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Impact covid19 sur les armées


Dorsaux

Messages recommandés

La politique le job c'est de gérer le troupeau de con ? ! hahaha 

Après en vrai , si les politiques disais la vérité , sa ne passerai pas ... trop de gens ne sont pas prêt a entendre la réalité .

Oui il y a des morts , des crimes , des violences , des pressions d'autre pays , des ingérences ect ... si tu disais tout carte sur table , a 100% du créer la WW3 ! haahahah 

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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Parlons en de cette merde ! Quand tu va avoir plein de mort pour rien car Macron a était obliger d'ouvrir le droit a cette merde ! haha

Alors oui , l’ancêtre c'est la nivaquine que beaucoup d expatrier prenez chaque jours ... mais a 25 mg !

La il veulent donner 400 mg ! hahahaah

Va être jolie les soigner ... tout les cardiaques et problème de tension , ils vont être heureux ? ! 

Le mieux était d'attendre les tests de manière propre même si c'est long ... mais impossible car les gens achète eux même le médoc sur le net ... donc obliger de leurs donner sans savoir ce que cela va faire ... bravo ? !

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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http://www.opex360.com/2020/03/27/covid-19-selon-la-ministre-des-armees-environ-400-militaires-ont-ete-contamines/

Selon la ministre des Armées, environ 400 militaires ont été contaminés.

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Au 27 février, le nombre de personnes contaminées par le coronavirus SRAS-Cov-2, responsable de la maladie Covid-19, s’élevait à 38. Et 12 de ces cas concernaient l’Oise, et en particulier la base aérienne 110 de Creil, où selon Le Monde, 9 personnes testées positives avaient été détectées à l’époque.

Un mois plus tard, la situation s’est considérablement dégradée, avec 29.566 cas et 1.696 décès liés au Covid-19. Les régions les plus affectées sont l’Île-de-France et le Grand-Est, où l’on compte de nombreuses emprises militaires [pour rappel, cette région regroupe l’Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardenne].

Aussi, et même si beaucoup d’entre eux ont pris des anti-paludiques, c’est à dire des substances qui pourraient être efficaces contre le coronavirus, avant d’être déployés sur des théâtres extérieurs, les militaires ne sont pas plus immunisés que le reste de la population. Le 21 mars, à l’antenne de France 2, la ministre des Armées, Florence Parly, a indiqué qu’il y a avait « quelques dizaines de cas dans nos effectifs ».

« Naturellement, nous déployons toutes les mesures barrières comme dans n’importe quel autre entreprise, sur n’importe quel lieu de travail. C’est notre devoir de protéger nos militaires, afin que ceux-ci puissent continuer à mener des missions en soutien à tous ceux qui aujourd’hui sont au combat en première ligne, en particulier les soignants », avait ajouté Mme Parly.

Près d’une semaine plus tard, l’épidémie a semble-t-il gagné du terrain au sein des trois armées. En effet, lors d’un entretien donné à BFMTV, le 26 mars, la ministre a fait état de « quelques centaines » de cas.

« Les militaires sont comme tous les Français. Ils n’ont pas de particularités qui font qu’ils seraient épargnés par le virus. Nous avons quelques centaines de cas, de l’ordre de 400 cas », a en effet affirmé Mme Parly.

« Nous n’avons pas de cas grave à ce stade et nous ne déplorons, s’agissant des militaires des trois armées, heureusement aucun décès pour l’instant », a poursuivi la ministre.

Pour rappel, un militaire de la Gendarmerie nationale, qui relève du ministère de l’Intérieur, est décédé du Covid-19 après une brusque détérioration de son état de santé, alors qu’il était confiné dans son logement, à la caserne de Maisons-Alfort.

Quoi qu’il en soit, Mme Parly a souligné que son ministère avait pris des mesures et élaboré des « plans de continuité d’activité » afin de permettre « à nos armées, directions et service de continuer de fonctionner », avec « certes moins de personnels engagés mais avec des roulements. » En clair, il s’agit d’être en mesure de « remplacer » aussitôt des militaires ayant des fonctions opérationnelles » tombés malades afin d’assurer la continuité des missions.

Ya Rab Yeshua.

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Et voilà officiellement, date repoussée au 15 avril. Et la marmotte , le papier d'alu etc. Après cela on va me dire que le peuple a droit à la vérité. D'un autre côté vu les réactions,  il devient normal d'être obligé de faire de la communication comme pour les gamins. 

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Il y a 1 heure, YaYannick a dit :

L'amende est passé a 200€ en cas de récidive.

Ca commence a rentré dans les crânes néanmoins. Hier soir sur les circo les seuls personnes qu'on croisait c'était des bleus.

 

Ca veut dire que soit tu étais sorti, soit tu regardais de ta cave avec un périscope. Donc que tu bravais les lois, y compris celles de la décence !

Pardon, tu es devenu un bleu toi zaussi ! :)

 

  • Haha 1

Militaire d'active

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Prison ferme pour le médecin qui a toussé sur des gendarmes en disant être atteint du coronavirus

Un médecin, âgé de 66 ans, a été condamné le 30 mars par le tribunal de Lille à trois ans de prison dont un an avec sursis pour avoir notamment toussé en présence de gendarmes, appris l'AFP de sources concordantes ce 31 mars. L'homme a été placé en détention à l'issue de l'audience, a indiqué à l'AFP le parquet de Lille. 

