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Corona virus: les armées françaises prêtes en cas de besoin


Messages recommandés

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/03/04/corona-virus-les-armees-20937.html

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Officiellement, la situation est claire : le ministère des Armées est mobilisé aux côtés du ministère de la Solidarité et de la Santé dans le cadre des mesures adoptées par le gouvernement pour lutter contre la propagation du coronavirus Covid-19.

D’abord, le ministère des Armées applique, dans toutes ses emprises, la stratégie définie par le ministère de la Santé pour combattre, limiter et freiner la transmission du virus. "Les consignes de prévention et d’hygiène sont diffusées et rappelées", précisent les services de communication des armées. Afin d’assurer la continuité des missions, des mesures complémentaires sont adoptées, comme, par exemple, le contrôle préalable des personnels embarquant sur des bâtiments de la Marine nationale ou la limitation des déplacements à l’étranger vers les zones à risques.

Ensuite, sur réquisition éventuelle et si les moyens civils s’avèrent inexistants, insuffisants, inadaptés ou indisponibles, les ressources humaines et matérielles militaires (transport, accueil, etc.) peuvent être mobilisées. Certaines le sont déjà.

Dans le détail, où en est-on ?

Les hôpitaux des Armées.
Le Service de santé des Armées (SSA) n’est pas en première ligne dans la lutte contre l’épidémie mais il s’inscrit dans le dispositif national.

Quatre des huit établissements hospitaliers des Armées sont mobilisés et figurent dans la liste des établissements référencés par le ministère de la Solidarité et de la Santé. Il s’agit des hôpitaux parisiens de Percy et Bégin, de Toulon (Sainte-Anne) dans le Var et de Marseille (Lavéran) dans les Bouches-du-Rhône.

À ces deux derniers établissements est rattaché le Centre d’épidémiologie et de santé publique des armées (CESPA). Le CESPA est chargé de mettre en œuvre la politique du service de santé des armées en matière d’épidémiologie, de veille sanitaire et de santé publique.Les missions du CESPA couvrent l’ensemble du champ de la pratique de l’épidémiologie et de la réalisation de programmes de santé publique appliqués à la communauté militaire. Il est particulièrement chargé de la collecte et de l’analyse des informations concernant la santé des militaires sur le territoire national et sur les théâtres d’opérations extérieures (OPEX) épidémiques.

Les Dragons de Fontevraud en réserve.

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Plusieurs unités de l’armée de terre disposent aussi de compétences et de moyens qui pourraient être mobilisés. Il s’agit par exemple du 2e régiment de Dragons.Basé à Fontevraud-l’Abbaye (Maine-et-Loire), le 2e régiment de Dragons est l’unique régiment de l’Armée de terre dédié à la lutte contre les menaces nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC). Il compte un millier d’hommes et de femmes. Ce régiment bien spécifique a notamment participé en 2015 à la lutte contre le virus Ebola en Guinée Conakry. Dans le cadre de l’opération Tamarin, 130 militaires, dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2e régiment de dragons à la spécialité NRBC, avaient pris part à cette mission ; ils étaient soutenus par un détachement de commandement et de logistique. Actuellement, le 2e RD n’est pas sollicité pour faire face à la crise du coronavirus. Cette mission incombe aux professionnels médicaux et à ceux de la Sécurité civile. Le cas échéant, le 2e RD ne serait engagé qu’en cas d’une demande formulée par l’État.

Autre unité, le Régiment médical qui, lui, peut prendre en charge les contaminés blessés. Il est fort de 1 600 hommes et femmes et est basé à La Valbonne (Ain). Chacun de ses 5 compagnies médico-chirurgicales (CMC) dispose d’une section NRBC. Lui aussi pourrait être réquisitionné par les autorités civiles, mais "ce n’est pas à l’ordre du jour", précise-t-on au ministère des Armées.

Creil, nids de rumeurs.

La base de Creil a fait l'objet de toutes les attentions médiatiques et d'encore plus de rumeurs. La moitié des personnels de la base restent chez eux par précaution, selon Nathalie Guibert, ma consoeur du Monde. Cette base accueille 2300 civils et militaires.

Mardi matin, le ministère des Armées a décidé de tordre le cou à plusieurs rumeurs. Il a, en particulier, voulu rectifier des informations jugées erronées sur la transmission du coronavirus dans l’Oise et une éventuelle responsabilité de militaires de la base de Creil.

Voici le texte de la mise au point du ministère dont la teneur a été confirmée, ce mercredi, par la ministre des Armées:

Une enquête épidémiologique est toujours en cours sur cette base, où plusieurs civils et militaires ont été testés positifs. Mais le ministère a apporté des précisions sur trois points.
NON, les militaires de l’escadron Estérel qui ont réalisé l’opération de rapatriement Wuhan-Paris le 31 janvier 2020 n’ont pas ramené le coronavirus de Chine.
Le personnel ayant participé à cette opération était équipé de masques de type FFP2, offrant un très haut niveau de filtration, habituellement destinés au personnel de soin.Arrivé à l’aéroport de Wuhan, l’équipage de l’escadron Estérel est resté à bord de l’avion pour accueillir les 193 ressortissants français, tous asymptomatiques et autorisés à embarquer après contrôle médical réalisé à Wuhan par des équipes spécialisées du ministère de la Santé.Aucun membre de l’équipage n’est entré sur le territoire chinois. Au retour de l’avion, l’équipage a bénéficié du protocole de surveillance durant 14 jours passés à domicile. Leur température a été prise deux fois par jour. Après 14 jours de surveillance : aucun n’a présenté de symptôme.Des incertitudes ont porté sur une membre de l’équipage et son conjoint qui, d’après l’enquête épidémiologique, ont potentiellement été en contact avec le cas de l’ouvrier civil de Creil. Tous deux ont été testés et sont négatifs. Une précaution qui confirmait un constat : aucun des personnels militaires ayant participé à la mission de rapatriement entre Wuhan et Istres ne présente des symptômes du Coronavirus.

