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Jusqu’à 2000 systèmes de micro-drones supplémentaires pour les Armées


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https://forcesoperations.com/jusqua-2000-systemes-de-micro-drones-supplementaires-pour-les-armees/

Le micro-drone NX70 Block 2 de Novadem, adopté en 2018 par l'armée de Terre (Crédit : Novadem)

Le micro-drone NX70 Block 2 de Novadem, adopté en 2018 par l’armée de Terre (Crédit : Novadem)

 

Selon un avis de marché publié ce matin, la Direction générale de l’armement (DGA) envisage l’acquisition de 2000 nouveaux systèmes de micro-drones au profit de « différentes unités de l’armée française ». Un accord-cadre d’une durée de cinq ans devrait être signé cette année.

La commande d’une première tranche d’environ 200 systèmes est fixée pour 2020, pour une livraison dans les six mois. Cela avait été annoncé à demi-mot lors des discussions préliminaires au PLF 2020, lors desquelles il fut question de l’achat de « 290 des mini, micro et nano-drones Black Hornet et NX70-Novadem ». Une seconde tranche à l’envergure non définie est ensuite prévue en 2021. Les retours d’expérience permettront ensuite de préciser la cible finale et sa cadence de livraison. À terme, la DGA projette d’acquérir un total de 2000 systèmes, une quantité néanmoins donnée « à titre purement indicatif ».

Ce parc devrait majoritairement bénéficier à une armée de Terre qui, à l’horizon 2023, devrait disposer « d’une flotte d’environ 1 200 drones, pour moins de 200 aujourd’hui, » rappelait le CEMAT, le général Thierry Burkhard, l’an dernier face aux députés de l’Assemblée nationale. Les drones, qu’ils soient terrestres ou aériens, représentent en effet un segment majeur du programme Scorpion. Des expérimentations sont déjà en cours au sujet de l’intégration de la robotique terrestre, sur base des systèmes acquis en août 2019 auprès de Nexter et d’ECA Group. Ces robots serviront à la constitution d’une doctrine d’emploi au profit des unités d’infanterie, encore peu rompues à leur usage. Il n’est donc pas impossible que ce nouveau marché d’ampleur inédite s’inscrive, du moins en partie, dans cette même logique Scorpion.

D’après l’avis de marché, le système requis devra permettre « à la fois l’observation de jour et de points chauds à courte portée, en particulier lors des missions «au contact» de la menace. De tels systèmes doivent donc être facilement et rapidement mis en œuvre par des opérateurs non spécialistes des drones, tout en conservant des performances élevées en terme de discrétion sonore et visuelle et en capacité de détection ». Les micro-drones seront achetés sur étagère mais devront être conçus de telle sorte qu’ils puissent permettre l’intégration de fonctionnalités opérationnelles supplémentaires.

Par « système complet », la DGA entend un vecteur aérien pour l’observation de jour, un second vecteur pour l’observation de jour et infrarouge ainsi qu’une tablette déportée. Lorsqu’il est emporté par le combattant, le système dit « débarqué » comprend « au moins un vecteur », un écran, les batteries et la manette de commande. « Outil supplémentaire emporté par les équipes déployées, » le système débarqué ne doit pas excéder 2,5 kg.

Difficile, au vu de cet embryon de cahier des charges, de ne pas penser au NX70 Block 2 de Novadem. Cette solution « made in France » est notamment parvenue à s’imposer auprès de l’armée de Terre, qui a perçu en urgence 27 systèmes de deux vecteurs. Ceux-ci ont depuis été largement engagés au Sahel en appui de l’opération Barkhane.

Résultat de recherche d'images pour "Le système micro-drone NX70 et sa station-sol (Crédit photo: Novadem)"

Loin de se reposer sur ses lauriers, la PME d’Aix-en-Provence met les bouchées doubles pour développer son offre et décrocher d’autres marchés. De nouveaux concepts d’emploi sont à l’étude, notamment pour couvrir les besoins des unités NRBC. Novadem explore également la piste de l’impression 3D pour la production de certaines pièces.

