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Après Sabre, voilà Takuba: Florence Parly lance sa coalition de forces spéciales


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https://forcesoperations.com/les-forces-speciales-estoniennes-en-ordre-de-marche-au-mali/

Les forces spéciales estoniennes en ordre de marche au Mali

Des militaires de l'ESTSOF  déployé à Gao à l'aide d'un C-17A du SAC (Crédits: ministère de la Défense estonien)

Des militaires de l’ESTSOF déployé à Gao à l’aide d’un C-17A du SAC (Crédits: ministère de la Défense estonien)

Le détachement estonien « a entamé cette semaine son service  au sein de la Task Force Takuba au Mali », annonce ce matin le ministère de la Défense estonien. En coordination avec le partenaire français, il constitue le noyau initial de forces spéciales européennes déployées pour conseiller, assister et accompagner au combat les forces armées maliennes.

« Les forces spéciales estoniennes participent à cette opération à l’invitation de la France et du Mali. Nous avons déjà opéré en conditions désertiques auparavant et nous mettons en oeuvre ce savoir-faire au Mali », déclarait à cette occasion le lieutenant-colonel Margus Kuul, à la tête du commandement des opérations spéciales (ESTSOF) depuis 2019.

« Les activités des forces spéciales ont un impact stratégique, car le terrorisme ne tient pas compte des frontières. Des opérations spéciales doivent être menées là où elles ont le plus d’effet sur les terroristes », explique-t-il, ajoutant que les forces spéciales estoniennes ont reçu la meilleure formation possible pour accomplir des missions complexes.

La cinquantaine de militaires estoniens est visiblement parvenue au Mali grâce à l’un des trois C-17A Globemaster III fournis par l’OTAN au travers du dispositif multinational « Strategic Airlift Capability » (SAC). Depuis mars 2016, le SAC est régulièrement mis à profit pour déployer du personnel et du matériel à Gao, tant dans le cadre de Barkhane que pour des missions onusiennes. Côté estonien, la capacité d’emport (maximum 77 tonnes) du C-17A s’avérait indispensable pour convoyer les quatre véhicules tactiques Jackal 2 loués au Royaume-Uni.

Officiellement opérationnelle depuis hier, la TF Takuba doit atteindre sa capacité opérationnelle initiale dans le courant de l’été. Le contingent franco-estonien sera rejoint en octobre par 60 militaires tchèques, puis en janvier par 150 Suédois.

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

https://forcesoperations.com/tf-takuba-le-deploiement-tcheque-recoit-laval-du-senat/

Le déploiement tchèque reçoit l’aval du Sénat

(Crédit : ministère de La Défense tchèque)

(Crédit : ministère de La Défense tchèque)

Après plusieurs reports, les sénateurs tchèques ont enfin donné leur accord pour le déploiement de militaires au Sahel au profit de la TF Takuba. Ne reste qu’à décrocher l’assentiment des députés pour entériner définitivement la participation de la République tchèque à cette unité de forces spéciales européennes constituée pour former et accompagner l’armée malienne au combat.

Avec la résolution n° 483 approuvée le 12 août, le Sénat marque son accord pour le déploiement d’un maximum de 60 « à partir de la date d’approbation du Parlement tchèque jusqu’au 31 décembre 2022 ». Ce feu vert comprend une unique condition : avant le 30 juin de l’année suivant le déploiement du contingent, le gouvernement tchèque devra tenir le Sénat informé des activités menées par le ministère de La Défense dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Mali, au Niger et au Tchad. Ce contrôle parlementaire sera ensuite répété jusqu’en 2023.

Les 60 opérateurs issus du 601e groupe de forces spéciales (601. SkSS) de Prostějov devraient rallier le Sahel à compter d’octobre. Le déploiement d’un premier noyau franco-estonien à Gao a permis à la TF Takuba d’atteindre sa capacité opérationnelle initiale (IOC) le 15 juillet. La priorité consiste actuellement à parfaire le volet entraînement avec la constitution de procédures communes. « À l’issue, la TF entamera sa mission de conseil et d’assistance au profit des forces maliennes, avant de les accompagner sur le terrain », déclarait aujourd’hui le ministère des Armées. Un troisième détachement de 150 militaires suédois rejoindra le dispositif en janvier 2021, éventuellement suivi au printemps par l’Italie en cas d’accord parlementaire. D’autres pays ont annoncé leur volonté d’envoyer des éléments opérationnels, le Portugal et la Grèce notamment.

Depuis le début du mois de juin, la France poursuit la construction des infrastructures destinées à accueillir les forces partenaires de la TF Takuba à Ménaka (est du Mali). Le terrassement de la base du chantier et la mise en place de bastion walls maintenant achevés, les sapeurs du détachement d’appui au déploiement lourd (ADL) de Barkhane ont entamé la seconde étape visant à installer les réseaux de communication et de câblage. L’ensemble devrait être opérationnel à partir du 1er octobre.

« Bien sûr, en raison de la Covid-19 et de la saison des pluies, nous avons rencontré quelques difficultés. Dans des conditions idéales, le chantier de TAKUBA devrait être réalisable en deux mois. Nous prenons toutes les mesures nécessaires afin de pouvoir fournir le chantier dans les délais » indique l’Adjudant-chef  Nicolas, chef du détachement de renfort de l’ADL.

Ya Rab Yeshua.

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Premier entraînement de la force Takuba !

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Début août, les derniers opérateurs estoniens et la plupart de leurs matériels sont arrivés sur le théâtre. Le travail conjoint et les premiers entrainements des forces spéciales (FS) françaises et estoniennes de la Task force (TF) Takuba ont donc pu débuter. L’adjudant Christophe, chef de groupe FS au sein de Takuba, revient sur les premiers exercices conjoints qui se déroulent en ce moment à Gao.

Travailler conjointement avec une force partenaire nécessite quelques ajustements de départ. En effet, « lorsque l’on arrive sur le terrain, que l’on part en opération, l’ensemble du groupe doit avoir l’esprit clair. Pour cela, il faut que toutes les tactiques de base soient comprises par chacune des nations » nous dit-il. Il faut donc instaurer une confiance mutuelle dans les différentes actions employées sur le terrain et même au quotidien, avant d’accueillir les forces armées maliennes afin de les conseiller et les accompagner avec efficacité au combat. Cela évite ainsi toute ambigüité. C’est pourquoi une première phase d’entrainements est primordiale afin « d’éviter tout acte dangereux une fois que nous serons déployés sur une opération », précise-t-il.

Un travail en coalition avec différentes nations suppose des procédures différentes qu’il faut aborder et pour lesquelles il faut trouver des solutions. Ces entrainements permettent ainsi de travailler sur des procédures communes. Cela passe par différentes étapes. « Avant chaque entrainement, il y a une préparation mission. Nous montrons à nos homologues estoniens comment nous établissons une préparation mission et comment on s’organise tactiquement sur le terrain. Par exemple, on instaure un système de transmissions simple pour que tout le monde puisse parler librement sans surcharger le réseau radio », explique l’adjudant.

