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Pour recruter les spécialistes dont elle a besoin, la DGSE soigne sa communication


BTX

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http://www.opex360.com/2018/05/22/recruter-specialistes-dont-a-besoin-dgse-soigne-communication/

Comment recruter des experts dans le domaine des nouvelles technologies, soumis à une rude concurrence du secteur privé, tout en étant relativement discret ? Telle est l’équation que doit résoudre la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

« C’est la maison qui doit, dans l’État, recruter le plus d’ingénieurs, le plus de spécialistes, le plus de mathématiciens dans tous les domaines les plus complexes, le plus de personnes capables de travailler dans la cryptanalyse », a récemment souligné un responsable de la caserne sise au boulevard Mortier, dans une dépêche de l’AFP, relative au résultat du concours « Alkindi« , qui s’adresse aux collégiens (tout en étant, au passage, un moyen de faire parler de soi…)

La réputation de la DGSE n’est plus à faire. Et une série comme « Le bureau des légendes », aussi réussie soit-elle, permet sans doute de susciter des vocations, mais pas forcément dans les domaines où elle a besoin de recruter.

Une solution passe par des offres de stage, relayées dans les facultés et les grandes écoles. Dans le catalogue 2018, l’on remarque que la DGSE cherche des étudiants spécialistes du big data, de la cybersécurité ou encore de l’intelligence artificielle. Une vingtaine d’offres sont ainsi disponibles.

Et puis il y a les réseaux sociaux. Mais cela revient à « pêcher au chalut ». Trouver la perle rare entre ceux qui se voient déjà en OSS 117 (ou au mieux en Malotru) ne sera pas facile. D’où l’ouverture d’un compte de la DGSE sur le réseau professionnel linkedin, par lequel sont diffusées au moins 4 offres d’emplois (au 22 mai). Actuellement, la page du service de renseignement compte 206 abonnés.

Dans le même temps, la DGSE a également ouvert un canal sur Youtube, afin de diffuser des vidéos destinées à présenter les spécialités dont elle a besoin. La première, mise en ligne le 17 mai, concerne les « casseurs de codes ». Elle a été vue plus de 2.500 fois en 5 jours.

Enfin, un autre moyen de recruter passe par la participation au salon « Viva Technology », qui, dédié aux start-up et aux nouvelles technologies, se tiendra au Parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris, du 24 au 26 mai. Le but de cet événement est d’en faire un rendez-vous mondial de l’innovation et des start-up, avec une ouverture au grand public.

La DGSE ne figure pas sur la liste officielle des exposants. Pourtant, sur son site Internet, elle assure qu’elle y sera présente, précisément au hall 1 stand B34.

« Acteur majeur de la transformation numérique, la DGSE développe et met en œuvre des technologies innovantes pour assurer la protection des Français et des intérêts fondamentaux du pays. Pour ce faire, elle recrute des femmes et des hommes prêts à relever les défis techniques parmi une grande diversité de métiers (Cryptologie, Interception, Big data, Supercalculateur, SSI, Développement, IoT …) », y est-il expliqué.

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Ya Rab Yeshua.

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  • 3 mois plus tard...

https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/44e-ri-regiment-dgse-recevra-fourragere-l-ordre-liberation-161242

Le 44e RI, régiment de la DGSE, recevra la fourragère de l’Ordre de la Libération

Insigne_Insigne_r%C3%A9gimentaire_du_44e

Lors d’une cérémonie sans doute peu accessible au grand public, le 44e Régiment d’infanterie se verra remettre, lundi 17 septembre, la fourragère de l’Ordre de la Libération. Daniel Cordier, chancelier d’honneur de l’Ordre, devrait participer à cet événement. Depuis 1986, le 44e RI est l’unité à laquelle sont rattachés administrativement les personnels militaires affectés à la DGSE. Le 44 ne fait pas partie des unités militaires « Compagnons de la Libération », mais il est de facto l’héritier du BCRA, les services secrets de la France libre, au sein duquel Daniel Cordier a servi durant la seconde guerre mondiale.

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 year later...

http://www.opex360.com/2019/09/06/la-dgse-compte-toujours-moins-de-militaires-dans-ses-rangs/

La DGSE compte toujours moins de personnel militaire dans ses rangs

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Le 2 septembre, la Direction générale de la sécurité extérieure [DGSE] a publié un avis sur son site Internet pour indiquer qu’elle venait d’ouvrir au recrutement 29 postes au titre « du concours externe d’attaché ».

