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Arrêt de travail


Yeoyakim

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Bonjour,

Mon beau-frère vient de s'engager dans l'armée de terre. Il fait actuellement ses classes.

Il ne va pas très bien moralement (sans aucun rapport avec l'armée) et un médecin qu'il a consulté lui a proposé un arrêt de travail de 2 semaines. Il ne l'a pas accepté parce qu'il a peur des conséquences vis-à-vis de l'armée...

J'ai du coup, quelques questions.

Est-ce qu'un médecin civil peut faire un arrêt de travail pour un militaire ?

Est-ce que mon beau-frère a le droit de s'arrêter pour raison médical durant ses classes ? Si oui, comment ça se passe ? A qui doit-il remettre l'arrêt ? Qu'elles sont les conséquences sur la suite de ses classes ? Devra-t-il les refaire ?

 

Je vous remercie par avance des réponses que vous pourrez m'apporter.

Modifié par Yeoyakim
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il y a 24 minutes, Yeoyakim a dit :

Est-ce qu'un médecin civil peut faire un arrêt de travail pour un militaire ?

Oui. Mais... cf ci-dessous

il y a 24 minutes, Yeoyakim a dit :

Est-ce que mon beau-frère a le droit de s'arrêter pour raison médical durant ses classes ? Si oui, comment ça se passe ? A qui doit-il remettre l'arrêt ? Qu'elles sont les conséquences sur la suite de ses classes ? Devra-t-il les refaire ?

En général la règle veut que ce soit un médecin militaire qui prescrive un congé maladie. Ceci dit si c'est un médecin civil, alors l'intéressé doit en parler le plus rapidement possible avec son chef de section, qui lui dira quoi faire.

Pour ce qui est de la suite de ses classes, c'est le médecin militaire qui prendra la décision s'il doit les arrêter, les continuer ou les reporter, et il ne le fera que lorsqu'il aura vu l'intéressé - et son arrêt de travail.

Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres. C. de G.

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Merci pour votre réponse.

Le cas de mon beau-frère est assez complexe. Il a des idées suicidaires, ce qui m'inquiète beaucoup.

Il est actuellement chez moi près de Rouen, mais lui fait ses classes à Chambéry.

J'aimerais vraiment qu'il accepte cet arrêt de travail et qu'il reste avec ma compagne et moi pour qu'on puisse tout faire pour l'aider.

Du coup, comment faire ?

S'il accepte l'arrêt de travail, il faudra que celui-ci soit validé par le médecin militaire (si j'ai bien compris) et donc ça suppose qu'il reparte pour Chambery... et dans son état, je ne pense pas que ce soit souhaitable.

Qu'en pensez-vous ? 

 

Merci

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Le 02/09/2017 à 19:28, Yeoyakim a dit :

Merci pour votre réponse.

Le cas de mon beau-frère est assez complexe. Il a des idées suicidaires, ce qui m'inquiète beaucoup.

Il est actuellement chez moi près de Rouen, mais lui fait ses classes à Chambéry.

J'aimerais vraiment qu'il accepte cet arrêt de travail et qu'il reste avec ma compagne et moi pour qu'on puisse tout faire pour l'aider.

Du coup, comment faire ?

S'il accepte l'arrêt de travail, il faudra que celui-ci soit validé par le médecin militaire (si j'ai bien compris) et donc ça suppose qu'il reparte pour Chambery... et dans son état, je ne pense pas que ce soit souhaitable.

Qu'en pensez-vous ? 

 

Merci

Si vraiment il a des idées sucidaire et que vous pensez vraiment qu'il y a moyen qu'il fasse une bêtise n'hésitez pas à prendre contacte avec un de ses supérieurs ou même son recruteur du CIRFA pour qu'il l'oblige à voir un médecin militaire. 

Un militaire à mis fin à ses jours il y a pas si longtemps du coup si on peut en éviter un deuxième n'hésitez pas à le "balancer" à ses supérieurs.

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Le 02/09/2017 à 19:28, Yeoyakim a dit :

S'il accepte l'arrêt de travail, il faudra que celui-ci soit validé par le médecin militaire (si j'ai bien compris) et donc ça suppose qu'il reparte pour Chambery... et dans son état, je ne pense pas que ce soit souhaitable.

Non pas tout à fait. Il s'est fait prescrire un arrêt de travail : soit il le fait savoir immédiatement à son chef de section, qui lui dira quoi en faire (si on ne peut pas se déplacer on peut envoyer son arrêt par la poste, de préférence en recommandé pour être sûr qu'il arrive au régiment), soit il ne veut pas être arrêté et donc il repart immédiatement -ou à la fin de ses permissions- au régiment.

S'il envoie son arrêt de travail, il verra à son retour au régiment un médecin militaire qui lui dira s'il continue, s'il reporte ou s'il arrête.

Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres. C. de G.

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