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L’armée de terre sort de son silence quant à la vidéo montrant des jeunes recrues violentées à Belfort


BTX

Messages recommandés

Pendant plus d’un mois, la vidéo montrant une séance de bizutage au sein du 35e Régiment d'infanterie (RI) de Belfort a fait le buzz sur les réseaux sociaux.

L’armée de terre vient de sortir de son silence, déclarant qu’elle «ne tolère pas de tels comportements» et assurant que les responsables ont été sanctionnés.

Fin août, une vidéo apparue sur les réseaux sociaux a dévoilé une fausse remise de grades au sein du 35e Régiment d'infanterie (RI) de Belfort, lors de laquelle des instructeurs violentent des recrues. Il est possible de voir lesdits instructeurs asséner des coups de poing, de genou ainsi que des gifles aux jeunes militaires.

Depuis, la séquence a été visionnée plusieurs centaines de fois mais l’armée de terre n’a réagi que récemment. Cette dernière a affirmé, sur Twitter, qu’elle ne tolérait pas «de tels comportements de quiconque envers quiconque»:

«Cette affaire est connue, prise en compte et les responsables ont été sanctionnés.»

L'@armeedeterre ne tolère pas de tels comportements, de quiconque envers quiconque. Cette affaire est connue, prise en compte et les responsables ont été sanctionnés.

— Armée de Terre (@armeedeterre) September 30, 2019

«Un fait unique qui découle d’une erreur d’appréciation»

Le chef du régiment, le colonel Augier, a indiqué à L’Est Républicain qu’une enquête avait été lancée début septembre, c’est-à-dire dès que les faits avaient fait surface:

«La remise de grades officielle s’était déroulée au Ballon d'Alsace, mais 25 jeunes ont voulu une cérémonie plus virile, moins cordiale. Ils en ont parlé à leurs sergents, qui ont fait l’erreur d’accepter», a expliqué le militaire.

Il a également assuré qu’il ne s’agissait pas de «brimades, mais d’un fait unique, non organisé, qui découle d'une erreur d'appréciation». Et de poursuivre:

«Cette vidéo détruit tout ce que nous faisons au quotidien pour transmettre nos valeurs à nos 1.200 hommes. Les trois auteurs des coups et le militaire du rang qui a filmé à leur insu seront punis. La réponse est ferme, le signal fort. La sanction aura vertu d’exemple pour éviter que de tels actes ne se reproduisent.»

Source = EST REPUBLICAIN.

Ya Rab Yeshua.

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il y a 28 minutes, RunBrow a dit :

"Mais 25 jeunes ont voulu une cérémonie plus virile, moins cordiale" 

Je sais pas d'où vient la source mais dit comme ça , c'est quand même étrange mais bon qui sait y'en à qui aime bien se faire frapper apparemment ...

Etrange effectivement qu'aucun ne ce soit rebiffé 

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Ca me rappelle une chanson : "Il y a des c** sur toute la terre ..."
Bon d'accord, ce ne sont pas les paroles exactes mais ces jeunes qui ont voulu une "cérémonie" plus "virile" que celle du Ballon d'Alsace, et les sso off qui ont accepté sont de pauvres idiots !

Ils ont une image pervertie de la vie militaire, et en diffusent une image pervertie !

Militaire d'active

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il y a 2 minutes, YaYannick a dit :

Quel soumission ? Vous savez pourquoi ils font ca ? Vous connaissez une once de de l'armée ?

Bienvenue dans la vrai vie les gars...

J'en veut pas de ta 'vie', on frappe pas intentionnellement son camarade d'arme.

Et en l'occurance il n'y a rien d'une tradition, juste un connard d'instructeur embauché parce qu'il en faut bien on ne filme pas une tradition, de plus j'ignore de quel tradition il s'agit peux-tu m'éclairer je suis curieux 

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il y a 2 minutes, Risitas25260 a dit :

on frappe pas intentionnellement son camarade d'arme

Tu as parfaitement raison, même si on est son supérieur hiérarchique !
Avant toute chose, on respecte "l'autre" qui est un frère d'arme !