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  • 3 mois plus tard...

https://forcesoperations.com/larmee-de-terre-double-la-mise-avec-novadem/

Carton plein pour le droniste Novadem. Après avoir entamé l’année sur les chapeaux de roues avec le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM), la PME d’Aix-en-Provence s’est vue confier la mission de doubler la flotte de micro-drones NX70 Block II de l’armée de Terre.

Les RETEX utilisateurs recueillis depuis septembre 2019 au Sahel auront fait mouche, conduisant trois mois plus tard l’armée de Terre à commander vingt unités supplémentaires en plus des 27 systèmes déjà perçus.

Ce nouveau contrat porte ainsi l’acquisition totale à 4M€ pour le matériel et la maintenance pluriannuelle. Ce succès est donc de premier ordre pour une PME dont le chiffre d’affaires atteignait 1M€ en 2018. « C’est avec une grande fierté que nous avons reçu cette commande supplémentaire, preuve renouvelée de la confiance qu’accorde la DGA et les Forces Armées françaises à Novadem », se félicite son PDG et co-fondateur, Pascal Zunino, dans un communiqué diffusé vendredi dernier.

La moitié de cette commande a pu être perçue dès le 3 avril par la DGA en vue de son déploiement immédiat sur les théâtres d’opération extérieurs. « Le ministère des Armées a directement exprimé le fait que cette commande était prioritaire. La DGA a d’ailleurs continué à travailler sur le sujet, quand d’autres programmes de R&D ont été mis en suspens pendant la période ». Un petit défi pour la douzaine d’employés de Novadem, qui est rapidement parvenue à adapter ses postes de travail pour respecter les mesures de distanciation sociale imposées par la crise sanitaire.« Nous sommes tous impactés avec des facteurs parfois différents. Notre chance, c’est d’avoir des locaux assez grands mais une petite équipe. C’est la force d’une PME que de disposer d’une réelle flexibilité au profit du client », souligne Pascal Zunino.

Pour accélérer les démarches, la DGA s’est une fois encore tournée vers la centrale nationale de l’Union des Groupements d’Achats Publics (UGAP). « Nous avons eu la chance de remporter un contrat cadre pluriannuel avec l’UGAP, sur lequel est ensuite venu se greffer le ministère des Armées au travers de la DGA. Cela a permis une passation de marché rapide correspondant parfaitement au contexte de l’urgence opérationnelle ». Il aura finalement fallu moins de six mois pour basculer de l’expression de besoin à la validation du produit par la STAT, puis à l’achat sur catalogue grâce à l’UGAP et aux premières livraisons. En tout, cette alternative aura permis de gagner de 8 à 12 mois en procédures diverses. Un choix gagnant car, si la DGA avait dû rédiger un cahier des charges en partant de zéro, « nous aurions été très décalés par rapport au calendrier serré qu’implique la logique de l’urgence opérations ».

Nouvelles capacités et forces spéciales

Hormis les vecteurs et le matériel nécessaire pour leur MCO, ce contrat comprend la livraison de fonctions supplémentaires, dont une alimentation par « câble libérable en plein vol » qui démultipliera l’autonomie de 45 minutes et des tablettes déportées (Remote Video Terminal/RVT). Celles-ci permettront à d’autres opérateurs de bénéficier du retour vidéo et cartographique indépendamment du télépilote. « Cela faisait partie des besoins exprimés suite au déploiement du premier lot », note Pascal Zunino, qui évoque de nombreux cas d’usage comme le suivi de convoi. « On peut par exemple imaginer un télépilote situé à l’arrière du convoi, mais dont le drone fournira des images aux personnels débarqués ou embarqués dans d’autres véhicules ». Avec cette seconde commande, les forces recevront 17 RVT en plus des trois exemplaires fournis auparavant à titre expérimental.