NON, il n’y a aucun lien entre ce vol Wuhan-Paris et la transmission du coronavirus dans l’Oise.
Les 193 passagers du vol, asymptomatiques, ont été confinés durant 14 jours dans un centre de vacances à Carry-le-Rouet, dans les Bouches-du-Rhône. Chaque passager a fait l’objet d’un suivi clinique étroit et s’est soumis à un test diagnostic du coronavirus Covid-19 avant la sortie du centre où ils étaient confinés. Les 193 tests biologiques sont revenus négatifs. Aucun des passagers n’était donc malade.L’enquête épidémiologique en cours dans l’Oise a conclu qu’il n’y avait aucun lien entre le vol de retour de Wuhan et le « patient 0 » de l’Oise.
NON, aucun personnel de l’Escadron Esterel n’a fait d’intervention au collège ou au lycée de Crépy-en-Valois (Oise) au mois de février.
Contrairement à des affirmations qui circulent sur les réseaux sociaux, aucun personnel de l’Escadron Esterel de la base aérienne de Creil ayant participé au rapatriement de ressortissants français entre Wuhan et Istres n’a donné de conférence ni au collège ni au lycée de Crépy-en-Valois au cours du mois de février.

Ya Rab Yeshua.

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Ouai surement des vacances de 1 mois environs ... façon c'est le confinement , donc tout ce qui n'est pas essentiel est voué a disparaître le temps d'arriver au stade 4 .

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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Si il te ventile direct c'est que c'est possible , puis de toute façon tu va être babysit le temps que tu t'adapte !

Dont worry !

Par contre cela va être différent de l'armée !

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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/03/16/le-ssa-a-la-rescousse-et-les-modules-morphee-de-l-armee-de-l-20964.html

Le SSA à la rescousse et les modules Morphée de l'armée de l'Air aussi

Suite aux annonce du président Macron (lire plus bas), le ministère des Armées a précisé que "le Service de santé des armées(SSA) va créer et mettre à disposition un Elément Militaire de Réanimation du SSA (EMR-SSA). Cette structure médicale modulaire sous tente dédiée à la prise en charge de patients COVID-19, sera armée par du personnel médical des armées, et sa capacité sera de 30 lits de réanimation. Le lieu de déploiement de ces modules sera décidé en coordination avec la Direction générale de la Santé".

Il a aussi été précisé que les armées vont également mettre en alerte immédiate un (ou plusieurs) Module de réanimation pour patient à haute élongation d’évacuation "Morphée", qui permet de transporter dans des conditions de prise en charge adaptées, entre six et douze patients en fonction de leur état. Ce module est mis en œuvre sur les avions de l’armée de l’Air." Ces modules seront utilisés tant sur le territoire métropolitain qu'en outre-mer.

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Les annonces du PR:
Un hôpital de campagne du service de santé des armées (SSA) "va être déployé dans les jours à venir en Alsace", a annoncé Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée consacrée à la lutte contre le coronavirus en France. Les armées "apporteront aussi leur concours pour déplacer les malades des régions les plus affectées", a aussi précisé le président de la République.

 

Ya Rab Yeshua.

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La Minarm affirme avoir une dizaine de cas atteint du COVID19 dans les rangs .

A voir ce que cela peux donner pour la suite ...

C'était a prévoir de toute façon , un peu tout le monde risque de l'attraper dans tout les secteurs .

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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Il y a 11 heures, Stvn a dit :

La Minarm affirme avoir une dizaine de cas atteint du COVID19 dans les rangs .

A voir ce que cela peux donner pour la suite ...

C'était a prévoir de toute façon , un peu tout le monde risque de l'attraper dans tout les secteurs .

La blague "une dizaine de cas". Sachant qu'on ne teste que les gens avec les symptômes graves déclarés,  comment peut on donner un chiffre pareil. Rien qu' avec les unités que je vois passer, le nombre de confinés est bien plus grand. Sans compter les demandes d'application des gestes barrières tout en confinant 2 malades avec tout le reste de leur section. 

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il y a 6 minutes, SG5375 a dit :

La blague "une dizaine de cas". Sachant qu'on ne teste que les gens avec les symptômes graves déclarés,  comment peut on donner un chiffre pareil. Rien qu' avec les unités que je vois passer, le nombre de confinés est bien plus grand. Sans compter les demandes d'application des gestes barrières tout en confinant 2 malades avec tout le reste de leur section. 

Je sais bien , mais je pense qu'il parle de cas plus ou moins grave qui justifie des soins importants .

Car il ne faut pas oublier que pour certain , la maladie a pas ou presque pas de symptôme .

