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Droit de réponse à ma fille a changé


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Messages recommandés

Bonjour à tous,

 

Alors j'ai lu ce déversement de méchanceté et d'analyse en long en large et en travers surtout masculine.
Bref, pour les fautes (j'écrivais de mon téléphone portable tactile et j'avoue que la correction n'étant pas toujours évidente j'ai fait l'impasse).
Quant à la remise en question, je pense qu'il vous faudrait balayer messieurs devant votre porte avant de juger. Ensuite, je vous joins un article sur l'ingratitude et comment notre société la fabrique. Après le temps viendra peut être un jour où cet article vous parlera ou pas. Tout dépend de l'ouverture d'esprit de chacun et de son degré d'évolution personnelle.
Quand je lis : je m'oblige à contacter mes parents une fois par semaine, je me dis mon Dieu, les pauvres il est dans le devoir et non pas dans le plaisir de donner.
Nous sommes je pense sur deux valeurs différentes : vous société où l'enfant est roi et avec tout ce qui va avec

Moi avec une relation gagnant-gagnant.

Je suis contre le "je dois tout donner à mon enfant". Je pense que nous sommes passés d'un extrême à un autre.

Alors non ce n'est pas un troll. Je suis réellement vivante et les commentaires que j'ai pu lire n'ont fait que confirmer certaines choses.

Je vous joins un article de psycho, cela changera et élèvera le sujet. Ce qui nous différencie vous et moi c'est que je ne suis pas dans un moule, une pensée et un mouvement unique. Quand quelque chose ne me  convient pas je le dis que cela plaise ou pas aux valeurs de la société et à ceux qui en font partie.

Dites stop à l’ingratitude d’un enfant envers ses parents

L’ingratitude d’un enfant, jeune ou adulte, est non seulement une grande souffrance pour les parents mais elle touche aussi tous ceux qui sont en charge de les éduquer.

Et vous, avez-vous déjà été confronté à un enfant, un adolescent ou même un adulte qui est convaincu que tout lui est dû et qui se rebelle sans cesse sur tout ce qu’il n’a pas et ne pourra pas avoir? Comment réagissez-vous devant quelqu’un qui se pose en victime et se croit sans cesse lésé?

Comment expliquer une telle attitude « après tout ce qu’on a fait pour eux »?

La confrontation progressive de l’enfant avec la réalité de la vie

Le bébé humain est le plus immature de tous les mammifères à la naissance. S’il venait au monde avec la même maturité que les petits singes, il naîtrait à 18 mois. Ses parents vont devoir le nourrir et le protéger pendant de longs mois. Ils vont placer le bébé dans un cocon pour qu’il ne se rende pas compte trop brutalement de la réalité de la vie. Ils le protègent des agressions extérieures et des sensations internes désagréables: faim, froid, angoisses… Ils assouvissent ses besoins avant même qu’il ait  le temps de les exprimer. Ils continuent en quelque sorte à « faire le ventre » pour lui.

Mais petit à petit, ils ne peuvent pas empêcher l’enfant d’être confronté aux inévitables frustrations et souffrances liées à notre condition de vie. Et c’est heureux! L’enfant doit en effet découvrir petit à petit que sa mère et son père ont une existence propre, séparée de la sienne, qu’ils peuvent partir. Il va comprendre qu’il est un être humain parmi d’autres. Sa mère n’est pas toute-puissante, omnisciente, omniprésente… Elle ne peut pas le protéger de tout. Elle ne peut pas satisfaire tous ses besoins.

L’enfant découvre qui il est, ses limites, les limites du milieu dans lequel il est né et il apprend à accepter la réalité et à y trouver sa place.

Cette découverte n’est possible que si les parents eux-même acceptent cette réalité

Ils ne sont pas trop parfaits dans leur rôle de « ventre » protecteur et nourricier.

 Ils s’imposent et se font respecter comme des personnes à part entière.

Ils mettent leurs limites devant l’enfant.

Ils lui apprennent à recevoir comme un cadeau et non comme un dû ce qu’ils lui donnent.

L’enfant qui n’a pas cette chance d’être confronté petit à petit à la réalité de la vie le sera de manière brutale à un moment ou un autre de sa vie: quand il entrera en secondaire, ou dans le monde du travail, quand son conjoint le quittera…. Le choc risquera alors de lui être fatal.

