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Avec six sauts en moyenne par an, l’entraînement des troupes aéroportées est insuffisant, prévient le général Burkhard


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Alors rien de certain mais mon objectif serait la BSPP, j’ai également ouvert un dossier pour être pompier aéronautique dans l’armée de l’air, et j’ai envoyé ma candidature pour le recrutement 2020 des sapeurs pompiers de monaco, j’attends de passer les tests, et l’avenir me dira où je vais finir j’espère au moins dans un de ces 3 choix.

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  • 5 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2020/11/17/larmee-de-terre-peine-toujours-a-trouver-des-avions-pour-lentrainement-de-ses-troupes-aeroportees/

L’armée de Terre peine toujours à trouver des avions pour l’entraînement de ses troupes aéroportées

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C’est un problème qui dure.

L’an passé, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], le général Thierry Burkhard, avait déploré la difficulté que rencontraient les troupes aéroportées à organiser suffisamment de sauts dans l’année pour maintenir les qualifications de leurs parachutistes.

« Nous sommes descendus au seuil limite de six sauts par an lequel, selon moi, est à peine suffisant pour maintenir les qualifications » car
« lorsqu’il faut faire passer un maximum de gens avec six sauts, ils sont non-équipés. Or, en mission, les parachutistes le sont forcément », avait-il en effet déclaré lors d’une audition parlementaire.

À titre de comparaison, les légionnaires du 2e Régiment Étranger de Parachutistes qui sautèrent sur Kolwezi en 1978 avaient l’occasion de sauter un dizaine de fois dans l’année.

Un an plus tard, le général Bukhard a fait le même constat lors de son dernier passage devant les sénateurs. « Aujourd’hui, le nombre de sauts est insuffisant. Nous ne sommes toutefois pas encore dans la zone rouge. Lorsque nous détenons une expertise, une sorte d’inertie nous permet de maintenir la capacité. Cette situation ne peut néanmoins pas durer trop longtemps », a-t-il dit.

Selon le CEMAT, cet état de fait est la conséquence du « trous que nous n’avons pas réussi à combler entre la fin du C-160 Transall et l’arrivée de l’A400M pour remplir ces missions. »

En réalité, cette situation est à mettre sur le compte des difficultés rencontrées par Airbus dans le développement des capacités tactiques de son avion de transport.

Cependant, les choses s’arrangent progressivement, l’A400M ayant récemment été certifié pour le largage simultané de parachutistes via ses deux portes latérales [soit deux fois 58 parachutistes en une seule passe].

Quoi qu’il en soit, « la capacité à entraîner nos troupes aéroportées est insuffisante » et « nous devons impérativement inverser cette tendance », a insisté le général Burkhard, d’autant plus qu’il entend faire « changer d’échelle » l’entraînement de ses troupes. L’externalisation pourrait un palliatif.

Mais c’est apparemment plus compliqué…

« Nous n’arrivons toujours pas à passer un contrat pour disposer d’un avion permettant de faire sauter nos parachutistes », a en effet affirmé le CEMAT.

« Ce sujet ne concerne pas que l’armée de Terre mais illustre la raison pour laquelle j’estime que notre système est devenu aujourd’hui trop compliqué. J’ai tout de même bon espoir que nous arriverons à débloquer cette situation », a-t-il estimé.

Faire effectuer six sauts par an à un parachutiste ne suffit pas… Encore faut-il qu’il les fasse dans des conditions proches de celles qu’il sera susceptible de rencontrer en opération. « Si ces sauts sont tous réalisés de jour, non équipés, sur une zone de saut reconnue et sans procédures imprévues, ces entraînements ne permettront pas d’acquérir l’expertise et la maîtrise nécessaires », a souligné le général Burkhard.

Cela étant, en septembre, un avis de marché concernant « la location d’avions homologués, avec équipage, dans le cadre de la formation et de l’entraînement du personnel parachutiste de l’armée de Terre et fourniture de prestations associées » a été diffusé par le ministère des Armées.

Divisé en six lots, ce marché visait à trouver des avions ayant la capacité d’emporter 11 à 25 parachutistes pour des sauts en ouverture commandée retardée [SOCR]. Les prestataires intéressés avaient jusqu’au 28 octobre pour déposer leurs offres.

Par ailleurs, il y a visiblement beaucoup moins de problèmes pour l’entraînement aux sauts à ouverture à très grande hauteur [SOTGH], qui sont généralement l’apanage des forces spéciales. « Un système de contractualisation est déjà en place. Les volumes sont moins importants. Je suis donc moins inquiet dans ce domaine », a conclu le général Burkhard.

Photo : © EMA

Ya Rab Yeshua.

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Est ce la finance ou la doctrine d'emploi qui  sonne le glas d'une spécificité dont on voit bien que l'usage  au combat ne s'adresse de plus en plus qu'aux unités spécialisées. Combien de largages de masse opérationnels  ces dernières années. On les compte sur les doigts d'une main. L'intérêt opérationnel et les difficultés tactiques au sol ( dispersion des personnels,  absence d'appui...) à mettre en parallèle avec les conséquences humaines comme au Mali pour faire proche, posent question. On peut déplorer cette mort silencieuse qui comme beaucoup de choses sera peut être regrettée plus tard en cas de besoin. Mais comment au moment des choix tactiques pourra t'on apprécier l'utilisation de moyens dont le maintien opérationnel n'est plus assuré. Alors la question est. La mort des TAP est elle annoncée?

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il y a une heure, BTX a dit :

Bizarrement votre réflexion nous renvoie à ce développement.

BTX

Effectivement j'avais oublié cet article complet. Et la question reste posée et encore plus gravement,  car depuis,  ça ne s'arrange pas. Il n'y a pas si longtemps en parlant avec des gars du 3,  je crois bien que je suis passé pour un mytho? en leur expliquant que 6 c'est le nombre de mes sauts en l'espace de 8 jours au CME. Et tous avec équipement. D'ailleurs à part les premiers sauts du brevet sauter "à poil" ça ne se faisait pas. Ce problème de maintien opérationnel s'aggrave et c'est un cercle vicieux. Pas prêt donc pas utilisé. Et pas utilisé, donc pas urgent de se préparer. Je ne suis clairement pas au niveau pour répondre à la question. On verra ce que l'avenir dira. 

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Avec 7 régiments à la 11e BP + 2 régiments de FS Aéroportés et quelques autres unités/personnels qualifiés TAP, on doit être à plus de 10.000 personnels paras dans l'AdT à devoir être certifiés chaque année, soit facilement de 60 à 70.000 sauts par an ... On peut se demander si l'on a encore besoin d'autant de personnels avec de telles qualif (avec des opérations TAP engageant max 200 pax), en Grande-Bretagne, ils ont encore 3 à 4 bataillons paras, plus des personnels SAS, max 5.000 personnels à "valider" annuellement

Mais je ne crois pas à la vue du "lobby para" au sein de l'AdT et même de l'armée française que cette situation va changer dans les années à venir

Le fil rouge sur le bouton rouge, le fil bleu ....

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