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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il y a 4 minutes, Stvn a dit :

Je sais bien , mais je pense qu'il parle de cas plus ou moins grave qui justifie des soins importants .

Car il ne faut pas oublier que pour certain , la maladie a pas ou presque pas de symptôme .

Je sais bien que tu sais?. Mais c'était pour relever l'inutilité d'une communication comme celle là. Dire qu'il y a 10 cas. Si c'est juste pour parler des cas graves testés parce qu'hospitalisés, qu'est ce que cela apporte en terme opérationnel. Çela rassure moins que ça  ne décrédibilise la parole. Chaque militaire dans son entourage voit vite que cette info est partielle. 

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il y a 1 minute, SG5375 a dit :

Je sais bien que tu sais?. Mais c'était pour relever l'inutilité d'une communication comme celle là. Dire qu'il y a 10 cas. Si c'est juste pour parler des cas graves testés parce qu'hospitalisés, qu'est ce que cela apporte en terme opérationnel. Çela rassure moins que ça  ne décrédibilise la parole. Chaque militaire dans son entourage voit vite que cette info est partielle. 

Après tu connais la population ... c'est un jeu d'explosif !

Si tu dit rien , on va imaginer des choses et si tu en dit trop on va dire que tu est incompétent ! haha

C'est un bon métier de merde de s'occuper de la masse !

M'enfin je ne t'apprends rien papy ? ! :default_hug:

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On sait très bien que la communication est le nerf de la guerre, mais c'est là qu'il faut être bon. Et tu as raison, la difficulté c'est la masse avec toutes ses différences de niveaux dans tous les domaines de capacité d'analyse et de compréhension. Donc très dur à gérer voir impossible. Mais annoncer le nombre de cas sachant qu'on ne dépiste quasiment personne en France c'est inutilement décrédibilisant. L' étude des chiffres scientifiques sur la Chine qui a déjà un retour d'expérience depuis décembre est interessante et très instructive. ( les vraies études hein pas BFM TV) et encore décembre c'est la com officielle chinoise. On voit bien la différence entre cas officiels et la réalité à l'instant t. Mais pour s'en rendre compte c'est l'analyse à posteriori soit environ 10/15 jours qui montre la minimisation des cas. C'est comme communiquer sur les images de contrôle de prises de température dans les aéroports par exemple . Vu la période d'incubation et le fait que le porteur est contagieux sans symptôme ou avant d'en avoir, c'est beau pour rassurer le peuple mais en terme d'efficacité sanitaire c'est bidon. Un autre exemple, à Menton le français est bloqué pour aller en Italie mais l'italien lui peut venir. On sait bien qu'en Italie tout va bien. Ah ça on me dit dans l'oreillette qu'on ne communique pas trop la dessus. Et le top en matière de communication ce sont les "15 jours de confinement", alors qu'on sait très bien qu'au ninimum nous avons entamé le pont du 1er mai (mauvaise blague j'avoue). Je ne critique pas, c'est juste un constat. Quand je vois ce que je vois et que j'entends ce que j'entends (dédicace à notre regretté coluche) je pense que j'ai raison de penser qu'en France nous ne sommes pas prêts à entendre la vérité sur la situation. Le non respect du confinement en est la preuve. Et sur cela il y a beaucoup à dire. On peux déjà écrire un recueil sur la connerie humaine. Donc oui la com c'est dur et c'est un métier. 

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Pour ma défense , Mme Parly a dit sa hors conférence de presse , du coup , aucune prétention politique dedans ... juste du brut sans chercher a l'analyse . ? 

Je sais , c'est rare un politique qui ne contrôle pas sont aura mais sa existe ! hahaah 

Sinon pour revenir sur le sujet de gestion politique  , j'ai un petit message qui m'a fait rire ... comme quoi tout peux arriver en temps de crises ... 

Je cite Mme Bachelot : Je reçois beaucoup de messages de sympathie, de reconnaissance ... et même des excuses ! Soyez-en remerciés et pardon de ne pouvoir répondre à tous. Fille de résistants, je n’ai eu qu’un seul but dans mes fonctions publiques : servir les français.L’heure n’est pas à la rancoeur.

 

Petit rappel , a l'époque tout le monde c'était moqué d'elle pour sa gestion du virus H1N1 . Les dépenses superflue de l'époque avait était épingler par la cours des comptes ect ... bref elle c'était fait défoncer par l'opposition .

Comme quoi même la masse arrive a comprendre ... c'est juste le temps que sa monte au cerveau ! Il doit y avoir des nœuds en fait c'est tout la haut ? ! hahaah 

Modifié par Stvn

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il y a 34 minutes, Stvn a dit :

Pour ma défense , Mme Parly a dit sa hors conférence de presse , du coup , aucune prétention politique dedans ... juste du brut sans chercher a l'analyse

Il n'y a pas de défense à avoir. Il n'y a aucune attaque du chaton?. Et puis ce n'est  pas l'heure de la polémique. Si tant est qu'elle existe parce que c'est toujours plus facile quand ce sont les autres qui doivent prendre les décisions. 

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/03/24/l-emr-20981.html

L'ouverture de l'EMR SSA à Mulhouse est imminente mais une "personnalité" va communiquer

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Quand l'EMR SSA, installé ce week-end à Muhouse, va-t-il accueillir ses premiers patients?