La gratitude, chemin vers la maturité 

Un des moyens d’apprendre à l’enfant les règles de la vie humaine, c’est d’oser lui demander des signes de reconnaissance pour ce qu’on lui donne. Le « Dis merci » a tout son sens! Le temps de cette petit pause, l’enfant découvre que ce qu’il reçoit a demandé de la part de l’autre de l’attention, des efforts, des sacrifices peut-être…

 Si on accepte qu’un enfant développe de l’ingratitude envers ses parents, on l’enferme d’ans un monde d’illusions! On lui laisse croire en sa toute-puissance. Il  devient un enfant-roi et puis un adolescent et un adulte tyran. Tout lui est dû. Il soumet ses parents et tous ceux qui l’approchent à ses caprices, à ses exigences. Il réagit avec violence à toute frustration. Confronté aux obstacles et aux épreuves de la vie, il devient nerveux et revendicatif. Toujours insatisfait, il se met souvent en colère. Il déstabilise et culpabilise ses parents. Après tout, n’est-ce pas eux qui l’ont mis au monde? Il n’a pas demandé à naître, lui! C’est donc bien à eux d’assumer leur choix et de faire en sorte que sa vie soit conforme à ce qu’il peut en attendre, non?

Des pistes pour changer!

Le discours ambiant n’aide pas les parents et les enfants à développer ce type de relation. Dans les forums, les magazines et les discours ambiants, l’enfant est un roi. Il doit penser à lui, faire les choses pour lui. Pas question qu’il réussisse à l’école pour ses parents. C’est pour lui qu’il doit étudier… Et finalement, le message qui passe, c’est qu’il ne leur doit rien. C’est eux qui lui doivent tout…

Parallèlement, le taux de dépression et de suicide chez les enfants, ados et jeunes adultes ne cesse d’augmenter… Cela devrait nous faire réfléchir.

Tous, nous avons un rôle à jouer

« En crachant au visage de ses parents, l’enfant nous rappelle ce dont l’être humain est capable. En décrétant l’innocence d’un enfant parce qu’il est un enfant, je le tue à moitié ». Alain Valterio dans « Névrose psy ».

Lorsque nous sommes témoins d’une scène entre un parent et son enfant, quel regard allons-nous porter? Qu’allons-nous laisser passer comme message? Allons-nous laisser filtrer un « Pauvre petit, sa mère le laisse revenir à pied de l’école? » ou plutôt un « Tu es grand, tes parents te font confiance »? N’avons-nous pas le devoir de laisser entendre que c’est la réalité de la vie de ne pas pouvoir tout obtenir? N’est pas une erreur de laisser entendre que c’est triste que des parents refusent quelque chose à leur enfant et ne soient pas inconditionnellement à son service? Vis-à-vis des parents de nos filleuls, neveux, petits-enfants, élèves… que disent nos mots et notre non verbal? En tant que témoin, nous avons un rôle essentiel à jouer. Un simple regard peut faire cesser ou au contraire amplifier  l’ingratitude des enfants envers les parents.

Pour que les jeunes soient plus heureux

Pour aider les jeunes générations à vivre mieux, plus épanouis et plus heureux, comment pourrions-nous remettre un peu de gratitude dans notre vie et dans celle des enfants que nous côtoyons? A quelles occasions pouvons-nous en témoigner nous-mêmes et inviter des enfants à en faire autant? Comment pouvons-nous marquer notre désaccord, ne fût-ce que verbalement, devant un enfant qui témoigne publiquement de son ingratitude envers un de  ses parents?

Et que faire pour et avec les parents d’enfants adultes ingrats?

Combien de parents ne se sacrifient-ils pas pour leurs enfants. Ils se dépouillent de leurs économies, deviennent homme et femme à tout faire: jardinage, repassage, repas, garde d’enfants… sans avoir le moindre retour!

Certes, selon un courant d’idées bien actuel, il faut faire les choses pour soi, sans rien attendre en retour! Les parents devraient idéalement trouver le plaisir dans les services qu’ils rendent! Cela, c’est la théorie! En tant qu’humain, nous ne pouvons continuer longtemps à servir les autres s’il n’y a pas au moins la reconnaissance de ce qu’on leur apporte!

Comment préparer les parents d’ados à devenir parents d’adultes? A ne pas trop donner au départ? A se protéger et à devenir « sainement égoïstes »?

Que faire face à l’ingratitude?

Nous avons traité cette question dans un livre. Toutes les informations en suivant le lien qui apparaît en haut de la colonne à gauche. Besoin de reconnaissance? Peur de l’abandon? Ces interprétations sont-elles vraiment judicieuses?

 

Le savoir change la vie!

J'espère avoir contribué chez certains à une élévation de votre connaissance en matière de psychologie et surtout de TOLERANCE.

Sur ce, le débat est CLOS. Vous pouvez fermer le sujet.

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