« Les attachés de la DGSE sont chargés de fonctions de conception, d’expertise et de gestion dans les domaines du renseignement d’origine humaine, opérationnelle ou technique ainsi que du soutien général. Ils ont vocation au cours de leur carrière à être chargés de fonctions d’encadrement », a-t-elle précisé.

Sans doute que la DGSE n’aura pas trop de difficultés à attirer des candidats, grâce à l’effet de la série « Le bureau des légendes »… Encore que, les profils qu’elles recherchent sont rares [les spécialistes du Farsi ne courent pas les rues en France…].

Quoi qu’il en soit, selon l’édition 2019 du rapport de la Délégation parlementaire au renseignement [DPR], qui vient d’être mis en ligne, les services français, dans leur ensemble, peinent à être les objectifs qui leur ont été assignés en matière de ressources humaines.

« L’objectif sous-jacent des plans de renforcement successifs de porter l’effectif des services de la communauté à environ 15.000 agents [hors service action de la DGSE] d’ici à 2019 ne sera pas vraisemblablement pas atteint », y lit-on.

« Cette situation est préoccupante car des objectifs ambitieux restent à réaliser en termes d’effectifs et qu’en outre le turn-over au sein des services est important. L’enjeu du recrutement et de la fidélisation des personnels est essentiel pour le développement capacitaire des services de renseignement. Certains services doivent à la fois rattraper les retards sur leur trajectoire d’effectifs, pourvoir aux emplois nouveaux et assurer le remplacement d’une part importante de leurs personnels », prévient encore le rapport.

Une des difficulté s’explique par la mutation des métiers liés au renseignement. En effet, à l’impératif de la quantité s’est ajouté celui de la qualité. Les services, souligne la DPR, doivent « faire face à une transformation de leurs schémas d’emplois exigeant un niveau de recrutement plus important de leur personnel [importance croissante des emplois de catégorie A et des officiers et décroissance des emplois de catégorie C et des militaires du rang] et la croissance de certaines spécialités techniques, notamment dans le domaine de l’informatique et du numérique qui se heurte à l’insuffisance ou à la faiblesse des viviers ou à une vive concurrence sur le marché de l’emploi avec des effets inflationnistes en termes de rémunération. »

Globalement, poursuit-elle, « le niveau académique de recrutement augmente, fruit de l’évolution des métiers avec davantage d’analyste du renseignement et davantage de scientifiques et d’ingénieurs pour assurer la montée en puissance des techniques de renseignement. »

S’agissant des services relevant du ministère des Armées [DGSE, Direction du renseignement militaire, Direction du renseignement et de la sécurité de défense], on constate, depuis 2014, que la proportion de militaires dans leurs effectifs ne cesse ne diminuer.

Ainsi, à la DGSE, le nombre de militaires a diminué de 4% tandis que l’effectif civil a progressé de 15,1%, en particulier grâce à un recours accru aux contractuels [+39,9%]. Entre 2014 et 2018, elle a perdu, hors service action, « 87 militaires essentiellement des sous-officiers, la proportion de militaire passant de 26,5% à 23,1% ».

Cela étant, la DGSE entend limiter cette tendance étant donné qu’elle a communiqué, en juin dernier, sur les « multiples opportunités » offertes aux militaires susceptibles de la rejoindre. « . Il y a au total plus d’une vingtaine de domaines de compétences, représentant environ 400 emplois, aussi bien pour les militaires du rang que les sous-officiers ou les officiers. Spécialistes de la cyberdéfense, de la guerre électronique, linguistes, équipiers de protection, magasiniers, analystes ou encore spécialistes des systèmes d’informations et de communication, les offres sont nombreuses », fit-elle alors valoir.

En revanche, à la DRM et à la DRSD, le nombre de militaires a augmenté [respectivement de +1,2% et de +14,7%]. Mais cette hausse n’est rien comparé à celle des effectifs civils.

Ainsi, à la DRSD, le nombre d’employés civils a grimpé de 58,2% , notamment, là encore, au recrutement de contractuels [+266,6%]. La tendance est la même à la DRM, qui a vu ses effectifs augmenter de 19,5%, en particulier grâce au personnel civil [+100,3%]. Logiquement, la proportion de militaires à la DRM est passée de 80,7 à 68,9%. La DRSD semble, pour le moment du moins, épargnée par celle « civilianisation » puisqu’elle compte encore 73,8% de militaires dans ses effectifs [contre 79,6% en 2014].

