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Deux anciens de la DGSE mis en examen pour trahison au profit d’une puissance étrangère


BTX

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http://www.opex360.com/2018/05/25/deux-anciens-de-dgse-mis-examen-trahison-profit-dune-puissance-etrangere/

dgse-20180522-300x300.jpg

Le ministère des Armées a partiellement confirmé une information donnée par l’émission « Quotidien » [TMC] et le journal Le Monde, selon laquelle des agents de la Direction générale de la sécurité extérieure [DGSE] ont été arrêtés et mis en examen pour intelligence avec une puissance étrangère.

Ainsi, via un communiqué publié le 24 mai au soir, le ministère des Armées précise que deux de ses « anciens personnels et la conjointe de l’un d’entre eux ont été déférés devant le juge d’instruction, pour des faits susceptibles de constituer les crimes et délits de trahison par livraison d’informations à une puissance étrangère, provocation au crime de trahison et atteinte au secret de la défense nationale. »

Toujours d’après la même source, les deux individus concernés, qui ont « appartenu à la DGSE par le passé », n’étaient plus en activité au moment de leur arrestation.

Contrairement à ce qu’ont affirmé Quotidien et Le Monde, les agissements de ces deux personnes n’ont pas été détectés par la Direction générale de la sécurité intérieure [DGSI] mais par la DGSE elle-même. « Ces agissements d’une extrême gravité ont été détectés par ce service qui a porté à sa propre initiative ces faits à la connaissance du procureur de Paris, sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale », précise en effet le ministère des Armées.

D’après une source judiciaire sollicitée par l’AFP, l’une des personnes impliquées a été mise en examen du « chef de provocation directe au crime de trahison ». « Ce sont des faits graves. Les informations qui auraient été transmises sont susceptibles de porter atteinte à la sécurité de l’État », a indiqué Florence Parly, la ministre des Armées, ce 25 mai, à CNEWS.

Le ministère des Armées et cette source judiciaire n’ont pas précisé la « puissance étrangère » pour laquelle ces deux anciens de la DGSE ont travaillé. D’après les deux médias qui ont révélé cette affaire, il s’agirait de la Chine. Si tel est le cas, ce ne serait pas inédit. À la fin des années 1990, un officier de la DGSE en poste à Pékin, chargé d’assurer la liaison TOTEM, qui consiste à entretenir des relations avec les services chinois, avait été « retourné » par son interprète féminin. Cette information avait été révélée par Franck Renaud, dans son livre « Les diplomates : Derrière la façade des ambassades de France« .

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Ya Rab Yeshua.

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http://ainsi-va-le-monde.blogspot.fr/2018/05/premiers-elements-sur-laffaire-des-deux.html

Premiers éléments sur l'affaire des deux agents de la DGSE soupçonnés de trahison

L'avis, publié au Journal officiel du 28 juin 2017, était passé relativement inaperçu.

Le 15 juin précédent, la Commission du secret de la défense nationale, saisie quinze jours plus tôt par Sylvie Goulard, alors ministre des armées, émettait un avis favorable à la déclassification de documents de la DGSE. La ministre avait, en effet, reçu le 4 mai, une requête formulée par Jean-Marc Herbaut et Nathalie Poux, vice-présidents chargés de l'instruction au tribunal de grande instance de Paris. Ces deux magistrats avaient été chargés de l'instruction d'une information judiciaire ouverte, notamment, pour "trahison par intelligence avec une puissance étrangère, provocation directe au crime de trahison et compromission du secret de la défense nationale."

Selon nos informations, c'est la DGSE qui a découvert cette affaire. La trahison de ces deux agents, au profit de la Chine, aurait été repérée par un service interne chargé de déceler les retournements ou les tentatives d'infiltration. La Direction générale de la sécurité extérieure, en accord avec le ministère des armées, aurait alors saisi le procureur de la République de Paris, lequel, en vertu de l'article 40 du code de procédure pénale, aurait ouvert cette information judiciaire.
Les deux agents, aujourd'hui "retraités", ont été placés en détention depuis décembre dernier.

Ya Rab Yeshua.

