui nécessite des moyens de franchissement – et du fait de l’hiver – l’importante épaisseur de la neige nécessitant l’utilisation de moyens particuliers », a justifié le CEMAT.

Pourtant, la Lituanie a commandé 88 ARTEC Boxer, un véhicule qui est le concurrent direct du VBCI français. Mais sa force terrestre compte également des véhicules blindés de transport de troupes à chenilles, dont des M113 et des M577V2.

Quoi qu’il en soit, l’armée de Terre a des capacités de franchissement des « coupures humides » limitées. « Nos pays comptaient l’un sur l’autre; seulement, les restrictions capacitaires ont affecté les mêmes secteurs de chaque armée, si bien que les armées britanniques, allemande et française sont toutes trois fragiles en matière de franchissement et aucune ne peut vraiment aider l’autre », a fait valoir le général Bosser.

« Le système de franchissement léger (SYFRAL) fait par conséquent partie des objectifs de remontée en puissance de l’armée de terre. Nous avions un peu perdu de vue cette particularité du centre-Europe puisque, depuis vingt ans, nous faisons la guerre plutôt en Afrique subsaharienne où le franchissement n’est pas un facteur déterminant », a encore ajouté le CEMAT, qui a dit attendre avec impatience le RETEX des chasseurs alpins « concernant la mobilité, l’équipement pour les grands froids et les systèmes de vision nocturne puisqu’il fait plus souvent nuit que jour dans ces pays à cette saison. »

Ya Rab Yeshua.

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C'est sûr qu'un VBCI pour franchir un fleuve c'est à chier :lol:! Le moteur va prendre l'eau a partir 1m30 je crois de mémoire :X !

Après le problème c'est qu'on peut pas être bon partout dans tout les milieux , ou sinon il faut vraiment beaucoup d'argent !

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  • 4 semaines plus tard...

Soyons positifs : cette gesticulation a au moins le mérite de faire tourner nos unités, et de les entraîner à la coordination inter-armes/interarmées/internationale..

Bref : un stage linguistique un peu pêchu !

(Cà change des tours au CEPC de Mailly..)

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  • 2 mois plus tard...
  • 9 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2019/04/12/otan-larmee-de-terre-sera-bientot-de-retour-en-estonie-avec-4-chars-leclerc-et-13-vbci/

Otan : L’armée de Terre sera bientôt de retour en Estonie, avec 4 chars Leclerc et 13 VBCI

Chars Leclerc et VBCI vont bientôt retrouver le sol estonien. En effet, dans le cadre de l’enhanced Forward Presence [eFP], c’est à dire le renforcement du flanc oriental de l’Otan avec quatre bataillons multinationaux déployés dans les trois pays baltes et la Pologne, un sous-groupement tactique interarmes [S/GTIA] de l’armée de Terre sera de nouveau envoyé à Tapa, sous commandement britannique.

Des éléments précurseurs sont déjà sur place afin de préparer l’arrivée des 300 militaires français, issus du 12e Régiment de Cuirassiers [RC], du 2e Régiment Étranger d’Infanterie [REI] et du 1er Régiment Étranger de Génie [REG]

Ce S/GTIA, appelé « Lynx » sera pleinement opérationnel en Estonie au début du mois de mai pour participer à des exercices aux côtés d’unités britanniques, belges, danoises, islandaises et, évidemment, estoniennes. Comme lors du premier déploiement à Tapa, en mars 2017, il disposera de 4 chars Leclerc, de 13 Véhicules blindés de combat d’infanterie [VBCI] et d’une dizaine de blindés.

Ce déploiement suppose une importante manoeuvre logistique, conduite par l’Élément de soutien national [ESN]. Les véhicules et le matériel du S/GTIA seront acheminés en Estonie par le rail.