Dès qu'une autorité aura communiqué!

Eh oui, il faut qu'une "personnalité" l'annonce pour que ce secret de polichinelle soit enfin officiellement révélé. 

En attendant le SSA communique sur les capacités de cette structure (voir l'infographie ci-dessous) et rappelle que 5 de ses 8 établissement (deux en Ile de France, deux en PACA et un à Brest) accueillent des patients lourds et les prennent, éventuellement, en réa.

Les trois autres hôpitaux des armées accueillent eux des patients de médecine générale aux pathologies moins critiques. 

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/03/24/6-aptients-evacues-de-mulhouse-vers-best-et-quimper-20982.html

6 patients évacués de Mulhouse et Colmar vers Brest et Quimper (actualisé)

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Selon le ministère des Armées, deux établissements civils bretons vont accueillir 6 malades du corona virus ce mardi. Le MRTT va se poser à Brest Quipavas vers 14h15, avant le transfert des patients vers les deux établissements concernés (photo tout en bas de ce post).

L'A330 MRTT spécialisé dans le ravitaillement en vol, a déjà effectué en fin de semaine dernière deux missions identiques concernant des patients à évacuer de Mulhouse.

Le premier vol a été réalisé le 18 mars entre Istres et Mulhouse, pour transférer six patients vers les hôpitaux militaires Laveran et Saint-Anne. C’est la première fois qu’il était utilisé pour des patients civils.

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Un deuxième vol a été réalisé le samedi 21 mars entre Mulhouse et Bordeaux. 

L’A330 MRTT Phénix est équipé du module « Morphée » qui permet l’évacuation de blessés de guerre nécessitant une réanimation. 

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A noter que Brest abrite aussi un hôpital militaire. L’hôpital militaire de Brest est l’un des cinq hôpitaux militaires qui sont susceptibles d’accueillir des patients lourds, selon le Service de Santé des Armées.

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Ya Rab Yeshua.

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A Mulhouse, l’hôpital de campagne accueille cet après-midi son premier patient. Il est désormais pris en charge par les équipes mixtes de médecins civils et du service de santé des armées.

 

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http://www.opex360.com/2020/03/25/covid-19-le-president-macron-lance-loperation-resilience-et-mobilise-les-pha-mistral-et-dixmude/

Le président Macron lance l’opération « Résilience » et mobilise les PHA « Mistral » et « Dixmude »

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……….……../……………….

Mais il est désormais question d’aller encore plus loin, ce qui ne manquera pas de poser quelques interrogations…

Ainsi, ce 25 mars, lors d’un déplacement à Mulhouse où il a rencontré le personnel du SSA mettant en oeuvre l’hôpital de campagne dont il avait annoncé le déploiement quelques jours plus tôt, le président a annoncé un effort accru des armées.

« Face à ce qui se profile, ce pic de l’épidémie qui est devant nous, j’ai décidé, sur proposition de la ministre des Armées et du chef d’état-major des armées, de lancer l’opération Résilience », a annoncé le chef de l’État.

« Cette opération, distincte de l’opération Sentinelle, qui continue de se concentrer sur la lutte contre le terrorisme, sera entièrement consacrée à l’aide et au soutien aux populations ainsi qu’à l’appui aux services publics pour faire face à l’épidémie de covid-19, en métropole comme en outre-Mer, en particulier dans les domaines sanitaire, logistique et de la protection », a précisé M. Macron.

S’agissant de la protection, il n’est pas clair, à ce stade, si les militaires renforceront leurs camarades de la gendarmerie et les policiers pour faire respecter les mesures de confinement de la population. A priori, on peut supposer que, pour ce qui concerne la ce domaine, que ce seront les spécialistes NRBC [nucléaire, radiologique, biologique, chimiques] des armées, comme ceux du 2e Régiment de Dragons par exemple, qui seront mobilisés [cela étant, ils l’ont été et/ou le sont déjà…].

Mais cette opération « Résilience » concernera aussi la Marine nationale. « J’ai d’ores et déjà décidé de déployer immédiatement le porte-hélicoptères amphibie Mistral dans le sud de l’océan Indien et, à partir de début avril, le porte-hélicoptères amphibie Dixmude ira se positionner dans la zone Antilles-Guyane, en soutien de nos territoires ultra-marins », a en effet annoncé Emmanuel Macron.

Pour rappel, le PHA Mistral est déjà en mer, dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc 2020 », laquelle permet aux élèves officiers de la Marine nationale d’effectuer leur stage d’application. Normalement, ce bâtiment devait être engagé au sein de la Force opérationnelle combinée 150 [Combined Task Force 150 ou CTF-150], qui vise à lutter contre les trafics dans l’océan Indien. À Mayotte, selon les derniers chiffres disponibles, 35 personnes ont été testées positives au coronavirus, le niveau d’alerte du département étant actuellement maintenu au stade 2.

En outre, les PHA de la classe Mistral mettent en oeuvre à leur bord un hôpital de rôle 3, équivalent à celui d’une ville de 20.000 habitants. D’une surface de plus de 950 mètres carrés, il compte une  vingtaine de locaux, dont deux blocs opératoires, un plateau technique, un scanner, des installations de télémédecine et 69 lits médicalisés, dont 50 dédiés aux soins intensifs.