Le 28 mars, des gendarmes ont interpellé ce médecin exerçant dans un centre hospitalier de la métropole lilloise à son domicile pour des faits de «violences par conjoint», ont affirmé ces mêmes gendarmes à l'AFP. «Selon les dires de son épouse», cet homme «est en arrêt maladie suite à une suspicion de Covid-19», a rapporté le parquet. 

Lors du transport du mis en cause, l'homme, «équipé d’un masque et de gants par les gendarmes», est «parvenu à ôter son masque puis a toussé dans le véhicule où il se trouvait avec les militaires, déclarant qu’il avait le Covid et qu’ils allaient l’attraper», selon le parquet. 

«Il a toussé de manière exagérée en disant aux gendarmes savoir que cela leur faisait peur», ont précisé les gendarmes. 

«La garde à vue initiale pour violences conjugales s'est donc doublée d'une garde à vue pour violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique», ont-ils ajouté. Jugé en comparution immédiate le 30 mars, le médecin a également été condamné «à suivre des soins», et «à indemniser les parties civiles», selon le parquet. 

Ya Rab Yeshua.

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http://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2020/04/covid-19-premier-deces-au-ministere-des.html

Covid-19, premier décès au ministère des armées

Il s’agit d’un personnel civil du service d’infrastructure de la défense (SID), décédé le 30 mars, à l’âge de 62 ans. L’information a été annoncée, aujourd’hui, par le ministère des armées.

Quatre officiers français de l’opération Barkhane contaminés

http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-plus-de-46-000-morts-dans-le-monde-couvre-feu-en-martinique-et-en-guadeloupe-suivez-notre-direct-02-04-2020-8292543.php

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16 heures. Opération Barkhane au Sahel : 4 cas de coronavirus parmi les soldats. Quatre officiers français présents au Sahel sont contaminés par le Covid-19. « Un des patients est pris en charge et soigné sur place, et trois autres ont déjà été rapatriés » vers la France, « de même qu’un autre officier symptomatique sans pour autant avoir été testé », indique l’état major.

Ya Rab Yeshua.

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600 militaires français sont atteints du coronavirus, annonce Florence Parly

http://www.opex360.com/2020/04/04/selon-mme-parly-600-militaires-sont-atteints-du-covid-19/

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Le 26 mars, lors d’un entretien donné à BFMTV, la ministre des Armées, Florence Parly, avait indiqué qu’environ 400 militaires [206.317] étaient contaminés par le SARS Cov-2, le virus responsable de la maladie Covid-19.

L’épidémie semblait alors avoir gagné rapidement du terrain puisque, cinq jours plus tôt, la ministre avait parlé de « quelques dizaines de cas » parmi les militaires, lors d’un passage à l’antenne de France 2.

Sur son site, le ministère des Armées a publié une « foire aux questions » pour faire le point sur l’impact de l’épidémie de Covid-19 ainsi que sur les mesures prises pour le limiter.

« Les militaires et le personnel civil du ministère ne sont pas mieux protégés ni moins protégés que les autres Français. Ils sont donc touchés au même titre que tous nos concitoyens par cette épidémie.  Toutes les mesures barrières sont déployées comme dans n’importe quelle autre entreprise, sur n’importe quel lieu de travail. Le devoir du ministère est de protéger son personnel afin qu’il puisse continuer, dans la durée, à mener ses missions et notamment ses missions pour le combat collectif contre l’épidémie », y lit-on.

Cela étant, le nombre de cas de Covid-19 parmi les militaires a une nouvelle fois augmenté en une semaine.

« Nous avons 600 militaires atteints du Covid-19. Cela correspond à un ordre de grandeur, car il est évolutif. Nous suivons cela de très près et adaptons nos dispositifs en conséquence », a en effet affirmé Mme Parly, dans un entretien donné au groupe de presse quotidienne régionale Ebra, rapporte l’AFP. « Mais notre posture opérationnelle n’est pas impactée », a-t-elle assuré.

S’agissant, justement, des opérations, l’État-major des armées [EMA] a fait état de quatre officiers testés positifs au Covid-19 alors qu’ils étaient déployés au Sahel, dans le cadre de l’opération Barkhane. « Tous les cas ‘contact’ ont été identifiés et placés en quatorzaine en zone dédiée », a expliqué le colonel Barbry, son porte-parole. « Ces cas de contamination, de même que les dispositions prises pour préserver le personnel de la force n’ont pas d’impact sur les opérations, qui se poursuivent à un rythme soutenu », a-t-il souligné.

À sujet, Mme Parly a dit noter que les « premiers cas de Covid-19 commencent à se multiplier dans cette zone. » Pour le moment, le Burkina Faso est le pays du G5 Sahel le plus touché, avec, un peu plus de 300 cas selon les derniers chiffres. Viennent ensuite le Niger et le Mali. Le nombre de cas au Tchad et en Mauritanie reste, pour le moment, marginal.

