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Forces spéciales 1 rpima


Antoine940

Messages recommandés

Bonjour dans plusieurs forces spéciales comme le 1 RPIMA il y a les chuteurs opérationnels mais qu’elle est la différence entre leur missions et les autres forces spéciales qui ne sautent pas comme eux. Qu’est ce qu’ils font de plus à part leur saut. 

Bonne journee 

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Pour un parachutiste, le parachute n'est qu'un moyen de transport, le combat constitue sa vraie mission . Tandis que  le chuteur opérationnel, la mission peut présenter différents aspects dans la "profondeur", sur les arrières ou à l'intérieur du camp ennemi, la mission y fixera suivant les cas : la recherche du renseignement, l'action ponctuelle sur un objectif ciblé, l'intervention au profit d'amis, l'avant-garde d'une opération terrestre.

Les chuteurs opérationnel suivent une formation rigoureuse à l'ETAP ou dispensé par le COS , le stage chuteur opérationnel dure plusieurs semaine 14 je crois , et plus de 50 sauts sont réalisé , la majorité de ce personnel qualifié est dans des régiment de Forces spéciales tel que le 1er RPIMa , 13RDP , CPA 10 , Commando Hubert , et certaines troupes conventionnelles se voient l'acquérir via le stage CRAP , souvent issues de la 11BP .

 

 

"Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité , un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté" W.C

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Je croyais que tu étais super renseigné dans ton autre post , tu ne sais pas en quoi consiste les missions d'un opérateur ? c'est pourtant dans des domaines comme celui la qu'il se distingue des unités conventionnelles .

"Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité , un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté" W.C

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il y a 3 minutes, gaetan.. a dit :

Pour un parachutiste, le parachute n'est qu'un moyen de transport, le combat constitue sa vraie mission . Tandis que  le chuteur opérationnel, la mission peut présenter différents aspects dans la "profondeur", sur les arrières ou à l'intérieur du camp ennemi, la mission y fixera suivant les cas : la recherche du renseignement, l'action ponctuelle sur un objectif ciblé, l'intervention au profit d'amis, l'avant-garde d'une opération terrestre.

Les chuteurs opérationnel suivent une formation rigoureuse à l'ETAP ou dispensé par le COS , le stage chuteur opérationnel dure plusieurs semaine 14 je crois , et plus de 50 sauts sont réalisé , la majorité de ce personnel qualifié est dans des régiment de Forces spéciales tel que le 1er RPIMa , 13RDP , CPA 10 , Commando Hubert , et certaines troupes conventionnelles se voient l'acquérir via le stage CRAP , souvent issues de la 11BP .

 

 

Merci bcp pour la précision de votre message,

Donc si je comprend bien chuteur ops saute tout seul ou à plusieurs pour atterrir au plus prêt des lignes ennemis et par exemple récupérer Des infos ou préparer l’arrive De troupe pour une opération?

il y a 4 minutes, gaetan.. a dit :

Je croyais que tu étais super renseigné dans ton autre post , tu ne sais pas en quoi consiste les missions d'un opérateur ? c'est pourtant dans des domaines comme celui la qu'il se distingue des unités conventionnelles .

C’est pour cela qu’en j’ai dis pratiquement personne peut prétendre toutbconnaitre sans y être 

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Pour ANTOINE940,

Les CRAP sont morts depuis des années………….GCP c'est mieux.

Le parachute n'est surtout pas un moyen de transport. L'avion ou l'hélicoptère oui. Le parachute est un moyen de mise en place. Nuance.

S'agissant des chuteurs opérationnels…………………..

" LES CHUTEURS OPÉRATIONNELS

Le stage de chuteur opérationnel dure 14 semaines et il est divisé en quatre parties bien distinctes =

  • la première est consacrée à une phase d’évaluation technique de chaque stagiaire en saut à ouverture commandée individuel qui comprend 3 à 5 sauts d’évaluation de la maitrise de la chute libre et du pilotage sous voile et 6 à 8 sauts de position rapprochée de sécurité (PRS). La PRS consiste à faire chuter un stagiaire à proximité d’autres chuteurs afin qu’il maitrise tous les déplacements latéraux et verticaux dans le but d’éviter un contact violent à grande vitesse au cours de la phase de chute libre.

     

  • après cette phase individuelle et essentiellement technique (environ 15 jours), le stagiaire « chut ops » va débuter une phase opérationnelle. En commençant, tout d’abord, par l’instruction au pliage sur le parachute d’arme G9. A partir de ce moment-là et jusqu’à la fin de son stage, chaque stagiaire réalisera tous ses sauts dans des conditions opérationnelles avec le parachute G9, sa gaine de transport et son armement.