Pour les parlementaires de la délégation au renseignement, cette situation est la conséquence de la vaste déflation des effectifs militaires entre 2008 et 2015, alors que les Armées « ont longtemps constitué un vivier important pour le recrutement au sein des services spécialisés qui constituent une part importante de la communauté du renseignement [3 services sur 6, plus de 60 % de l’effectif total des services spécialisés du 1er cercle]. »

« L’attrition du vivier militaire pour les services du ministère des Armées et pour le GIC [*] en raison de la déflation des effectifs des armées et d’incitation au départ des militaires opérées dans le cadre de la Loi de programmation militaire pour 2008-2013 et jusqu’en 2016 par la Loi de programmation militaire pour 2014-2019, a eu pour conséquence une diminution de la proportion des militaires au sein des services du ministère des Armées et du GIC au profit des personnels civils, et principalement des personnels contractuels », fait valoir le rapport.

Cela étant, la Loi de programmation militaire 2019-25 devrait « réduire ce phénomène d’attrition du vivier principal. » Mais, prévient le rapport, ses effets ne seront pas immédiats, « compte tenu du fait que les armées n’ont pas atteint les objectifs en termes de cibles d’effectifs assignées par la DRH-MD depuis 2 ans. »

Qui plus est, les états-majors ont « tendance à pourvoir en priorité leurs propres entités » et « la génération de la ressource militaire n’est pas immédiate car, au-delà du temps de formation, cette catégorie de personnel est affectée dans les services en deuxième partie de carrière après une première expérience opérationnelle dans les forces. » En clair, pour que les services de renseignement puissent puiser dans un tel « vivier », il faudra faire avec le « temps incompressible nécessaire à la génération d’une ressource humaine expérimentée. »

Cela étant, le « vivier traditionnel de recrutement » s’étant rétréci, les services relevant du ministère des Armées ont de plus en plus recours aux contractuels. Ces derniers représentent désormais 30% de l’effectif total de la DGSE. Et leur effectif a pratiquement triplé à la DRM. Mais il leur est aussi possible de faire appel à des réservistes, opérationnels ou citoyens.

Le rapport de la DPR ne donne pas chiffres pour ce qui concerne les réservistes sollicités par la DGSE [ils ont été « caviardés »]. Cependant, il indique que 163 réservistes ont effectué 5.382 jours au sein de la DRSD. Quant à la DRM, elle a ouvert 345 postes aux réservistes opérationnels, dont 245 ont été pourvus.

[*] GIC : Groupement interministériel de contrôle

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Ya Rab Yeshua.

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  • 2 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2019/11/30/lefficacite-et-lidentite-de-la-dgse-risquent-de-souffrir-de-lerosion-de-ses-effectifs-militaires/

L’efficacité et l’identité de la DGSE risquent de souffrir de l’érosion de ses effectifs militaires

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Depuis au moins 2014, on constate que la Direction générale de la sécurité extérieure [DGSE], qui dépend du ministère des Armées, connaît une érosion de ses effectifs militaire.

Ainsi, pendant que l’effectif des civils progressait de 15,1%, grâce, en grande partie, à un recours accru aux contractuels [+39,9%], celui des militaires est tombé à 23,1%, hors Service Action [SA]. Qu’en sera-t-il à l’issue de la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25?

Pour rappel, cette dernière prévoit d’augmenter le budget de la DGSE, lequel représentera 1,77% des crédits de la mission « Défense ». Quant à ses effectifs, elle devrait gagner 772 nouveaux postes, auxquels s’ajouteront 173 autres obtenus par financement des Armées pour la cyberdéfense. À termes, leur part dans ceux du ministère des Armées s’élèvera à 2,09%. Mais ils resteront toutefois inférieurs par rapport à ceux des principaux services de renseignement européens.

Cela étant, l’érosion des effectifs militaires de la DGSE est logique. En effet, les suppressions des postes décidées entre 2008 et 2014 a eu pour conséquence une réduction homothétique du vivier de recrutement, alors que, dans le même temps, la « Piscine » [*] a vu ses effectifs augmenter.