Avant leur arrivée sur le théâtre, un exercice franco-estonien aurait dû se dérouler à Pau. Mais la crise sanitaire due à la  COVID-19 a contraint les deux nations à l’annuler. Néanmoins, l’adjudant n’avait aucune crainte sur les capacités des forces spéciales estoniennes. « Un opérateur reste un opérateur, quelle que soit la nation. On travaille de la même manière tactiquement »» précise-t-il.

La réalisation de ces entrainements permet de mettre en exergue certains aspects du terrain encore méconnus des Estoniens. « Grâce aux exercices que je mets en place, j’essaye de me rapprocher au plus près du terrain et de  ce qui peut attendre les Estoniens lors des opérations. On leur explique bien ce qu’on a pu rencontrer par le passé. C’est un gain de temps en termes d’expérience.» explique l’adjudant, déployé à de très nombreuses en opérations extérieures.

Les entrainements sont donc très bénéfiques pour l’ensemble des FS de la TF Takuba. « Réaliser ces exercices nous permet de faire des erreurs que l’on corrige dans la foulée. De ce fait, une fois en opération, on sait que tout se déroulera correctement » ajoute-t-il. De quoi mettre en confiance lorsque les missions débuteront avec les Maliens.

Afin de renforcer les capacités opérationnelles des Forces armées maliennes, la Task Force (TF) Takuba a été officiellement lancée le 27 mars 2020. Elle est composée de forces spéciales européennes et a reçu pour mission de conseiller, d’assister et d’accompagner au combat l’armée malienne dans sa mission de contrôle du Liptako.

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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  • 2 semaines plus tard...
  • 1 mois plus tard...

https://forcesoperations.com/tf-takuba-les-tcheques-en-retard-au-rendez-vous/

les Tchèques en retard au rendez-vous

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Des militaires tchèques déployés dans le cadre de l’EUTM-Mali (Crédits: ministère de la Défense tchèque)

Attendu pour octobre, le déploiement d’un contingent tchèque au Sahel au sein de la TF Takuba devrait être repoussé à la fin du mois prochain, voire à décembre. L’examen de la proposition gouvernementale et sa nécessaire approbation par les députés n’interviendront en effet pas avant la mi-novembre.

« Le premier Task Group franco-estonien est aujourd’hui opérationnel et a commencé les premières missions avec les forces armées maliennes », rappelait dernièrement le CEMA, le général Lecointre, lors d’une audition sénatoriale. La construction d’infrastructures d’accueil sur la base de Ménaka, d’où devra opérer le Task Group n°2 armé par la République tchèque, « est en cours », ajoutait-il.

Le message se veut encourageant mais, dans les faits, les soixante opérateurs annoncés en janvier par le gouvernement tchèque devront encore attendre plusieurs semaines avant de rejoindre ce dispositif placé sous commandement de Barkhane. Continuellement reportée, la discussion parlementaire préalable à l’adoption du texte de loi est désormais fixée au 10 novembre. Les raisons de cette glissade ne sont pas connues. La faute, peut-être, à une épidémie de Covid-19 ayant relégué le sujet au second plan.

Il faudra ensuite attendre l’adoption du protocole additionnel signé par la France et le Mali et fournissant une base légale pour les missions des militaires non français opérant au sein de la TF Takuba. Celui-ci n’a été approuvé que le 14 octobre par le Sénat tchèque et ne dispose pour l’instant d’aucun créneau spécifique du côté des députés. En résulte un déploiement tchèque qui s’éloigne sensiblement de la cible annoncée en juillet par le général Pascal Facon, alors COMANFOR de Barkhane.

Pareil décalage ne devrait pas se produire du côté de la Suède, dont au maximum 150 militaires « doivent nous rejoindre à partir du début de l’année 2021 ». Leur participation avait été entérinée dès le mois de juin par les parlementaires. Même son de cloche côté d’un partenaire italien « qui frappe à la porte », souligne le CEMA, et dont la participation a été approuvée le 16 juillet par la Chambre des députés. Jusqu’à 200 opérateurs italiens, 20 véhicules terrestres et 8 plateformes aériennes pourront être déployés dans les mois à venir.

Le dispositif de la TF Takuba tel qu'annoncé durant l'été (Crédits: EMA)

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/10/28/les-tcheques-a-takuba-c-est-officiel-60-soldats-seront-deplo-21564.html

Les Tchèques à Takuba, c'est officiel: 60 soldats seront déployés

 

La Chambre des députés tchèque a (enfin) approuvé le déploiement de troupes au Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme aux côtés des militaires français qui constituent le premier noyau de la force Takuba. 60 hommes seront déployés jusqu'au 31 décembre 2022:

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La ministre française des Armées s'en est félicitée ce mercredi:

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Pas de précisions sur la date de déploiement en revanche. Ce détachement était attendu pour octobre... 

Ya Rab Yeshua.

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  • 4 semaines plus tard...

Barkhane : Une unité des forces spéciales grecques va rejoindre le groupement européen Takuba (opex360.com)

Une unité des forces spéciales grecques va rejoindre le groupement européen Takuba

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Sa capacité opérationnelle initiale ayant été prononcée en juillet, le groupe européen de forces spéciales « Takuba », intégré à la force Barkhane, a pris part à son premier engagement de grande ampleur trois mois plus tard, en accompagnant pendant plus de vingt jours une Unité légère de recherche et d’investigation [ULRI] malienne dans le Liptako, lors de l’opération Bourrasque.

Ce groupement Takuba doit être renforcé d’ici quelques semaines par des unités de forces spéciales fournies par la Suède et la République tchèque.

L’Italie, qui ne faisait pourtant pas partie des dix pays ayant initialement soutenu cette initiative, a fait connaître sa disponibilité pour déployer dans le Sahel un contingent relativement important puisqu’il est question de 200 commandos et de 8 hélicoptères [4 NH-90 et 4 AH-129D Mangusta].

Et la Grèce s’apprêterait à en faire autant, dans une proportion plus modeste.

En effet, en juin, le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Dendias, avait indiqué que son pays était prêt à jouer un rôle plus actif en Afrique de l’Ouest, en évoquant une éventuelle participation au groupement Takuba ainsi que l’ouverture d’une ambassade au Sénégal. Depuis, les tensions en Méditerranée orientale avec la Turquie ont fait passer ce dossier au second plan.

Cependant, d’après le magazine spécialisé « Doureios » [Cheval de Troie], Athènes se prépare à envoyer une unité de ses forces spéciales au Mali, dans le cadre de l’initiative Takuba.

« La participation grecque sera de petite taille et impliquera du personnel des forces spéciales qui viendront s’ajouter à la force opérationnelle Takuba formée par les Français », écrit Doureios.

