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École de Guerre


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Bonjour,

 

Je voudrais en savoir plus sur l'Ecole de Guerre. A qui est-elle destinée ? A quel moment de la carrière ? Le concours est-il très sélectif ? Où se déroule la formation, pendant combien de temps ? Quelle est l'issue de cette formation ?

 

Merci d'éclairer ma lanterne :)

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il y a 29 minutes, Réserviste2Terre a dit :

A qui est-elle destinée ?

Tous les officiers de l'Armée française dans son ensemble, généralement à bon potentiel, et désireux de poursuivre leur carrière vers un commandement de niveau supérieur et ayant réussi les épreuves du concours. Pour l'Armée de terre, c'est par exemple un indispensable avant de se voir confier un régiment. Dans la Marine, certains postes ne sont également accessibles qu'une fois breveté. Et évidemment c'est une étape obligée vers les étoiles. 

il y a 29 minutes, Réserviste2Terre a dit :

A quel moment de la carrière ?

Dans la Marine c'est entre 6 et 9 ans de services à partir du moment où ils sont nommés  lieutenant de vaisseau (capitaine). 

il y a 29 minutes, Réserviste2Terre a dit :

Le concours est-il très sélectif ?

Un tantinet oui... Il se prépare plus que sérieusement. 

il y a 29 minutes, Réserviste2Terre a dit :

Où se déroule la formation, pendant combien de temps ?

Ecole militaire à Paris. Le cycle de formation dure un an pour une promotion. 

il y a 29 minutes, Réserviste2Terre a dit :

Quelle est l'issue de cette formation ?

Les postes à haute responsabilité de nos forces armées. 

BTX pourra certainement vous en dire plus, il me semble qu'il est l'un des rares du forum à être titulaire du Brevet d'Etudes Militaires Supérieures... :X

Modifié par Akhilleus
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Vous avez parfaitement résumé ce qu'est l'EG.

Dans l'ADT, pour pouvoir espérer un commandement de 1er niveau (= régiment des forces) il faut être obligatoirement breveté.

Pour espérer accéder aux galons de colonel, il faut être obligatoirement breveté.

https://theatrum-belli.com/author/edg/

Au cœur de Paris, dans l’enceinte de l’École Militaire fondée le 18 janvier 1751 par Louis XV « pour entretenir et éduquer dans la guerre cinq cents jeunes gentilshommes », l’ École de Guerre prépare les meilleurs officiers supérieurs des armées françaises, amies et alliées à devenir les chefs militaires de demain. Relevant du Directeur de l’Enseignement Militaire Supérieur, l’École de Guerre succède au Collège Interarmées de Défense, créé en 1993 par le regroupement des Écoles Supérieures de Guerre de chaque armée et de la Gendarmerie Nationale. Organisme essentiel de préparation de l’avenir, l’École de Guerre forme en un an le futur corps de direction des armées, en identifie les éléments les plus prometteurs et participe directement aux relations internationales des armées. Les textes diffusés par Theatrum Belli sont des réflexions personnelles des stagiaires de l'EdG et n'engagent en rien l'institution.

Outre l'accès au commandement d'un régiment des forces, l'EG ou ESG "formate" un vivier de futurs "hauts potentiels".

Outre le fait que le format de l'ADT se réduisant, les temps de commandement (TC) diminuent vitesse "grand V", l'interarmisation des EM centraux, l'appartenance à l'OTAN et la volonté politique française "d'exister sur la scène internationale et de peser sur les décisions en matière de Défense" ont alimenté depuis une bonne quinzaine d'années la nécessité de détecter au plus tôt les "hauts potentiels". Se concentrant essentiellement dans les officiers de recrutement direct, donc Saint-Cyriens pour ce qui est de l'ADT.

Par "haut potentiel", on entend des officiers supérieurs brevetés, au parcours militaire exemplaire tant au plan opérationnel qu'au plan culturel, que la DRHAT, à des moments précis de leur carrière, injecte ici et là dans l'Administration Centrale au sein de "bureaux lourds" voire dans des cabinets ministériels comme "12e couteau et indien à une plume".

A l'impétrant de faire ses preuves et de révéler sa qualité.

Malheur à celui qui aura déçu et dont le rendement n'aura pas été à la hauteur des attentes de ses parrains et sponsors étoilés. Il aura un TC certes mais pas le plus exposé et à moins d'un miracle, occupera ultérieurement des postes moins "porteurs" en termes de tremplins à l'avancement.

Gloire, a contrario, à celui qui fait feu de tout bois, exécute son TC en sachant réussir et briller là où l'attendait, en innovant intelligemment dans le relationnel notamment vis-à-vis des élus locaux, appréciables trompettes de la renommée au niveau parisien.

Et le "dolo", le vrai pas le pseudonyme, dans tout cela que lui reste t'il ?

Son abnégation et sa pugnacité, pas toujours récompensées comme elles le devraient si le "système" faisait davantage cas du mérite plutôt que du paraître.

Mais ce qui, à mes yeux, est valable pour les officiers, l'est tout autant chez les sous-officiers.

Ainsi va la vie.

PS. A cette réflexion personnelle, je rajouterai pour la compréhension des béotiens le critère gestionnaire incontournable : le bigramme.

Si vous avez un bon bigramme, et la bonne origine de recrutement, vous êtes dans la course.

Si, par contre, votre bigramme équivaut à la date de péremption du yaourt au goût bulgare, alors c'est plutôt mal barré.

Bigramme = rapport année de promotion au grade de colonel/année de naissance.

Joue essentiellement pour être "accroché" à la LA (liste d'aptitude). Condition nécessaire mais pas suffisante.

Exemple = un colonel pour accéder à cette liste en 2014 devrait afficher un bigramme 07/67 (promu colonel à 40 ans).

Pour finir, eu égard aux conditions propres à chacun des deux recrutements - direct pour l'ESM et semi-direct pour l'EMIA - on observera :

- le candidat ESM détenteur du BAC à 17 ans, admis après deux ans de CPGE, sortira de ses trois ans de formation à Coëtquidan et de son "année" en Ecole de formation spécialisée (ou école d'arme) vers 23 ans avec un an d'ancienneté de grade de lieutenant à son arrivée dans le régiment.

- son homologue candidat au concours d'admission EMIA ne pourra se présenter au mieux qu'à 23 ans. Après ses deux ans de scolarité à Coëtquidan et son année en Ecole de formation spécialisée, parvenu à la même ancienneté de grade que le camarade Saint-Cyrien, il ne débouchera au mieux qu'à 26 ans.

Ces trois ans "rendus" au camarade Saint-Cyrien constituent dès le départ un handicap pour le déroulement nominal de son parcours. Il peut lui arriver de "doubler" quelques uns de ses colistiers, de faire parfois presque "jeu égal" avec certains d'entre eux en phase terminale du parcours. Mais dès lors que se profile le temps des choix, son sort est quasi scellé et son cas traité après...........

Le tout est d'en être conscient et d'admettre ces règles.

Bigeard est un mauvais exemple : son brevet EMS 2 a été acquis sur les champs de bataille de la IVe République. Les citations, palmes et clous, valaient alors tous les diplômes.

Les temps -heureusement ou pas - ont bien changé.

BTX

  • Thanks 2

Ya Rab Yeshua.

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pour casser une légende aussi, il n'est pas réservé aux officier de carrières, des OSC le passent et le réussissent, et deviennent dans ce cas de carrière.

Autre chose, annoncé clairement récemment, l'école de guerre sera nécessaire pour devenir colonel (ou équivalent), pas suffisant (et la nouveauté vient de là )

  • Like 1

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal." MLK

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