« La pandémie étant mondiale, ce n’est pas une surprise », a dit la ministre; Quoi qu’il en soit, a-t-elle souligné, « nos forces restent concentrées sur leurs missions de combat anti-jihadistes » et Barkhane « remporte des succès », comme l’ont montré les actions de ces derniers jours, avec par exemple la destruction d’un campement jihadiste dans le Liptako malien.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/04/05/le-ministere-des-armees-finance-le-projet-prometteur-dun-test-serologique-de-depistage-du-covid-19/

Le ministère des Armées finance le projet prometteur d’un test sérologique de dépistage du Covid-19

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……….…../…………...

Ainsi, deux médecins, Vincent Bailly et Romain Léger, ont imaginé l’application « Covid-moi-un-lit », à la fois gratuite et « open source ». Développé en six jours en partenariat avec le « collaborathon Covid-19 », lancé à Besançon par l’équipe du Hacking Health local, et avec l’aide d’une vingtaine de bénévoles, cet outil permet de visualiser sur une carte les lits de réanimation disponibles.

Dans un autre registre, la PME Witnings avait mis au point une montre connectée, appelée ScanWatch, capable de détecter un rythme cardiaque irrégulier, un saturation en oxygène dans le sang ou encore l’apnée du sommeil chez un sujet. Or, n’ayant pas encore le marquage CE, il se trouve que cet équipement permettrait également un suivi à domicile des malades de Covid-19… Voire à détecter les signes avant-coureur de cette pathologie.

……….…./…………...

Également en relation avec le ministère des Armées [et plus précisément avec la Direction générale de l’armement], la PME « Les Tissages de Charlieu », spécialiste des textiles techniques, a réorienté sa production sur un modèle de « masque de confinement » lavable et donc réutilisable. Le prototype, qui a été validé, consiste à insérer une couche molletonnée de polyester texturé entre deux autres en coton recyclé.

Mais, et au-delà du débat sur l’hydrochloroquine, la recherche d’un traitement est évidemment primordiale.

Dans ce domaine, Xenothera planche sur des anticorps polyclonaux, lesquels pourraient être efficaces contre les infections virales. Et elle table sur le médicament « XAV-19 », qui est un « mélange d’anticorps protecteurs similaires à la réponse naturelle de l’homme, qui neutralisent le virus et l’empêchent de se multiplier », explique cette entreprise, qui a besoin de 3 millions d’euros pour produire les premiers lots. L’avantage de cette solution est qu’elle pourrait être efficace contre d’autres maladies infectieuses.

De son côté, Hemarina mise sur une molécule à base de ver marin, l’Hemozlife, qui pourrait être utilisée pour aider les patients en détresse respiratoire aiguë grâce à sa capacité oxygénante, qui est 40 fois supérieure à celle de l’hémoglobine.

Un ver marin aux pouvoirs miraculeux pour la médecine

Cependant, pour éviter qu’une épidémie se propage, et comme l’ont fait la Corée du Sud [qui est aujourd’hui le 17e pays le plus touché par le Covid-19 alors qu’il occupait la seconde place en février], Taïwan et Singapour, la solution est de détecter les personnes contaminées, les isoler et les soigner. Pour cela, il faut donc des tests.

Il en existe deux sortes :

- les tests PCR [polymerase chain reaction], qui supposent un prélèvement naso-pharyngé [et le gouvernement a fixé l’objectif d’en réaliser jusqu’à 30.000 par jour dans les prochaines semaines],

- et les tests sérologiques, lesquels visent à chercher les anticorps produits par un organisme affecté par le coronavirus.

« Les tests sérologiques ne répondent pas à la même question que la PCR. La PCR détecte directement la présence du virus, alors que le test sérologique nous dit si le patient a été en contact ou non avec ce dernier. Si le test sérologique est positif, alors le virus a de forte chance de ne plus être là », explique Bernard Binétruy, ancien chercheur de l’institut de neurobiologie de la Méditerranée [INSERM/Aix-Marseille Université] au Quotidien du médecin.

Le 19 mars, l’Agence de l’innovation de Défense [AID] du ministère des Armées a lancé un appel à projets pour trouver des solutions innovantes pour faire face à l’épidémie de Covid-19. Et c’est dans le cadre de ce dernier que l’entreprise NG Biotech a obtenu un financement d'un million d’euros, via un contrat notifié par la DGA le 31 mars, pour un « kit immunologique de dépistage sanguin rapide de l’infection au coronavirus » ainsi que pour le développement d’un kit de détection directe du virus, dans la salive ou par échantillon nasal. »

« Ce test sérologique, dénommé ‘NG-Test® IgG-IgM COVID-19’ sera homologué CE, économique et simple d’utilisation. Il permettra en seulement 15 minutes de détecter si une personne est infectée par le virus depuis quelques jours seulement et reste contagieuse, ou si elle l’a été, est guérie et donc immunisée », explique l’Agence de l’innovation de Défense, avant de souligner que ce prototype a été « développé en un temps record en coopération avec le CEA et l’APHP. »

Au total, l’AID a reçu 800 propositions dans le cadre de son appel à projet.