« La raréfaction de la ressource militaire, concomitamment à l’obtention de renforts importants, a conduit la DGSE à redimensionner ses demandes de créations au profit du personnel civil », confirme en effet le rapport pour avis rendu par les sénateurs Pascal Allizard et Michel Boutant, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances [PLF] 2020.

Et cette tendance risque même de s’accentuer à l’horizon 2025 étant donné que la « DGSE anticipe une proportion de 20% » de militaires dans ses effectifs, indique le document.

Or, soulignent les rapporteurs, « la population des sous-officiers est celle où les difficultés sont les plus grandes or elle concerne des spécialités que l’on ne trouve pas dans le civil et elle est nécessaire pour pourvoir des postes dans les dispositifs déployés à l’extérieur notamment en zone de guerre. »

En outre, le recrutement de militaires par la DGSE, qui est réalisé au sein des trois armées, « via les procédures traditionnelles d’affectation et après de nombreuses actions d’information sur les possibilités de carrière effectuées auprès des grands employeurs militaires », peine à atteindre ses objectifs pour certaines spécialités déjà très sollicitées.

« Les tensions restent fortes sur certaines spécialités [imagerie, cyber] et certains profils », note les deux sénateurs. Aussi, ces derniers estiment que, à terme, cette érosion du personnel militaire est de nature à « affecter l’efficacité et l’identité du Service si des mesures ne sont pas prises pour l’enrayer. »

Mais d’autres défis attendent la DGSE dans le domaine des ressources humaines. Si elle reste encore attractive, elle risque cependant de connaître des « d’années plus délicates face à la tension pesant sur certains métiers [experts dans le domaine de l’ingénierie numérique, linguistes, mais aussi métiers de l’infrastructure] » et à l’accentuation du turn over », avance le rapport.

« Le Service développe une communication active en matière de recrutement et déploie des efforts de fidélisation portant sur la multiplication des actions d’informations, la mutualisation au sein de la communauté du renseignement, la mise en place de dispositifs destinés à rendre les carrières plus attractives [réflexion sur la capacité à recruter directement en CDI, revalorisation de la rémunération des contractuels à compétences rares, planification des mobilités externes [parcours professionnels interservices et internes], mais aussi de façon plus indirecte, la capacité d’offrir un cadre de travail fonctionnel et accueillant », détaillent les rapporteurs.

A priori, ces mesures produisent d’ores et déjà des « effets mesurables comme le tassement du turn over dans la catégorie des ingénieurs informatiques », assurent-ils.

Reste que, pour certaines spécialités, le problème risque de s’aggraver si rien n’est fait. « Il me paraît nécessaire que des politiques d’orientation et d’incitation soient mises en oeuvre pour réduire ces tensions notamment dans les filières de formations scientifiques, à défaut la France aura, à terme, des difficultés à suivre les pays concurrents ou adversaires dans le domaine du renseignement technique, de la cyberdéfense et de l’intelligence artificielle, et ne sera pas à l’abri d’un décrochage dans les technologies avancées », a ainsi prévenu Michel Boutant, en commission.

Ya Rab Yeshua.

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il y a 5 minutes, BTX a dit :

Reste que, pour certaines spécialités, le problème risque de s’aggraver si rien n’est fait. « Il me paraît nécessaire que des politiques d’orientation et d’incitation soient mises en oeuvre pour réduire ces tensions notamment dans les filières de formations scientifiques, à défaut la France aura, à terme, des difficultés à suivre les pays concurrents ou adversaires dans le domaine du renseignement technique, de la cyberdéfense et de l’intelligence artificielle, et ne sera pas à l’abri d’un décrochage dans les technologies avancées », a ainsi prévenu Michel Boutant, en commission.

Par contre pour cette partie , c'est du bullshit !

Il faut savoir que pour ce qui touche à la technologie , les ''civils'' sont le dernier maillon informer voir même jamais informer des capacités réelle du service . Car a partir du moment ou l'on donne une information sur la capacité à détecter par exemple , on informe indirectement sur notre capacité global.

Un exemple simple , si je montre que j'ai détecter une attaque réseau sur la ligne B1 . Celui qui a fait l'attaque sait que ce secteur a était vue et du coup il peut préparer un autre dispositif ou aller à la B2 .

Du coup , on l'aide indirectement a nous hacker .

