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Le vice-chancelier allemand estime que le siège permanent de la France à l’ONU devrait revenir à l’Union européenne


BTX

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http://www.opex360.com/2018/11/28/le-vice-chancelier-allemand-estime-que-le-siege-permanent-de-la-france-a-lonu-devait-revenir-a-lunion-europeenne/

Il est souvent dit que les réticences de Berlin pour s’engager militairement sur la scène internationale remontent à la Seconde Guerre Mondiale. Et c’est à l’issue de cette dernière qu’a été institué le Conseil de sécurité des Nations unies, avec quatre de ses cinq membres permanents (France, Royaume-Uni, États-Unis, Russie, Chine) ayant vaincu l’Allemagne nazie.

Or, le vice-chancelier allemand [qui est également ministre de l’Économie], le social-démocrate Olaf Scholz, vient ni plus ni moins de proposer de bouleverser l’ordre établi en se disant favorable à ce que le siège permanent qu’occupe la France au sein du Conseil de sécurité des Nations unies revienne à l’Union européenne.

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« Si nous prenons l’Union européenne [UE] au sérieux, elle devrait également parler d’une seule voix au sein du Conseil de sécurité des Nations unies […] À moyen terme, le siège de la France pourrait être transformé en siège de l’UE », a ainsi affirmé M. Scholz, lors d’un discours sur l’avenir de l’Europe prononcé ce 28 novembre à Berlin.

« En contrepartie, le poste distinct de chef de la délégation de l’Union européenne auprès des Nations Unies pourrait revenir de manière permanente à un Français », ajouté M. Scholz, qui a toutefois admis être « bien conscient qu’il y a encore un certain travail de conviction à faire à Paris. » Et pour cause!

Pour rappel, en octobre 1974, l’Assemblée générale des Nations unies octroya le statut d’observateur à la Communauté économique européenne [CEE], dont l’UE est l’héritière.

Après l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, l’UE demanda à disposer de certains de droits de représentation (mais sans droit de vote) au sein de cette même Assemblée générale des Nations unies. Ce qui fut refusé dans un premier temps, en raison de l’opposition de plusieurs États. Elle obtint finalement gain de cause en même temps que d’autres blocs régionaux. Et, depuis 2011, le président du Conseil européen peut s'exprimer devant l’Assemblée générale, au nom de l’UE.

« La France et l’Allemagne agissent désormais ensemble dans cette instance mais un tel siège européen permettrait d’aller encore plus loin », a encore fait valoir le vice-chancelier allemand.

Une telle proposition survient alors que le Royaume-Uni s’apprête à quitter l’Union européenne, ce qui fait la France sera le seul État membre à disposer d’un siège permanent et d’un droit de veto au Conseil de sécurité.

Par ailleurs, l’idée de M. Scholz supposerait également que les autres États membres renoncent à siéger à ce Conseil de sécurité. Actuellement, la Suède, la Pologne et les Pays-Bas en font partie et l’Allemagne y siégera à partir de janvier 2019.

En outre, pour que l’UE puisse prétendre à devenir l’un des cinq membres permanents, il faudrait que ses États membres aient une position commune. Ce qui est loin d’être toujours le cas… car leurs intérêts ne coïncident pas forcément.

Quoi qu’il en soit, M. Scholz est allé plus loin que la chancelière Angela Merkel sur ce point. En juin, elle avait proposé que les membres européens du Conseil de sécurité de l’ONU se fissent les « porte-voix » de l’UE.

« Les membres européens de l’ONU devraient faire part de ce qui se passe à l’ONU afin de convoquer rapidement son équivalent européen », avait dit Mme Merkel, sans pour autant demander à la France de renoncer à son statut de membre permanent, et donc à son droit de veto, au profit de l’UE.

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Ya Rab Yeshua.