MàJ – Dans un communiqué, le ministère des Armées a précisé que les missions effectuées dans le cadre de l’opération « Résilience » seront « adaptées aux contextes locaux et seront le fruit d’un dialogue avec les autorités de l’État sur place, dans le respect des règles d’emploi des armées sur le territoire national et en mobilisant les ressources disponibles »

Ya Rab Yeshua.

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En complément, cet article très complet comparant les capacités médicales des bâtiments de la Marine Nationale sollicités

https://www.meretmarine.com/fr/dossier/marine-nationale

La marine va déployer le Mistral à La Réunion et le Dixmude aux Antilles

Il s’agit des Mistral et Dixmude, jumeaux du Tonnerre, qui a réalisé le week-end dernier une opération de transfert de 12 malades du Covid-19, depuis la Corse vers le continent, pour soulager le service de réanimation de l’hôpital d’Ajaccio.

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Le Dixmude (© : MARINE NATIONALE)
 
Une situation qui s’annonce difficile en océan Indien


...........A l’issue d’une escale logistique de deux jours à Mahé, aux Seychelles, il va rejoindre La Réunion, où il devrait arriver d’ici le début de semaine prochaine. De là, il pourra aussi soutenir en cas de besoin de Mayotte, où la situation sanitaire est très précaire. Situées à une dizaine d’heures d’avion de la métropole, les deux îles viennent de passer au stade 2 de l’épidémie. La Réunion (plus de 850.000 habitants) comptait hier soir 111 cas avérés de Covid-19 et il y en a des dizaines à Mayotte, où habitent officiellement 270.000 personnes, dont de nombreux étrangers, le comptage étant incomplet du fait de l’immigration illégale depuis les Comores. Les moyens hospitaliers mahorais, déjà insuffisants au regard de la population résidant sur l’île, sont saturés. D’autant que Mayotte est comme La Réunion confrontée depuis le mois de janvier à une épidémie de Dengue nécessitant de nombreuses hospitalisations.


Possible coopération européenne dans les Caraïbes


Le Dixmude, qui rentre du Liban et doit arriver demain vendredi à Toulon, va pour sa part être déployé dans la zone Antilles-Guyane. Il devrait appareiller la semaine prochaine de la base navale varoise en vue de rallier le secteur, probablement d’ici la mi-avril après avoir traversé l’Atlantique. Il pourra notamment soutenir la Martinique et la Guadeloupe (qui passent chacune le cap des 70 cas et viennent chacune aussi de déplorer un premier mort du Covid-19), mais aussi Saint-Martin et Saint-Barthélemy où les premières infections sont apparues début mars. Et puis il y a aussi la Guyane, où l’on compte également des dizaines de cas.


Les interventions se feront là aussi en fonction des besoins lorsque le PHA sera sur place. Sachant qu’une coopération européenne pourrait aussi voir le jour, les britanniques travaillant dit-on au déploiement dans les Caraïbes d’un bâtiment (on parle du porte-aéronefs auxiliaire Argus qui était aussi évoqué ces derniers pour servir de navire hôpital sur la Tamise).

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Idem pour les Pays-Bas qui devraient déployer le bâtiment de projection et de ravitaillement Karel Doorman ou l’un des deux transports de chalands de débarquement de la marine néerlandaise (Johan de Witt et Rotterdam).

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Cela, alors que la France et les Pays-Bas ont intensifié leur coopération dans l’assistance aux populations en cas de catastrophe naturelle depuis le désastre provoqué par l’ouragan Irma en 2017. Ce qui peut évidemment faciliter les échanges et l’entraide, en particulier dans l’île franco-néerlandaise de Saint-Martin. 

Un calendrier et des moyens à projeter qui restent à définir.


Les dates exactes, comme les moyens qui seront embarqués par le Dixmude, ne sont pas encore connus. Ce qui est logique compte tenu de l’évolution extrêmement rapide de la situation, qui nécessite de s’adapter au jour le jour. « Nous sommes dans une posture défensive : on place les réserves stratégiques sur la ligne de front et on agira en fonction des mouvements du virus », résume un militaire.


Adapter les installations hospitalières


Sitôt rentré à Toulon, le Dixmude va être préparé, notamment ses installations hospitalières qui doivent être adaptées à l’accueil de malades atteints du Covid-19. Ce qui nécessite des procédures et équipements différents de ce que les PHA ont l’habitude de disposer.

Contrairement à la chirurgie de guerre, qui nécessite de mettre les espaces médicaux en surpression, il faut ici passer en dépression pour éviter que l’air et donc une potentielle contamination s’infiltre dans le reste du bateau. Il faut aussi des respirateurs, dont le nombre est aujourd’hui compté tant les besoins sont importants dans les régions métropolitaines déjà touchées, de même que des capacités conséquentes en oxygène (les bouteilles pourraient d’ailleurs comme les respirateurs devenir une denrée rare).


Le précieux retour d’expérience du Tonnerre lors de l’opération en Corse


A ce titre, l’opération interministérielle menée par le Tonnerre entre la Corse et le continent a beaucoup appris à la Marine nationale et aux autres services impliqués (équipes du Service de Santé des Armées, urgentistes des hôpitaux publics, marins-pompiers ou encore l’unité de décontamination déployée à bord par le 2ème régiment de Dragons).