@YaYannick Et je sais ce qu'est la vie militaire ! Et plus qu'une once !

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Militaire d'active

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Ça sert a rien que je t'expliques...! 

Je ne vais pas m'étaler plus, vous ne comprendriez pas de toute façon. Et je t'avoues que j'ai d'autres chats a fouetter.

Bon chance dans vos futurs affections, en espérant que votre chemin dans l'institution soit radieux et que vous ne tomberez pas sur des méchants capo chef ou sergent.

"What is dead, May never die"

SEM 77 / 499-7

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il y a 4 minutes, YaYannick a dit :

Ça sert a rien que je t'expliques...! 

Je ne vais pas m'étaler plus, vous ne comprendriez pas de toute façon. Et je t'avoues que j'ai d'autres chats a fouetter.

Bon chance dans vos futurs affections, en espérant que votre chemin dans l'institution soit radieux et que vous ne tomberez pas sur des méchants capo chef ou sergent.

J'espere pour eux ^^

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Les Traditions entretiennent l'esprit de corps, la cohésion, la fraternité d'armes.

Leurs déclinaisons sont multiples, parfois subtiles, ou plus basiques..

Dans certaines situations, telles que promotion, admission dans une unité, réussite à un brevet, il est "de tradition" que ce passage s'accompagne d'un geste symbolique du Chef envers le promu, dans une sorte de "rite initiatique" : une tape un peu virile sur le torse nouvellement décoré, en reconnaissance de la valeur et rappel de l'interdépendance de tous... (Au feu, ou face au danger, toutes les mains se valent..)

Dans le cas présenté ici, il s'agit clairement d'une dérive lamentable, de la part de cadres de contact que j'aurais pour ma part salement sanctionnés pour ce qu'ils sont : de sales cons.

Pour n'avoir su raison garder, détruisant leur crédibilité au sein de leur section (ce qui est le plus grave), et salissant au passage l'Institution..

§§

Pour autant, gardons nous de toute dérive hygiéniste et infantilisante, interdisant toute prise de risque, tout effort, toute exigence de remise en question : nous sommes des militaires !

A ce titre, supposés être "le dernier rempart", et dans l'idéal être en mesure de nous adapter à toutes les situations, tant sur le plan matériel (on fait au mieux avec ce que l'on a..), physique (on se donne à fond, avec le soutien du groupe), que psychologique (on ne lâche rien, pour l'honneur de soi et du bien commun)...

§§

La connerie, tant celle de pseudos-cadres supposés être des modèles, que des victimes semblant consentantes de leur humiliation, est malheureusement inhérente à l'humanité...

 

 

 

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Je plussois (tardivement) à ce que dragunov a écrit.

En prépa, dans un Lycée Militaire, nous avons eu droit à un bizutage, mais un bizutage amélioré pour éviter ces gestes brutaux et dégradant. C'était une manière d'entrer dans la vie presque militaire (nous nous destinions tous à l'armée et la plupart espéraient CYR). Mais il n'y avait rien d'humiliant ni de dégradant dans le rituel en usage.

Plus tard j'ai fait un stage long en régiment et je me suis retrouvé parmi les nouvelles recrues, il y a eu encore moins de gestes humiliant, même si la tradition dit que ce régiment là cherche à humilier ses nouvelles recrues. Il y a eu des gestes d'accueil, des gestes qui marquaient l'entrée dans une nouvelle vie, et c'est ça qui importe.

D'où mon étonnement double : les ss off concernés n'ont pas respecté l'homme derrière la recrue, les recrues ne se sont pas rebellés contre une attitude indigne des traditions militaires : ce n'était certainement pas facile pour eux de se rebeller, mais d'après ce que j'ai compris des images, ils avaient l'air d'y prendre plaisir. Et cette attitude de dominant-dominé se perpétue : que feront-ils quand ils seront ss off à leur tour ?