Peut-être que l’une d’entre-elles permettra de trouver des outils numériques permettant de repérer les personnes avec qui un patient a été en contact après avoir été contaminé. Le secrétaire d’État chargé du Numérique, Cédric O, coordonne les efforts dans ce domaine. L’enjeu est de développer une application respectueuse de la vie privée… Aussi, la piste la plus intéressante repose sur la technologie sans fil Bluetooth, laquelle permettrait de repérer les téléphones utilisant la même application dans un rayon de quelques mètres.

Ya Rab Yeshua.

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Coronavirus en Seine-et-Marne. Ecroués pour non-respect du confinement

La police multiplie les contrôles ce week-end La police multiplie les contrôles ce week-end (©Illustration-Police Nationale)

Les voilà enfin confinés ! Trois individus qui ne respectaient pas le confinement en Seine-et-Marne avaient été interpellés vendredi 3 avril 2020.

Ils ont été écroués dans l’attente de leur comparution immédiate qui aura lieu lundi 6 avril. 

 

Ce sont tous des jeunes âgés de 18-19 ans. 

 

Deux d’entre eux ont été interpellés à Chelles. Déjà verbalisés respectivement 3 et 4 fois, ils étaient à l’extérieur sans titre de déplacement dérogatoire.

Un autre a été interpellé à Villeparisis, dans un hall d’immeuble. Lui avait déjà été verbalisé 6 fois !

De nombreux contrôles ce week-end

Une première condamnation a eu lieu cette semaine en Seine-et-Marne pour non-respect du confinement. Un Columérien de 26 ans a été condamné à 6 mois de prison ferme par le tribunal de Meaux.

 

 

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Ya Rab Yeshua.

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http://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2020/04/3800-cas-dans-les-armees_10.html

3800 cas dans les armées ?

Florence Parly, auditionnée aujourd’hui par la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, a estimé à 3800 le nombre de cas « probables et possibles » de Covid-19 dans les armées.
 
 
369 cas confirmés et 3 800 cas probables dans les Armées selon la ministre
Extrait de sa déclaration:
"Nous distinguons, 3 catégories différentes de chiffres :
- les cas confirmés, c’est-à-dire les personnes qui ont été testées positives au Covid-19, suivis de près par le Service de santé des armées qui assure un suivi épidémiologique au sein du ministère ;
- les cas déclarés : le commandement recense les personnels qui se sont déclarés comme étant malades ou absents de leurs postes et dont nous savons que la cause de l’absence est liée au virus. Ce n’est pas une information dont nous disposons à 100%. Autant les cas confirmés, nous avons une certitude, autant dans cette catégorie, la précision de l’information est moindre ;
- et enfin les cas probables et les cas possibles : ceux qui ont été en contact avec des personnes infectées ou ceux qui présentent des symptômes, sans pour autant avoir été testés positivement, en tous cas, à ce stade.
Ce que je peux donc vous dire, à la date d’hier soir, c’est que nous avons, au ministère des Armées, 369 cas confirmés de Covid-19, 867 cas déclarés et enfin, nous estimons à 3 800 le nombre de cas probables et possibles." 

Ces chiffres étaient réclamés depuis quelque temps et le flou était de rigueur. On peut donc se féliciter de cet état des lieux.

Mais on est loin de la précision quotidienne (la transparence est-elle totale?) dont fait preuve le DoD américain. Chaque jour, en effet, sont publiées les données sur les cas au sein du Département de la Défense:

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Toutefois, depuis le 27 mars (lire ici un article sur cette décision), les commandants d'unités ne peuvent plus communiquer individuellement sur la situation dans leurs unités, services, bases, bâtiments. Cette mesure a été réaffirmée vendredi:

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On se consolera puisque Florence Parly a "chargé le Service de santé des armées de présenter ces chiffres dans un très grand détail dans les prochains jours, afin que chacun, parlementaire, citoyen, puisse connaître en toute transparence, la situation sanitaire de nos armées, directions et services, encore une fois en tenant compte des limites qui sont nombreuses et inhérentes à la situation actuelle."

A suivre... dans les prochains jours.

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/04/11/barkhane-lepidemie-de-covid-19-risque-de-retarder-la-releve-des-troupes-recemment-deployees-au-sahel/

Barkhane : l’épidémie de Covid-19 risque de retarder la relève des troupes récemment déployées au Sahel

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……….…/……………

Évidemment, et comme c’était à prévoir, l’épidémie de Covid-19 a des conséquences sur les opérations en cours. Bien qu’elle ne soit pas la seule en cause, elle a précipité le retour en France de la Task Force Monsabert, c’était à dire le pilier « formation » de la force Chammal déployé en Irak dans le cadre de la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis.

L’opération Corymbe, conduite dans le golfe de Guinée pour soutenir les pays de la région dans la sécurisation de leurs approches maritimes, a été suspendue. Une première depuis son lancement, en 1990. Ainsi, le patrouilleur de haut mer [PHM] « Lieutenant de Vaisseau Le Hénaff », qui venait d’y être en engagé, a en effet mis le cas vers Brest.

