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De réserve en bataillon à réserve Etat-Major


Aiglon

Messages recommandés

Bonsoir, 

Après une PMS, un bon classement de FMIR et un engagement au sein du 13e BCA depuis un an environ j'avoue être déçu par mon engagement... Ancien SPV je trouve que les missions sont très peu variées et malgré ma participation à CHOUCAS j'avoue ne pas me retrouver pleinement. 

Cependant je souhaite toujours servir. C'est pourquoi je souhaiterai peut-être passer en Etat major. 

Est-ce possible ? Existe-t-il des passerelles voir des formations spécifiques à effectuer ? 

Merci de votre attention, 

 

 

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Sur quel point votre engagement au 13e BCA vous a-t-il déçu ?

Aucune affectation de réserve mili, (hormis peut-être dans les UIISC..), ne pourra vous apporter en permanence une intensité d'engagement similaire à celui de l'activité d'une caserne de Sapeurs-Pompiers..

En état-major, les missions sont très cadrées, formatées, et procédurières en diable...  Si vous recherchez la variété et le renouveau, ce n'est pas à priori la bonne option.

Cela étant dit, rien ne vous interdit de postuler en E.M... Nombre d'entre-eux recrutent, notamment ceux de la chaîne OTIAD, en DMD ou EM zonal.

Tout dépends de votre statut actuel (MdR, S/Off, Off), et de vos compétences civiles potentiellement utiles..

Pour en terminer, il existe effectivement des formations spécifiques au travail en état-major, dispensées par l'ESORSEM (Ecole Supérieure des Officiers de Réserve du Service d'Etat-Major, basée à l'Ecole mIlitaire à Paris). Elle propose aux Officiers un cursus réparti sur trois ans, et aux Sous-Officiers un module spécifique d'adaptation au travail en état-major.

 

Bonne réflexion..

 

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  • 3 semaines plus tard...
Le 18/01/2019 à 20:00, dragunov a dit :

Sur quel point votre engagement au 13e BCA vous a-t-il déçu ?

Aucune affectation de réserve mili, (hormis peut-être dans les UIISC..), ne pourra vous apporter en permanence une intensité d'engagement similaire à celui de l'activité d'une caserne de Sapeurs-Pompiers..

En état-major, les missions sont très cadrées, formatées, et procédurières en diable...  Si vous recherchez la variété et le renouveau, ce n'est pas à priori la bonne option.

Cela étant dit, rien ne vous interdit de postuler en E.M... Nombre d'entre-eux recrutent, notamment ceux de la chaîne OTIAD, en DMD ou EM zonal.

Tout dépends de votre statut actuel (MdR, S/Off, Off), et de vos compétences civiles potentiellement utiles..

Pour en terminer, il existe effectivement des formations spécifiques au travail en état-major, dispensées par l'ESORSEM (Ecole Supérieure des Officiers de Réserve du Service d'Etat-Major, basée à l'Ecole mIlitaire à Paris). Elle propose aux Officiers un cursus réparti sur trois ans, et aux Sous-Officiers un module spécifique d'adaptation au travail en état-major.

 

Bonne réflexion..

 

Pour simplifier les choses j'apprécie l'esprit de discipline, l'exigence du monde militaire. J'apprécie moins le côté très peu varié des activités et les temps d'attente en instruction entre deux activités.

Caporal direct car PMS je me sens profondément illégitime et ce malgré une certaine compréhension de l'encadrement. Je n'arrive pas à passer outre ce manque de formation (pas de formation PA, non maîtrise réelle des cadres d'ordres,...). Cela crée un malaise perceptible par les autres je pense ce qui m'enferme dans une spirale qui me fait perdre confiance en mes capacités.

Pour être honnête je vais en réserve à reculons, si j'ai la possibilité de ne pas donner trop de temps j'évite. 

Une sensation que jamais ressentie chez les pompiers. 

Comme je compte travailler en EM plus tard et effectuer une poursuite d'étude en géopolitique j'espérais que les postes de réserve en EM soient plus adaptés à mon profil... 

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  • 3 semaines plus tard...
Le 06/02/2019 à 23:31, Aiglon a dit :

Pour simplifier les choses j'apprécie l'esprit de discipline, l'exigence du monde militaire. J'apprécie moins le côté très peu varié des activités et les temps d'attente en instruction entre deux activités.

Caporal direct car PMS je me sens profondément illégitime et ce malgré une certaine compréhension de l'encadrement. Je n'arrive pas à passer outre ce manque de formation (pas de formation PA, non maîtrise réelle des cadres d'ordres,...). Cela crée un malaise perceptible par les autres je pense ce qui m'enferme dans une spirale qui me fait perdre confiance en mes capacités.

Pour être honnête je vais en réserve à reculons, si j'ai la possibilité de ne pas donner trop de temps j'évite. 

Une sensation que jamais ressentie chez les pompiers. 

Comme je compte travailler en EM plus tard et effectuer une poursuite d'étude en géopolitique j'espérais que les postes de réserve en EM soient plus adaptés à mon profil... 

Hello,

J'ai lu attentivement ton msg, ton objectif, lié en grande partie à tes craintes, et permets moi de te dire que si tu crois qu'en devenant officier en allant en EM tu n'auras plus ces problèmes de "légitimité", tu te fourres le doigt dans l'œil jusqu'au coude.

La problématique est exactement la même, et je dirai qu'elle est même pire en tant qu'officier. En EM (au sens large), le jeune officier traitant est confronté à ses pairs d'active - officiers et subordonnés - aux parcours beaucoup plus riches, et qui vont le juger avec la même sévérité sur ses compétences que le caporal par ses gadjios ... La formation universitaire n'y changera pas grand chose et le "verni" dispensé aux ESCC et à l'ESORSEM jusqu'au diplôme d'état major, largement insuffisant pour acquérir l'assurance suffisante.

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"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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Le 25/02/2019 à 00:05, Cephalyx a dit :

Hello,

J'ai lu attentivement ton msg, ton objectif, lié en grande partie à tes craintes, et permets moi de te dire que si tu crois qu'en devenant officier en allant en EM tu n'auras plus ces problèmes de "légitimité", tu te fourres le doigt dans l'œil jusqu'au coude.

La problématique est exactement la même, et je dirai qu'elle est même pire en tant qu'officier. En EM (au sens large), le jeune officier traitant est confronté à ses pairs d'active - officiers et subordonnés - aux parcours beaucoup plus riches, et qui vont le juger avec la même sévérité sur ses compétences que le caporal par ses gadjios ... La formation universitaire n'y changera pas grand chose et le "verni" dispensé aux ESCC et à l'ESORSEM jusqu'au diplôme d'état major, largement insuffisant pour acquérir l'assurance suffisante.

Cette réponse m'indique donc une chose, le travail paie et il va falloir que je m'applique et que je fasse de mon mieux. Pas de question à se poser. 

Message reçu fort et clair. Merci ! 

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