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Le "Guépard" prend de la vitesse: le nouvel hélicoptère léger sera livré à partir de 2026


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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/05/27/hil-20265.html

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La ministre des Armées a annoncé, ce matin, l'avancement de deux ans (de 2028 à 2026) des premières livraisons de l'hélicoptère interarmées léger (HIL) d'Airbus Helicopters dont la maquette a été dévoilée lors du déplacement de Florence Parly à Marignane.

Florence Parly a aussi dévoilé le nom du HIL: le "Guépard". 

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Le HIL est un biturbine d'environ six tonnes capable de voler à 180 noeuds (plus de 330 km/h). Il peut transporter deux membres d'équipage et 5 combattants équipés. Cet hélicoptère est développé à partir de la plateforme H160 dont le vol inaugural a eu lieu en décembre 2018.

Les armées recevront au total 169 Guépard pour remplacer cinq flottes d'hélicoptères très anciennes (Alouette 3, Dauphin, Gazelle, Fennec et Panther) : 80 pour l'armée de Terre, 49 pour la Marine et 40 pour l'armée de l'air. Le marché à l'export est évalué à 400 engins.

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S'agissant du financement, la LPM actuelle ne sera pas modifiée selon l'AFP qui cite des sources au sein du cabinet de Florence Parly. "Le fait de décaler de deux ans le programme génère chez Airbus un appel de liquidités d'à peu près 150 millions sur la loi de programmation militaire", explique-t-on au cabinet.

Dans le détail, 10% de cette somme seront autofinancés par Airbus. "Le reste de la somme, ce sera du pré-financement, une sorte de prêt que l'Etat contracte auprès de l'industriel, avec des intérêts de six à sept millions d'euros". Les hélicoptères seront payés sur la LPM suivante.

 

En complément extrait du site ZONE MILITAIRE

http://www.opex360.com/2019/05/27/lhelicoptere-interarmees-leger-appele-guepard-entrera-finalement-en-service-avec-deux-ans-davance/

D’après le ministère des Armées, le retrait anticipé des flottes anciennes d’hélicoptères devrait permettre d’économiser une centaine de millions d’euros par an sur le Maintien en condition opérationnelle [MCO]. D’autant plus que le soutien des Guépard, utilisés par les trois armées, sera optimisé grâce à l’effet d’échelle sur l’approvisionnement en pièces détachées.

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« Le lancement du programme HIL sécurise l’activité industrielle du site de Marignane pour les prochaines années. C’est un programme qui irriguera toute la filière aéronautique française, notamment ses PME sur l’ensemble du territoire, puisque 80% des fournisseurs du H160 sont installés en France, principalement dans le sud. Au total, ce sont plus de 2.000 emplois qui seront durablement alimentés en France par l’Hélicoptère Interarmées Léger et ses dérivés à l’export », a aussi souligné la ministre lors de son allocution prononcée sur le site d’Airbus Helicopters.

Par ailleurs, il était à un moment question que les Puma de l’armée de l’Air soient remplacés par des Guépard. Visiblement, ce n’est plus d’actualité puisque la ministre n’a pas évoqué cette éventualité [mais celle du remplacement des Alouette III, Panther, Dauphin, Gazelle et autres Fennec]. Il faut dire que les aviateurs n’y étaient pas très favorables, estimant que des hélicoptères de manoeuvre plus imposants conviendraient mieux. Leur ancien chef d’état-major, le général André Lanata, avait ainsi mis en garde contre « un risque afférent à la logique d’homogénéisation des parcs d’hélicoptères » qui reviendrait à « faire un mouton à cinq pattes, sur mesure et coûteux, pour lequel on multiplierait le nombre de kits. »

Pour rappel, lancé en 2009, sous le nom de X4, avec la volonté de développer un appareil susceptible de marquer une « rupture technologique », le H160 bénéficie de 68 innovations technologiques. D’une masse de 5,5 à 6 tonnes, il sera plus silencieux (réduction de 50% du bruit extérieur), plus facile à piloter et moins gourmand en carburant, grâce à l’Arrano 1,100-shp du motoriste Safran Helicopter Engines.