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La France exclut de céder son siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU au profit de l’Union européenne

http://www.opex360.com/2018/11/29/la-france-exclut-de-ceder-son-siege-de-membre-permanent-au-conseil-de-securite-de-lonu-au-profit-de-lunion-europeenne/

En juin, la chancelière allemande, Angela Merkel, avait émis l’idée que les pays européens ayant l’opportunité de sièger au Conseil de sécurité des Nations unies s’en fissent les porte-paroles de l’Union européenne. Et il n’était pas dans ses intentions de demander à la France de renoncer à son siège de membre permanent. Or, c’est ce qu’a pourtant fait son vice-chancelier, le social-démocrate Olaf Scholz, alors que le Royaume-Uni s’apprête à quitter les instances européennes.

« Si nous prenons l’Union européenne [UE] au sérieux, elle devrait également parler d’une seule voix au sein du Conseil de sécurité des Nations unies […] À moyen terme, le siège de la France pourrait être transformé en siège de l’UE », a en effet proposé M. Scholz.

Le conseil de sécurité de l’ONU compte cinq membres permanents. Tous un point commun : la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Russie et la Chine sont en effet des puissances nucléaires. Aussi, la proposition de M. Scholz pourrait avoir des implications au niveau de la force de frappe française… L’on sait, depuis l’été dernier, qu’un débat sur la dissuasion nucléaire s’est installé outre-Rhin.

Cependant, ce 29 septembre, le ministère français des Affaires étrangères a implicement exclu l’idée que la France puisse s’effacer au Conseil de sécurité au profit de l’UE.

 » La France est membre permanent du Conseil de sécurité en vertu des dispositions de la Charte des Nations unies de 1945″, a d’abord rappelé le porte-parole du Quai d’Orsay, lors du point presse quotidien.

« Nous assumons toutes nos responsabilités de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Nous prenons en compte dans l’expression de nos positions nationales toutes les positions européennes. Nous participons activement avec l’Allemagne et les autres États membres à la coordination de la position de l’Union », a-t-il continué.

Aussi, a conclu ce porte-parole, « la France est favorable à l’élargissement du Conseil de sécurité et à une révision de la Charte des Nations unies pour faire entrer comme membres permanents l’Allemagne mais aussi le Japon, le Brésil, l’Inde ainsi que deux pays africains ».

https://twitter.com/GerardAraud

Cependant, l’ambassadeur de France aux États-Unis, Gérard Araud, avait dégainé le premier via Twitter. Et de manière plus explicite. Ainsi, selon lui, la proposition du vice-chancelier allemand ne pouvait être prise en considération étant donné qu’elle est « juridiquement impossible car contraire à la Charte des Nations Unies. » Et d’insister : « La modifier serait politiquement impossible. »

Ya Rab Yeshua.

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Le 28/11/2018 à 20:06, Levy Pierre a dit :

Pourquoi pas, si on veut une vraie Union Européenne, un vrai budget européen et une vraie armée européenne ???

Question de point de vue. Perso j'aimais bien aller acheter ma baguette avec ma pièce de deux francs... ;)

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Même au sein de la sacro-sainte alliance franco-allemande les intérêts divergent (officieusement), alors faire converger 28 pays dans une "vraie Union Européenne, un vrai budget européen et une vraie armée européenne"... On ne s'entend pas sur les projets industriels militaires européens, quand ce n'est pas tout bonnement le choix du produit américain qui est fait.  Une Union Européenne des nations oui voilà ce qu'il devrait être. 

Quand à céder le siège de permanent au Conseil de Sécurité.... euh oui oui :blink:

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Arf !

"Quand je suitais petit", (vraiment petit, mais assez grand pour aller chercher le pain à la boulangerie du coin, qui embaumait la pâte fraîchement travaillée, et arborait ses bocaux de bonbons... Les "pièces" à 1 centime, les "babar", les "souris" et les "soucoupes" à 10, les "malabar" et les "boules de coco" à 20), la baguette coûtait alors 50 centimes...de Franc !

"La baguette à 1 franc", çà a été un argument de vente de je ne sais plus quelle chaîne de distribution, dans les années 80...

On en est très loin désormais.. :unsure:

Merdasse... Comme le temps passe !!

 

(Commentaire clairement hors-sujet, j'en conviens...)