En 2017, l’État-major des armées [EMA] avait précisé que la contribution française à ce bataillon multinational sous commandement britannique se résumait « principalement en termes de force de manoeuvre » et qu’il conservait le « contrôle national de son engagement dans chaque fonction clef. »

Le retour d’expérience de la présence du S/GTIA « Lynx » en Estonie entre mars et décembre 2017 avait souligné la qualité de la manoeuvre logistique ainsi que la bonne interopérabilité avec les forces britanniques et le très bon comportement du VBCI. Les Leclerc avaient eu en revanche quelques difficultés à manoeuvrer, faute d’espace suffisant.

Au chapitre des points à améliorer, le document insistait sur ‘l’entraînement au camouflage, la discrétion des déplacement, la discipline du bruit au combat », c’est à dire des « savoir-faire oubliés depuis la fin de la Guerre Froide. » Enfin, ce RETEX insistait également sur la nécessité de « développer la capacité de travailler en mode dégradé » et de veiller au respect de « l’hygiène informatique », afin de ne pas renseigner les forces russes sur les mouvements des troupes engagées sous la bannière de l’Otan.

Pour rappel, la région de la Baltique est une zone d’intérêt pour la France étant donné que 200.000 de ses ressortissants y vivent et qu’elle représente un tiers du produit intérieur brut [PIB] européen.

Par ailleurs, et toujours dans le cadre de l’Otan, l’EMA a indiqué que Chasseur de Mines tripartite Capricorne a été déployé en mer Noire entre 21 mars et le 1er avril. Le navire de la Marine nationale « a ainsi pu s’entraîner avec les marines alliées ou partenaires et renforcer les liens diplomatiques avec les pays riverains » tout en exerçant une « présence dans cette zone d’intérêt stratégique. »

Le Capricorne a fait escale à Odessa [Ukraine] avant de prendre part à des manoeuvres avec le patrouilleur ukrainien Priluki. Puis il a ensuite participé à des manoeuvres avec le dragueur de mines roumain Lupu Dinescu.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/04/24/lynx-20187.html

Lynx: la composante blindée française est arrivée en Estonie

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Photos mises en ligne ce 24 avril par le ministère de la Défense estonien (voir ici).

Elles montrent l'arrivée des blindés français déployés en Estonie au sein du bataillon multinational, deux ans après un premier déploiement (voir ici un de mes posts d'alors).

L'armée de Terre engage de nouveau 300 soldats, 13 VBCI, 4 chars Leclerc et une douzaine d'autres véhicules blindés (4 VAB, 7 VBL etc). Les 300 militaires sont issus du 2e Régiment étranger d’infanterie, du 12e Régiment de Cuirassiers et du 1er Régiment étranger de génie.

Ce déploiement s'inscrit dans le cadre de l'eFP, au titre de la présence avancée renforcée :

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Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/06/12/lynx-en-estonie-20300.html

En Estonie, le Lynx français épaule le "Cabrit" britannique

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On les oublie trop souvent, les soldats de la mission Lynx (on en est déjà à la mission 5... Elle s'achèvera en août et sa relève stationnera en Estonie jusqu'à la fin de l'année).

Les soldats de Lynx 5 sont déployés en Estonie depuis la fin avril (lire ici) et installés sur la base militaire de Tapa, située à 70 km au sud-est de la capitale Tallinn (photos Mindef estonien).

Les terrains de manoeuvre sont situés dans des zones forestières, aux sols "particuliers" (rien à voir avec les sables de la BSS), en plein théâtre nord-est européen dont les forces françaises sont peu familières : "Il faut s'adapter à un terrain difficile et à un climat rude", explique le capitaine Amaury. Il commande la 3e compagnie du 2e REI, actuellement en Estonie, et dont les hommes ont pu bénéficier des retex de leurs camarades légionnaires du 2e REI qui ont pris part au mandat Lynx 2.

Actuellement, ils sont plus de 300 Français, dont 200 légionnaires et cavaliers d'un sous-GTIA, appuyés par une grosse centaine de leurs camarades (transmetteurs, membres du SSA etc).