Pour faire du H160 un Guépard, la Direction générale de l’armement [DGA] mène actuellement un travail visant à « préciser les performances et caractéristiques attendues de ce nouvel hélicoptère. » En outre, précise le ministère des Armées, « des études amont, menées en parallèle, devraient faire progresser les technologies spécifiques à certains besoins militaires, dans les domaines de l’avionique et du radar notamment. »

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

http://forcesoperations.com/en-attendant-le-guepard/

« Il va être très difficile de nous séparer d’elle », nous confiait le capitaine « Luigi », chef de bord au 4e RHFS, jeudi dernier lors d’une visite ministérielle à Pau. « Elle », c’est la vénérable Gazelle qui, malgré un demi-siècle de service actif, conserve une marge d’évolution encore appréciable et portée à bout de bras par les premiers intéressés, les équipages de l’EOS 2 du régiment.

 

Une Gazelle "Gatling" du 4e RHFS, présentée à Pau jeudi dernier

Une Gazelle « Gatling » du 4e RHFS, présentée à Pau jeudi dernier

Véritable couteau suisse du 4e RHFS, la Gazelle est aujourd’hui déclinée en plusieurs variantes, dont la « Viviane » armée de missiles HOT, la « Tireur d’élite » (ou TE) équipée d’un bras STRIKE et, plus récemment, la « Gatling » dotée d’un minigun M134D. Indispensable aux opérations menées sur les théâtres extérieurs, cette micro-flotte de 12 appareils devra perdurer en l’attente d’un remplaçant, à savoir une version « forces spéciales » du HIL Guépard. Celle-ci n’étant pas attendue en régiment avant, au mieux, une décennie, les équipages du 4e RHFS restent forces de proposition en vue de cibler les évolutions capacitaires nécessaires. Une fois émises, ces idées sont prises en charge par la cellule régimentaire chargée de contacter les industriels et de débloquer les fonds. Lorsqu’il est validé, le programme redescend ensuite les échelons afin d’intégrer les équipages au processus d’évaluation. Simple en apparence, la démarche, s’avère pourtant complexe dans le cas spécifique de la Gazelle. Le 4e RHFS affronte en effet une double problématique, à la fois financière et calendaire. De fait, est-ce opportun de lancer un programme potentiellement long, onéreux et, surtout, susceptible de ne profiter qu’à une poignée de plateformes durant seulement quelques années ?

Dernier ajout capacitaire en date, le minigun M134D en est l’exemple récent le plus flagrant. Son déploiement en OPEX n’est intervenu qu’en février dernier, au terme de 12 coûteuses années de développement. Un choix malgré tout payant pour les militaires français, la mitrailleuse ayant remporté tous les suffrages dès ses premiers déploiements, tant au sein des équipages que des troupes au sol. À tel point que « les collègues déployés au sol ont commencé à parler de dissuasion auditive ». À l’image du mythique Ju 87 allemand, le bruit très caractéristique du minigun M134D suffirait, semble-t-il, à faire fuir l’adversaire.

Voir et être vu

L’usage du minigun M134D reste néanmoins limité aux opérations diurnes, la Gazelle « Gatling » n’étant pas équipée d’une vision de nuit permettant d’identifier formellement les cibles potentielles. Le M134D étant une arme de saturation, son usage devient en conséquence particulièrement hasardeux en cas de visibilité réduite. « Nos jumelles de vision nocturnes ne sont pas suffisantes lorsqu’il fait nuit noire », précise le capitaine Luigi, qui rappelle que « seule la Gazelle Viviane dispose d’une telle capacité, mais celle-ci ne peut être modifiée pour recevoir le minigun ». L’ajout d’une caméra thermique, bien que destinée aux pilotes, est dès lors fortement attendu au 4e RHFS. « Ce serait un véritable plus pour nous. Il ne s’agit pas de tendre vers la même capacité que le Tigre, qui est vraiment très pointue, mais d’au moins disposer d’une vraie vision de nuit qui nous permette de discriminer efficacement », ajoute le capitaine Luigi. Le projet étant prioritaire aux yeux des forces spéciales, les industriels sont d’ores et déjà venus présenter différentes solutions, dont « des petites caméras qui ne pèsent que 1,5 kg ». « Elles devront ensuite être validées, notamment aux niveaux du prix et du positionnement sur l’appareil », toute intégration sur la structure même de la Gazelle impliquant automatiquement une phase d’études menée par l’industriel et la DGA et synonyme d’inflation budgétaire.