Dès que le gouvernement grec aura formalisé son accord, deux officiers seront envoyés au Mali pour une mission d’information auprès du groupement Takuba. Il s’agira, explique le magazine, de se faire une idée des missions en cours.

Puis l’unité des forces spéciales suivra dans un second temps, avec la tâche d’assurer la protection d’un des camps où est installé le groupement Takuba [soit à Gao et à Menaka, ndlr]. Les commandos grecs seraient essentiellement issus de l' »Eidiko Tmima Alexiptotiston » [ETA], une unité spéciale de parachutistes.

« La France a officiellement soulevé la question d’une assistance militaire de la Grèce [au Mali] depuis l’année dernière et si l’agression turque ne s’était pas manifestée à cette échelle que connaît le pays aujourd’hui, la proposition aurait déjà été mise en œuvre », explique par ailleurs Doureios.

Si cette participation des forces spéciales grecques à Takuba se confirme, alors cela traduira par un changement d’approche d’Athènes, qui, pour le moment, ne compte que deux officiers au sein d’EUTM Mali, mission de l’Union européenne visant à former les forces armées maliennes [FAMa].

Lors d’une réunion par téléconférence avec ses homologues de l’UE, le 20 novembre, le ministre grec de la Défense, Nikos Panayotopoulos, a ainsi souligné « un intérêt commun des États membres pour la stabilité au Sahel » et le « renforcement de la sécurité dans la région ».

Photo : © Ministère grec de la Défense

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

https://www.forcesoperations.com/la-pleine-capacite-operationnelle-de-takuba-repoussee-a-lete-2021/

Annoncée à l’origine pour début 2021, la pleine capacité opérationnelle (FOC) de la Task Force Takuba ne sera finalement atteinte qu’à l’été prochain, révélait le général Stéphane Mille, sous-chef « Opérations » (SCOPS) à l’état-major des armées, début décembre en audition parlementaire.

Opérationnel depuis août, le premier Task Group composé de Français, d’Estoniens et jumelé avec l’Unité légère de reconnaissance et d’intervention (ULRI) n°4 de l’armée malienne a été engagé dans l’opération Bourrasque dans des zones difficiles du Liptako et a donné entière satisfaction. « Ces opérations et ces succès confirment, me semble-t-il, que nous sommes sur la bonne voie et qu’il faut donc la poursuivre avec détermination dans les mois à venir », annonçait la ministre des Armées Florence Parly le mois dernier face à l’Assemblée nationale.
 
Takuba monte donc en puissance « mais connaît des retards de mise en route », soulignait la députée LR Nathalie Serre, co-rapporteure de la mission d’information sur l’opération Barkhane. En dépit des premiers succès, seules cinq des 11 nations européennes signataires de la déclaration d’intention du 27 mars ont jusqu’à présent avalisé l’envoi d’un soutien opérationnel (France, Estonie, Suède, République tchèque et Italie). Un quasi statu quo en neuf mois malgré « un lourd travail avec les capitales », explique le général Mille. Trois des cinq pays concernés doivent encore matérialiser leur engagement sur le terrain, avec plusieurs mois de retard pour la République tchèque.  
 
Annoncée à l’origine pour début 2021, la pleine capacité opérationnelle (FOC) de la Task Force Takuba ne sera finalement atteinte qu’à l’été prochain, révèlait le général Stéphane Mille, sous-chef « Opérations » (SCOPS) à l’état-major des armées, le mois dernier en audition parlementaire. Une partie du Task Group franco-estonien en opération (Crédits : ministère de la Défense estonien)
Attendus pour le mois d’octobre, les militaires tchèques ne commencent que maintenant à arriver au Sahel, de même que quelques éléments de soutien suédois. La Suède a autorisé l’envoi « au premier semestre 2021 » d’un maximum de 150 militaires (+ 100 en cas de besoin) et d’un nombre inconnu d’hélicoptères. Selon le commandant de la force Barkhane, le général Marc Conruyt, leur rôle sera davantage centré sur l’appui des troupes au sol quand celui des Italiens sera axé sur l’évacuation médicale par voie aérienne (MEDEVAC). La date d’arrivée de ces derniers n’a pas encore été confirmée. Cette contribution en hélicoptères « sera également pour Barkhane un apport très intéressant » estime-t-il, à l’heure où les deux hélicoptères EH101 Merlin danois quittent le dispositif français.
 
Si les apports tchèques, suédois et italiens « donneront à Takuba son volume critique », l’unité européenne aura encore besoin « d’un à deux task groups, ainsi que de capacités rares essentielles », ajoute le général Conruyt. Plusieurs pistes solides existent pour compléter le dispositif. Le Portugal et l’Ukraine « envisagent eux aussi leur participation avec volontarisme », indiquait ainsi Florence Parly le mois dernier. Le premier est dans la boucle Takuba depuis l’origine, l’autre pas. Aucun des deux n’a pour l’instant officiellement validé sa volonté de s’engager sur le terrain, que ce soit pour des capacités d’appui ou aux côtés des troupes maliennes.
La Belgique et les Pays-Bas s’en tiendront quant à eux à un rôle d’observateur. Côté belge, cela se traduirait par le déploiement de trois militaires au sein du quartier-général de Gao durant 12 mois « afin de mieux comprendre la situation dans la région du Sahel dans sa globalité et afin de compléter l’échange d’informations et de permettre la coordination des actions des militaires belges dans la région ». Cet engagement doit encore être étudié plus avant et, le cas échéant, fera l’objet d’un débat parlementaire.

 

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

https://www.forcesoperations.com/interet-confirme-du-portugal-pour-la-task-force-takuba/

Près d’un an après le sommet de Pau, le Portugal a confirmé la semaine dernière sa volonté de s’engager au sein de la Task Force Takuba par l’entremise de son ministre de la Défense, João Gomes Cravinho.

Ni objectif calendaire, ni détails sur les moyens potentiellement déployés dans ce message récent du ministre de la Défense, mais la volonté de s’engager davantage sur le sol malien en 2021. « Il faut garder à l’esprit que le Mali est une nation pivot pour la stabilité du Sahel, une région très proche de nous, et que l’instabilité ou l’existence de groupes terroristes dans cette région est une menace directe pour l’Europe », déclarait João Gomes Cravinho le 31 décembre.
 

« Le Portugal y sera à nouveau présent en 2021 avec un avion au sein de la mission des Nations Unies [MINUSMA]. Il sera également présent dans la force Takuba, des opérations spéciales de lutte contre le terrorisme, et est actif dans la mission européenne d’entraînement des forces armées au Mali [EUTM Mali]. Nous serons engagés sur de nombreux fronts mais toujours avec l’objectif commun de combattre le terrorisme », ajoutait-il. Un message qu’il a réaffirmé aujourd’hui lors de la présentation des opérations extérieures planifiées pour 2021.