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La mission Lynx s'inscrit dans la mission CABRIT, nom de code choisi pour le déploiement britannique dans le cadre de la Enhanced Forward Presence de l'Otan en Europe de l'est.

Lynx, c'est une bonne occasion de "travailler l'interopérabilité au quotidien avec les Britanniques de CABRIT et les Estoniens de la 1re brigade d'infanterie estonienne", explique le colonel Damien, le "senior representative" français sur place.

Patron du détachement tricolore et "garant de la bonne utilisation des troupes françaises en Estonie", il a reçu la visite du Premier ministre estonien il y a deux jours (voir ci-dessous).

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Pendant les 15 derniers jours, les militaires de Lynx 5 ont manoeuvré. Une semaine dans un contexte otanien, aux côtés de l'ensemble du bataillon britannique avec lequel le "partage de savoir-faire" a été très bénéfique. Une semaine en franco-français pour mieux relever les "défis inédits" d'un déploiement face à des menaces bien identifiées.

D'ici à la fin août, Lynx 5 va poursuivre sa mission, avec l'exercice "Hunt" du 28 au 30 juin, un entraînement avec les Britanniques et les miliciens estoniens de la Ligue de la Défense. Au programme: des tactiques défensives. 

 

Ya Rab Yeshua.

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  • 9 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2020/03/26/covid-19-le-bataillon-multinational-deploye-par-lotan-en-lituanie-compte-20-soldats-contamines/

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Le 23 mars, le bataillon multinational déployé par l’Otan à Rukla, en Lituanie, au titre de sa présence avancée reforncée [enhanced Forward Presence – eFP] a diffusé un message sur les réseaux sociaux pour assurer que toutes les dispositions avaient été prises pour éviter la propagation du SARS-CoV-2 [le virus responsable du Covid-19].

L’épidémie de Covid-19 est une « menace pour nous tous. Nous avons pris des mesures robustes pour réduire le risque pour nos soldats, les civils et la papopulation lituanienne que nous servons. Nous gardons un haut niveau d’hygiène, le personnel entrant va en quarantaine pendant 14 jours et nous ne sortons pas de notre camp. Ce ne sont que quelques-unes des mesures que nous avons prises pour réduire le risque de propagation du virus », a ainsi expliqué ce bataillon multinational.

« Néanmoins, nous avons une mission. Une mission de dissuasion et de rassurance. Même en ces temps difficiles, nous devons respecter notre mission et nous devons maintenir notre préparation. C’ est pourquoi, nous continuons à nous entraîner », a-t-il ajouté.

Seulement, ces mesures « robustes » n’ont pas empêché la propagation du virus. En effet, 20 soldats de ce bataillon ont été contaminés par le SARS-Cov-2, selon son porte-parole, le capitaine néerlandais Evert-Jan Daniels.

Ce dernier a précisé, le 25 mars, que deux militaires néerlandais venaient d’être rapatriés aux Pays-Bas pour y être soignés. En revanche, il n’a pas souhaité indiquer les nationalités des autres sodats contaminés.

Plus tôt, le ministère lituanien de la Défense avait affirmé que cinq soldats néerlandais, dont un malade et quatre ayant présenté des symptômes du Covid-19, avaient été rapatriés aux Pays-Bas « par décision de leur chaîne de commandement. » Le communiqué ne précisait cependant pas le nombre de militaires contaminés, si ce n’est qu’ils avaient été « pris en charge par du personnel médical militaire dans des locaux séparés ad hoc » dans le camp de Rukla.

Et d’ajouter : « Les individus qui ont pu avoir été en contact avec les soldats diagnostiqués ont été isolés, toutes les exigences de quarantaine sont respectées. Les Forces armées lituaniennes sont constamment en contact avec des alliés concernant une assistance ou une aide potentielle. »

Pour rappel, le bataillon multinational de l’Otan présent en Lituanie est sous un commandement allemand. Il réunit des contingents fournis par l’Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège, la République tchèque, la Croatie et la Belgique.