La Gazelle est par ailleurs le seul hélicoptère français dépourvu de système anti-collision, avec les conséquences funestes que l’on connait. Souvenons-nous, par exemple, de cette collision entre deux hélicoptères survenue en février 2018, et qui s’était soldée par la mort de cinq militaires dont deux officiers du 4e RHFS. La réflexion entamée autour de l’intégration d’un tel système s’est logiquement accélérée suite à cet accident. Très attendue du côté des équipages, la matérialisation d’un tel projet « sera un pas en avant considérable en terme de sécurité », prédit le capitaine Luigi.

Chasse au kilo

La masse maximale de la Gazelle étant limitée à 2,1 tonnes, cette belle quinquagénaire demeure en permanence sujette à « la chasse aux kilos » car « au plus on va rajouter des systèmes, au moins on emportera du carburant, avec un impact significatif sur l’élongation ». Entre autres solutions, les militaires du 4e RHFS suggèrent la modernisation de la suite avionique. Exit les lourds cadrans, place à quelques écrans plus légers et – beaucoup – plus modernes. « Un industriel venu nous présenter sa solution estimait le gain de poids à 150 kg », souligne le capitaine Luigi. Sachant qu’une Gazelle consomme trois litres d’essence à la minute, moderniser l’électronique embarquée devient un élément déterminant « quand certaines contraintes ne nous permettent de rester qu’à peine 30 minutes sur site ». Cependant cette option s’avérerait très coûteuse par rapport à la taille du parc de Gazelle du 4e RHFS. Il faudra donc « trouver le juste compromis entre le besoin, les moyens financiers et le calendrier de livraison du HIL ».

Autre élément susceptible de contribuer à cette cure d’amaigrissement: les sièges blindés, dont le remplacement offrirait un solide gain de poids et de protection. « Les blindages produits il y a vingt ou trente ans, ne sont plus aussi performants. Les nouveaux métaux composites disponibles permettent d’offrir une solution beaucoup plus légère et plus maniable », nous explique-t-on. « Ça a été réfléchi et c’est toujours à l’étude », confirme le capitaine Luigi.

Le pistolet-mitrailleur HK MP7, en dotation dans les équipages Gazelle et Tigre

Le pistolet-mitrailleur HK MP7, en dotation dans les équipages Gazelle et Tigre

Vers un armement individuel plus « punchy » ?

À moindre échelle, l’avenir de la Gazelle pourrait aussi impliquer une petite refonte de l’équipement individuel des équipages, « en partie personnel donc propre à chacun ». Le pistolet mitrailleur HK MP7 de calibre 4,60 mm, arme principale des pilotes de Gazelle et de Tigre, pourrait est ainsi dans le viseur du capitaine Luigi. À l’instar des pilotes Tigre, les équipages de Gazelle doivent disposer d’armes compactes, car devant être impérativement fixées au gilet pare-balles sans gêner les mouvements et la vision.

Le HK MP7 est l’objet d’une réflexion en cours envisageant une évolution vers un calibre plus « costaud » et mutualisé avec l’armement des troupes au sol. Le calibre 4,6 mm n’est que très peu répandu, signifiant qu’en cas de besoin, les pilotes ne peuvent compter que sur leur propre stock de munitions. Un passage au calibre 5,56 mm, bien plus commun, « permettrait par exemple au troupes au sol de transmettre leurs propres munitions ». L’arme principale ne devrait par ailleurs pas quitter le gilet du pilote. Si les forces spéciales expliquent avoir étudié d’autres dispositions, tel un système d’accroche par ventouse installé à proximité immédiate, « certains posers durs ont entraîné l’éjection accidentelle d’un membre d’équipage, ce qui nécessite de maintenir une arme arrimée au gilet des pilotes pour que ceux-ci puissent conserver une capacité de riposte instantanée en cas de crash en territoire hostile ».