Qu’il s’agisse de soutenir ou de piloter un nouveau task group, un engagement portugais au profit de Takuba ne serait pas de trop pour compléter un dispositif qui engrange ses premiers résultats mais tarde aussi à atteindre sa masse critique.

Seuls cinq des 11 pays européens signataires de la lettre d’intention du 27 mars 2020 sont ou seront bientôt engagés sur le théâtre sahélien. La Task Force Takuba devrait finalement atteindre sa pleine capacité opérationnelle à l’été prochain, avec six mois de retard sur le planning annoncé lors de son lancement. 
 
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Avec la MINUSMA, l’EUTM et, peut-être, Takuba, le Portugal entend assumer « une responsabilité particulière » pour garantir la sécurité du Mali durant le prochain semestre, estime le ministre de la Défense. Cette annonce intervient en effet à l’heure où Lisbonne prend la présidence du Conseil de l’Union européenne pour le prochain semestre, du 1er janvier au 30 juin 2021. La lutte contre le terrorisme en Afrique sera l’un des principaux axes d’effort du volet défense du mandat portugais. L’attention portera essentiellement sur le Sahel, le golfe de Guinée et le Mozambique, où la Défense portugaise entamera prochainement une mission logistique et de formation au profit des forces armées locales.

Ya Rab Yeshua.

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C'est pas mal , j'avais quelque doute au début sur l'adhésion des autres pays ... mais finalement sa commence a prendre forme petit à petit ... c'est bien .

Puis cela va permettre de soulager la force barkhane , vue que pas mal de mission vont revenir a Takuba .

 

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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  • 2 semaines plus tard...

https://www.forcesoperations.com/tf-takuba-un-premier-bapteme-du-feu-et-de-nouveaux-contributeurs-a-lhorizon/

La Task Force Takuba « est et continuera d’être une priorité pour les armées en 2021 », a rappelé hier Florence Parly en audition de la Commission défense du Sénat. Estoniens, Tchèques, Suédois et Italiens sont engagés ou sur le point de l’être. D’autres semblent prêts à partager le fardeau, preuve que « le travail permanent d’échange au plan européen » finit par payer.

Le task group franco-estonien (TG 1, 28 Français et 22 Estoniens) et l’unité légère de reconnaissance et d’intervention n°4 (ULRI 4) des FAMa ont multiplié les missions conjointes depuis l’été dernier. Lors de l’opération Bourrasque (28 septembre-1er novembre) notamment, durant laquelle Takuba a été engagée pour la première fois en coordination avec une compagnie de militaires nigériens.
 

Malgré quelques retards au démarrage, Takuba maintient son effort dans la zone des trois frontières, là où cinq militaires français ont perdu la vie dernièrement. Le TG 1 y a vécu son premier baptême du feu « il y a quelques jours dans la région d’Ansongo », à proximité de la frontière avec le Niger. « La force en est sortie victorieuse », a signalé la ministre des Armées.

La montée en puissance se poursuit ensuite à Ménaka, où les militaires tchèques du 601. SkSS qui arment le Task Group 2 viennent d’achever leur déploiement et ont entamé le partenariat opérationnel avec l’ULRI 2. Dès le mois de décembre, cette unité a pu mener une opération conjointe au nord de Ménaka avec les forces spéciales françaises du TG 2.
 
20201221125918-bf44a2a0-me.jpg (Crédits : Ministère de la Défense estonien)
Le contingent suédois a lui aussi initié son déploiement. Les premiers personnels sont sur place depuis plusieurs semaines. Également stationné à Ménaka, il comprendra trois hélicoptères de manœuvre, un avion de transport tactique, un groupe de forces spéciales et une équipe chirurgicale. Fort d’environ 150 militaires, ce détachement « sera au complet dans quelques semaines », a assuré Florence Parly.
 
D’autres contributions sont annoncées. Le Portugal prévoit l’envoi d’une dizaine de forces spéciales cette année pour une période de six mois. L’Italie poursuit son travail de planification. L’arrivée du contingent italien, composé d’au maximum 200 militaires et de huit hélicoptères de manœuvre, est attendue pour le mois de mars. En l’espace de trois mois, Takuba aurait alors récupéré un potentiel de manœuvre affaibli par le départ, le mois dernier, des hélicoptères EH101 danois.
 
L’investissement des uns pourrait maintenant initier un effet d’entraînement sur lequel miser pour en convaincre d’autres. « Je suis loin de considérer que nous en avons terminé avec la mobilisation des Européens, des partenaires, sur Takuba. C’est un travail que j’ai bien l’intention de poursuivre, d’amplifier encore au cours de l’année 2021 », a souligné la ministre des Armées.
 
D’après Florence Parly, la Grèce, l’Ukraine et la Hongrie pourraient à leur tour monter à bord dans « les prochains mois ». L’intérêt des deux premiers est connu, le troisième est mentionné pour la première fois. Aucun n’était partie prenante lors du lancement officiel de Takuba, le 27 mars 2020.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

C'est fort possible , du moins pour l'instant , car la volonté de Macron était de faire une Europe de la défense ... donc pour le moment c'est en chemin ... après il suffit d'un changement de cap des futurs présidents pour faire table raz .

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c'est sur , mais quand je vois l'effet " boule de neige " d'adhésion de différentes nations, qui, pour certaines, sont inconnues des théâtres d'opération .. il y a quand même des indicateurs inédits et intéressant à observer.

 

bon botaniquement parlant , on est encore sur du germe mais bon .. ?

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C'est normal , la France a un énorme softpower dans le monde . Pas étonnant que l'on arrive a avoir une forte influence sur les autres pays .

Le problème c'est le 'après' Macron ... car pour ce qui touche a l'Europe il y a le camp pour et contre . ( brexit , frexit, ect ... )

Donc rien ne dit que sur le long terme sa restera comme ça .

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https://www.forcesoperations.com/tf-takuba-les-suedois-au-complet-dici-la-fin-du-mois/

Militaires et aéronefs suédois ont entamé leur déploiement au sein de la Task Force Takuba, unité européenne chargée de former et d’appuyer les Forces armées maliennes (FAMa) en opération. Ce nouveau détachement sera au complet d’ici la fin du mois, annonçait cette semaine l’état-major des Armées (EMA).

« Les premiers mouvements ont d’ores et déjà été effectués », déclarait ce jeudi le porte-parole de l’EMA, le colonel Frédéric Barbry. Ce déploiement devrait être achevé au cours des deux dernières semaines de février. La pleine capacité opérationnelle (FOC) de cette nouvelle unité devrait être déclarée « pour le premier semestre 2021 », a-t-il indiqué.
 

Le contingent suédois agira en tant que force de réassurance au profit de l’ensemble de la TF Takuba, pour l’instant constituée de forces spéciales françaises, estoniennes et tchèques.

« La tâche principale des forces spéciales suédoises est d’agir en tant que force de réaction rapide lorsque quelque chose se produit. Sinon, notre objectif est d’assister, de conseiller et d’accompagner les forces de sécurité maliennes », a pour sa part rappelé le commandant des forces spéciales suédoises, le général Anders Löfberg, dans un communiqué diffusé hier.