     

    La première étape de la phase de saut opérationnel débutera par 8 à 10 sauts individuels de maitrise de la chute libre en gaine et d’apprentissage du pilotage de la voile du parachute G9. Chaque stagiaire devra exécuter un certain nombre d’exercices en chute et sous voile dans le but d’appréhender sereinement et en toute sécurité les situations d’instabilité en chute avec gaine (exercice de déséquilibre volontaire) et de pilotage sous voile à proximité d’autres parachutistes. Par la suite, après cette phase individuelle, vient une phase de saut opérationnel en équipe. Au cours du stage, cette période sera déterminante car les stagiaires seront confrontés progressivement à la réalité du saut opérationnel en équipe constitué. Il s’agira, pendant 8 à 10 semaines, de faire évoluer 8 à 10 stagiaires en chute à proximité les uns des autres, de jour comme de nuit, dans le but de poser cette équipe constituée sur une zone de mise à terre de plus en plus restreinte (un terrain de 30 mètres sur 30)

 

Les deux dernières semaines du stage seront consacrées à l’apprentissage de l’Infiltration Sous Voile (I.S.V.). Très technique, ce type de saut ne constitue pas malgré tout une difficulté particulière pour le chuteur. C’est en réalité la préparation préalable de ce saut qui s’avère particulièrement délicate. En effet, pour effectuer un saut de ce genre, il faut déjà prévoir une demi-journée principalement dédiée à l’étude des cartes, des messages météorologiques et aux calculs de points. Ces calculs de points consistent à mettre en œuvre le système de navigation des chuteurs opérationnels (S.N.C.O.) – composé d’une calculette, d’un G.P.S. et d’un compas boule – en intégrant les données suivantes : forcez, direction et puissance des vents, à partir du largage du parachutiste jusqu’à son arrivée au sol (en relation avec le message météo de la cellule météo de l’armée de terre de Satory), la finesse (distance horizontale parcourue par rapport à la distance verticale subie) de la voile du parachute et enfin la masse équipée du parachutiste. Ainsi, l’équipe pourra fixer le point de largage à partir duquel, après le déploiement des parachutes, cette dernière commencera son Infiltration Sous Voile. Le but reste avant tout d’utiliser les vents à bon escient afin d’atterrir dans les meilleures conditions sur la zone préalablement définie avant le saut. Au FL 120 (environ 3.600 mètres), sans bouteille d’oxygène, le chuteur peut effectuer, en moyenne, une infiltration d’environ 12 kilomètres. En revanche, au FL 240 (environ 7.200 mètres), la distance moyenne d’infiltration est de 30 kilomètres.

Cette technique présente, évidemment, un grand intérêt sur le plan tactique. En effet, elle permet, dans certaines conditions, de larguer une équipe de chuteurs à partir d’un espace aérien sécurisé et de mettre en place ces derniers en zone hostile.

 

A quoi servent les « chutops » au sein d’une unité ?...

 

Les chuteurs opérationnels sont généralement mis en place en avance de phase des unités et ceci dans le but de mener des missions de renseignements, d’action derrière les lignes ennemies, la combinaison des deux permettant généralement de préparer la mise à terre d’autres éléments, le plus souvent par aérolargage. Ils doivent donc être entrainés à évoluer en autonomie complète dans un milieu tactique et géographiquement très hostile. A ce titre, on exige que ces derniers possèdent un remarquable niveau physique et technique. La réussite de leur mission sera déterminante pour les missions des unités mises en place par la suite. Ces chuteurs appartiennent à des équipes très spécialisés dont chaque élément maitrise parfaitement son domaine d’emploi et doit, le cas échéant pallier l’absence d’un coéquipier.

Ainsi, une équipe de « chuteurs ops » se compose généralement d’un officier, de deux transmetteurs, d’un infirmier, d’un binôme « renseignement/photo », d’un binôme « appui et tireur d’élite », et enfin d’un binôme « franchissement et mobilité ». Cependant, en fonction des unités et des missions, cette organisation peut être très différente.

 

Comment choisir ces futurs chuteurs ?

 

Dans les unités, les officiers, les sous-officiers et les EVAT aux capacités intellectuelles, techniques, physiques et psychologiques supérieures à la moyenne sont d’abord sélectionnés. La formation, par la suite, sera longue et exigeante et impliquera la maitrise de nombreux savoir-faire : les transmissions, les soins d’urgence, l’armement et le tir, les cadres de missions, le franchissement, le corps à corps, l’effraction, la manipulation des explosifs, la survie ou encore le saut opérationnel à grande hauteur.

 

Au total, entre la formation en équipe aux différentes techniques et le stage "chuteurs opérationnel", il s'écoule pratiquement un an…

 

DES ÉQUIPES D’ÉLITE CHEZ LES PARACHUTISTES

 

Un régiment parachutiste de la 11e Brigade Parachutiste compte environ 20 commandos pour 1.000 hommes. De même, sur les 7.000 parachutistes de la brigade, seuls 160 sont chuteurs opérationnels. Ils sont tous volontaires, motivés et prêts à réaliser des missions tactiques et techniques très pointues, souvent dans un milieu hostile et éprouvant.".

 

Et si vous voulez connaître le reste, connectez vous à ce lien même s'il date un peu.

https://www.chemin-de-memoire-parachutistes.org/t10085-la-formation

 

PS. Le CEMAT actuel est chuteur ops.

05 " BREVET CHUTEUR OPERATIONNEL - Doursoux

BTX

 

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Ya Rab Yeshua.

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