One System® Remote Video Terminal(OSRVT™) | Textron Systems

Le NX70 dispose par ailleurs d’une capacité d’emport et de largage d’une charge utile de 200 à 300 grammes, tels que des fumigènes ou un kit médical. Cette fonctionnalité, basée sur le dispositif « maison » NXDROP, avait notamment été évaluée lors d’un exercice mené durant l’été dernier au CENZUB. « Le micro-drone est souvent là pour observer, mais il peut aussi agir et c’est ce que l’on cherche à démontrer grâce à la polyvalence du NX70 », précise Pascal Zunino.

Bien qu’il n’ait pas été retenu par l’armée de Terre, cet équipement est actuellement l’objet de « demandes spécifiques de la part des forces spéciales ». « Cela reste une niche dans la niche » et, du côté des forces spéciales, il est pour l’instant question de jauger la pertinence des différents modes d’emploi en environnement opérationnel.

Quant à de futurs compléments de NX70 pour l’armée de Terre, Novadem souhaite rester prudent. « Ce que l’on voit, c’est qu’aujourd’hui il y a un besoin clairement exprimé auquel nous répondons avec nos produits », explique son PDG. Si l’accord-cadre de l’UGAP demeure actif, l’armée de Terre évolue à présent vers une segmentation de l’échelon des micro-drones avec des capacités et des volumes d’achat différents pour des systèmes qui se veulent néanmoins complémentaires.

Aux vecteurs très spécialisés comme le drone d’appui NX70 pourraient venir se joindre de futurs produits à bas coûts acquis en grande quantité pour répondre à d’autres types de besoins. Selon un appel d’offres diffusé en février, la cible totale projetée serait de 2000 systèmes, dont une première commande de 200 unités en théorie contractualisée cette année. Un segment « low-cost » dans lequel Novadem a choisi de ne pas se positionner. « Ce sont surtout des systèmes que l’on peut potentiellement considérer comme étant ‘jetables’ avec un budget à l’unité qui se situerait au dixième du coût d’un micro-drone comme le NX70 », rappelle Pascal Zunino.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

https://forcesoperations.com/les-trois-premiers-smdr-livres-a-larmee-de-terre/

Les trois premiers SMDR livrés à l’armée de Terre

L'un des trois mini-drones Spy'Ranger de Thales composant un système SMDR (Crédits: ministère des Armées)

L’un des trois mini-drones Spy’Ranger de Thales composant un système SMDR (Crédits: ministère des Armées)

Un nouveau venu s’apprête à intégrer la « trame drones » de l’armée de Terre. Le feu vert de la DGA en poche, Thales est désormais autorisé à livrer les trois premiers Systèmes de mini-drones de renseignement (SMDR) basés sur le Spy’Ranger et appelés à remplacer les systèmes DRAC en service depuis 2008.

Pour Thales, c’est la concrétisation d’un programme lancé en novembre 2016 après la notification d’un marché d’environ 100M€ pour la livraison de 70 systèmes. Pour l’armée de Terre, c’est le début d’une nouvelle étape dans le renouvellement de sa capacité de drones tactiques. « Notre stratégie prévoit le renforcement de fonctions clés comme le renseignement, ces drones en sont une des incarnations. Agiles, efficaces et faciles à utiliser, leur arrivée dans nos forces armées est une excellente nouvelle et une traduction supplémentaire des efforts de remontée en puissance de nos armées dans le cadre de la Loi de programmation militaire. Fabriqués en France par l’entreprise Thales », déclare à ce titre la ministre des Armées, Florence Parly.