La mission Foch a été écourtée de deux semaines, en raison de la présence de cinquante cas confirmés de Covid-19 à bord du porte-avions Charles de Gaulle. Quant à la mission Jeanne d’Arc, mobilisant le porte-hélicoptère amphibie [PHA] Mistral et la frégate Guépratte, son profil a été bouleversé par le lancement de l’opération Résilience, qui l’a détournée vers La Réunion et Mayotte. Même chose pour le PHA Dixmude, qui devant être déployé en Méditerranée orientale, se dirige actuellement vers la zone Antilles-Guyane.

En outre, les mesures prises par des pays où sont déployées des forces françaises compliquent les relèves, comme celle de la discrète « Task Force » Jaguar, qui met en oeuvre un radar Giraffe de l’armée de l’Air dans l’est de l’Arabie Saoudite. Cependant, au Liban, le transfert d’autorité de la Force Commander Reserve [FCR] au sein de la Force Intérimaire des Nations-Unies au Liban [FINUL], armée par la France, a pu avoir lieu le 12 mars dernier,.

En revanche, les choses s’annoncent compliquées pour la force Barkhane, où la relève d’une grande partie des troupes a été effectuée en février.

Ainsi, devant les sénateurs, Mme Parly a indiqué que le mandat des troupes actuellement engagées au Sahel « pourrait être prolongé d’un ou deux mois », alors que le rythme opérationnel de Barkhane ne faiblit pas, qui plus est dans des conditions éprouvantes. Le président de la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées, Christian Cambon, a expliqué qu’il s’agirait ainsi de « préparer en quarantaine le départ du prochain contingent » et d' »éviter à ceux qui sont en opération actuellement de se contaminer, car ils peuvent à ce stade vraisemblablement échapper à l’épidémie. »

Pour rappel, l’État-major des armées a fait état, la semaine passée, de 4 cas de Covid-19 (1) au sein de Barkhane. « Tous les cas ‘contact’ ont été identifiés et placés en quatorzaine en zone dédiée », a précisé le colonel Barbry, son porte-parole. Et d’assurer que « ces cas de contamination, de même que les dispositions prises pour préserver le personnel de la force n’ont pas d’impact sur les opérations, qui se poursuivent à un rythme soutenu. »

Au Sahel, le Burkina Faso est, pour le moment, le pays le plus touché par l’épidémie de Covid-19, avec 448 cas et 26 décès. Vient ensuite le Niger, avec 438 cas et 11 décès. Le Mali [87 cas] et le Tchad [11 cas] sont les moins affectés.

Quant aux autres pays africains où la France a une présence militaire, la Côte d’Ivoire compte 480 cas [et 1 décès au 5 avril]. En outre, 265 cas ont été détectés au Sénégal [avec 2 décès au 10 avril], 150 à Djibouti, 44 au Gabon et 8 en République centrafricaine.

Photo : Le GTD LOG « Chambure », dont les effectifs sont arrivés au Sahel en février (c) EMA

(1) 4 officiers des FS.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

Le seuil des 1.500 cas confirmés de Covid-19 au sein des armées a été atteint

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Dire qu’il y a « X » cas de Coronavirus est imprécis. En effet, l’Agence nationale de la santé publique [Santé France] a établi une classification des d’infection au SARS-CoV-2 [le virus responsable de l’épidémie].

Ainsi, il a été défini trois niveaux =

- Un « cas possible » correspond à une personne qui présente des signes d’infection respiratoire aiguë avec une fièvre [ou la sensation de fièvre].

- Un « cas probable » concerne une personne qui présente soit des « signes cliniques d’infection respiratoire aiguë et des signes visibles en tomodensitométrie thoracique évocateurs de COVID-19 », soit des « signes cliniques d’infection respiratoire aiguë dans les 14 jours suivant un contact étroit avec un cas confirmé de COVID-19 ».

- Enfin, on parle de « cas confirmés » pour « toute personne, symptomatique ou non, avec un prélèvement confirmant l’infection par le SARS-CoV-2. »

Au sein des armées, il existe une quatrième catégorie : celle des « cas signalés », laquelle correspond aux « militaires en arrêt de travail qui signalent leur cas à leur commandement », avait expliqué Mme le médecin général des armées [MGA] Maryline Gygax Généro, la directrice du Service de santé des armées [SSA], lors d’une audition par la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées, le 17 avril dernier.

À cette date, et selon la MGA Gygax Généro, il y avait exactement 1.450 cas confirmés et 4.480 cas probables parmi les militaires des trois armées, « y compris les marins du porte-avions ».

« Le nombre de cas signalés au commandement est de 1.520, ce nombre recoupant partiellement […] les données du SSA », avait-elle ajouté, précisant qu’il s’agissait bien des « cas cumulés depuis le début de la crise. »

« Pour les gendarmes, les nombres sont respectivement de 120 [cas confirmés] et de 1.900 [cas probables] », avait-elle continué.

« Aucun décès n’est à déplorer chez les militaires du ministère des armées, mais un civil de la défense est malheureusement décédé, ainsi qu’un militaire de la gendarmerie », avait encore souligné la directrice du SSA.

