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Le général Pierre de Villiers sort de son silence


BTX

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Depuis sa démission, en juillet, l’ancien chef d’état-major des armées avait respecté une stricte réserve. Il s’explique aujourd’hui dans un livre, dont « Le Monde » publie des extraits en exclusivité.

Ce 19 juillet 2017, à 7 h 45, je monte dans ma voiture, entouré de mes deux fidèles, mon conducteur et mon officier de sécurité. Nous quittons l’Ecole militaire et partons pour l’Elysée. Un itinéraire bien connu pour un chef d’état-major des armées. Cinq jours plus tôt, j’accompagnais le président Emmanuel Macron, nouvellement élu, qui ouvrait le défilé du 14-Juillet sur les Champs-Elysées, en présence du chef de l’Etat américain, Donald Trump. Pour ce rendez-vous au palais de l’Elysée, je n’ai pas pris de dossiers. Rien qu’une feuille de papier. Aucun chef d’état-major des armées n’a jamais démissionné sous la Ve République. Et pourtant, je vais présenter ma démission.

En ce jour, tous les sentiments qui m’animent, toutes les images qui me viennent à l’esprit traduisent d’abord l’attachement au service des armées et de la France qui fut le mien pendant mes quarante-trois années de service. (…)

Tout au long de ma vie et jusqu’à cet instant, je suis resté en plein accord avec mon destin choisi de soldat. Et pourtant, je vais présenter ma démission. Nos armées, je le sais, n’ont certainement pas besoin d’une crise, mais tout au contraire de confiance et de continuité pour assurer des missions toujours plus difficiles, pour participer à la sécurité sur le territoire national, pour intervenir sur les théâtres d’opérations extérieures. Il n’existe aucune tension, aucune crise au sein de l’état-major des armées. Et pourtant, je vais présenter ma démission.

« J’ai connu pas moins de quatre présidents »

Le chef militaire vit au contact constant du pouvoir politique. Pour ma part, j’ai connu en conseil restreint pas moins de quatre présidents de la République : Jacques Chirac, méthodique, chaleureux et passionné par l’armée ; Nicolas Sarkozy, exigeant, tranchant et charismatique ; François Hollande, à l’écoute, calme et plein d’humour ; et, enfin, Emmanuel Macron, avec lequel mes relations ont été empreintes...


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/11/07/le-general-pierre-de-villiers-sort-de-son-silence_5211555_3232.html#2lsplF61bVholU7S.99

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http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiBuLfs-qzXAhWByKQKHVYZBQkQqOcBCCwwAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.rtl.fr%2Factu%2Fpolitique%2Fpierre-de-villiers-explique-sa-demission-dans-servir-7790840979&usg=AOvVaw3uk_nZq96UGTIs5mo3gSSC

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2017/11/08/loffensive-mediatique-du-general-pierre-de-villiers-ex-chef-detat-major-des-armees/

..............bien que confirmé dans ses fonctions, le général de Villiers deviendra le premier CEMA à donner sa démission sous la Ve République. À cette occasion, certains éditorialistes, se croyant encore à l’époque du putsch d’Alger (avril 1961) se laissèrent aller à des commentaires inopportuns… Peut-être en prendront-ils conscience à la lecture de « Servir".

« Cette démission, que rien n’annonçait quinze jours plus tôt, était devenue pour moi un devoir. J’ai désormais une responsabilité, celle de dire la vérité sur les menaces auxquelles nous devons faire face et sur les défis de nos armées. Ainsi, les Français pourront mieux comprendre », écrit en effet l’ancien CEMA pour présenter son ouvrage.

S’agissant de ses relations avec Emmanuel Macron avant sa démission, le général de Villiers dit qu’elles ont été « empreintes de franchise, de confiance et de cordialité. » Quand il était secrétaire général adjoint de l’Élysée, le futur président l’avait même aidé à « remporter une difficile bataille budgétaire » au printemps 2014. À l’époque, Bercy réclamait une baisse du budget de la Défense, dans le cadre d’un plan d’économies de 50 milliards d’euros. Il fut rapporté que les 4 chefs d’état-major (Armées, Air, Terre, Marine) menacèrent de démissionner…

L’annonce, par voie de presse, d’un coup de rabot de 850 millions d’euros sur le budget des armées, a donc mis une ombre sur cette relation entre le président et le CEMA.

« Ces dernières années, j’ai surtout mesuré combien la vraie loyauté consiste à dire la vérité à son chef. […] Lyautey affirmait : ‘Quand j’entends les talons claquer, je vois les esprits qui se ferment.’ La vraie obéissance se moque de l’obéissance aveugle », explique le général de Villiers. Pour lui, « la loyauté n’est pas l’esprit de cour ni l’assentiment permanent à ce qui peut être utile pour se faire bien voir. Le silence est parfois proche de la lâcheté. »

Aussi, l’ancien CEMA n’a pas caché la vérité sur la situation des armées à l’actuel locataire de l’Élysée. Ce que ce dernier a visiblement mal pris.

« Nous ne pouvons plus traiter des problèmes de défense avec une approche comptable comme nous l’avons connue dans les années 2000. […] Nous n’en sommes plus aux interventions ponctuelles dans l’espace et dans le temps. La phase militaire de la majorité des engagements extérieurs dure en moyenne une quinzaine d’années », fait valoir le général de Villiers.