La perception de ces systèmes, chacun composé de trois vecteurs et d’une station sol, intervient à l’issue d’opérations de vérification menées sur les sites d’Élancourt (Yvelines) de Thales et de la DGA Techniques terrestres, à Bourges (Cher). Une étape franchie en dépit de l’épidémie de Covid-19, comme le mentionnait le directeur de la DGA Joël Barre lors d’une audition à l’Assemblée nationale. La crise sanitaire n’aura en effet pas empêché la DGA de démarrer le 28 avril des « essais en vol sur notre site de Bourges, des expérimentations du drone SMDR, le Système de Mini-Drones de Renseignement prévu pour équiper l’armée de terre », expliquait alors Joël Barre.

À l’instar du DRAC, les SMDR seront opérés par le 61e régiment d’artillerie (61e RA), unité de référence drones pour l’armée de Terre, et par les sections mini-drones des batteries d’acquisition et de surveillance des régiments d’artillerie. Avant de rejoindre les Diables noirs de Chaumont et les régiments d’artillerie, ces systèmes passeront auparavant dans les mains de la Section technique de l’armée de Terre (STAT) à des fins d’expérimentation par des opérationnels. Ils pourront ensuite « être déployés en opération d’ici la fin de l’année 2020 ». Une dizaine de systèmes supplémentaires seront livrés d’ici 2021 « conformément à la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 ».

Outre une autonomie de 2h30 et un poids de 15 kg, le SMDR (= système mini drone de renseignement) dispose d’une liaison de données miniaturisée et sécurisée (µTMA) issue de l’étude amont « Étude et démonstration d’une liaison de données universelle des systèmes autonomes aéroterrestres » (ELSA).

Cette brique offre une portée de 30 km et une qualité d’images optimale grâce à son haut débit (5 Mb/s). En cas d’obstacle ou de dépassement de la portée, l’utilisation d’une forme d’onde adaptative permet de réduire automatiquement ce débit pour maintenir la liaison de données. Pour réaliser ce programme, Thales s’est par ailleurs adjoint les services de deux PME: Aviation Design pour la plateforme et Merio pour la boule optronique gyrostabilisée.

Le SMDR vient à son tour compléter une trame de nouvelle génération composée pour l’instant du nano-drone Black Hornet et du micro-drone NX70 Block II. Ils seront rejoints l’an prochain par le drone tactique Patroller (photo ci-dessous), dont la livraison par Safran est décalée suite un accident survenu en décembre dernier à Istres.

Un drone tactique Patroller destiné à l'armée de Terre s'est ...

L’ensemble doit permettre à l’armée de Terre de disposer « à terme » de 1300 vecteurs qui permettront « d’appuyer l’engagement d’une unité au combat dans la durée et sur de fortes distances », ambitionnait l’ancien CEMAT, le général Jean-Pierre Bosser, en juin 2019.

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

https://forcesoperations.com/des-micro-drones-anafi-se-pour-le-cft/

Des micro-drones Anafi SE pour le CFT

Un drone Anafi SE (Crédits : Parrot)

Un drone Anafi SE (Crédits : Parrot)

Après avoir signé avec DJI et Novadem, l’armée de Terre envisage maintenant l’acquisition de micro-drones Anafi Security Edition (SE) du groupe français Parrot. Un appel d’offres pour la fourniture de plusieurs dizaines d’exemplaires a été émis au début de l’été au profit du Commandement des forces terrestres (CFT).

Si l’identité de l’industriel bénéficiaire ne fait aucun doute, l’armée de Terre n’a pas détaillé les raisons de ce projet d’achat et les unités destinataires de ce micro-drone, déjà en dotation au sein des forces spéciales et de la Marine nationale. S’agit-il d’outils attribués à l’E2CIA à des fins de préparation des forces, comme le laissent supposer les codes d’imputation du marché ? Ou d’un échantillon expérimental en vue d’une acquisition de grande ampleur, à l’image de celle diffusée en février ?

La cible exprimée par le CFT est de 30 kits comprenant chacun un micro-drone Anafi SE, une télécommande Skycontroller 3, quatre batteries « intelligentes », une station de recharge, une powerbank et une piste de décollage carrée pliable, pour ne citer que les sous-équipements majeurs. Le retour vidéo reposera sur une tablette durcie répondant à la norme MIL-STD-810G, opérant sous Android 9.0 Pie et prenant en charge tous les systèmes de navigation (GPS, Beidou, Glonass, Galileo).