Selon les derniers chiffres relatifs à la progression de l’épidémie, la Lituanie comptait, au 25 mars, 274 malades pour 4 décès. L’Estonie, où un bataillon de l’Otan est déployé sous commandement britannique, est le pays balte le plus touché par le Covid-19, avec 404 cas [pour 1 décès].

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2020/07/03/otan-larmee-de-terre-revient-en-lituanie-avec-5-chars-leclerc-et-14-vbci/

Otan : L’armée de Terre revient en Lituanie avec 5 chars Leclerc et 14 VBCI

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Si elle a décidé de suspendre sa participation à l’opération Sea Guardian, menée par l’Otan en Méditerranée, après un grave incident avec la marine turque, la France reste impliquée dans d’autres missions conduites sous l’égide de l’Alliance, en particulier dans la région de la Baltique.

Ainsi, depuis le 1er mai, quatre Mirage 2000-5 de l’Escadron de chasse 1/2 Cigognes assurent des missions de surveillance et de police du ciel depuis l’Estonie, dans le cadre de l’opération enhanced Air Policing [ou Baltic Air Policing]. Et, en juillet, 300 militaires de l’armée de Terre [et de la gendarmerie prévôtale] seront déployés à Rukla, en Lituanie, au titre de la présence avancée renforcée de l’Otan [eFP – enhanced Forward Presence].

Pour rappel, lors du sommet de l’Otan organisé à Varsovie en 2016, il avait été décidé de prendre des mesures dites de « réassurance » au profit des pays baltes et de la Pologne. Quatre bataillons multinationaux y ont depuis été déployés, afin de dissuader la Russie de mener des actions qui seraient en-deçà du seuil de déclenchement de la clause de défense collective définie par l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord.

La France a donc régulièrement pris part à cette eFP depuis mars 2017. Ainsi, dans le cadre de la mission « Lynx », l’armée de Terre a envoyé, à plusieurs reprises, une compagnie et ses appuis en Estonie, où est déployé un bataillon multinational placé sous commandement britannique. Et, en 2018, au terme d’une manoeuvre logistique effectué dans des conditions difficiles, les moyens engagés dans la région ont été transférés pour la première fois en Lituanie, où l’Allemagne tient le rôle de nation-cadre.

Ce retour des forces françaises en Lituanie va notamment se traduire par le déploiement, courant juillet, de 5 chars Leclerc, de 14 Véhicules blindés de combat d’infanterie [VBCI] et de 5 Véhicules de l’avant blindé [VAB]. Ces moyens, plus étoffés que par le passé, avec un char Leclerc de plus, seront fournis par le 5e Régiment de Dragons [RD], qui a terminé sa mise en condition finale au CENTAC-1er BCP de Mailly-le-Camp en avril dernier.

 
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« Ce dispositif robuste, qui constitue près d’un quart de la force de manœuvre du bataillon déployé en Lituanie, concrétise les engagements politiques et témoigne de la solidarité française vis-à-vis de ses Alliés baltes », fait valoir l’État-major des armées [EMA]. Et d’ajouter : « Cet engagement multinational constitue par ailleurs une excellente opportunité de parfaire l’interopérabilité de nos forces avec celles de la nation-cadre d’eFP en Lituanie (l’Allemagne), de la nation-hôte et de l’ensemble des autres nations contributrices. Il participe également au maintien en condition opérationnelle de nos soldats et de nos matériels. »

Plus généralement, la région de la Baltique est une zone d’intérêt pour la France, étant donné que 200.000 de ses ressortissants y sont établie et qu’elle représente un tiers du produit intérieur brut [PIB] européen.