TF-Takuba-les-Sue%CC%81dois-au-complet-d Les premiers éléments suédois de la TF Takuba sont arrivés au Mali (Crédits : Forces armées suédoises)
Pour rappel, la contribution suédoise comprend environ 150 militaires, une structure médicale et trois hélicoptères de manœuvre UH-60M Black Hawk basés « entre autres à Ménaka, dans le nord-est du Mali », précisent les forces armées suédoises. Ces appareils ne seront pas de trop pour compenser le retrait des deux hélicoptères lourds EH101 danois en décembre dernier.
 

La Suède dispose également d’un avion de transport C-130H présent à Niamey. Le mandat politique court jusqu’au 31 décembre. Si la situation le nécessite, le plafond autorisé peut être temporairement dépassé avec l’envoi d’au maximum 100 militaires supplémentaires.

EpntYwIXEAgbbZN-800x485.jpg Crédits : EMA
Après Bourrasque, la TF Takuba a pris part à l’opération conjointe Éclipse menée du 2 janvier au 3 février dans la région des trois frontières. Le task group n°1 franco-estonien a ainsi accompagné l’unité légère de reconnaissance et d’intervention (ULRI) n°4 des FAMa « en harcelant les GAT [groupes armés terroristes] et en leur déniant toute capacité d’infiltration de part et d’autre du fleuve Niger, notamment dans la région d’Ansongo », a détaillé le colonel Barbry.
 
« Parallèlement, pour le deuxième task group et dès le début de l’opération Éclipse, la task unit française du TG 2 [task group n°2] a entamé le partenariat opérationnel avec, cette fois, l’unité légère de reconnaissance et d’intervention n°2 située à Ménaka. L’arrivée de militaires tchèques a permis d’accélérer le processus de montée en puissance de cette unité légère de reconnaissance et d’intervention », a-t-il ajouté.
 
Après les Suédois, les Italiens pourraient rejoindre le dispositif à compter du mois de mars. Les Portugais ont acté l’envoi d’une douzaine d’opérateurs cette année et pour une durée de six mois. Grecs, Hongrois et Ukrainiens montreraient eux aussi un intérêt grandissant et pourraient monter à bord dans les prochains mois.
Image : EMA

Ya Rab Yeshua.

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C'est le plus sympa les QRF . Il faut être en veille pendant les phases de garde mais c'est une mission agréable . 

Je comprends du coup , les photos récentes disponible si et la sur les sites spécialisés défense .

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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  • 1 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2021/04/01/sahel-le-groupement-europeen-de-forces-speciales-takuba-a-atteint-sa-pleine-capacite-operationnelle/

Le groupement européen de forces spéciales « Takuba » a atteint sa pleine capacité opérationnelle

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En juin 2019, lors d’un déplacement au 4e Régiment d’hélicoptères de forces spéciales [RHFS], la ministre des Armées, Florence Parly, avait appelé les pays européens à s’engager au Sahel aux côtés de la France en mobilisant leurs forces spéciales pour accompagner les armées locales au combat contre les groupes armés terroristes.

Ce projet fut ensuite précisé en novembre de la même année, lors d’une visite de Mme Parly à Gao. « Nous avons décidé de créer une unité de forces spéciales européenne. Dès 2020, les forces spéciales françaises aux côtés des forces spéciales de nos partenaires européens seront déployées au Mali pour transmettre leur savoir-faire d’exception aux militaires maliens », avait-elle expliqué, avant d’annoncer que cette unité s’appellerait « Takuba » [« sabre » en tamachek].

Seulement, il restait alors le plus difficile à faire : convaincre les Européens de participer à Takuba, groupement devant être placé sous le commandement de la force française Barkhane.

Si cette initiative reçut, en mars 2020, le soutien politique de neuf autres pays européens [Allemagne, Belgique, Danemark, Estonie, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République tchèque, Royaume-Uni et Suède], peu s’engagèrent à envoyer leurs forces spéciales au Sahel.

Cependant, l’Estonie fut la première à se déclarer prête à le faire. Puis la République tchèque et la Suède en firent autant, à la condition d’avoir l’accord préalable de leur Parlement. Ce qui prit un peu de temps… Toujours est-il que, en juillet 2020, la capacité opérationnelle initiale [IOC] de Takuba fut prononcée à Gao, grâce à l’arrivée des commandos estoniens. Ce qui permit au groupement européen de forces spéciales de participer à ses premières missions aux côtés de l’Unité légère de reconnaissance et d’intervention n°4 des Forces armées maliennes [FAMa], notamment lors des opérations Bourrasque [octobre 2020] et Éclipse [janvier 2021].

Dans le même temps, les forces spéciales tchèques et suédoises [avec 3 hélicoptères UH-60 Black Hawk] commencèrent à se déployer au Mali. Et l’Italie annonça une participation significative à Takuba, avec 200 commandos et 8 hélicoptères [ dont 4 NH-90 et 4 AH-129D Mangusta] devant être affectés à Ansongo.

D’autres pays, comme la Grèce, le Portugal ou encore la Hongrie évoquèrent leur participation.

Il était espéré de voir le groupement Takuba atteindre sa pleine capacité opérationnelle [FOC, pour « Full Operational Capability »] à l’automne 2020. Mais en raison du temps pris pour réunir les contributions, cet objectif fut reporté au début de l’année 2021.

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Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, en novembre 2020, le général Stéphane Mille, sous-chef « Opérations » à l’État-major des armées [EMA], affirma que Takuba atteindrait sa pleine capacité opérationnelle « à l’été 2021 ». Et d’ajouter : « Nous aurons alors un vrai dispositif reposant sur une Task Force associant des Français, des Estoniens, des Tchèques et des Suédois. Cela témoigne de la volonté de nos partenaires européens de s’engager dans la zone. Cela donne lieu également à beaucoup de discussions sur l’organisation et les moyens attendus. Les hélicoptères et le soutien médical sont des capacités critiques ; ils sont indispensables pour des engagements de combat. »

Visiblement, le général Mille aura été très prudent sur le calendrier… Car, ce 1er avril, Mme Parly se trouve au Mali, avec ses homologues estonien [Kalle Laanet] et tchèque [Lubomir Metnar] pour prononcer « la pleine capacité opérationnelle de la Task Force Takuba ». L’annonce en a été faite par le ministère des Armées.