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Bof pour trahir je dirais qu'il faut être assez con pour ne pas voir que l'ont te manipule avec les méthodes de compromission que tu as toi même apprise en formation :lol:!

Du même niveau que ramasser une grenade avec ça main toute neuve ... :X 

Quand ces deux cons ont signer la LEDA ils ont surement croisée les doigts discrètement :lol: , aussi fidèle au pays qu'une prostituée a sont mari ^_^

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Bof du bullshit ce que tu dit :lol:!

Si c'était aussi simple , il y aurait eu beaucoup plus d'agent retourné ! C'est pas si simple d'obtenir ce que tu veut d'une personne , il y a des techniques précises ect ... mais résumer a un droit de cuissage c'est de la merde :lol:!

Compare pas le recrutement du profil DGSE comme celui que tu trouve dans le civil , c'est des personnes précises avec un profil précis ect ... c'est pas le premier frustré sexuel qui passe par la :lol:!

Avant d'être recruter , on regarde si tu a des failles , le sexe en fait parti , non la c'est juste deux trou du cul qui mériter pas d'entrer la dedans , c'est une faille dans le recrutement , mais heureusement elle sont rare .

Avant la retraite , ils ont voulu se faire de la thune , donc c'est qu'as la base il avait un vice , c'est comme partout remarque , une minorité de con :E!

Mais de la , a faire des généralités non!

C'est ton fonctionnement qui est comme ça Aegise , toi tu vois tout de façon simple .

Il y a presque autant de profil , qu'il y a d'homme ! :lol:

Avec bien sur des ressemblance entre ... mais au final , si tu veut apprendre a enfoncer ton poing dans le cul aussi profondément que tu peut le faire parler avec tes doigts ... :E il faut beaucoup de travail ! Foutre une belle plante suffit largement pas !

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Moi je suis plus d'avis que on parle beaucoup trop du 1% mondial qui déconne au lieux du 99% qui entreprends et créer des bonnes choses ect ... :lol:!

Mais bon , le problème c'est que les gens aiment bien s'énerver sur quelqu'un ou quelque choses !

Une enquête a montrer que les gens passent plus de temps a regarder des choses qui l'est énerve qu'une information positive :lol:!

Le shetan est en nous :ph34r:! haha

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https://www.nouvelobs.com/monde/20180526.OBS7250/revelations-sur-henri-m-ex-espion-francais-accuse-de-trahison-au-profit-de-la-chine.html

Révélations sur Henri M., ex-espion français accusé de trahison au profit de la Chine

C’est une histoire à la John Le Carré, vieille de vingt ans, qui vient de remonter à la surface. Le 24 mai, on apprenait par l’émission Quotidien sur TMC, que deux officiers de la DGSE à la retraite ont été arrêtés et emprisonnés en décembre dernier pour avoir fourni des renseignements à la Chine.

Selon nos informations, qui complètent celles publiées par "le Parisien" aujourd’hui, l’un de ces ex-espions français s’appelle Henri M. (la loi nous interdit de révéler le nom d’un agent des services secrets). Il s’agit d’un colonel parlant chinois, aujourd’hui âgé de 71 ans, dont une partie de la vie est racontée dans un livre paru en 2010 : "Les Diplomates" de Franck Renaud, où il apparaît sous le pseudonyme de "Monsieur Henri".

Henri M.

Né en novembre 1946, le lieutenant-colonel Henri M. est diplômé de Langues O. En 1997, le patron de la DGSE lui confie le poste "totem" à Pékin. Autrement dit, il devient le représentant officiel du service secret français en Chine, chargé des contacts et des échanges avec ses homologues chinois.

L'officier qui a alors 51 ans s’installe sans sa femme, qui préfère rester en France. Or "c’était quelqu’un de complexé, avec un dossier militaire assez moyen", raconte un témoin de l’époque dans "Les Diplomates". Si bien que ce qui risquait d’arriver se produisit : "Il a été 'entortillé' par une interprète de l’ambassade", plus précisément l'interprète de l’ambassadeur, poursuit la même source. L’espion noue une liaison avec la jeune femme, une Chinoise.