Pour rappel, et après un blocage de la Turquie, l’Otan vient de donner son feu vert à nouveau plan de défense des pays baltes et de la Pologne, appelé « Eagle Defender. »

Photo : 5e Régiment de Dragons

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/07/10/lynx-prend-en-poids-mais-guere-en-credibilite-avec-un-char-l-21309.html

Lynx prend en poids, mais guère en crédibilité, avec un char Leclerc de plus

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Tans pis si je dois passer pour un esprit chagrin, voire un mauvais Français persifleur, mais n'en fait-on pas un peu trop pour un char Leclerc de plus en Lituanie? Des "moyens plus étoffés" dixit le tweet ci-dessus? Techniquement, c'est vrai avec un "bond" de 25% des moyens mécanisés. Mais, la balance des moyens n'en est guère affectée.

Ceci étant dit, les Armées communiquent beaucoup à l'unité: un avion de plus, un navire de plus. A chacun ses moyens, me dira-t-on, ce qui est vrai. 

Je rappelle le contexte de cet engagement: dans le cadre de la présence avancée renforcée mise en œuvre par l’OTAN dans les pays baltes et en Pologne, la France réengage un détachement en Lituanie. Ce nouveau mandat de la mission Lynx succède à celui opéré en Estonie d’avril à décembre 2019.

C'est le 5e régiment de dragons qui sera déployé en Lituanie pour cette mission Lynx 7.

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Ce mois-ci, 300 militaires seront engagés avec un sous-groupement tactique interarmes composé de 5 chars Leclerc, 14 Véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI), et 5 Véhicules de l’avant-blindé (VAB). Ce dispositif constitue près d’un quart de la force de manœuvre du bataillon déployé en Lituanie sous commandement allemand.

Ya Rab Yeshua.

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  • 7 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2021/03/05/otan-larmee-de-terre-va-envoyer-12-chars-leclerc-en-estonie/

L’armée de Terre va envoyer 12 chars Leclerc en Estonie

Depuis 2017, l’armée de Terre déploie le sous-groupement tactique interarmes [S/GTIA] Lynx dans les pays baltes, alternativement en Estonie et en Lituanie. Et cela, dans le cadre de la mission « enhanced Forward Presense » [eFP].

Pour rappel, cette dernière fait partie des mesures de « réassurance » décidées en 2016 par l’Otan, au bénéfice des trois pays baltes et de la Pologne.

Elle vise, avec le déploiement de quatre bataillons multinationaux, à dissuader la Russie de mener des actions contre les pays concernés qui seraient en-deçà du seuil de déclenchement de la clause de défense collective que prévoit l’article 5 du Traité de l’Atlantique-Nord.

L’an passé, l’armée de Terre a ainsi envoyé en Lituanie, sous commandement allemand, un S/GTIA composé de cinq chars Leclerc, de 14 Véhicules blindés de combat d’infanterie [VBCI] et de cinq Véhicules de l’avant blindé [VAB].

En 2021, la participation française va prendre de la masse.

Ainsi, le S/GTIA que déploiera d’ici la fin de ce mois l’armée de Terre en Estonie, sous commandement britannique, sera formé de deux pelotons de chars Leclerc, d’un autre de reconnaissance, de deux sections de combat [une d’infanterie, une autre du génie] et d’une équipe de coordination des feux.

En clair, il s’agira d’acheminer en Estonie 12 chars Leclerc [soit trois fois plus, en moyenne, que lors des précédents mandats], 2 dépanneurs de chars [DCL], 8 VBCI, 8 VAB et 2 Engins blindés du génie [EBG].

Pour transporter ces moyens lourds, la voie maritime a cette fois été privilégiée au rail. En effet, et le détachement de transit Atlantique du 519e Régiment du Train sera certainement mis à contribution, ces véhicules seront embarqués sur un navire affrété par les forces britanniques à partir du port de La Rochelle.

Outre ce S/GTIA blindé, principalement armé le 12e Régiment de Cuirassiers [RC], Régiment de Marche du Tchad [RMT], le 13e Régiment de Génie [RG] et le 40e Régiment d’Artillerie [RA], la mission Lynx 9 comptera également un élément inséré avec un « Senior national représentative » [SNR], qui sera le colonel Démésy, et un Élément de soutien national [ESN], composé de trois détachements [logistique, prévôtal et contre-ingérence].