« Cette déclaration marquera officiellement le fait que cette Task Force européenne est pleinement en mesure de conduire ses opérations au sein de l’opération Barkhane. Cette étape est majeure d’un point de vue tactique et opérationnel, il s’agit également d’un symbole fort : des militaires européens combattent ensemble au Sahel contre les groupes armés terroristes », souligne le ministère, pour qui ce déplacement, « dans un format rare car regroupant plusieurs ministres européens, témoigne de l’implication grandissante des Européens pour la stabilité du Sahel ainsi que leur détermination à poursuivre le combat face aux groupes armés terroristes aux côtés du Mali. »

Photo : EMA

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/04/08/le-danemark-espere-l-envoi-d-une-centaine-de-forces-speciale-22030.html

Le Danemark espère l'envoi d'une centaine d'hommes des forces spéciales au Mali pour 2022

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Le Danemark compte envoyer une centaine de soldats au Mali début 2022 pour renforcer l'unité de forces spéciales européennes "Takuba" pilotée par la France, a annoncé jeudi le gouvernement danois dont le ministre de la Défense a pris part, mercredi, à la visio-conférence organisée par Florence Parly sur le Mali et Takuba.

Censée former et accompagner l'armée malienne au combat face aux djihadistes, la "task force" comprend actuellement, outre la France, des forces spéciales de trois pays de l'UE (Estonie, Suède, République tchèque), actives dans la zone dite des "trois frontières", entre le Mali, le Niger et du Burkina Faso.

"La menace terroriste de l'organisation État islamique et d'Al-Qaïda reste importante. Ils veulent créer une oasis en Afrique de l'Ouest pour leur régime extrémiste de violence et de mort (...). Cela ne doit pas arriver", ont affirmé les ministres danois des Affaires étrangères et de la Défense dans un communiqué commun. "C'est pour cela que le Danemark renforce à présent sa participation avec des forces spéciales", a souligné le chef de la diplomatie, Jeppe Kofod.

Une centaine d'hommes, qui outre des forces spéciales incluront des chirurgiens et des officiers d'état-major, devrait être déployée "début 2022", sous réserve du feu vert du Parlement danois.

Copenhague prévoit également d'envoyer un avion de transport militaire qui contribuera lui à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), pilotée par l'ONU. Aguerrie par sa participation à la plupart des interventions militaires occidentales depuis 20 ans (Afghanistan, Irak, Libye...), l'armée danoise avait déjà envoyé ces dernières années des renforts au Mali, pour certains au sein de la Minusma et pour d'autres au sein de la force française Barkhane, dont des hélicoptères EH101 Merlin qui ont quitté le théâtre en décembre dernier.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

https://www.forcesoperations.com/tf-takuba-trois-militaires-suedois-blesses-dans-lexplosion-dun-ied/

Trois militaires suédois de la Task Force Takuba ont été légèrement blessés hier soir par l’explosion d’un IED, au cours d’une patrouille menée dans la région de Ménaka (Mali).

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« Mercredi soir, une patrouille suédoise a roulé sur une bombe en bord de route dans l’est du Mali. Trois militaires suédois ont été légèrement blessés », déclaraient ce matin les forces armées suédoises dans un communiqué.
 
Deux des trois militaires concernés ont déjà repris leur mission. Le troisième est « sous surveillance médicale » et devrait réintégrer le dispositif dans la journée, ajoute un porte-parole du ministère de la Défense suédoises. Ce serait la première attaque à l’IED que subit cette unité conjointe de forces spéciales européennes depuis sa mise sur pied en juillet 2020.
 
La Suède déploie depuis plusieurs semaines une force de réaction rapide opérant en appui des task groups franco-estonien et franco-tchèque. Soit un maximum de 150 soldats accompagnés d’hélicoptères Black Hawk et d’un C-130H basé à Niamey. Ce dernier a effectué ses premiers vols opérationnels courant février.
 
Hormis la contribution danoise annoncée pour 2022, d’autres pays européens ont manifesté leur volonté de s’engager, dont la Hongrie, la Grèce, l’Ukraine et la Slovaquie. Parmi les nouveaux venus, les Pays-Bas et la Belgique. Trois officiers de liaison belges intégreront l’état-major de la force dans les prochains jours.

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

https://www.forcesoperations.com/task-force-takuba-la-contribution-danoise-en-detail/

Le Danemark projette de déployer un maximum de 105 militaires pour « conseiller, soutenir et accompagner les forces de défense et de sécurité maliennes et leur permettre de faire face à la menace des groupes terroristes dans la zone frontalière entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso », indiquait la ministre de la Défense danoise, Trine Bramsen, le 8 avril.

 

Sans surprise, le contingent danois sera essentiellement constitué de forces spéciales. Jusqu’à 60 opérateurs pourront être envoyés au Sahel à compter de janvier 2022 et pour une période de 12 mois. Soit un plafond identique à celui fixé par la République tchèque, engagée depuis janvier au sein du Task Group n°2 de Takuba.

 
Task-Force-Takuba-la-contribution-danois Un opérateur du Jaeger Corps, l’une des unités du SOKOM danois. Image d’illustration. (Crédits : Forces armées danoises)
 

À l’instar de la Suède, le Danemark conservera une vingtaine de forces spéciales supplémentaires en réserve susceptibles d’intervenir temporairement « si le besoin s’en fait sentir ». Ce noyau sera renforcé d’une équipe chirurgicale d’au maximum 12 militaires projetée pour une durée de six mois. 

 

Le Danemark prévoit également l’envoi de trois officiers d’état-major à partir de la mi-2021 et d’un élément de soutien logistique d’une dizaine de militaires de la fin de cette année jusqu’à début 2023.

 

Enfin, l’effort inclut le déploiement d’une capacité cyber dont l’envergure n’est pas détaillée. Contrairement aux autres détachements, dont le contrôle opérationnel sera délégué au commandant de la TF Takuba, cette capacité cyber restera exclusivement sous commandement danois.

 

L’enveloppe nécessaire est estimée à 15,5  M€ pour la période 2021-2023. Reste à décrocher l’aval des parlementaires. Le sujet, porté par le ministre des Affaires étrangères Jeppe Kofod, est à l’ordre du jour de la séance parlementaire de demain. Une décision pourrait être prise dès le 25 mai.

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

https://www.forcesoperations.com/tf-takuba-la-participation-danoise-recoit-laval-parlementaire/

la participation danoise reçoit l’aval parlementaire

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Forte du soutien « d’une large majorité politique », la Défense danoise sera autorisée à déployer jusqu’à 105 militaires, dont une soixantaine de forces spéciales et leurs appuis, à compter de janvier 2022 et pour une durée d’environ 12 mois.

La composition exacte du contingent danois était détaillée ici. Il constituera un renfort expérimenté et appréciable alors que le mandat suédois doit en théorie s’achever au 31 décembre 2021. 
 
« Lorsque la lutte contre le terrorisme évolue, il en va de même pour l’effort danois. Car il existe encore des forces perverses qui menacent notre liberté, notre sécurité et notre mode de vie démocratique. Du côté danois, nous avons la responsabilité partagée d’empêcher les organisations terroristes de s’enraciner dans des sociétés instables », déclarait pour l’occasion la ministre de la Défense danoise, Trine Bramsen.
 