Papys espions

Lui fait-il des confidences sur l’oreiller ? En tous cas, cette relation inquiète au plus haut point la Centrale, le QG de la DGSE, qui le démet de ses fonctions un an à peine après son arrivée. Rapatrié à Paris, il n’est pas poursuivi. Mais apparemment  il est exclu de la DGSE puisque, dès 1999, il monte une société de conseil à destination des entreprises françaises désirant s’installer en Chine, dont le siège social est situé dans l’Ouest de Paris. Etait-ce une simple couverture qui lui permettait de faire des allers et retours en Chine et de livrer des informations aux services secrets chinois ? Est-ce via cette entreprise qu’il aurait "trahi" ? On l'ignore.

En tous cas, selon nos sources, c’est ce même homme qui, près de vingt ans plus tard, a été arrêté le 19 décembre par la DGSI, ainsi qu’un autre ancien espion français de 66 ans, un certain P-M. H., selon "le Parisien". Après trois jours d’audition par un juge d’instruction, les deux papys espions ont été mis en examen pour "trahison par intelligence avec une puissance étrangère", "provocation directe au crime de trahison" et "compromission du secret de la défense nationale par personne dépositaire du secret de la défense nationale". De Saint Pétersbourg, Emmanuel Macron a confirmé ces arrestations, précisant que les faits reprochés n’étaient pas "récents" mais étaient "d’une extrême gravité". Sans préciser.

Vincent Jauvert

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.atlantico.fr/decryptage/vraies-raisons-strategiques-pour-lesquelles-chine-voulu-retourner-agents-francais-dgse-eric-denece-3404839.html

Les vraies raisons stratégiques pour lesquelles la Chine a voulu retourner des agents français de la DGSE

Atlantico : Deux ex agents de la DGSE ont été mis en examen sur soupçon d’avoir livré des informations à un autre Etat comme l’a déclaré le ministère des Armées jeudi soir en dénonçant des « agissements d’une extrême gravité ». Si la situation est d’une extrême gravité, est-elle si rare que cela ?

Eric Denécé : Malheureusement non. C’est un grand classique d’essayer de recruter des officiers du renseignement adverse. C’est ce que l’on appelle du contre-espionnage offensif. Cela permet de savoir comment marchent les services d’un autre pays, à quoi ils s’intéressent, quels sont leurs réseaux et qui sont leurs agents. Evidemment aucune statistique n’est à disposition mais ce qui est sûr c’est que tous les services conduisent ce type d'opération. Cette affaire n’est donc pas un scoop, mais généralement ce type d'histoire ne sort pas dans la presse.

Soit on ne les découvre pas et l’on a des « taupes » qui travaillent pendant des décennies pour les services adverses (comme cela s’est produit pendant la Guerre froide, à l’exemple du britannique Kim Philby, officier du MI 6 ayant travaillé pour Moscou), soit on l’apprend et on essaye de retourner ceux qui ont été « tamponnés » pour intoxiquer le service qui les a recruté. Les « traîtres «  sont ensuite poussé vers la sortie avec diverses sanctions administratives, mais le service reste discret : personne n’a intérêt à faire savoir qu’il a été « pénétré !

Ce qui est très nouveau c’est que la DGSE a porté l’affaire en justice et les anciens agents sont poursuivis pour « livraison à une puissance étrangère d'informations portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation », « compromission du secret de la Défense nationale » et « « provocation directe au crime de trahison »

On sait qu’ils auraient commencé à travailler pour les Chinois pendant qu’ils étaient en activité et auraient continué après.  L’incitation à la trahison montre qu’ils auraient probablement essayé de recruter d’autres de leurs collègues en activité pour continuer à approvisionner les services de Pékin ces derniers en informations. On peut d’ailleurs se demander si ce n’est pas comme cela que la DGSE les auraient découverts.

L’affaire est portée en justice d’abord car ils ne sont plus membres des services et que de fait on peut plus difficilement les contraindre à servir de « chèvres », c’est-à-dire à les retourner pour intoxiquer les Chinois. Par ailleurs, il existe depuis quelques années de nouvelles dispositions juridiques pour la protection des agents (art 28 de la loi LOPSI 2 et arrêtés du ministère de la Défense de mars et avril 2011) et le fait d’avoir révélé à l’adversaire leur identité est désormais sévèrement punissable.