Justement, s’agissant du Service de santé des armées, « en cumulé, 180 cas confirmés et 218 cas probables ou possibles de médecins, infirmiers ou techniciens ont été dénombrés » et le « nombre cumulé de soignants hospitalisés depuis la fin du mois de mars [était] de 14, dont 3 en réanimation. »

Par ailleurs, toujours au 17 avril, 63 militaires étaient [ou avaient été] hospitalisés, dont 12 en réanimation. Et, au total, 972 militaires ont été déclarés guéris.

Près d’une semaine plus tard, le MGA Gygax Généro a livré de nouveaux chiffres, cette fois lors d’une audition par visio-conférence organisée par la commission de la Défense, à l’Assemblée nationale.

Ainsi, au 21 avril, et d’après un communiqué publié à l’issue de cette audition, le nombre de cas confirmés au sein des armées est passé de 1.450 à 1.500. Et 15 militaires ont été placés en réanimation.

Le nombre militaires hospitalisés n’a pas été précisé, hormis pour les 1.082 marins du groupe aéronaval testés positifs au Covid-19. Ainsi, 24 d’entre-eux ont été admis l’hôpital d’instruction des armées [HIA] Sainte-Anne de Toulon et 15 y suivent encore des soins.

« Tous les marins du groupe aéronaval font l’objet d’un suivi médical attentif par les médecins et infirmiers du SSA. Ils bénéficient également d’un accompagnement psychologique renforcé », a précisé le MGA Gygax Généro.

S’agissant des militaires engagés sur un théâtre extérieur, le chef d’état-major des armées [CEMA], le général François Lecointre, qui a également été auditionné par la commission, a évoqué de « quelques cas » au sein de la force Barkhane, au Sahel. Des cas qui « n’ont pas eu d’impact sur les opérations », a-t-il précisé.

 

 

 

 

http://www.opex360.com/2020/04/24/covid-19-le-senat-exige-a-nouveau-que-tous-les-militaires-soient-testes-avant-de-partir-en-operations/

Le Sénat exige à nouveau que tous les militaires soient testés avant de partir en opérations

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……….……./……………...

Plus généralement, le CEMA a aussi précisé aux sénateurs que « moins de 50 cas » de contaminations ont été, à ce stade, décelés en opérations extérieures [OPEX] depuis le début de l’épidémie.

Pour rappel, et selon les chiffres donnés par le Service de Santé des Armées [SSA], 1.500 cas confirmés de Covid-19 ont été détectés parmi les militaires.

Cela étant, la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées a renouvelé sa demande auprès du ministère des Armées de tester systématiquement les militaires devant être envoyés sur un théâtre extérieur.

« Chacun comprend bien qu’on ne peut pas traiter les forces combattantes avec les mêmes ‘mesures barrière’ que le reste de la population! », a fait valoir Christian Cambon, son président. « Je demande à nouveau au Gouvernement, au nom de la commission des affaires étrangères et de la défense, qu’à partir d’aujourd’hui, 100 % des forces projetées en opérations, équipages en partance et relèves d’OPEX, soient testées avant leur départ! », a-t-il ajouté.

Une telle mesure à le suffrage du général Lecointre. « Oui, bien sûr, nous souhaitons que tous nos soldats soient testés avant projection, à la fois pour l’efficacité opérationnelle et pour préserver nos forces d’un risque réputationnel, dans les pays qui les accueillent », a-t-il dit.

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Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/04/26/473-gendarmes-testes-positifs-au-coronavirus-21103.html

473 gendarmes testés positifs au coronavirus

 

Dans Dimanche Ouest-France, le directeur-général de la Gendarmerie, Christian Rodriguez, détaille l’évolution de la délinquance durant la crise, les contrôles des mesures de confinement ou encore l’hostilité à l’encontre des forces de l’ordre.

Pour leur part, les gendarmes déploient chaque jour entre 60 000 et 65 000 hommes et femmes. "Ils remplissent leurs missions habituelles et de nouvelles. Avec l’augmentation de l’activité numérique, nos spécialistes  vont conseiller des PME sur la sécurité. Notre brigade numérique, à Rennes, a été renforcée (de 20 à 100 personnes) pour répondre aux 2000 sollicitations quotidiennes, souvent liées au Covid-19", précise le général Rodriguez.

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Selon le DGGN, "à ce jour 473 ont été testés positifs. Un sous-officier de Maisons-Alfort est décédé le 25 mars. C’est dramatique, mais heureusement on n’en déplore pas d’autre depuis. Nous avons actuellement entre 600 et 650 personnels confinés parce que symptomatiques ou ayant été en contact avec une personne dans le même cas ou testée positive. Ils étaient 2355 confinés au plus fort, le 2 avril. Avant d’être de retour après 14 jours quand tout va bien."

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2020/05/04/diagnostiquer-isoler-traiter-barkhane-adopte-des-mesures-simples-pour-se-proteger-du-covid-19/

« Diagnostiquer, isoler, traiter » : Barkhane adopte des « mesures simples » pour se protéger du Covid-19

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……….…./…………...

Étant que, justement, il n’est nullement question de « confiner » les militaires de la force Barkhane pour les préserver du SARS Cov-2 [le coronavirus responsable du Covid-19, ndlr] alors que les missions contre les groupes armés terroristes [GAT] s’enchaînent, cette méthode leur est désormais appliquée, comme l’a indiqué l’État-major des armées [EMA] dans son dernier compte-rendu des opérations.