Dernière arrivée dans ce dispositif européen, l’Italie n’est plus qu’à quelques semaines d’activer son détachement. Cette participation, forte de 200 militaires, d’une vingtaine de véhicules et de huit hélicoptères, « sera pleinement opérationnelle d’ici à l’été », annonçait le ministère de la Défense italien la semaine dernière. 

TF-Takuba-la-participation-danoise-rec%C Le ministre de la Défense italien Lorenzo Guerini lors d’une récente visite auprès du contingent italien de la TF Takuba (Crédits : ministère de la Défense italien)

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

https://www.forcesoperations.com/la-roumanie-rejoint-takuba/

Le parlement roumain a approuvé hier à une très large majorité la participation de la Roumanie à la Task Force Takuba, unité de forces spéciales européennes placée sous le commandement de Barkhane.

 

La proposition, adoptée par 346 voix pour et deux contre, autorise l’envoi de 50 militaires au Sahel à compter du 4e trimestre 2021. La veille, les commissions de la Défense du Sénat et de la Chambre des représentants avaient émis un avis favorable après analyse d’une lettre du président roumain, Klaus Iohannis.

« La participation des forces armées roumaines contribuera au maintien de leur profil opérationnel et apportera une visibilité internationale accrue au pays, ainsi que d’importants avantages politiques et politico-militaires, en relation avec la France », explique un rapport parlementaire.
 

Selon les parlementaires, « cette demande [de participation] a également pris en compte le fait qu’en tant que partenaire stratégique de la Roumanie, la France a réitéré son vif intérêt et son intention de jouer un rôle plus important dans la région de la mer Noire, y compris sa volonté de déployer des troupes sur le territoire roumain en cas de crise éventuelle ».

 
La-Roumanie-rejoint-Takuba-800x533.jpg Un opérateur des FS roumaines lors de l’exercice Trojan Footprint 21, organisé par le SOCEUR (Crédits : Forces spéciales roumaines/CNE Roxana Davidovits)
Coïncidence ou non, la ministre des Armées Florence Parly s’était entretenue vendredi dernier avec son homologue roumain, Nicolae Ionel Ciucă. Un exercice répété quelques heures plus tard avec le ministre de la Défense grec, Nikos Panagiotopoulos.
 

D’après ce dernier, un projet de participation de la Grèce a reçu l’aval du Conseil des chefs d’état-major en octobre dernier. La décision finale dépendra néanmoins de l’approbation du Conseil national de sécurité.

L’annonce de la participation roumaine intervient alors qu’un allié de la première heure, la Suède, a récemment réduit son empreinte. Le C-130H suédois déployé depuis février à Niamey a ainsi achevé sa mission le 16 mai, après avoir acheminé plus de 400 tonnes de fret et réalisé cinq livraisons par air au profit de Takuba.

Ya Rab Yeshua.

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  • 4 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/07/13/takuba-22305.html

Les opérateurs de Takuba ouvriront le défilé sur les Champs-Elysées

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Florence Parly a profité de la présence à Paris de certains de ses homologues européens pour organiser une réunion mardi après-midi (en présentiel avec l'Estonie, le Portugal et la République Tchèque)) portant sur la force Takuba.

Etaient présents en visioconférence: 
- Le Mali
- La Suède
- L’Italie
- La Belgique
- Les Pays-Bas
- Le Danemark
- La Roumanie.

D'autres pays et organisations ont été associés à ces discussions: 
- La Norvège
- Chypre
- Le Niger
- L’Allemagne
- L’Espagne
- L’Ukraine
- La Pologne
- La Hongrie
- Le Canada
- La Lituanie
- La Serbie
- L’Union européenne (via le SEAE)
- Les Etats-Unis

Des militaires de cette force (issus de 8 Nations) seront présents dans le défilé de ce 14 juillet (photo ci-dessus GMP). Effectivement, 80 représentants des forces spéciales européennes participant à la Task Force Takuba ouvriront le défilé sur les Champs-Elysées.

Ce groupement auquel contribuent actuellement huit nations (France, Belgique, Estonie, Italie, Pays-Bas, République tchèque, Portugal, Suède) a été initié par la France pour accompagner les forces maliennes au combat. D'autres pays pourraient la rejoindre. Le Danemark a promis une centaine d'hommes, la Roumanie une cinquantaine. La Grèce, la Hongrie ou la Serbie ont exprimé leur intérêt.

Takuba rassemble actuellement 600 hommes, dont une moitié de Français, déployés à partir des bases de Gao et Menaka. Leur mission: accompagner de petites unités maliennes équipées de pick-up et de motos, pour les aider à s'aguerrir et reconquérir des pans de territoire semi-désertiques, délaissés depuis longtemps par l'Etat malien.

La ministre française est rentrée de Washington avec l'assurance US d'un soutien accru des forces spéciales américaines et d'une relation encore plus étroite avec les FS françaises. Français et Américains n'ont guère été loquaces sur ce "rapprochement" mais il pourrait se faire au profit de Takuba, une force sur laquelle Paris compte pour pouvoir réduire sa présence sans trop pénaliser les forces maliennes. Lire ici un sujet paru lundi sur le site DefenseOne

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/07/19/sahel-finalement-la-norvege-participera-au-groupement-europeen-de-forces-speciales-takuba/

Finalement, la Norvège participera au groupement européen de forces spéciales « Takuba »

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Mis à l’honneur à l’occasion du dernier défilé du 14-Juillet sur les Champs-Élysées, le groupement européen de forces spéciales « Takuba » est appelé à tenir un rôle plus important dans les prochains mois, avec la refonte du dispositif militaire français au Sahel.

Pour rappel, la mission de Takuba est d’accompagner les armées locales au combat, contre les groupes terroristes qui, affiliés à al-Qaïda et à l’État islamique, sévissent au Sahel. Actuellement, la France, l’Estonie, la Suède, la République tchèque et l’Italie ont déployé des troupes au sein de cette unité, tandis que le Portugal, la Belgique et les Pays-Bas lui ont affecté quelques officiers de liaison.

Ces dernières semaines, le Danemark et la Roumanie ont confirmé leur participation prochaine. Et un autre pays vient d’annoncer son intention de rejoindre cette opération : la Norvège. Cette décision peut sembler surprenante au premier abord car, en mars 2020, le gouvernement norvégien fit savoir que, faute de soutien politique au Parlement [le Storting], il ne serait pas en mesure de déployer ses forces spéciales au Sahel comme il en avait eu initialement l’intention.

« Dans la mesure où nous y manquons du soutien nécessaire, nous avons conclu que la Norvège ne participera pas à cette force maintenant », avait en effet expliqué Frank Bakke-Jensen, le ministre norvégien de la Défense. Cependant, il avait laissé la porte entrouverte à une éventuelle contribution à l’avenir, en assurant que cette position pourrait être « réévaluée » à une date ultérieure.