Compact et léger (320 grammes), l’Anafi SE offre une autonomie de 25 minutes dans un rayon de 4 km et une vitesse maximale de 15m/s. Sa chaine image repose sur une voie optique d’une résolution de 21 mégapixels et dotée d’un zoom digital 11x. Le CFT requiert par ailleurs une fonction d’imagerie thermique. Des performances séduisantes pour un coût contraint, argument de poids dans un marché où le prix est le seul critère d’évaluation des offres.

(Crédits : Parrot)

(Crédits : Parrot)

Depuis fin 2019, Parrot a quitté le marché grand public pour ne plus se concentrer que sur la clientèle professionnelle, forces de défense et de sécurité en tête. Avec succès car, en février dernier, l’entreprise parisienne s’est vue notifiée le marché « Suisse MUAS » destiné à doter les forces armées suisses d’une quantité non communiquée de micro-drones.

Parrot est également l’un des six dronistes retenus en mai 2019 par l’US Army dans le cadre du programme « Short Range Reconnaissance » (SRR). Du prototype développé pour les militaires américains découle une version commerciale baptisée Anafi USA. Fabriquée dans le Massachusetts, celle-ci est nativement équipée d’une fonction d’imagerie thermique, d’un zoom plus puissant (32x) et présente une autonomie étendue de 32 min.

Ya Rab Yeshua.

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C'est pas mal et pratique .

Par contre 32 min ... c'est pas fou ! Il faut bien penser a recharger après chaque utilisation sinon sur une mission un peu longue c'est fichu ! 

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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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  • 3 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2020/11/17/le-ministere-des-armees-veut-doter-ses-mini-drones-dune-capacite-de-guerre-electronique/

Le ministère des Armées veut doter ses mini-drones d’une capacité de guerre électronique

 

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Les mini-drones comme les Spy’Ranger, qui entrent progressivement en service au sein de l’armée de Terre, sont utilisés pour des missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance grâce à leurs caméras et autres capteurs optroniques embarqués.

En clair, ils recueillent des images, qui sont ensuite analysées et exploitées à des fins opérationnelles.

Mais le ministère des Armées entend leur faire réaliser d’autres tâches, comme en témoigne le programme « Sauron » [un clin d’oeil à l’oeuvre de JRR Tolkien?], qui vient de faire l’objet d’un appel à projets lancé par l’Agence de l’Innovation de la Défense [AID].

Dans le détail, il est question de proposer une charge utile « d’appui électronique » qui, destinée à un drone dont la masse maximale au décollage est inférieure à 25 kg, doit permettre de détecter, localiser et pister un ou plusieurs types d’émetteurs de télécommunications dans la bande {30 MHz – 6000 MHz}, tout en ayant éventuellement la capacité d’interagir ou de

Ce dispositif devra également être en mesure d’identifier simultanément plusieurs émetteurs afin d’en établir la cartographie de la zone où ils sont actifs, qu’elle soit rurale ou urbaine.

Et le tout en transmettant ces informations en temps réel à la station servant à contrôler le drone et en ayant la capacité d’interagir avec eux, voire éventuellement de les bloquer.

Évidemment, cette charge utile devra être compacte, afin d’avoir le plus faible encombrement possible, que ce soit pour être installée à bord d’un drone à voilure fixe ou tournante. D’une masse maximale inférieure à 5 kg, sa puissance électrique ne devra pas excéder les 50W. Son autonomie « pouvant dépendre de son mode de fonctionnement, les différents bilans de consommation associés seront précisés », précise l’AID.