Petite parenthèse importante selon moi , après oui , il faut augmenter la thune ! haha

Mais c'est dans de bonne voie donc je ne m'inquiète pas pour le moment mais plutôt sur le ou la futur président.e qui va peut être geler tout les efforts fournis jusqu'ici ... 

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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  • 3 mois plus tard...

https://forcesoperations.com/une-cuirasse-supplementaire-pour-les-dhc-6-twin-otter/

Une cuirasse supplémentaire pour les DHC-6 Twin Otter

Un DHC-6 Twin Otter 300 de l'armée de l'Air (Crédit : armée de l'Air)

Un DHC-6-300 Twin Otter de l’armée de l’Air (Crédit : armée de l’Air)

Bêtes de somme des forces spéciales et du renseignement extérieur, les bimoteurs DHC-6 Twin Otter de l’armée de l’Air devraient bientôt recevoir une protection supplémentaire sous la forme de kits de blindage, révèle une avis de marché publié hier.

La cible évoquée comprend le développement, la certification et l’intégration d’au minimum cinq kits de protection balistique, ainsi qu’une exécution des travaux sur les bases aériennes d’Orléans-Bricy et d’Évreux. Ce qui correspond aux quelques données disponibles sur ces appareils, particulièrement discrets de par la nature de leurs missions.

Trois Twin Otter sont aujourd’hui opérés au départ de la BA 105 d’Évreux par le Groupement aérien mixte 56 « Vaucluse » (GAM 56), l’unité de transport aérien et de liaison de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

Deux autres appareils constituent depuis 2012 l’escadrille F121 de l’escadron de transport 3/61 « Poitou » de la BA 123 d’Orléans-Bricy, qui oeuvre au profit du Commandement des opérations spéciales (COS).

Déployés « lors de certaines missions opérationnelles à risques », ces avions évoluent régulièrement dans un environnement contraint et sont particulièrement exposés lors des phases d’atterrissage, de décollage, ou de vol à basse altitude. L’objectif majeur de ce programme sera donc de maximiser le niveau de protection des pilotes et des opérateurs de soute en cabine.

Selon l’avis de marché, ces kits devront assurer une protection contre les munitions de calibres 9 mm et 7.62 mm, parmi les plus répandues. Un autre indicateur, au vu de la portée utile limitée de ces munitions, des conditions de proximité dans lesquelles sont susceptibles d’évoluer les équipages de DHC-6.

Cette limitation aux armes légères s’explique sans doute par la volonté clairement exprimée de minimiser la masse des surfaces de protection. L’ajout d’un blindage efficace contre des calibres supérieurs – 12.7 et 14.5 mm par exemple – alourdirait considérablement l’appareil et diminuerait sa charge utile et son rayon d’action, donc son enveloppe capacitaire.

Discrétion oblige, ces kits devront s’intégrer de manière « judicieuse et peu intrusive ». Son usage doit par ailleurs rester optionnel, les équipements pouvant être démontés lorsque la mission ne justifie pas leur usage. Parce que cette micro-flotte est apte à être engagée dans le monde entier, les dispositifs requis devront répondre aux conditions d’emploi dans n’importe quel milieu géographique, qu’il soit tropical chaud et humide, désertique et sec, salin, ou grand froid.

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

La DGSE atterrée par le niveau de certains de ses candidats : pour ceux qui ont présenté l’option « Arabe littéral », le jury a décidé de ne retenir personne.

https://www.vice.com/fr/article/3a8xvn/la-dgse-atterree-par-le-niveau-de-certains-de-ses-candidats?fbclid=IwAR3NUHw066DipoK0lODNYpN-1Xq7r3ujVHNXbRpJl2G6PbUKcVJATPJsxdI

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Dans son rapport, le jury estime que le niveau global des candidats peut être qualifié de « moyen », alors que nombre d’entre eux possèdent pourtant un Master 2. Mais ça se gâte particulièrement pour ceux qui ont présenté les options « Rédaction, administration générale » ou « Arabe littéral », dont le niveau est qualifié de « très en deçà du niveau attendu ». Et cela ne s’arrête pas là, puisque pour ceux qui ont présenté l’option « Arabe littéral », le jury a tout simplement décidé de ne retenir aucun candidat, alors que deux postes étaient pourtant ouverts. « Aucun d’entre eux n’a démontré avoir une connaissance suffisante de la DGSE et de ses missions pour pouvoir se projeter, avec conviction, dans un poste correspondant à cette spécialité », tranche le rapport.