Quel est l’intérêt pour la Chine de retourner des agents de la DGSE ?

On sait que les Chinois sont particulièrement actifs sur le territoire national et que parmi leurs centres d’intérêt figurent en premier lieu le nucléaire et de l’intelligence artificielle.

Mais ce n’est pas là leur objectif concernant l’affaire des deux anciens agents de la DGSE puisque Mortier ne travaille pas sur ces sujets. Il s’agit là de ce que l’on appelle une opération de contre-espionnage offensif, c’est- à dire la pénétration des services de renseignement adverses.

En effet, la DGSE est particulièrement active en Afrique où nos intérêts et actions rentrent de plus en plus en rivalité avec ceux de la Chine. Connaître, dans ce cadre, la stratégie, les hommes et les réseaux de nos services sur ce contient  intéresse particulièrement Pékin, dans la perspective de neutraliser nos moyens d’actions et de nous pousser vers la sortie.

Très concrètement si vous connaissez tous les représentants de la DGSE clandestins qui travaillent en Afrique, vous pouvez essayer de les « tamponner », les surveiller ou simplement les neutraliser en rendant publiques leu identité ou leurs activités . Cela sert aussi à protéger les actions chinoises de renseignement et d’influence des contre-mesures  de la DGSE.

Quels autres pays essayent de faire la même chose sur notre territoire national ?

Tout le monde essaye de le faire. C’est par ce genre de techniques que l’on prend le contrôle des services de renseignement adverses et qu’on les neutralise, réduisant leur efficacité à néant en anticipant toutes leurs actions et en connaissant leurs intentions et leurs personnels.

Ces dernières années, quatre Etats étrangers ont été particulièrement actifs en matière de renseignement en France. Les Chinois évidemment, mais aussi les Russes, les Américains et les Israéliens. Dans le cas des Russes, il se raconte que les autorités auraient profité de l’affaire Skripal - dans laquelle les preuves de l’implication de Moscou n’ont toujours pas été fournie - pour expulser quatre diplomates dont au moins un officier de renseignement qui aurait  été pris la main dans le sac. Les Israéliens (Mossad) ont essayé de recruter des officiers de la DGSI en profitant d’une opération commune en 2010 et plus récemment en 2018 une israélienne, appartenant également au Mossad, a essayé de recruter des hauts fonctionnaires de la Défense et du Quai d' Orsay.

Enfin il y a les Américains qui eux sont les plus offensifs. Ils passent leur temps à écouter tout ce qu’il se passe en France via la NSA. Tout le monde se souvient des révélations d’Edward Snowden sur l’ampleur des écoutes des dirigeants français et européens. Rappelons aussi qu’une grande partie du matériel et des logiciels que l’on utilise dans nos ministères, voire nos services sont américains. Tout le ministère de la Défense fonctionne avec Microsoft, et la DGSI a acquis le logiciel Palantir… Par ailleurs, les Etats-UNis sont très actifs en matière d’intelligence économique, pour racheter des actifs stratégiques français. Cela a été le cas avec ALSTOM. La combinaison des actions de renseignement ( NSA et FBI) et judiciaire (Department of Justice et application extraterritoriale des lois américaines) ont conduit à la prise de contrôle de cette entreprise fournisseur de matériel critiques pour la DRM, la marine nationale et les centrales nucléaires) par General Electric. De plus, il convient de rappeler que les entreprise français ont payé, en une décennie, près de 14 milliers d’amende à Washington au titre de sanctions imposées unilatéralement par les Américains. Ainsi, si l’espionnage russe et chinois est un réalité indéniable, la somme des actions de ces deux pays, n’arrive pas à la cheville des torts que nous cause notre « allié » américain. Mais peu de gens en ont véritablement conscience.

Eric Denécé, docteur ès Science Politique, habilité à diriger des recherches, est directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R).

Ya Rab Yeshua.