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Militaire d'active

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La transmission des valeurs, la perpétuation des traditions d'Honneur, d'Engagement, de Fidélité à la parole donnée... Là est la finalité des "bizutages", qui ne sont, et ne doivent rester, que des "rites d'admission" des novices par leurs anciens, supposés empreints de sagesse et de bienveillance, "pour le Bien commun"...

Mais toute société humaine a ses déviants et pervers, mais aussi ses fragiles et ses indécis...

A nous de les identifier, d'écarter résolument les premiers, de soutenir, guider, et élever les seconds, autant que faire se peut... Dans les limites de l'intérêt collectif.

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http://www.opex360.com/2019/10/21/le-chef-detat-major-des-armees-veut-des-militaires-exemplaires/

Le chef d’état-major des armées veut des militaires « exemplaires »

arcole-20191021.jpg

Lors d’une prise d’armes organisée le 11 octobre dernier à l’Hexagone Balard, le chef d’état-major des armées [CEMA], le général François Lecointre, a mis en avant des « vertus » auxquelles il tient particulièrement, à savoir l’exemplarité, l’honneur et la droiture. Vertus qui sont liées…

Au premier abord, on peut penser que l’exemplarité est la qualité dont doit faire preuve un chef militaire. Pour illustrer son propos, le CEMA a pris l’exemple du général Bonaparte sur le pont d’Arcole qui, alors que son armée était en difficulté, descendit de cheval en tirant son sabre et en se saisissant d’un drapeau tricolore pour galvaniser ses troupes. Ce qui n’est pas sans rappeler le combat du pont de Vrbanja, en Bosnie, au cours duquel le capitaine Lecointre mena l’assaut…

Mais pour le général Lecointre, l’exemplarité ne concerne pas seulement les « chefs » : elle doit avant tout être une « exigence individuelle et quotidienne » car il « appartient à chacun de se montrer consciencieux, compétent et honnête dans l’exercice de ses responsabilités », dit-il.

En outre, pour lui, « mettre son honneur dans les tâches quotidiennes comme dans les opérations », c’est faire preuve de « droiture »… Et cela garantit « en toutes circonstances l’efficacité des armées », plaide-t-il, après avoir cité Alfred de Vignyir?t=zonemili-21&l=ur2&o=8&camp=1642 [« L’honneur, c’est la conscience, la conscience exaltée »].

Par ailleurs, pour le CEMA, l’exemplarité doit aussi être une « exigence vis-à-vis de ses pairs en ce qu’elle favorise la confiance mutuelle », et donc la cohésion. Et d’ajouter : « Dès lors que ce climat est instauré entre le chef et ses subordonnés, la loyauté, la camaraderie et l’initiative peuvent se développer pour assurer à la fois courage et résilience dans l’adversité. »

Cette cohésion, estime le général Lecointre, ne peut être suscitée que par « l’exemple du chef qui commande en se tenant non pas au-dessus de ses hommes, mais au milieu d’eux, partageant les vicissitudes de l’état de soldat ». En son temps, Confuciusir?t=zonemili-21&l=ur2&o=8&camp=1642 de ne disait pas autre chose. « Droiture : L’homme supérieur porte attention à ses devoirs et vigilance à ses paroles, il aime fréquenter ceux qui ont de droits principes, afin de régler sur eux sa conduite. »

D’après le CEMA, c’est donc en agissant de la sorte qu’un chef peut insuffler « l’esprit de corps, qui unit et démultiplie à la fois les énergies, et où chacun peut puiser le réconfort les soirs de doute, de découragement ou de fatigue. »

Enfin, pour le général Lecointre, de l’exemplarité « procède l’harmonie » car un « chef rayonne par sa droiture, il donne le cap, rassemble, assume, et stimule, tout en ayant à cœur de veiller à l’épanouissement de chacun des siens. »

Visiblement, les vertus décrites par le CEMA sont plus que jamais nécessaires aux Armées, et notamment au sein des états-majors… « Ici, à Balard, je mesure combien nous avons besoin de telles qualités pour mener à bien tous les chantiers, mais aussi pour veiller à mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle », a-t-il en effet conclu.

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Ya Rab Yeshua.

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