Par ailleurs, il n’est pas obligé que les propositions attendues par l’agence soient basées sur des technologies nouvelles. « Le caractère innovant des propositions pourra consister à ‘détourner’ l’usage des technologies existantes », souligne-t-elle.

« Nous acceptons les propositions provenant de tous types d’opérateurs économiques de l’Union européenne [UE] : académiques, petites ou moyennes entreprises, entreprises de taille intermédiaire, grands groupes. Nous acceptons tout groupement de ces différents types d’opérateurs », indique encore l’AID, qui écartera donc toute « importation d’une solution non européenne à l’identique sans modification » par un bureau d’étude situé « sur le territoire » de l’UE ou de l’Espace économique européen.

Pour ce programme, l’AID dispose d’un budget lui permettant de financer une ou plusieurs propositions, à condition que le coût de chacune d’entre-elles ne dépasse pas les 400.000 euros hors taxes.

Les opérateurs ayant une solution à proposer ont jusqu’au 18 janvier pour se manifester auprès de l’AID. Les propositions retenues feront ensuite l’objet d’un marché de recherche & développement d’une durée maximum de sept mois, puis, à partir de septembre 2021, de démonstrations.

En savoir plus : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/appel-a-projets-sauron

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 mois plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/01/22/29-9-millions-d-euros-pour-les-drones-parrot-qui-equiperont-21819.html

29,9 millions d'euros pour les microdrones Parrot qui équiperont les forces françaises

La DGA a annoncé, le 12 janvier, avoir choisi la société Parrot dans le cadre d’un appel d’offres européen lancé en février 2020 et portant sur la fourniture de microdrones.

150 systèmes (comprenant chacun deux vecteurs)s ont été commandés à la société Parrot Drones pour un montant de 29,9 millions d'euros, comme le précise l'avis d'attribution publié ce vendredi.

Selon la DGA, le contrat, d’une durée de cinq ans, prévoit la livraison de plusieurs centaines de systèmes de drones et d’équipements complémentaires, la formation de pilotes référents, ainsi que la possibilité de développements adaptatifs. Il est prévu que des commandes soient passées chaque année, le retour d’expérience acquis d’ici fin 2021 permettant ensuite de préciser la cible des commandes et les cadences de livraison.

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

https://www.forcesoperations.com/la-dga-commande-un-troisieme-lot-de-micro-drones-nx70/

Et de trois. La Direction générale de l’armement (DGA) a commandé en fin d’année 2020 un troisième lot de 49 micro-drones NX70 auprès de Novadem, annonçait aujourd’hui le ministère des Armées.

C’est une nouvelle marque de reconnaissance pour la PME aixoise, déjà notifiée en 2018 pour 27 systèmes à deux vecteurs acquis en urgence opération puis en 2020 pour 20 unités supplémentaires. Une succession d’achats facilitée par le choix qu’a fait la DGA de venir se greffer à un contrat cadre pluriannuel attribué en amont par l’Union des Groupements d’Achats Publics (UGAP).
 

À ce jour, la DGA a donc acquis 143 micro-drones NX70 et plus de 200 équipements et rechanges associés, « portant le montant total des commandes à plus de six millions d’euros », souligne Novadem dans un communiqué. Les premiers exemplaires seront réceptionnés par la DGA au cours du mois d’avril. Les livraisons s’étaleront ensuite jusqu’au début de l’été.

« Au-delà de l’apport financier généré par ces trois commandes, nous avons franchi de nouvelles étapes dans la performance et la fiabilité de nos produits. Nous sommes fiers que notre NX70 fasse partie des rares micro-drones ‘combat proven’ et de surcroît Made in France, du développement jusqu’à la production », s’est félicité le directeur et co-fondateur de Novadem, Pascal Zunino.
 
Comme d’accoutumé, Novadem a apporté quelques améliorations à son système, conçues sur base des RETEX acquis depuis septembre 2019 et un déploiement initial en appui de l’opération Barkhane. La troisième commande comprend ainsi l’ajout d’une nouvelle caméra thermique au double de la résolution actuelle. Cette caméra thermique HD équipera la moitié des micro-drones NX70 perçus prochainement par les forces.
 