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Sympa de pouvoir en apprendre plus sur cette affaire.
Merci à ceux qui prennent le temps de.

Et @Zante, comme n'importe où, tu peux avoir le meilleur recrutement, la meilleure sélection, ce n'est pas ce qui empêchera certaines personnes qui n'ont rien à faire la d'y être.

Le profil qu'on analyse de toi, c'est celui que tu laisse apparaître à la personne en face.

Who Dares Win

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Il y a 2 heures, SJimmy a dit :

Et @Zante, comme n'importe où, tu peux avoir le meilleur recrutement, la meilleure sélection, ce n'est pas ce qui empêchera certaines personnes qui n'ont rien à faire la d'y être.

 Le profil qu'on analyse de toi, c'est celui que tu laisse apparaître à la personne en face

Certes mais l'idée est quand même de faire en sorte que ça n'arrive jamais, et si cela doit arriver c'est souvent la somme de plusieurs facteurs qui n'étaient pas nécessairement présents à l'entrée. 

Quand à dire que tout le monde est donc capable de laisser paraitre le profil qu'il veut, c'est à mon avis

1) Beaucoup sur-estimer les candidats et personnels 

2) Beaucoup sous-estimer le personnel chargé de faire le tri dans tout ça. 

Après évidemment, il y a parfois un manque. 

Modifié par Akhilleus
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Il y a 3 heures, Akhilleus a dit :

Certes mais l'idée est quand même de faire en sorte que ça n'arrive jamais, et si cela doit arriver c'est souvent la somme de plusieurs facteurs qui n'étaient pas nécessairement présents à l'entrée. 

Quand à dire que tout le monde est donc capable de laisser paraitre le profil qu'il veut, c'est à mon avis

1) Beaucoup sur-estimer les candidats et personnels 

2) Beaucoup sous-estimer le personnel chargé de faire le tri dans tout ça. 

Après évidemment, il y a parfois un manque. 

Je ne généralise pas, simplement quand on dit ce qu'on pense, un psychologue civil va vous juger inapte à intégré les forces de l'ordre, et deux semaines après on apprend que des dizaines de fiché S ont passé les portes de nos "écoles".

Je sais bien que ces gens, au niveau des recrutements en unités spéciales, restent compétents dans leurs fonctions mais quelqu'un qui sait qu'en face, ils souhaitent "une trame" et un discours cohérent avec les tests psycho peut aujourd'hui assez aisément franchir l'étape initiale.

Il sera probablement "démasqué" sur son profil plus tard et éjecté. Quoi que, de mon expérience..

Who Dares Win

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Il y a 2 heures, SJimmy a dit :

Je ne généralise pas, simplement quand on dit ce qu'on pense, un psychologue civil va vous juger inapte à intégré les forces de l'ordre, et deux semaines après on apprend que des dizaines de fiché S ont passé les portes de nos "écoles".

Je sais bien que ces gens, au niveau des recrutements en unités spéciales, restent compétents dans leurs fonctions mais quelqu'un qui sait qu'en face, ils souhaitent "une trame" et un discours cohérent avec les tests psycho peut aujourd'hui assez aisément franchir l'étape initiale.

Il sera probablement "démasqué" sur son profil plus tard et éjecté. Quoi que, de mon expérience..

mon dieu, le monde est imparfait et l'armée française aussi ? Incroyable, non ?

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal." MLK

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Monsieur M et Monsieur H

https://www.ttu.fr/monsieur-m-et-monsieur-h/

Alors que l’espionnage russe fait parler de lui avec l’affaire Skripal, c’est la Chine qui se distingue de nouveau : à Washington, la CIA se retrouve sur la sellette avec la perte, de 2010 à 2012, de son réseau de sources en Chine. Deux anciens officiers de la CIA, Kevin Mallory et Jerry Chun Shing Lee, ont, depuis, été inculpés pour espionnage au profit des services chinois, alors que l’enquête sur les pertes de la CIA n’est pas terminée.

A Londres, le MI6 aurait également perdu des sources, tandis que le FSB russe interpellait, début 2017, un dénommé Youri Djanseytov. Ce petit-fils d’un tchékiste victime des répressions de 1937 a été inculpé pour trahison. Seul indice : il s’était rendu en Chine en 2016.