« En redéployant son dispositif en Estonie dans le cadre de la posture de présence avancée renforcée de l’Otan, la France renouvelle son engagement vis-à-vis de ses Alliés et montre qu’elle demeure un partenaire fiable, crédible et solidaire », fait valoir l’État-major des armées [EMA].

Il s’agit aussi de marquer le coup à l’égard de l’Estonie, qui est l’un des premiers pays européens à avoir contribué à l’opération Barkhane en envoyant un section d’infanterie à Gao ainsi que des commandos de forces spéciales au sein du groupement Takuba.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/03/06/les-leclerc-de-lynx-embarqueront-le-10-et-le-11-mars-en-part-21933.html

Les Leclerc de Lynx 9 embarqueront le 10 et le 11 mars à La Rochelle, en partance pour l'Estonie.

Petit retard pour les éléments du mandat Lynx 9: ils ne quitteront le port de La Rochelle que le 11 ou le 12 mars, une fois tous les équipements chargés à bord du roulier britannique qui va les acheminer vers l'Estonie.

Le MV Eddystone arrivera seulement le 10 mars, vers 7h, dans le port de La Rochelle:

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/01/3355829637.jpg

Ce navire est l'un des six roro de la classe Point dont quatre sont affrétés par le ministère britannique de la Défense (MoD) dans le cadre d'un marché de 22 ans. Ces roro appartiennent à Foreland Shipping qui en assure la gestion, l'entretien etc et fournit l'équipage (une vingtaine de personnes). En 2015, le roro Hartland Point  avait été utilisé lors de la manoeuvre Corsica Lion.

Le matériel français, en particulier tous les véhicules, est arrivé le 1er mars à La Rochelle par voie ferrée. Il a aussitôt été pris en compte par les militaires du 519e RT (photo 519e RT):

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/01/1463799187.jpg

Le SGTIA français comprend 300 hommes équipés, comme précisé par l'EMA lors du point presse de la semaine dernière, de 12 chars Leclerc (dont 2 en spare), 2 engins blindés du génie, 8 VBCI, 21 VBL. Le soutien est assuré par 2 dépanneurs de chars, 6 porte-engins blindés et 7 PPLOG:

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/00/2261554608.jpg

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/00/2261554608.jpg

 

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/03/11/lynx-les-materiels-charges-a-la-rochelle-seront-en-estonie-l-21947.html

Lynx 9: les matériels chargés à La Rochelle seront en Estonie le 17 mars

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/02/2674902714.JPG

Voici en photos (crédit 519e RT), l'embarquement des véhicules français qui rejoignent l'Estonie dans le cadre du mandat 9 de la mission Lynx. Ces matériels ont été embarqués sur un roulier britannique affrété par le MoD, le MV Eddystone. Ce roulier devrait atteindre l'Estonie le 17 mars. 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/01/454521155.JPG

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/01/3942905667.JPG

137 véhicules français ont été pris en charge par le 519e RT et embarqués.

Il s'agit de:
- 12 Leclerc
- 2 véhicules de dépannage de chars
- 8 VBCI
- 8 VAB
- 7 PPLOG
- 3 camions TRM10000
- 1 véhicule de dépannage PPLD
- 8 TRM 700
- 25 GBC 180
- 3 camions citerne CCP10
- 6 PVP
- 20 VBL
- 14 P4
- 2 EBG 
- des remorques
30 conteneurs de matériel divers ont aussi été embarqués.