Ainsi, alors qu’un PHA consomme quelques bouteilles d’oxygène par an en temps normal, il en a fallu plusieurs dizaines pour les besoins des patients transportés par le Tonnerre (dont 6 était en réanimation sous respiration artificielle) entre Ajaccio et Marseille, le transit ayant duré environ 14 heures.

Autre exemple, cette opération a nécessité la confection de rampes spécifiques pour permettre aux véhicules de réanimation du SAMU et des marins-pompiers d’embarquer sur le Tonnerre afin d’assurer le transfert des malades avec les hôpitaux à terre. Les ambulances civiles ont en effet une garde au sol bien inférieure aux châssis surélevés des camions et autres véhicules 4x4 ou blindés de l’armée de Terre, pour lesquels les portes (latérale et radier) des PHA  ont été dimensionnées.

Hélicoptères et engins de débarquement


S’il est encore trop tôt pour savoir quels équipements médicaux et frets sanitaires seront précisément embarqués par le Dixmude, il parait logique que le bâtiment parte avec une batellerie standard (généralement trois engins de débarquement, soit un catamaran rapide EDAR et deux chalands du type CTM logés dans le radier) permettant d’assurer des opérations de transport vers les îles, depuis le PHA ou indépendamment.

Résultat de recherche d'images pour "photo du catamaran rapide EDAR"

Résultat de recherche d'images pour "photo du chalands du type CTM"

Il y aura aussi à n’en pas douter des moyens aériens à bord, sans doute au moins un hélicoptère de manœuvre (Caïman ou Puma/Cougar) capable d’assurer des missions logistiques et de soutien sanitaire.


Ce qu’embarque le Mistral, parti de Toulon il y a un mois


Le Mistral est quant à lui parti de Toulon le 26 février avec la frégate Guépratte dans le cadre de la 11e mission Jeanne d’Arc, qui devait les conduire jusqu’en Océanie mais a donc été modifiée en raison de la pandémie.

Le PHA dispose de différents moyens à son bord, dont un EDAR et deux CTM, ainsi que quatre hélicoptères, le plus utile étant un NH90 italien déployé à bord pour cette mission. S’y ajoutent trois appareils français, soit deux Gazelle de l’aviation légère de l’armée de Terre et une Alouette III de l’aéronautique navale.


En plus des équipages (200 marins pour le Mistral et 150 pour le Guépratte) et d’environ 140 officiers-élèves en formation, le groupe Jeanne d’Arc accueille un détachement de l’armée de Terre.

Si le programme annoncé lors du départ de Toulon a été respecté, le PHA devait embarquer à Djibouti 75 soldats de la 9e brigade d’infanterie de marine (9e BIMa) et des éléments du sous-groupement tactique embarqué du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) comprenant un peloton blindé et 30 militaires du régiment d’infanterie chars de marine (RICM). Il y a également à bord du Mistral une unité interarmées de plage aux ordres du 6e régiment du génie (6e RG) ainsi qu’un détachement de fusiliers-marins comprenant notamment une équipe de défense et d’interdiction maritime (EDIM). Tous ces militaires et leurs moyens pourront aussi prêter main forte.
Les installations hospitalières du Mistral sont pour le moment grées pour un déploiement classique et ne peuvent servir en l’état à l’accueil de patients atteints par le Covid-19. Selon la situation à La Réunion et Mayotte, elles pourront être adaptées en fonction des besoins et du matériel disponible sur place ou envoyé depuis la métropole par voie aérienne. Au-delà du soutien sanitaire, le PHA pourra aussi, comme le Dixmude, assurer des missions logistiques et éventuellement servir de plateforme de commandement.
Pour ce qui est enfin du Tonnerre, il demeure en métropole et pourra de nouveau être mobilisé si nécessaire.


 
Unités de projection et hôpitaux flottants

Pour mémoire, les PHA sont des bâtiments de 199 mètres et plus de 21.000 tonnes de déplacement en charge disposant d’importantes capacités logistiques et médicales.

Ils intègrent un hôpital embarqué de 750 m² comprenant notamment 69 lits médicalisés, deux blocs opératoires et une salle de radiologie ; de vastes garages permettant le transport de véhicules et de fret, des engins de débarquement pour les projeter sur une plage ou dans un port, ainsi que des hélicoptères pour les opérations aéromobiles et sanitaires.
Déjà engagés à plusieurs reprises dans des opérations humanitaires, ces bâtiments vont permettre de renforcer les moyens hospitaliers ultramarins, tout en pouvant assurer du transport de matériel supplémentaire depuis la métropole.

© Mer et Marine https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:NwLCUfKPNxoJ:https://www.meretmarine.com/fr/content/la-marine-va-deployer-le-mistral-la-reunion-et-le-dixmude-aux-antilles+&cd=4&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

Ya Rab Yeshua.