En France, ce sont deux anciens de la DGSE qui ont été inculpés pour trahison au profit des services chinois. L’un, le lieutenant-colonel du cadre spécial Henri M, avait servi comme chef de poste à Pékin de 1997 à 1998, avant d’être rappelé à Paris et congédié à cause de sa liaison avec une chinoise...........Après avoir quitté la DGSE, il s’est brièvement lancé dans le consulting, en créant une entreprise de conseil sur la Chine en 1999 (dissoute en 2002), puis une autre à Londres en 2002 (elle sera dissoute en 2005) avec son demi-frère, Monsieur C. Ce dernier a, selon une source, lui aussi travaillé à la DGSE, avec au moins un poste en Afrique, où il aurait été signalé pour des «problèmes de comportement». Parallèlement, en 2003, Henri M est reparti en Chine pour se marier avec l’ex-interprète, à la grande inquiétude de la DGSE.

L’autre taupe, Pierre-Marie H, a été décrite par une source comme ayant fait toute sa carrière au Boulevard Mortier, sans avoir eu d’affectation diplomatique à l’étranger. D’abord au service en charge des «organisations de masse» au sein du contre-espionnage de la DGSE vers la fin des années 80-début des années 90. Il est à noter que Henri M travaillait également au contre-espionnage de la DGSE à ce moment. Ayant bénéficié d’une mise en disponibilité, Pierre-Marie H est parti travailler dans une mairie de Saône-et-Loire, avant de revenir au début des années 2000 à la DGSE, où il aurait été affecté à son service de sécurité…

Retraitées toutes les deux depuis plusieurs années, ces deux taupes ont pu faire des dégâts en dévoilant aux services chinois les méthodes de travail, les sources et les identités des officiers traitants de la DGSE, mais ne pouvaient plus avoir accès aux informations actuelles de la Piscine. Il apparaît plus probable qu’elles soient tombées en tentant de tirer les vers du nez de leurs collègues toujours en activité… lesquels auraient prévenu la sécurité interne de la DGSE. Ironie de l’histoire, Pierre-Marie H s’était dernièrement lancé en politique, en tant que membre d’un parti souverainiste…

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Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

Un autre "entortillé" dans son genre, d'un plus modeste "calibre"...…..

http://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2018/06/lex-espion-qui-parlait-trop.html

Ancien agent du renseignement intérieur Benoît Berque, auteur sous un nom d'emprunt d'un livre de révélations, Je ne pouvais rien dire : un ancien espion raconte (février 2018), a été interpellé, hier matin à sa descente d'avion, par ses anciens collègues, à l'aéroport de Clermont-Ferrand, dans le cadre d'une enquête pour "violation du secret défense". 
Responsable du pôle sécurité à la préfecture du Puy-de-Dôme entre 2011 et 2014, après avoir entamé sa carrière à Direction de la surveillance du territoire (DST) puis à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) enfin à la Direction générale du renseignement intérieur (DGSI) ce sexagénaire, raconte le quotidien La Montagne, s'était engagé à sa retraite dans une activité de consultant en sécurité et analyse de risques au Bénin. Cet ancien commandant de police avait raconté, au début de l'année sous le pseudonyme de Paul-Louis Voger, dans un ouvrage quelques-unes de ses missions. La sortie du livre, publié aux éditions de l'Archipel, avait fait l'objet d'une campagne médiatique appuyée.

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand/faits-divers/puy-de-dome/2018/06/15/l-ex-espion-interpelle-a-clermont-ferrand-est-ressorti-libre-des-locaux-de-la-dgsi_12888784.html

L'ex-espion interpellé à Clermont-Ferrand est ressorti libre des locaux de la DGSI

Libre. Une trentaine d’heures après son arrestation, jeudi matin, à l’aéroport de Clermont/Aulnat, Benoît Berque a pu quitter les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure, à Levallois-Perret.

