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L’Aviation légère de l’armée de Terre voudrait 15 avions Pilatus PC-12 ou Cessna Grand Caravan de plus


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L’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT] ne met pas seulement en eouvre des hélicoptères. Elle dispose en effet d’une dizaine d’avions de type Pilatus PC-6, TBM-700 et Cessna F406 Caravan II pour des missions de convoyage et de logistique. Et l’idée d’accroître cette flotte de « voilures fixes » fait son chemin.

En février 2018, son commandant [COMALAT], le général Michel Grintchenko avait en effet expliqué, à l’occasion de l’IQPC Military Helicopter conference, que l’avion pouvait être un complément intéressant aux hélicoptères, en particulier pour le transport, étant donné que ses coûts d’acquisition et d’exploitation lui paraissaient beaucoup moins élevés.

Seulement, la Loi de programmation militaire 2019-25 n’évoqua pas le projet d’augmenter la flotte d’avions de l’ALAT. Pour autant, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], le général Jean-Pierre Bosser, défendit cette idée lors d’une audition parlementaire, en octobre 2018.

« S’agissant de la stratégie des voilures fixes, la comparaison du coût de l’heure de vol du NH90 avec celui du Pilatus est sans ambiguïté; de fait, pour certaines missions, on pourrait très bien utiliser un Pilatus pour des missions actuellement conduites avec un NH90 », avait en effet déclaré le CEMAT. Et d’ajouter : « Je suis donc parfaitement d’accord, au point que j’avais envisagé ce sujet en début de loi de programmation et je ne l’ai pas oublié. »

Visiblement, les choses semblent se préciser. Dans les colonnes du magazine Air Fan, le général Grintchenko est revenu sur cette question. « L’avion présente plusieurs avantages. Tout d’abord, il est bien moins cher à l’achat, environ 5 millions d’euros contre 20 à 30 millions selon le type d’hélicoptère, tout en se montrant aussi beaucoup moins coûteux à la mise en oeuvre, environ 1.000 euros de l’heure de vol contre 15 à 20.000 pour un hélico. Soit un rapport de 15 à 20 en utilisation quotidienne », a commencé par souligner le COMALAT.

« De plus, comme ils exigent moins de maintenance, nos avions déployés en opérations sont actuellement cadencés à 100 heures par mois, contre 30 pour nos hélicoptères. Enfin, les voilures tournantes ont les pattes courtes et emportent peu », a continué le général Grintchenko.

Selon ce dernier, le besoin serait de 15 avions supplémentaires. Le choix de l’appareil [Pilatus PC-12

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ou Cessna Grand Caravan]

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n’a pas encore été arrêté, pas plus que le mode d’acquisition. « La décision sera prise en fonction des opportunités qui s’offriront à nous », a lâché le COMALAT.

Ces avions ne seront pas utilisés pour des missions de combat, comme cela a pu être le cas par le passé [notamment pour repérer les cibles pour l’artillerie, ndlr], avec les Piper L-18, Cessna L-19 et autres Nord 3400. Selon le général Grintchenko, ils serviront surtout à des missions d’aide au commandement, de logistique ou encore d’évacuation sanitaire. Voire de relais de transmission et de poste de commandement.

Ya Rab Yeshua.

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