La-DGA-reprend-un-troisie%CC%80me-lot-deLe drone NX70 lors d’une démonstration de tir réalisée fin 2020 à Canjuers (Crédits : Adrien Baste/MBDA)
« Cette nouvelle capacité vient compléter la polyvalence de la flotte NX70, qui possède déjà l’alimentation par câble pour des missions de surveillance et de protection sans interruption ou encore le partage d’information sur le terrain avec des terminaux mobiles disposés dans les véhicules ou débarqués avec les soldats », commente la PME.
 

En dépit des difficultés engendrées par la crise sanitaire, notamment en terme de visibilité, Novadem est parvenu à se maintenir et à clôturer l’année 2020 sur un chiffre d’affaires en croissance. Cette trajectoire devrait se maintenir en 2021, notamment soutenue par ce nouveau succès engrangé auprès du client français.

Hormis de nouveaux recrutements, la croissance de Novadem se traduit par un projet d’expansion en vue de tripler les capacités d’accueil et de production de son site actuel. Implanté au sud-est d’Aix-en-Provence, sur le Technopôle de l’environnement de l’Arbois, celui-ci devrait voir sa surface portée à 1000 m² d’ici à 18 mois.
 

La bonne santé de l’entreprise est aussi palpable dans le champ de la R&D. Allié précieux des forces terrestres, le NX70 a récemment démontré une capacité inédite de désignation d’objectif lors d’un tir de missile MMP réalisé à Canjuers avec l’appui de l’armée de Terre et de la DGA. Ce tir s’inscrivait dans le cadre du projet LinkEUs piloté par MBDA et financé à hauteur de 6,5 M€ par l’Europe. D’une durée de 24 mois, LynkEUs vise à définir un premier concept opérationnel de capacité européenne de tir au-delà de la vue directe (TAVD) grâce à des moyens d’observation robotisés aériens et terrestres.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 mois plus tard...

https://www.forcesoperations.com/parrot-lance-son-programme-de-bug-bounty/

Parrot lance son programme de bug bounty

 

Parrot part à la chasse aux bugs. En partenariat avec YesWeHack, le droniste français a lancé la semaine dernière un programme de bug bounty pour détecter les vulnérabilités au sein de sa gamme de drones, d’applications et de services.

Un plan en deux phases
 

Tout est dans le nom. Derrière cette « chasse aux bugs » se cache l’engagement de hackers rémunérés pour chaque bug repéré dans un logiciel, sur un site internet et autres applications mobiles. Le principe, désormais bien ancré dans les mœurs du secteur privé, devait forcément finir par intéresser Parrot.

En s’associant avec la première plateforme française de sécurité crowdsourcée, Parrot souhaite identifier « les vulnérabilités potentielles de ses drones, applications mobiles et WebServices ». En pointe sur la sécurisation des données, le groupe français s’était rapproché en juillet 2020 de l’Américain WISeKey pour intégrer de nouveaux modules de sécurité VaultIC4xx dans sa gamme de drones ANAFI.
 

Ce programme de bug bounty se déroulera en deux phases. La première se concentrera sur les programmes privés et sera réservée aux chercheurs en cybersécurité sélectionnés par Parrot. À charge de ceux-ci de détecter d’éventuelles failles sur les futurs produits en amont de leur commercialisation.

 

Après avoir été commercialisés, ces produits intégreront un programme public. Leur sécurité pourra cette fois être scrutée par l’ensemble des 22 000 chercheurs formant la communauté YesWeHack, permettant d’entrer dans une phase d’audit continu.

 

« En cas de défaut, la communauté de chercheurs en cybersécurité de YesWeHack viendra le détecter et permettra à Parrot de le corriger, avant que des vrais attaquants ne puissent en faire un mauvais usage », assure Victor Vuillard, ancien responsable de la cybersécurité pour la division ingénierie nucléaire d’EDF devenu directeur sécurité et CTO Cybersecurity de Parrot.