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https://forcesoperations.com/covid-19-le-train-mobilise-pour-lacheminement-de-materiel-sanitaire/

Covid-19 : l’armée de Terre mobilisée pour l’acheminement de matériel sanitaire

Un premier convoyage de masques respiratoires effectué par les unités de la zone de défense sud-est (Crédit : Défense sud-est/EMA)

Un premier convoyage de masques respiratoires effectué par les unités de la zone de défense sud-est (Crédit : Défense sud-est/EMA)

Deux jours après son lancement, l’opération Résilience gagne progressivement en épaisseur au gré des sollicitations préfectorales. Hormis les volets aérien et naval, la contribution des Armées dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 s’est concrétisée hier par l’acheminement de matériel sanitaire par les unités de l’armée de Terre.

Le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général Thierry Burkhard, l’avait annoncé dès le 20 mars dans un message adressé aux forces terrestres : « nous devons enfin être en mesure de contribuer à la résilience de la Nation ».

Une semaine plus tard, l’opération Résilience est devenue réalité et son volet logistique est déjà ponctuellement mis à profit en appui des services publics, dans la continuité des missions réalisées ces dernières semaines par les régiments des Commandements de la logistique des forces (COM LOG) et de la maintenance des forces (COM MF).

L’effort s’est traduit hier par l’engagement d’un premier convoi logistique à la demande du préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Pascal Mailhos. Quatre porteurs PPLOG du 7e régiment du matériel (7e RMAT) ont participé à l’acheminement de masques de protection dans des centres de stockage répartis dans l’ensemble des 12 départements concernés. Avec 133 décès et 1437 cas confirmés comptabilisés au 26 mars, la région Auvergne-Rhône-Alpes est la troisième région la plus touchée par la pandémie de Covid-19.

Qu’ils soient logistiques, sanitaires ou de protection, les moyens des Armées ne sont engagés que par réquisition préfectorale, en coordination avec les Organisations territoriales interarmées de défense (OTIAD) des sept zones de défense du territoire métropolitain. Dans chaque département, la chaine décisionnelle préfectorale est par ailleurs étroitement conseillée par les délégués militaires départementaux (DMD) sur les moyens militaires à mettre en oeuvre face à cette crise.

La contribution de l’armée de Terre, bien qu’elle soit limitée, permettra à tout le moins de donner un nouveau coup de projecteur sur les 10 000 tringlots (réserve comprise) du COM LOG, dont l’action essentielle en OPEX et en MISINT est encore trop peu saluée. L’année 2020 aurait dû être celle du renouveau capacitaire pour ces « grands oubliés » de la LPM 2019-2025, avec le lancement des manoeuvres pour l’acquisition d’une nouvelle génération de porteurs logistiques. L’urgence étant désormais ailleurs, ces prochains mois seront plutôt marqués par l’obligation de fournir (encore) un effort supplémentaire avec un matériel en partie vieillissant.

PS. Article spécialement dédié à tout candidat qui considère "bêtement" que la logistique c'est tout sauf le contact avec la réalité du terrain…………...

 

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L’opération Résilience pourrait mobiliser « plusieurs milliers » de militaires

 

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À l’antenne de BFMTV, le 26 mars, et après avoir rappelé les missions déjà effectuées jusqu’alors dans le cadre de la lutte contre l’épidémie, la ministre des Armées, Florence Parly, a expliqué qu’il « nous semblait [au ministère] indispensable que nous puissions construire une véritable opération, c’est à dire une opération militaire, commandée par le chef d’état-major des armées [CEMA], en liaison avec le Centre de planification et de conduite des opérations, qui gère de la même manière les opérations Barkhane et Sentinelle ».

Et Mme Parly d’ajouter que cette opération devait permettre de « monter en puissance au fur et à mesure que les besoins s’exprimeront » et de « coordonner de manière efficace les moyens dont nous disposons ».

……….…/………..

Quant au volet « protection » de l’opération, les militaires n’ayant aucun pouvoir de police judiciaire [ce qu’il faut rappeler sans cesse, tant à l’adresse des citoyens lambda qu’à celle de certains responsables politiques…], les armées ne feront évidemment pas respecter les mesures de confinement.

En revanche, elles peuvent soulager les policiers et les gendarmes pour d’autres tâches, comme par exemple la surveillance de sites devenus « sensibles » parce qu’ils abritent, par exemple, du matériel médical et des médicaments.

Le risque de vol est en effet très élevé.

De nombreux médecins et infirmières se sont fait voler du matériel qui se trouvait dans leurs véhicules [au point qu’il leur été demandé de retirer leur caducée].

En Guyane, 40.000 masques chirurgicaux stockés au Centre spatial guyanais [CSG] ont été volés alors qu’ils devaient être remis à l’Agence régionale de santé. Le parquet de Cayenne a co-saisi la brigade de recherches et la brigade territoriale de la gendarmerie de Kourou dans cette affaire.

Quoi qu’il en soit, cette nouvelle opération mobilisera des effectifs supplémentaires, alors même que le CEMA, le général François Lecointre, a récemment dit que les Armées étaient arrivées « au bout de leurs capacités » au regard de leurs engagements et missions multiples. Et ce n’est pas le retrait des militaires français d’Irak qui permettra d’y remédier.

Sur les ondes de RTL, le 26 mars, Mme Parly a indiqué que l’opération Résilience allait mobiliser dans un premier temps « quelques centaines de militaires ». Et au fur et à mesures des demandes, « nous allons monter en puissance » et engager « certainement plusieurs milliers » de personnels, a-t-elle ajouté. « Il est difficile de donner un chiffre tout simplement parce que nous allons nous efforcer de nous adapter du mieux possible aux demandes exprimées par les préfets », a-t-elle conclu.