 

 

 

Modifié par dragunov
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  • 3 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2019/03/30/que-la-france-cede-son-siege-a-lue-au-conseil-de-securite-de-lonu-stupide-juge-m-le-drian/

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Que la France cède son siège à l’UE au Conseil de sécurité de l’ONU ? « Stupide! », juge M. Le Drian.

En novembre 2018, le ministre allemand des Finances, le social-démocrate Olaf Scholz, estima que la France devait céder sa position de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies au profit de l’Union européenne [UE].

« Si nous prenons l’Union européenne au sérieux, elle devrait également parler d’une seule voix au sein du Conseil de sécurité des Nations unies […] À moyen terme, le siège de la France pourrait être transformé en siège de l’UE », avait en effet déclaré le ministre allemand.

Le plus prompt à réagir aux propos de M. Scholz fut Gérard Araud, l’ambassadeur de France aux États-Unis. « C’est juridiquement impossible », avait-il fait valoir via Twitter. Puis le Quai d’Orsay prit la relève, en assurant qu’il n’était nullement question d’aller dans le sens voulu par le ministre allemand.

La déclaration de ce dernier n’était pas des plus avisées dans la mesure où elle donna du grain à moudre à ceux qui voyaient dans le traité franco-allemand devant être signé à Aix-la-Chapelle un effacement de la France au profit de l’Allemagne. Sur la question du Conseil de sécurité de l’ONU, l’article 8 de ce texte était pourtant clair : Paris soutiendrait les efforts de Berlin pour obtenir un statut de membre permanent sans pour autant renoncer au sien.

Cela étant, traité ou pas, la clarté n’est pas le fort de la position allemande sur ce sujet. Le contrat de coalition gouvernementale https://www.bundesregierung.de/resource/blob/975226/847984/5b8bc23590d4cb2892b31c987ad672b7/2018-03-14-koalitionsvertrag-data.pdf?download=1]

signé par les chrétiens démocrates de la CDU et les sociaux-démocrates du SPD dit en effet ceci : « L’Allemagne veut assumer davantage de responsabilités en matière de paix et de sécurité, notamment en occupant un siège permanent au Conseil de sécurité. Pour les années 2019-2020, nous aspirons à un siège non-permanent au Conseil de sécurité. Pour l’avenir, nous ambitionnons d’obtenir un siège permanent pour l’Union européenne. »

Or, le 11 mars dernier, en écho à une tribune publiée par Annegret Kramp-Karrenbauer, la présidente de la CDU, la chancelière allemande, Angela Merkel, a estimé que les « voix européennes doivent être regroupées au Conseil de sécurité de l’ONU et donc converties en un siège européen ». Dans ce cas, que deviendrait la voix de la France?

Encore ministre chargée des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, a alors répondu à Mme Merkel en reprenant l’argumentaire utilisé quelques semaines plus tôt. En un mot, la France est favorable à ce que d’autres pays, dont l’Allemagne, puissent obtenir un siège de membre permanent au Conseil de sécurité mais il n’est absolument pas question qu’elle ait à céder le sien.

Mais c’est le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui aura eu sans doute les mots les plus forts pour couper court à cette affaire. « Les débats en Allemagne en faveur d’un siège européen unique au Conseil de sécurité de l’ONU n’ont pas de raison d’être », a-t-il dit, le 29 mars.

« La position française, et je crois que c’est aussi la position allemande puisque cela a été intégré dans un traité [d’Aix-la-Chapelle], est qu’il faut se mobiliser pour que l’Allemagne ait un poste permanent au Conseil de sécurité. Mais pas le poste de la France, tout cela est stupide! », a continué le patron du Quai d’Orsay.

« Depuis 1945, la géopolitique du monde a changé et il est logique qu’un certain nombre de pays » comme « le Japon, le Brésil, l’Inde, certains pays africains et l’Allemagne évidemment, puissent avoir leur place de permanent au Conseil de sécurité mais pas au détriment des autres », a encore insisté le chef de la diplomatie française.

Et M. Le Drian de conclure : « La France gardera son siège au Conseil de sécurité, souhaitons que l’Allemagne puisse elle-même avoir le sien. »

PS. Bien dit

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Ya Rab Yeshua.

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