Reste que, la semaine passée, et alors que des élections législatives sont prévues en septembre prochain, la Norvège a fait savoir qu’elle participerait à Takuba, via une « petite contribution », à partir de l’automne.

 

Cette « contribution, même modeste, nous permettra de mieux comprendre la situation dans la région. Elle renforcera également notre coopération en matière de défense avec la Suède », a expliqué M. Bakke-Jensen.

Car, en effet, il est question d’affecter les militaires norvégiens au détachement suédois de la force Takuba. Celui-ci compte 150 hommes et trois hélicoptères de manoeuvre et d’assaut UH-60 « Black Hawk ». Son retrait est prévu en 2022.

En outre, le ministre norvégien a également estimé qu’il serait « approprié » que des officiers soient affectés à l’état-major de Takuba pour « avoir la possibilité d’avoir un aperçu et une influence dans la structure de commandement ».

La Norvège est membre de l’Otan mais pas de l’Union européenne [UE]. Ce qui ne l’a nullement empêché de rejoindre l’Initiative européenne d’intervention [IEI], lancée par la France en juin 2018.

Cette dernière, rappelle le ministère des Armées, permet ainsi « d’inclure des pays européens très investis dans l’engagement opérationnel au profit de la sécurité du continent mais qui ne peuvent pas agir dans le cadre de la Politique de sécurité et de défense commune [PSDC] »de l’UE. C’est ainsi le cas de la Norvège, du Royaume-Uni et du Danemark.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 mois plus tard...

https://www.forcesoperations.com/des-hongrois-dans-la-tf-takuba-en-2022/

Des Hongrois dans la TF Takuba en 2022

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La Hongrie souhaite intégrer la Task Force Takuba l’an prochain. Jusqu’à 80 militaires des forces spéciales seraient déployés sur le théâtre sahélien au premier trimestre 2022, selon un projet de loi soumis la semaine dernière à l’approbation des parlementaires.

L’enjeu est double pour le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et vice-ministre de la Défense Németh Szilárd, venu présenter le projet de loi mardi dernier aux parlementaires. « D’une part, participer aux missions étrangères est une occasion unique pour acquérir de l’expérience opérationnelle (…). D’autre part, nos responsabilités découlant des engagements pris avec nos alliés l’exigent dans l’intérêt de la sécurité collective », a-t-il déclaré, ajoutant que « la Hongrie s’est engagée à maintenir la paix et la stabilité, Takuba sert également cet objectif, notre intérêt national est donc d’y participer ».
 

Le gouvernement hongrois a d’ores et déjà autorisé l’envoi dès cette année d’une unité d’une vingtaine de militaires chargés de préparer l’arrivée du contingent principal. Celui-ci serait relevé tous les quatre mois, laissant à la Hongrie l’opportunité d’ajuster son effort en fonction des besoins opérationnels de Takuba et des capacités disponibles.

Cet engagement « est tout à fait important, c’est un acte fort que nous apprécions en tant que tel, parce que le Sahel fait partie de notre frontière sud, et nous devons assurer là aussi la lutte contre le terrorisme », avait déclaré le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, lors d’un déplacement le 10 septembre à Budapest.
 

D’autres contributions sont attendues dans les prochains mois, chacune renforçant sensiblement les 600 militaires fournis par la France, la Suède, l’Italie, l’Estonie, la République tchèque, la Belgique, le Portugal et les Pays-Bas.

La Norvège enverra d’ici peu un « petit nombre de soldats » intégrés dans le détachement suédois. Une petite centaine de militaires danois rejoindront le dispositif en janvier prochain, déploiement avalisé fin mai par le parlement local. Une cinquantaine de militaires roumains sont également attendus au dernier trimestre 2021.
 
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La République tchèque, partenaire de la première heure, projette de « prolonger son engagement au sein de Takuba et d’y apporter de nouvelles capacités », annonçait le ministère des Armées jeudi dernier, en marge d’un déplacement de Florence Parly à Prague.

L’annonce hongroise intervient à un moment charnière dans l’évolution de l’opération Barkhane. Celle-ci se transforme depuis plusieurs semaines pour reposer à terme sur trois piliers, le premier étant un partenariat de combat fondé sur la montée en puissance de Takuba.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/10/06/des-hongrois-vont-rejoindre-takuba-en-2022-22477.html

Des Hongrois vont rejoindre la force Takuba au Mali, en 2022

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Notre correspondant en Hongrie, Corentin Leotard, revient sur le prochain envoi de militaires des forces spéciales hongroises au Mali. Ils rejoindront la TF Takuba.

La proposition de loi est passée mardi en commission. Puisqu'aucun amendement n'a été proposé, la loi sera votée très prochainement. Toutefois, aucune date n'a été précisée.

Voici son court article.

 

Il y a deux sujets sur lesquels la France et la Hongrie coopèrent étroitement : le nucléaire civil et la défense. De défense, il en était justement question lors d’une rencontre entre le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et son homologue hongrois Péter Szijjártó, le 10 septembre à Budapest.

Ce dernier a promis l’envoi d’un contingent de 80 militaires des forces spéciales hongroises sur le théâtre sahélien au premier trimestre 2022. Ce déploiement devrait être formellement approuvé par le Parlement dans les jours qui viennent; il l’a déjà été en commission.

Les soldats hongrois seront impliqués dans la formation et l’accompagnement d’unités de l’armée du Mali, au sein de la Task Force Takuba. Cette unité multinationale créée en 2020 par la France rassemble déjà des Estoniens, Italiens, Suédois, Tchèques sur le terrain, ainsi que des Belges, Néerlandais et Portugais en état-major; Hongrois, Danois et Roumains la rejoindront en 2022.

Alors que les pays de l’ancien  "bloc de l’Est" sont traditionnellement d’une culture stratégique  "atlantiste" qui privilégie l’OTAN et les États-Unis, Viktor Orbán s’est toujours montré ouvert à la création d’une défense européenne. Il l’a rappelé lors de sa venue à l’Élysée en octobre 2019 : « Nos points de vue sont très proches sur le besoin de défendre les frontières, le besoin d’avoir une armée européenne commune », avait-il déclaré aux côtés d’Emmanuel Macron.

Engagée dans un vaste programme de modernisation, l’armée hongroise s’est récemment dotée de 36 hélicoptères multirôles H225M Caracal et était l’an dernier le premier client de l’industrie d’armement allemande.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/10/06/takuba-en-images-22478.html

Takuba et quelques-uns de ses 600

opérateurs en images

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Notre correspondant au Mali, Paul Lorgerie, a pu passer quelques jours au sein de la TF Takuba. Il a partagé la vie et les activités de ses soldats des FS qui travaillent avec leurs camarades maliens.

On lira ci-dessous son reportage paru dans nos colonnes ce jeudi matin (cliquer sur l'image pour l'agrandir):

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Voici quelques-unes de ses autres photos :

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/00/499645306.jpg

Ya Rab Yeshua.

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