Ce qui n’est pas sans rappeler la position de son successeur, le général François Lecointre. « Les réflexes de régulation budgétaire sauvages viennent trop souvent, malheureusement, détruire le travail de cohérence qui est effectué dans le cadre de l’élaboration de la loi de programmation militaire et des lois de finances initiales », a-t-il en effet lancé, lors de la dernière Université d’été de la Défense.

« Le ministère de la Défense a été le plus important contributeur de la révision générale des politiques publiques (RGPP) instaurée en 2007 […] En poste à Matignon entre 2008 et 2010, j’ai pu le vérifier, chiffres à l’appui […] Lorsque les engagements opérationnels sont en hausse et le budget en baisse, j’appelle cela un grand écart », explique encore l’ancien CEMA.

Mais ces considérations budgétaires ne suffisant pas à expliquer la démission du général de Villiers. Le « recadrage » du 13 juillet a évidemment beaucoup pesé dans la balance. « Critiqué publiquement et explicitement, devant les représentations étrangères, dont mon homologue américain présent à mes côtés pour notre fête nationale, devant les familles des soldats morts au combat au cours de l’année, devant les blessés des armées et l’ensemble des représentants de la communauté de défense, il me semblait impossible de poursuivre ma mission », explique-t-il. « le lien de confiance entre le chef des armées et son chef d’état-major était trop dégradé pour que je puisse continuer à mon poste », insiste-t-il. « Quel gâchis d’en être arrivé là », conclut-il.

Le général de Villiers aura l’occasion de revenir sur cet épisode au cours de ces prochains jours, dans le cadre de la promotion de son livre (tiré à 80.000 exemplaires). L’hebdomadaire Le Point va lui ouvrir ses colonnes dans son prochain numéro et il sera invité de RTL (le 10 novembre à 7h50) et du journal de 20 heures de TF1.

Servir, par le général Pierre de Villiers – Fayard

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Ya Rab Yeshua.

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Beaucoup des problèmes soulevés dans ce livre sont connus. Mais il met également en avant tout ce que l'armée française fait de bien et la place qu'elle occupe dans le monde.

Les passages sont également agrémentés de diverses citations, ce qui m'a beaucoup plu.

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Je verrais moi , je prendrais peut être le livre pas curiosité ! Pour le moment j'ai mes 200 pages de géo-politique a finir :lol:! haha

 

Plus mon roman policier qui raconte l'histoire de @SG5375 :B Tu crois que je t'est oublier papy ? Tu travail beaucoup mais j'ai pas oublier ton pique de la dernier fois :115:!

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Il y a 6 heures, Zante a dit :

Je verrais moi , je prendrais peut être le livre pas curiosité ! Pour le moment j'ai mes 200 pages de géo-politique a finir :lol:! haha

 

Plus mon roman policier qui raconte l'histoire de @SG5375 :B Tu crois que je t'est oublier papy ? Tu travail beaucoup mais j'ai pas oublier ton pique de la dernier fois :115:!

ouah, déja oublié, et n'oublie pas que j'agis toujours en ld donc.... :P:D

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  • 4 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2017/12/05/le-general-de-villiers-18830.html

Le général de Villiers fait le plein à l'Espace Ouest-France de Rennes

Pierre de Villiers était à Rennes, lundi soir, à l'invitation de la librairie Le Failler et d'Ouest-France pour y parler de son livre Servir. Une longue séance de dédicaces a suivi l'échange introductif.

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Ya Rab Yeshua.

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  • 3 mois plus tard...

Gérald Darmanin à propos de Pierre de Villiers : «J’ai quand même fait démissionner un chef d’Etat-Major des Armées. Tu vois c’est la classe, hein ? »

Le Point – 15/03/18

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Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/03/22/l-ex-cema-le-general-pierre-de-villiers-rejoint-le-prive-19189.html

L'ex CEMA, le général Pierre de VILLIERS, rejoint le privé.

Lu sur le fil AFP:

L'ancien chef d'Etat-major des armées Pierre de VILLIERS, qui avait démissionné avec fracas en raison de son désaccord avec Emmanuel MACRON sur les coupes budgétaires, va rejoindre le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG).

Le BCG est un cabinet de conseil en management qui se présente comme le leader mondial du conseil en stratégie d'entreprise. Fondé en 1963, il compte 90 bureaux dans 50 pays.

Âgé de 61 ans, Pierre de VILLIERS apportera au cabinet "sa riche expérience en matière d'analyse des situations et des risques, de transformation des organisations et d'efficacité opérationnelle", souligne le BCG dans un communiqué. Cité dans ce texte, le chef d'Etat-major des armées de 2014 à 2017 s'est déclaré "très heureux de la perspective d'aider les grandes entreprises dans leurs transformations".

Issu d'une famille d'aristocrates vendéens à la culture militaire - ses deux grands-pères étaient militaires -, membre d'une fratrie de cinq, Pierre de VILLIERS est le frère de Philippe, fondateur du très conservateur et souverainiste Mouvement pour la France. Officier de l'armée de Terre, il a alterné les fonctions opérationnelles à la tête d'unités blindées et les passages à l'état-major des armées. Saint-cyrien, il a notamment servi au Kosovo (1999) et en Afghanistan (2005). Il est aussi le plus jeune général cinq étoiles de l'armée.

Après un rappel à l'ordre brutal du président Emmanuel MACRON pour avoir vivement contesté devant une commission parlementaire le serrage de vis budgétaire imposé aux armées, il a démissionné le 19 juillet 2017, un geste sans précédent sous la Ve République, qui a marqué la première crise ouverte du quinquennat.

Ya Rab Yeshua.

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