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12 axes d’innovation au profit de l’aéromobilité


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L'A400M lors d'un largage de 80 parachutistes français et belges en septembre 2019 sur la zone de saut de Ger Azet, dans les Pyrénées (Crédits: DGA)

L’A400M lors d’un largage de 80 parachutistes français et belges en septembre 2019 sur la zone de saut de Ger Azet, dans les Pyrénées (Crédits: DGA)

Six mois après son lancement par la DGA, le cluster CI-AILE entame à son tour des activités de prospection. Un premier appel à manifestation d’intérêt a été émis fin avril, visant à identifier les innovations susceptibles de répondre aux besoins formulés par les forces opérationnelles en matière d’aéromobilité.

Sixième cluster créé en 2019* autour des centres d’expertise et d’essais de la DGA, CI-AILE a lui aussi pour objectif « de détecter, orienter et expérimenter les innovations portées par les acteurs régionaux ». Son comité regroupe des personnels issus de DGA Techniques aéronautiques, de la 11e brigade parachutiste de Toulouse, du commandement des forces spéciales terre (COM FST), de l’ISAE-Supaero et d’Aerospace Valley.

En tant qu’ « antennes locales » de l’Agence d’innovation de défense (AID) dans les territoires, ces clusters agissent comme des agrégateurs d’innovations contribuant à faire coïncider les besoins en provenance des opérationnels avec les solutions avancées par des acteurs régionaux et nationaux. À ce titre, cet appel à manifestation d’intérêt dépeint une première série de défis technico-opérationnels rencontrés de nos jours par les troupes aéroportées et les forces spéciales.

Ce dispositif offre deux options aux entreprises intéressées. Il leur sera possible soit de participer à une « séance de créativité » sur un ou plusieurs thèmes, soit de proposer une technologie en mesure de répondre directement au besoin exprimé. Dans le premier cas, plusieurs séances seront définies suivant l’évolution des mesures sanitaires. Quoi qu’il arrive, celles-ci n’auront pas lieu avant septembre prochain. Dans le deuxième cas, une présentation du projet à l’AID pourra éventuellement mener à une labellisation, qui se traduira ensuite par un soutien financier ou par la mise en relation avec des acteurs du ministère des Armées.

Les propositions sont attendues pour le 12 juin. Elles seront étudiées par l’ensemble des acteurs du cluster CI-AILE ainsi que par les forces intéressées par le sujet. Les retours sont attendus pour fin juin.

 

Voici les douze thématiques :

 

  • Mesures sur textile: Mesurer les efforts dans les textiles et les voiles de parachute pour une meilleure connaissance de ces matériaux et de leur durée de vie. Pouvoir également effectuer ces mesures de façon non intrusive.
  • Ouverture automatique de parachute sans liaison mécanique avec l’aéronef: Imaginer ou proposer un système d’ouverture automatique de la voile principale (parachute) ne présentant aucun lien avec l’aéronef. Des ouvreurs existent déjà mais il faut un système très fiable (erreur < 10-6) et réactif (moins de 6 secondes entre la sortie de l’avion et l’épanouissement complet de la voile).
  • Aménagement soute lisse d’hélicoptère et protection des occupants: Proposer des solutions technologiques assurant un niveau de sécurité acceptable pour les occupants transportés en soute lisse (notamment lors des phases d’atterrissage/amerrissage d’urgence). Opérer un hélicoptère en « soute lisse », c’est l’opérer en vol dans une configuration ne permettant pas d’assoir sur un siège ou une banquette, au moins un des occupants. Par exemple, un retrait partiel ou total des sièges pour libérer de l’espace en soute.
  • Système de mesure des vents: Proposer un système de mesure des vents capable de déterminer la vitesse du vent entre le sol et les parachutistes largués (altitude de largage entre 200 et 400 m). Proposer un système de mesure des vents entre un chuteur opérationnel largué jusqu’à 10 000 m et le sol afin d’optimiser son saut, sa dérive sous voile pouvant atteindre plusieurs dizaines de km. Proposer un système pour déterminer la vitesse du vent au sol entre deux points sur un axe horizontal de 200 m à 2 000 m.
  • Maintenance prédictive des parachutes: Proposer un système de capture d’informations durant la vie d’un parachute (environnement, paramètres de sauts, nombre de saut, effort à l’ouverture, temps d’exposition aux UV, période en zone désertique, enregistrement de la température, de l’hygrométrie, présence de sel, etc.). L’enregistrement des critères doit être réalisé durant tout le cycle de maintenance du parachute (stockage, transport, saut, etc.).
  • Répartiteur wifi « sécurisé » pour ordinateur portable: Alléger l’armement d’un poste de commandement avec des ordinateurs en évitant toutes les liaisons filaires entre les postes de travail afin d’obtenir des gains d’encombrement, de transport et une facilité de déplacement dans un poste de commandement sans fil.
  • Colis autoguidé longue distance: Augmenter la distance franchissable (>50 km) d’un colis largué à haute altitude.
  • Télécommande pour colis autoguidé: Imaginer ou proposer un moyen permettant de reprendre en main ou de détruire un colis autonome en essai, solution étroitement liée à la thématique précédente.
  • Système de déventement fiable: Imaginer ou proposer un système de déventement fiable quelle que soit la force du vent (jusqu’à 12 m/s au moins), même avec un seul parachute de charge.
  • Arrimage véhicule: Imaginer ou proposer un système d’arrimage d’un véhicule dans l’A400. Un arrimage effectué entre le véhicule, sans lui apporter de modifications, et le plancher de l’avion. Il devra assurer une retenue à 3G en latéral et autoriser l’assise de passagers sur les côtés de ce véhicule.
  • Aide à la localisation: Proposer un système de localisation, d’orientation et d’identification du parachustiste après le saut opérationnel (de nuit, zone inconnue), et de localisation des équipements (missiles, eau, batteries, vivres, obus, etc.) largués en accompagnement des troupes aéroportées lors d’un saut opérationnel.
  • Aide au transport d’équipements: Faciliter le transport des équipements (missiles, eau, batteries, vivres, obus…) largués en accompagnement des troupes aéroportées lors d’un saut opérationnel.

*Après ALIENOR (Saint-Médard-en-Jalles) pour le domaine aérospatial, GIMNOTE (Toulon) et ORION (Brest) pour les techniques navales, GINCO (Vert-le-Petit) pour la maîtrise des techniques NRBC et LATIHOLLE (Bourges) pour le domaine terrestre.

https://forcesoperations.com/12-axes-dinnovation-au-profit-de-laeromobilite/

Ya Rab Yeshua.

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