Le roro avait déjà chargé 47 véhicules britanniques avant de faire route vers La Rochelle. Fin d'embarquement cet après-midi vers 16h. Le roulier britannique quittera le port dans la foulée, vers 18h.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/01/641203111.JPG

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/02/1683049234.jpg

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/02/4258338674.jpg

A noter que l'ensemble du 519e RT sera déployé début juin à La Rochelle dans le cadre d'un exercice majeur. L'unité profitera de l'arrivée d'un roro affrété pour tester son déploiement complet.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 mois plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/05/26/contact-contact-contact-les-leclerc-bousculent-l-embuscade-e-22170.html

Contact! Contact! Contact! Les Leclerc français bousculent l'embuscade estonienne

 

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"Ça va tiquer… Grave". Le brigadier-chef Aboubakar, chef de bord d’un VBL (véhicule blindé léger) du 1er escadron du 12e régiment de cuirassiers sait que son unité n’échappera pas à l’embuscade tendue à une dizaine de kilomètres par les conscrits estoniens de la 2e brigade (photos Philippe Chapleau).

Quelques minutes plus tôt, son chef, le lieutenant Clément, a expliqué la manœuvre française : poursuivre l’avancée du bataillon franco-britannique (1 100 hommes dont 300 Français) vers le nord avec l’appui du 1er Mercian et prendre, avant la nuit, le contrôle d’un carrefour en sortie de forêt.

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La route de l’escadron sera ouverte par une autre unité de Leclerc, une section d’infanterie et un peloton de reconnaissance. Mais la poussée finale reviendra aux quatre chars Leclerc et aux quatre VBL du lieutenant Clément (à gauche sur la photo ci-dessous), renforcés par un VAB (véhicule de l’avant-blindé) du génie, chargé de déminer l’itinéraire.

 

En cas de TIC (« Troops in contact » ou troupes sous le feu), avait précisé le jeune officier, "tout le monde débarque des VBL, sauf les tireurs 12,7mm. Et vous vous enfoncez dans la forêt. Il faut éviter que le VAB du génie se fasse taper. Si le génie se retrouve sous le feu, le char Bravo 12 fera un hit and run, une frappe avant de se replier".

Trente minutes pour parer les véhicules, recompléter les munitions, distribuer des grenades et la colonne s’élance sur la piste d’abord au milieu des tourbières puis au cœur de l’épaisse forêt de résineux. Un tel terrain interdit tout manœuvre blindée de débordement et laisse un "boulevard" aux fantassins estoniens qui vont tenter de retarder l’avance franco-britannique.

Le brigadier-chef Aboubakar embarque : "On va gagner !". C’est sûr mais à quel prix ?

La colonne s’élance, dans la pluie et les gerbes de boue, dépassant les autres unités déployées un peu tôt pour tenir la route qui remonte vers le nord à travers le camp d'entraînement estonien de Tapa.

 

"Contact ! Contact ! Contact !". La radio confirme l’embuscade (photos ci-dessus et ci-dessous). Les trois VBL de tête sont sous le feu à deux cents mètres du carrefour que barre une épave de bus criblé de balles et d’éclats.

 

Plusieurs groupes de combat estoniens ont ouvert le feu depuis le couvert forestier. Ils sont constitués de réservistes et surtout de conscrits qui viennent de terminer leur formation et que le présent exercice baptisé Springstorm va tester.

 

Mais la riposte tricolore les empêche de s’approcher pour tirer des roquettes antichars. Quatre des assaillants sont neutralisés, estiment les arbitres de la manœuvre. Les autres se replient dans la forêt de crainte d’être débordés par les soldats français débarqués.

La voie du carrefour est libre, si ce n’est que l’épave en complique l’accès. Un Leclerc s’approche, accélère et l’écrase, projetant sur le bas-côté le tas de tôle rouillé.

"On a gagné". Les "morts" estoniens remontent la colonne française. Les arbitres vont les ressusciter et ils reprendront bientôt ce combat qu’ils mènent depuis le 17 mai et jusqu’au 5 juin.

Un combat pas toujours perdant : la veille, leurs camarades (photo ci-dessous), équipés de missiles antichars et appuyés par des Danois, ont détruit trois blindés britanniques du 1er Mercian qui tentaient de franchir une rivière.

 

Commentaire fair-play du première classe britannique Sanders du haut de son blindé chenillé Warrior "détruit" (phot ci-dessous): "On a apprend beaucoup et très vite".

Ya Rab Yeshua.

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