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La France commande quatre pétroliers-ravitailleurs


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https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/france-commande-quatre-petroliers-ravitailleurs-166392

Lors du salon Euronaval, ce mardi au Bourget, la ministre des armées Florence Parly a confirmé la commande de quatre pétroliers ravitailleurs dits Flotlog, pour la marine nationale. Il s’agit d’une seule commande mais les livraisons s’étaleront entre fin 2022 et 2029. Le coût unitaire de ces bâtiments d’environ 30 000 tonnes est de 430 millions d’euros.

Leurs noms de baptême dans la marine ne sont pas encore connus et les spécialistes parlent de Flotlog (pour flotte logistique). Ces bateaux sont dérivés du Vulcano italien, des chantiers Fincantieri mais «  réadapté à nos besoins  » par Naval Group selon une source proche du dossier. Des modifications du bulbe avant ou des mâts de ravitaillement seront nécessaires. Ces quatre pétroliers ravitailleurs seront construits aux chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire.

Ces autres Flotlog remplaceront les trois vieux pétroliers ravitailleurs Var, Marne et Somme, entrés en service entre 1983 et 1990. Ce sont des navires monocoques, qui ne sont donc plus aux normes internationales en matière de risques de pollution. Ces trois bâtiments font partie d’une série de cinq de la classe Durance, avec la Durance (vendue à l’Argentine) et la Meuse (désarmée).

Pourquoi quatre Flotlog ? Au ministère des armées, on indique qu’il en faut deux pour ravitailler le groupe aéronaval, notamment en carburéacteur. Un ravitaillement peut avoir lieu tous les cinq jours, plus de temps qu’il ne faut parfois pour faire l’aller et retour vers un port dans lequel du carburéacteur adapté aux Rafale est disponible. D’où la nécessité d’une «  noria  » avec deux bateaux. Par ailleurs un autre pétrolier ravitailleur doit pouvoir être engagé en soutien des frégates anti-sous-marines, en particulier en Atlantique nord, si elles sont engagées dans une traque de sous-marins adverses. Nouvelle preuve, si besoin était, d’un regain de tension avec les subs russes… Le quatrième peut, lui, être en maintenance.

Ce chantier à Saint-Nazaire sera un galop d’essai pour la construction de grosses coques navales, après les BPC et avant, sans doute, le porte-avions de nouvelle génération.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/10/23/porte-avions-et-petroliers-ravitailleurs-parly-confirme-19740.html

2088511_cdg.jpg?article=20130501-1002088

………………/…………..."Le Charles-de-Gaulle aura besoin d’un successeur", a-t-elle rappelé. "C’est pourquoi je suis très fière, aujourd’hui, ici, au Bourget, lors de ce salon d’Euronaval, de lancer officiellement le programme de renouvellement de notre porte-avions."

D’un montant de 40 millions d’euros, la phase d’études de 18 mois doit permettre d’établir l’architecture du futur porte-avions et de poser les bases de l’organisation industrielle nécessaire pour le bâtir dans les délais et les coûts. Naval group, MBDA, Thales, Technicatome et les Chantiers de l’Atlantique (ex-STX France) seront associés.

Cette phase sera mise à profit pour étudier son mode de propulsion, nucléaire ou classique, et les nouvelles technologies qu’il sera capable d’accueillir, notamment les catapultes électromagnétiques, déjà utilisées par la marine des États-Unis. Ces études devront aussi permettre de préciser les "coopérations pour permettre au porte-avions nouvelle génération d’accueillir des aéronefs de nos partenaires européens" et de fixer "le nombre d’unités dont la France et l’Europe auront besoin à terme", a ajouté la ministre qui a toutefois parlé du futur porte-avions français uniquement au singulier.

petrolier-ravitailleurs-marine-nationale

FLOTLOG
Florence Parly a également annoncé mardi la modernisation de 18 (au lieu de 15) avions de patrouille Atlantique 2 et la commande de pétroliers ravitailleurs de la Marine nationale pour remplacer les trois derniers Bâtiments de commandement et de ravitaillement (BCR) de la classe Durance.

................./...............….Ce programme appelé FLOTLOG (pour « Flotte Logistique ») se fera en coopération avec l’Italie dans le cadre du rapprochement annoncé en septembre 2017 entre Naval Group et l’italien Fincantieri. Les Pdg de Fincantieri et de Naval Group devraient d’ailleurs préciser les modalités de cette coopération lors d’un point presse commun mercredi après-midi.

Les navires seront basés sur le Vulcano, un bâtiment de 193 m de long et de 26 000 t de conception italienne, mais ils seront construits en France sous la maîtrise d’ouvrage du constructeur français. Le premier ravitailleur de la série Vulcano a été mis à l’eau le 22 juin (photo ci-dessus).

Ya Rab Yeshua.

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