 
Parrot-lance-son-programme-de-bug-bounty BASEX 2021-01, exercice NEDEX faisant intervenir l’équipe de reconnaissance NEDEX, l’ESIS, la BGA et un télépilote de l’EP équipé d’un drone ANAFI Thermal sur la BA 133 de Nancy-Ochey, le 11 mars 2021 (Crédits photo : Caroline Séry/Armée de l’Air et de l’Espace)
Au bénéfice, aussi, des Armées ?
 
Les résultats de cette chasse pourraient également profiter au ministère des Armées, dont tant YesWeHack que Parrot sont des partenaires de longue date. Le premier avait été retenu en 2019 par le Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER) pour le soutien d’un bug bounty mené en interne. L’exercice a été réédité en juillet 2020, toujours avec l’aide de YesWeHack. Les « chasseurs » avaient alors fait remonter un total de 130 rapports au COMCYBER.
 

Le second a été notifié en janvier 2021 par la Direction générale de l’armement (DGA) pour la livraison de drones ANAFI USA au profit de l’ensemble des forces armées. Cet accord-cadre, conclu pour une durée de cinq ans, s’est matérialisé par une première commande de 150 systèmes à deux vecteurs pour environ 30 M€. Les premières livraisons interviendront au mois de juin.

 

Le principal bénéficiaire sera l’armée de Terre, qui devrait priori percevoir 60% du volume global. Ses régiments devraient à terme opérer un parc de 529 micro-drones. Ces systèmes seront déployés à l’échelon de la compagnie, quand les nano-drones Black Hornet 3 le sont au sein d’une section.

 

D’autres modèles de la gamme Parrot sont déjà en usage ou dans le collimateur des Armées. Le mois dernier, un drone ANAFI Thermal était ainsi testé par l’escadron de protection de la base aérienne 133 de Nancy-Ochey. Un outil acquis un mois plus tôt dans le cadre du plan d’action « Air fusco combat 2025 » de la brigade des forces spéciales air (BFSA). L’an dernier, le Commandement des forces terrestres émettait quant à lui un besoin pour l’acquisition de 30 kits ANAFI SE, un projet dont la finalité n’avait pas été détaillée.

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/05/03/la-dga-lance-parade-protection-deployable-modulaire-anti-dro-22105.html

La DGA lance PARADE (Protection déployAble modulaiRe Anti-DronEs)

 

La DGA lance le programme PARADE selon un avis du 2 mai.

Ce marché vise à fournir des systèmes de lutte anti-drones aériens (micro-drones d'un poids allant de 100 g à 2 kg et des mini-drones de 2 à 25 kg) et à en assurer le maintien en condition opérationnelle et de sécurité.

Ces systèmes pourront être déplacés par voie routière, maritime et aérienne d'un site à un autre et assureront une protection permanente et à 360° des sites sur lesquels ils seront déployés, en France et sur des théâtres d'opérations extérieures. Détection, caractérisation, identification automatiques et neutralisation seront assurées par ces systèmes, par tous les temps, jour et nuit, contre des drones émetteurs ou non d'ondes électromagnétiques. Chaque système comprendra au moins un système C 2 évolutif, un radar, un goniomètre, un système optronique et un système de brouillage.

Les premiers systèmes seront livrés au plus tard fin 2022.

L'acquisition porte sur la fourniture initiale de l'ordre de six systèmes de lutte anti-drones aériens et sur la réalisation de prestations associées (formation, maintenance, évolutions). Plusieurs dizaines de systèmes et la réalisation de prestations associées sont susceptibles d'être commandés ultérieurement dans le cadre de bons de commande.

Valeur estimée hors TVA : 350 000 000€, sur 132 mois.

Ya Rab Yeshua.

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