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Ayant reçu son premier KC-130J Hercules, l’armée de l’Air peut maintenant ravitailler les hélicoptères en vol


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http://www.opex360.com/2019/09/20/ayant-recu-son-premier-kc-130j-hercules-larmee-de-lair-peut-maintenant-ravitailler-les-helicopteres-en-vol/

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Actuellement, pour permettre au Commando Parachutiste de l’Air n°10 [CPA 10] de mener un raid héliporté longue distance, l’armée de l’Air demande généralement au 67th Spécial Operation Squadron de l’US Air Force de lui fournir des avions ayant la capacité de ravitailler les hélicoptères en vol. En l’occurrence des H225M Caracal de l’escadron 1/67 « Pyrénées ».

Cette situation de dépendance aurait dû prendre fin avec la mise en service de l’A400M Atlas. Seulement, les retards pris dans le développement des capacités de cet appareil, produit par Airbus, conduisirent l’état-major de l’armée de l’Air [EMAA] à considérer l’achat de deux avions KC-130J Hercules auprès de Lockheed-Martin. Une décision allant dans ce sens fut donc prise en décembre 2015.

Il aura donc fallu attendre près de quatre ans pour voir, le 19 septembre, le premier des deux KC-130J commandés aux États-Unis se poser sur une piste de la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy.

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« Ce KC-130J est une acquisition rapide dans le but de renforcer la complémentarité de la flotte de transport tactique de l’armée de l’Air, composée d’A400M, de C-130J-30 Hercules et de C-130H Hercules, de C-160 Transall, ainsi que de CN-235 Casa. Cette flotte est très sollicitée en opérations extérieures et notamment dans la Bande sahélo-saharienne », a souligné le ministère des Armées, le 19 septembre.

« Pour la première fois les Armées françaises vont disposer d’avions en mesure de ravitailler des hélicoptères. Jusqu’à maintenant nous étions totalement dépendants de capacités américaines notamment. Je suis fière de voir l’armée de l’air dotée d’une telle capacité », a commenté Florence Parly, la ministre des Armées.

Dans un premier temps, une équipe de marque du Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM] va prendre en main ce KC-130J Hercules afin de mener une série d’expérimentations devant servir à définir les procédures et la doctrine d’emploi. Le ravitaillement en vol des hélicoptères est un exercice délicat étant donné que l’avion ravitailleur doit voler à la limite du décrochage pour permettre aux voilures tournantes de « biberonner ».

Les deux KC-130J seront mis en oeuvre par l’Escadron de transport 2/61 « Franche-Comté », qui dispose déjà des deux C-130J-30, livrés en 2018.

« Le ravitaillement en vol, conjugué au transport de fret et des mécaniciens, offre […] à la composante aéromobile une allonge beaucoup plus importante. Le domaine d’intervention des hélicoptères est alors démultiplié et ne rencontre plus d’autres limites que les capacités physiologiques de l’équipage et les contraintes météorologiques », résume l’armée de l’Air.

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2019/09/25/les-derniers-essais-de-ravitaillement-en-vol-dhelicopteres-par-un-a400m-atlas-sont-prometteurs/

Les derniers essais de ravitaillement en vol d’hélicoptères par un A400M « Atlas » sont prometteurs

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Le ravitaillement en vol des hélicoptères est l’une des capacités tactiques majeures que doit posséder, selon son cahier des charges, l’avion de transport A400M « Atlas », développé, non sans difficultés, par Airbus.

Ravitailler un hélicoptère en vol est un exercice à la fois complexe et exigeant, que maîtrisent les équipages de H225M Caracal appartenant à l’escadron 1/67 Pyrénées.

Pour l’avion ravitailleur, il s’agit en effet de voler à la vitesse la plus basse possible… quand celle de l’hélicoptère à ravitailler est proche de son maximum. Ensuite, les deux appareils doivent maintenir l’allure pendant le transfert du carburant, ce qui peut prendre une dizaine de minutes en fonction du débit. Et le tout, au milieu des turbulences générées par le ravitailleur.

Et c’est justement parce que les turbulences générées par son déplacement et ses stabilisateurs horizontaux sont trop importante que l’A400M « Atlas » n’est actuellement en mesure de ravitailler les hélicoptères en vol. D’où le recours à des appareils américains, voire italiens et la commande de deux KC-130J Hercules en attendant qu’une solution satisfaisante soit testée et validée par Airbus. C’est à dire pas avant 2022, d’après des estimations raisonnablement optimistes.

Cela étant, une solution était en vue en 2016. En collaboration avec l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA], Airbus comptait utiliser un tuyau à la fois moins rigide et plus long de 13 mètres. Mais comme il devait avoir le même encombrement pour le faire loger dans le pod Cobham, son diamètre devait être réduit… Ce qui supposait un temps de transfert du carburant plus long.

Est-ce cette solution qui a été testée lors d’une récente campagne réalisée sous la coordination de la division « Essais en vol » de la Direction générale de l’armement [DGA]? Airbus ne le dit pas. En tout cas, les premiers retours sont prometteurs.

En effet, a annoncé Airbus dans un communiqué publié le 24 septembre, l’A400M « Atlas » a « réalisé avec succès une première série de contacts de ravitaillement en vol avec un H225M » Caracal au cours de quatre vols effectués dans « le sud de la France ».

Au total, 51 « contacts secs » [sans transfert de pétrole, ndlr] ont été effectués, à des altitudes comprises entre 1.000 et 10.000 pieds [305 et 3.500 mètres], à une vitesse inférieure à 200 km/h [105 noeuds pour être précis].

La prochaine étape sera de réaliser des « contacts humides », c’est à dire avec transfert de carburant de l’A400M vers un hélicoptère. Elle devrait avoir lieu d’ici la fin de cette année, a indiqué Airbus, qui espère que son avion obtiendra sa certification finale pour cette capacité d’ici 2021.

Lors de cette campagne, la DGA en a aussi profité pour mener des vols de rapprochement entre l’A400M et l’hélicoptère H160, qui a été retenu au titre du programme Guépard [Hélicoptère Interarmées Léger, HIL]. Et cela, dans le cadre d’une étude de levée des risques. Selon Airbus, ces tests ont également été concluants.

Pour le moment, l’A400M est qualifié pour ravitailler en vol plusieurs types d’avions de combat [Rafale, Eurofighter, Tornado, F/A-18] ainsi que des appareils de transport. En configuration « ravitailleur », Il peut emporter 63.500 litres de carburant, voire 78.000 litres grâce à deux réservoirs supplémentaires.

Photo : DGA EV

En complément pour les amateurs de voilure tournante

https://www.defense.gouv.fr/content/download/558772/9674575/Fiche LPM-Hélicoptère interarmées léger.pdf

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Ya Rab Yeshua.

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