Où trouver des effectifs ?

Les armées feront elles comme la Gendarmerie nationale, qui a envoyé sur le terrain les élèves de ses écoles?

http://www.opex360.com/2020/03/27/covid-19-loperation-resilience-pourrait-mobiliser-plusieurs-milliers-de-militaires/

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/03/28/des-caiman-pour-resilience-les-helicopteres-de-l-alat-evacue-20999.html

Des Caïman pour Résilience: les hélicoptères de l'Alat évacuent des malades vers l'Allemagne

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Des hélicoptères de manœuvre NH90 TTH "Caïman" du 1er Régiment d'Hélicoptères de combat de Phalsbourg (Moselle) sont désormais mobilisés, dans le cadre de l'opération Résilience, pour transférer des patients français vers des hôpitaux allemands depuis la région Grand Est.

La ministre des Armées l'a annoncé ce samedi:

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Une première évacuation par un hélicoptère militaire a été conduite ce matin dans le cadre de l'opération Résilience, avec deux patients embarqués à Metz à destination de l'Allemagne. Les deux patients auraient été acheminés vers l'hôpital d'Essen (ouest de l'Allemagne), selon l'EMA français.

L'EMA a précisé que "la procédure de transfert de patients en réanimation a été définie après une phase d’expérimentation et de certification exécutée dans des délais restreints par l’aviation légère de l’armée de Terre, appuyée par le 2ème régiment de dragons, et en coordination avec le SAMU et les autorités sanitaires. La soute des Caïmans ainsi configurée, pourra accueillir deux patients en réanimation. Les patients seront accompagnés pendant le transfert par des équipes du SAMU, dont l’équipement sera arrimé dans l’hélicoptère. Le personnel militaire qui armera la soute sera muni d’équipements de protection fournis par le SAMU, tandis que le poste de pilotage sera séparé de la soute par un dispositif de protection mis en place par les équipes spécialisées NRBC du 2e régiment de dragons".

Selon François Braun, chef du service des urgences du centre hospitalier régional (CHR) de Metz, une nouvelle rotation vers l'Allemagne d'un hélicoptère militaire, avec deux autres patients, sera "probablement" réalisée dimanche en début d'après-midi.

D'autres transferts de malades devraient être décidés au fur et à mesure, selon l'évolution de la situation, a précisé le médecin. 

 

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/03/28/le-2e-regiment-de-dragons-met-discretement-en-oeuvre-ses-sav-21000.html

Le 2e régiment de dragons met discrètement en oeuvre ses savoir-faire

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Le 2e RD a apporté son expertise dans la phase de d’expérimentation et de certification exécutée par l’aviation légère de l’armée de Terre pour permettre l’utilisation d’hélicoptères Caïman de l’Alat pour des EVASAN de malades du coronavirus. Lire mon post précédent sur cet héliportage sanitaire.

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La soute des Caïman reconfigurée, peut accueillir deux patients en réanimation. Les patients sont accompagnés pendant le transfert par des équipes du SAMU, dont l’équipement sera arrimé dans l’hélicoptère. Le personnel militaire qui arme la soute est muni d’équipements de protection fournis par le SAMU. L'EMA précise que "le poste de pilotage est séparé de la soute par un dispositif de protection mis en place par les équipes spécialisées NRBC du 2e régiment de dragons". Régiment qui devrait, on peut le penser, se charger de la décontamination des appareils entre deux missions.

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La semaine dernière, le régiment de Fontevraud (49) avait déjà apporté son expertise dans le cadre de la décontamination des locaux de l’Assemblée et du Sénat.

De rares infos avaient été diffusées. Le 2e RD s’était contenté de dire qu’il était "en réserve, prêt à mettre en œuvre ses capacités spécifiques au service de la gestion de la crise, quand et où ce sera nécessaire". Il avait précisé que "la désinfection du Sénat et de l’Assemblée Nationale n'a pas été effectuée par des militaires. Seule l’expertise du 2e Régiment de Dragons de l’armée de Terre a été utilisée pour conseiller l’entreprise privée ayant effectué cette manipulation pour mettre en œuvre leurs solutions de désinfection."

Le 2e RD et la Dicod renvoyaient "vers les services du Sénat et de l’Assemblée Nationale" qui, contactés, n’avaient ni accusé réception de ma demande et encore moins apporté d’éléments sur une opération qui relevait, il faut le croire, du secret défense.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/03/29/je-vous-demande-de-vous-tenir-prets-exhorte-le-chef-d-etat-21003.html

"Je vous demande de vous tenir prêts", exhorte le chef d'état-major de l'armée de Terre.

Le général d'armée Thierry BURKHARD

Le chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Burkhard a lancé un appel aux réservistes, leur demandant leur engagement sans faille et leur détermination.

Il leur a aussi demandé de prendre "toutes les mesures préparatoires au plan personnel" en vue d'un éventuel rappel dans le cadre de l'ops Résilience.

Pour l'heure, aucun rappel massif n'a eu lieu mais la situation pourrait exiger le déploiement de réservistes en soutien des forces de sécurité intérieures ou des préfectures via les EMZD (états-majors de zone de défense)

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Ya Rab Yeshua.

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