« Un dispositif global de protection basé sur un ensemble de mesures simples a été adopté par l’ensemble de la force, en complément d’une adaptation sanitaire et logistique plus générale, ainsi que des mesures organisationnelles prises par le commandement », avance en effet l’EMA.

Ainsi, les structures médicales de rôle 2 ont désormais la capacité de réaliser des tests dits PCR [polymeras chain reaction], lesquels consistent à faire un prélèvement nasal pour vérifier la présence ou non du virus. L’analyse des échantillons est réalisée par un « automate installé dans un lieu spécifique afin de ne pas contaminer le personnel et les soignants », précise l’EMA, qui ajoute qu’un scanner peut « éventuellement être réalisé » afin de confirmer ou d’étayer un diagnostic.

« Cette capacité de détection précoce sur les différentes emprises de la force, et d’isolement des cas ‘contacts’, est au cœur de la stratégie anticipée par la force Barkhane pour contribuer à contenir la pandémie », résume l’État-major des armées.

En effet, sur chaque emprise de la force Barkhane, plusieurs espaces ont été installés : un premier pour soigner les militaires susceptibles d’être contaminés par le SARS Cov-2, un second pour accueillir ceux qui présenteraient des symptômes de la maladie et un troisième pour isoler ceux qui auraient été en contact avec un « cas confirmé » de Covid-19. Ce dispositif peut être complété par la mise en place de deux tentes abritant du matériel de soins intensifs et de réanimation, comme c’est le cas à Niamey.

Par ailleurs, Barkhane a augmenté ses capacités de stockage et de production d’oxygène, dans le cas où l’état de militaires tombés malades auraient besoin d’une assistance respiratoire. Pour cela, elle utilise une Usine Mobile de Production d’Oxygène Liquide [UMPOL] installée à N’Djamena. Ce dispositif aspire l’air ambiant, le compresse, le filtre avant de le liquéfier. Ensuite, l’oxygène est stocké sous forme liquide puis gazéifié et mis en bouteille.

Évidemment, l’application stricte des « gestes barrières » [distanciation, hygiène personnelle, lavage fréquent des mains, réduction de son spectre relationnel] est un autre pilier de la stratégie « anti-covid19 ». Et elle est donc fortement recommandé aux militaires de Barkhane.

« Les chefs rappellent en permanence aux soldats les mesures barrières à adopter entre militaires français, avec les forces armées partenaires ou vis-à-vis des populations locales. Le personnel a également pour consigne de ne pas se rendre dans les unités voisines. De même, les véhicules ne partent pas sur le terrain sans être munis de gel hydroalcoolique ainsi que de marqueurs pour que chaque soldat puisse noter son nom sur ses bouteilles d’eau », explique l’EMA.

Début avril, il avait été rapporté que quatre militaires de Barkhane avaient été testés positifs au Covid-19. Depuis, le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA] a seulement fait état de « quelques cas », sans plus de précision.

Photo : EMA / Archive

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/05/06/covid-19-le-confinement-fragilise-le-recrutement-des-armees/

Le confinement fragilise le recrutement des armées

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Le confinement de la population, décidé dans l’espoir de limiter l’épidémie de Covid-19, n’est évidemment pas sans conséquences sur le recrutement des armées.

Si, par exemple, l’École de l’Air a publié la liste des candidats autorisés à se présenter au concours qu’elle organise chaque année, on ignore comment les différentes épreuves vont se dérouler.

Initialement, il était prévu de faire passer les épreuves écrites entre le 4 et le 8 mai, les épreuves sportives entre le 15 juin et le 10 juillet et les épreuves orales de mathématiques, de physique et de chimie, ainsi que les travaux d’initiative personnelle encadrés [TIPE] à partir du 22 juin jusqu’au 18 juillet.

Sur son site, l’École de l’air indique que, finalement, les « épreuves écrites banque CCINP du 2 au 6 juillet 2020 » et que « seules les épreuves sportives communes aux concours d’entrée des grandes écoles militaires sont maintenues entre le 7 et le 31 juillet 2020 », la suppression de l’épreuve de natation étant à l’étude.

Cela étant, on imagine sans peine que les candidats ne se présenteront pas à ce concours dans des conditions optimales [voire à celui de l’an prochain], les classes préparatoires des lycées étant fermées depuis le 13 mars, sans parler des difficultés à préparer les épreuves sportives. Et cela vaut pour l’École navale et l’École spéciale militaire ainsi que pour les écoles de sous-officiers, qui n’ont pas pu faire passer leurs tests de sélection pour les incorporations de ces prochaines semaines.

Mais plus généralement, le ministère des Armées doit trouver 26.000 recrues en 2020. Ce qui n’est pas une mince affaire… En outre, selon la dernière note d’exécution budgétaire [NEB] de la Cour des comptes, ses dépenses de personnel [titre 2] ont une nouvelle fois été en deçà ce qui avait été prévu, de l’ordre de 137 millions d’euros, en 2019.

