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30% des aviateurs déployés au profit des opérations spéciales proviennent d’unités classiques


BTX

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http://www.opex360.com/2018/01/13/30-aviateurs-deployes-profit-operations-speciales-proviennent-dunites-classiques/

L’armée de l’Air met à la disposition du Commandement des opérations spéciales (COS) trois unités spécialisées : le commando parachutiste de l’Air (CPA) 10, l’escadron de transport 3/61 « Poitou » et, plus récemment, l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées ». Soit 650 aviateurs environ.

Pour autant, ces unités ne sont pas les seules concernées par les opérations spéciales. C’est ce qu’a tenu à souligner le général Louis Fontant, récemment nommé « Général Forces spéciales air » (GFSA), dont la mission est « de fédérer l’ensemble des capacités des forces aériennes mises en œuvre dans le cadre des opérations spéciales. »

Ainsi, a-t-il dit à lors du dernier point presse du ministère des Armées, « la contribution de l’armée de l’air dans le domaine particulier des opérations spéciales dépasse largement l’engagement des seules unités air identifiées Forces spéciales ». Et, en moyenne, « 30% des aviateurs déployés au profit du Commandement des opérations spéciales proviennent d’unités conventionnelles qui s’intègrent naturellement aux opérations spéciales ou fournissent à ces dernières des capacités rares ».

En effet, le système des « Forces spéciales Air » (FSA) repose sur trois cercles. Outre le CPA 10 et les escadrons « Poitou » et « Pyrénées », il faut compter les « modules d’appui aux opérations spéciales » (MAOS) qui apportent leurs « capacités rares » évoquées par le général Fontant ainsi que les « unités référentes expertes » qui contribuent à ces mêmes opérations spéciales.

Les MAOS sont constitués de 6 unités spécialisées, dont le CPA 30, l’escadre aérienne de commandement et de conduite projetable (EAC2P), le Centre air de saut en vol (CASV), des équipes qualifiées « Sampling Identifcation of Biological Chemical and Radiological Agent » (SIBCRA) en cas de menace NRBC (Nucléaire, radiologique, biologique, chimique), le Groupement Aérien d’Appui des Opérations (GAAO) et le 25e Régiment du Génie de l’Air [une unité de l’armée de Terre mise à la disposition de l’armée de l’air, ndlr].

Quant aux unités « référentes expertes », il s’agit du 30e Régiment de chasse 2/30 Normandie-Niemen et de l’escadron de drones 1/33 Belfort.

Du 15 au 26 janvier, l’exercice ATHENA, organisé sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, permettra non seulement de préparer les Forces spéciales Air à leurs prochaines opérations mais aussi de certifier les MAOS. Plusieurs unités y participeront dans les domaines de la surveillance, du renseignement (un drone MQ-9 Reaper sera engagé), des infrastructures et des systèmes d’information et de communication.

Par ailleurs, et comme le rapporte le Journal de l’Aviation, le général Fontant, les Forces spéciales Air vont procéder à une quarantaine de recrutements, essentiellement pour renforcer les effectifs du CPA 10, en se tournant vers les jeunes civils, le vivier des CPA 20 et 30 n’étant plus suffisant.

« Les forces spéciales montent en puissance. Au départ, il s’agissait de privilégier la qualité à la quantité et les effectifs correspondaient au besoin opérationnel. Aujourd’hui, en revanche, nous avons besoin de recruter et nous devons donc communiquer », a dit le général Fontant, soulignant que, il y a encore peu, « personne en dehors de l’armée de l’Air ne connaissait l’existence du CPA 10. »

 

Ya Rab Yeshua.

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