Ya Rab Yeshua.

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  • 7 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2020/02/06/le-pre-developpement-du-guepard-futur-helicoptere-interarmees-leger-a-ete-lance/

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……….……/…………..

« Le programme HIL sera donc lancé dès 2021, avec un an d’avance sur les prévisions de la loi de programmation militaire. Et ceci permettra une mise en service du HIL dans nos forces avec deux ans d’avance, dès 2026! », avait en effet annoncé Florence Parly, la ministre des Armées.

Le pari est que le retrait « accéléré » d’appareils anciens permettrait de faire des économies [comme le montre l’exemple de l’Alouette III] d’autant plus substantielles que le maintien en condition opérationnelle [MCO] du HIL, désormais appelé « Guépard », sera optimisé grâce à l’effet d’échelle sur l’approvisionnement en pièces détachées étant donné qu’il sera mis en oeuvre par les trois armées.

En outre, pour l’industriel, prêt à consentir des facilités de paiement, une mise en service plus rapide du Guépard faciliterait ses efforts à l’exportation.

Quoi qu’il en soit, il aura cependant fallu attendre le 30 décembre dernier pour voir la Direction générale de l’armement [DGA] attribuer à Airbus Helicopters et à Safran Helicopter Engines le marché de pré-développement de la militarisation du H160. L’annonce en a été faite ce 6 février.

Ce marché « concerne notamment l’adaptation des instruments de bord, des capteurs et de la cabine pour permettre la réalisation de missions militaires, y compris à partir de bateaux de la Marine nationale », explique la DGA, qui précise également qu’elle « poursuit, en liaison avec l’État-major des armées, la définition des performances et des caractéristiques attendues du Guépard et de son système de soutien. »

Et d’ajouter : « L’ensemble des acteurs du projet, DGA, Direction de la maintenance aéronautique [DMAé], armées, Airbus Helicopters et Safran Helicopter Engines, continuent en parallèle leurs travaux sur la maintenance. »

Le lancement de la réalisation du programme proprement dit est toujours prévu en 2021.

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Les Guépard doivent permettre le remplacement des Fennec de l’armée de l’Air, des Dauphin, Panther et Alouette III de la Marine nationale et des Gazelle de l’ALAT.

Pour rappel, lancé en 2009 sous le nom de X4, le H160 marque une « rupture technologique » dans la mesure où il concentre pas moins de 68 innovations. Biturbine et d’une masse de 5,5 à 6 tonnes, il est plus nettement plus silencieux que ses prédécesseur [réduction de 50% du bruit extérieur] et peut voler à la vitesse de 180 nœuds (= 330 km/h) grâce à l’Arrano 1,100-shp du motoriste Safran Helicopter Engines.

Dans sa version militaire, il pourra être ravitaillé en vol [une exigence de l’armée de l’Air pour pouvoir appuyer ses hélicoptères Caracal dans la profondeur, ndlr] et devrait bénéficier d’évolutions technologiques au niveau de son avionique. Il disposera en outre de liaisons de données tactiques, de nouveaux radars et autres capteurs optroniques. Quant à son armement, rien n’a été confirmé à ce sujet pour le moment, si ce n’est que toutes les « options sont ouvertes ». Il est ainsi question de le doter d’un canon de 20 mm, de deux mitrailleuses [de sabord et axiale]  et de la capacité à tirer des roquettes guidées.

Ya Rab Yeshua.

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Je veux bien faire joujou avec le petit nouveau ! hihi

Belle bête le guépard .... puis 50% plus silencieux c'est pas un mal , sa va créer un effet de surprise qui n'exister pas jusqu’à maintenant ... 

Avant la seule surprise c'était de débarquer vite , maintenant il va être possible d'être largué plus proche de la zone et donc de ne pas avoir a s'infiltrer sur 10 km comme un con ! ?

  • Haha 1

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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