« Les dépenses de personnel font l’objet d’une attention particulière, dans un contexte de remontée des effectifs. Si les cibles d’effectifs, déclinées par catégories de personnel, sont parfois difficilement atteintes, la revalorisation de la condition du personnel alimente la dynamique du titre 2 », est-il indiqué dans ce document.

En 2018, la Marine nationale n’avait pas atteint ses objectifs en matière de recrutement, ce qui avait mis certaines de ses spécialités sous tension.

Cela « va produire des déficits dans les effectifs de la Marine à partir de la date où les marins que l’on aurait dû recruter auraient dû sortir d’école. […] C’est donc à partir de 2019 et de 2020 que se feront sentir le plus les ‘non-recrutements' » de 2018″, avait ainsi expliqué l’amiral Christophe Prazuck, son chef d’état-major, cité dans un rapport parlementaire publié en novembre dernier.

L’an passé, la Marine nationale avait cependant réussi à améliorer son recrutement. Et sa direction du personnel militaire [DPMM] espérait « consolider » ce résultats… Mais, confinement oblige, cela paraît désormais compromis. Qui plus est, la contamination des équipages du groupe aéronaval par le Covid-19 risque d’avoir des effets préjudiciables…

« Les armées recrutent chaque année 26.000 personnes. Chaque mois qui passe sans recrutement, c’est l’équivalent d’un régiment de l’armée de Terre qui manque à l’appel! », a fait observer Florence Parly, la ministre des Armées, dans un entretien donné au journal 20Minutes.

En réalité, la situation est plus sombre que ça : pour atteindre les objectifs de recrutements, il faudrait qu’il y ait plus de 2.160 recrues par mois [sur une année pleine]… Or, un régiment de l’armée de Terre compte 1.200 militaires environ… Soit 1,8 fois moins que l’exemple pris par la ministre.

Aussi, le fin du confinement approchant, « nous nous préparons à reprendre des activités auxquelles nous avions renoncé. Je pense notamment aux recrutements, qui avaient cessé depuis le mois de mars. Nous allons donc rouvrir les centres de recrutement dès la semaine prochaine », a annoncé Mme Parly.

Quoi qu’il en soit, les effets de la pandémie sur les armées restent à mesurer… En tout cas, selon une note de l’Institut français des relations internationales [IFRI] publiée par Corentin Brustlein, il faut s’attendre à de nouvelles fragilités.

« Que ce soit en raison de la mise en œuvre de Résilience ou des mesures de confinement, la pandémie a d’ores et déjà fragilisé les armées, tant en termes de recrutement que de préparation opérationnelle », estime en effet M. Brustlein. « Au cours des semaines et mois qui viennent, il faudra faire face à l’usure de soldats déployés en opération sur des durées prolongées et continuer d’assurer le maintien en condition opérationnelle des équipements – autant de défis qui s’ajoutent aux axes d’efforts déjà poursuivis depuis plusieurs années afin de préparer l’avenir », ajoute-t-il.

Et de conclure : « Le caractère singulier du secteur de la défense dans une perspective de relance économique, la possibilité d’une nouvelle surprise stratégique et d’une intensification de l’opportunisme agressif doivent nous inciter à regarder au-delà de l’horizon pour ne pas affaiblir notre autonomie stratégique. »

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/05/12/covid-19-1771-cas-confirmes-et-5400-cas-probables-selon-flor-21156.html

1 771 cas confirmés et 5 400 cas probables, selon Florence Parly

Les 1 771 cas confirmés de contamination dans les armées françaises s’ajoutent à "autour de 5 400 cas probables", selon la ministre des Armées.

Florence Parly n'a toutefois pas fourni de chiffres précis concernant le nombre de cas parmi les personnels déployés en opérations extérieures. Le 24 avril, le chef d'état-major, le général François Lecointre, avait évoqué moins de 50 cas cumulés de contaminations parmi les soldats en Opex, dont "quelques cas" seulement chez les 5 100 militaires de l'opération antidjihadiste Barkhane au Sahel.

Devant les sénateurs, la ministre a, toutefois, annoncé le dépistage systématique des soldats avant leur projection en opérations. "Nous veillerons, en complément des quatorzaines, et en fonction des règles des pays de destination de nos forces, à ce que l’autorité médicale utilise les tests virologiques et sérologiques", a-t-elle dit.

Ya Rab Yeshua.

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http://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2020/05/hausse-spectaculaire-de-la-violence.html

Hausse spectaculaire de la violence faite aux gendarmes pendant le confinement

 
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@Assemblée nationale

Durant la période de confinement, les violences physiques à l’égard des gendarmes ont augmenté de 75% (+40% en métropole, + 240% en outre-mer) par rapport à 2019 sur la même période.

Quant aux violences verbales, elles sont en progression de 58% (+57% en métropole, +61% en outre-mer).

Ces chiffres ont été cités par le général Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale, mercredi, lors de son audition devant la commission de la défense et des forces armées de l’Assemblée nationale. Le général Rodriguez a, par ailleurs, annoncé la pérennisation du Centre des opérations mis en place durant la crise, « à l’instar du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) de l’état-major des armées. »

Ya Rab Yeshua.

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