  • Haha 1

Ya Rab Yeshua.

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  • 6 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2020/10/31/le-budget-de-la-dgse-annonce-en-forte-hausse-pour-2021/

Le budget de la DGSE annoncé en forte hausse pour 2021

 

En vertu de la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25, la Direction générale de la sécurité intérieure [DGSE] doit accentuer ses efforts dans le domaine du cyberespace, préserver son autonomie technique alors que les technologies sont en constante évolution, et consolider ses fonctions de soutien.

Pour cela, et évidemment pour mener à bien ses missions, elle devra recruter 772 agents supplémentaires durant cette période.

Alors qu’ils ont été en hausse constante depuis maintenant une dizaine d’années, les moyens de la DGSE devraient de nouveau connaître une augmentation significative si le projet de loi de finances initiale pour 2021 est adopté en l’état par le Parlement.

En effet, selon le rapport pour avis sur les crédits alloués au programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense », publié par le député Fabien Gouttefarde, le budget de la DGSE pour 2021 est « marqué par une hausse très substantielle de la ressource en AE [autorisations d’engagement], à hauteur de 310%, et une hausse moins élevée mais également importante de la ressource en CP [crédits de paiement, ndlr], à hauteur de 12,4%. »

Concrètement, la DGSE pourra engager 1,5 milliard d’euros de dépenses quand ses crédits de paiement seront portés à 400 millions d’euros.

« Cette hausse permettra à la DGSE de poursuivre ses actions en conformité avec sa stratégie définie dans la LPM. […] Celle-ci lui permettra plus précisément de renforcer et de moderniser son modèle intégré, de garantir sa résilience et sa sécurité et d’accroître ses capacités d’action pour faire face aux menaces », explique M. Gouttefarde.

Et ce dernier d’ajouter : « Le contexte d’accroissement de son activité opérationnelle impose au service d’anticiper et de s’adapter aux évolutions technologiques et en particulier aux enjeux de l’univers numérique. Conjointement à ces axes de travail, la DGSE maintient ses efforts sur ses dispositifs techniques mutualisés au bénéfice de l’ensemble de la communauté du renseignement. » En outre, cette hausse lui permettra également de continuer ses efforts en matière d’immobilier, « avec une nouvelle étape à franchir pour la menée des projets nécessaires aux ambitions stratégiques de souveraineté fondant les trajectoires de programmation militaire. »

Pour rappel, les autorisations d’engagement constituent « la limite supérieure des dépenses pouvant être engagée » : il s’agit du niveau autorisé de dépenses futures dans le cadre de l’exécution d’un contrat, laquelle peut prendre plusieurs années. Les traites d’une telle commande sont honorées par des crédits de paiement.

Relevant du même programme 144, la Direction du Renseignement et de la Sécurité de la Défense [DRSD, ex-DPSD], dont la mission consiste à contrer les ingérences et à veiller sur l’intégrité du secret défense, voit le montant de ses autorisations d’engagement être réduit de 14,6%… mais ses crédits de paiement augmenter de 12,6%, pour atteindre respectivement 19,98 et 18,44 millions d’euros.

Enfin, la Direction du renseignement militaire, qui dépend du programme 178 « Préparation et emploi des forces », serait apparemment moins bien lotie que la DGSE et que la DRSD.

D’après le député Claude de Ganay, la « ressource prévue en 2021 » pour la DRM est « en légère baisse de 3 %, par rapport à l’exercice 2020. » En effet, le montant de ses autorisations d’engagement s’élèvera à 55,8 millions d’euros [contre 57,65 millions en 2020] quand ses crédits de paiement se chiffreront à 54,7 millions d’euros [contre 56,52 millions en 2020].

Cela étant, assure le parlementaire, les moyens qui lui seront alloués lui permettront « d’héberger l’ensemble des données collectées et de faire du multi-intercepteurs [ROIM-ROC-ROHUM-GEOINTROEM], c’est-à-dire le croisement automatique de données du renseignement d’intérêt militaire provenant de différents capteurs par l’ajout d’outils performants tout en améliorant la disponibilité et la sécurité de l’accès à l’information pour la fonction interarmées du renseignement [FIR] et les théâtres d’opérations. »

Ya Rab Yeshua.

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