L’ex-agent secret, longtemps en poste en Auvergne, avait été intercepté en toute discrétion sur le tarmac, au retour d’un séjour en Afrique via Roissy (notre édition précédente). Conduit dans un premier temps à son domicile, dans l’agglomération clermontoise, où une perquisition a été menée, il avait ensuite été transféré dans les Hauts-de-Seine pour être auditionné. « Mon client a été entendu et laissé libre ce vendredi, en début d’après-midi », nous a confirmé Jean-François Canis, son conseil, sans plus de commentaires.

Selon nos informations, les questions des policiers portaient bien sur certains passages du livre que Benoît Berque a publié sous un pseudonyme en février. Dans cet ouvrage, intitulé Je ne pouvais rien dire, il révèle les coulisses de son travail ultra-confidentiel au profit de la DST puis de la Direction centrale du renseignement intérieur. Et dévoile même, au passage, quelques « secrets de fabrication » maison. De quoi faire grincer des dents jusqu’au plus haut sommet de l’État…

A ce stade donc, aucune charge n’est retenue contre cet auteur au profil (très) atypique, qui n’a pas hésité à écumer les plateaux télé à visage découvert pour assurer la promotion de son témoignage. L’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris pour compromission du secret défense pas close pour autant. 

« Les investigations vont se poursuivre », indique une source judiciaire. Façon de dire, en creux, que le sort de Benoît Berque n’est pas encore totalement figé.

Ya Rab Yeshua.

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Le truc c'est que ce con qui est un simple fonctionnaire en manque d'égo et de reconnaissance a voulu mousser un peu , donc il a tout raconter , le peu qu'il maîtrise et connais même avec 30 ans de boite ... donc au final , un livre qui parle des méthodes et des missions en emporte pièce , mais bien sur rien de TSD ou SD car il avait pas accès :lol:!

Encore un pauvre type ... :X a la mode en se moment ... :X 

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Et voici………….l'arroseur arrosé ! Mein Gott !

Espionnage allemand en Autriche

https://www.ttu.fr/espionnage-allemand-en-autriche/

«L’espionnage entre amis, cela ne va pas du tout !», la phrase prononcée en 2013 par Angela Merkel, réagissant à la nouvelle que le renseignement militaire américain (NSA) avait écouté son propre téléphone, vient de refaire surface. Mais cette fois-ci, ce sont les services secrets allemands (BND) qui ont pris la place de la NSA, et l’Autriche qui semble être le dindon de la farce.

Samedi dernier, le quotidien Der Standard et l’hebdomadaire Profil ont annoncé disposer de documents prouvant que le BND a «écouté» près de 2 000 numéros de téléphones fixes et mobiles, fax et adresses électroniques de ministères, organisations internationales, ambassades, entreprises installés en Autriche, entre 1999 et 2006.

Parmi les organisations internationales figurent l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Suite à cela, le porte-parole de la Chancellerie, Steffen Seibert, a réaffirmé les liens d’amitié qui lient les deux pays mais a refusé de se prononcer sur les reproches en précisant que le gouvernement fédéral ne s’exprimait jamais publiquement sur les services secrets. En revanche, la Commission des services secrets du Bundestag doit se réunir très prochainement pour auditionner les responsables des services concernés.

Au-delà de l’acte hostile envers un pays ami et des organisations internationales, le BND a acquis, via la nouvelle loi sur les services secrets de 2016, le plein droit d’écouter des institutions, organisations et citoyens dans l’Union européenne, s’il est question de prévenir des dangers qui menacent la sécurité intérieure et extérieure de l’Allemagne.

Alors que le chancelier Sebastian Kurz s’est déclaré confiant sur le fait qu’il obtiendrait tous les éclaircissements de la part de «l’ami allemand». Peter Grindling, directeur de l’Office fédéral autrichien des renseignements généraux et de la lutte antiterroriste, a, pour sa part, expliqué dans les médias autrichiens que les agissements du BND sont connus depuis longtemps, et que les numéros écoutés n’appartiennent pas à des cibles autrichiennes. Des déclarations qui laissent présager que cette affaire ne devrait pas faire trop de vagues entre les deux pays.

Ya Rab Yeshua.

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