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1700 contrats d'engagement pour l'armée de Terre


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Si les centres de recrutement ont rouvert le 11 mai, la chaîne du recrutement n’a jamais cessé de fonctionner pendant le confinement, « entretenant un lien virtuel avec les candidats », explique le ministère des Armées.
Mardi 2 juin, 1475 garçons et 225 filles signeront dans 104 centres d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA), un contrat d’engagement dans l’armée de Terre.
330 sont issus des outre-mer.

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/07/08/le-recrutement-de-l-armee-de-terre-a-l-epreuve-du-covid-21306.html

Le recrutement de l'armée de Terre à l'épreuve du Covid-19

 

2020 s'annonçait comme une année exigeante pour les recruteurs de l'armée de Terre. Désormais, après deux mois de confinement, les enjeux sont encore plus critiques, comme le confirme le général Rémi Seigle, sous-directeur recrutement de la DRHAT. 

"En 2020, l'armée de Terre devait recruter 17 500 personnes (sur près de 26 000 pour l'ensemble du ministère des Armées). Un chiffre inédit puisqu'avant les attentats de 2015, la cible se situait autour de 10 000 recrutements annuels", rappelle le général Seigle.

Sur ces 17 500 recrues, 1 500 ne dépendent de la chaîne de recrutement de l'armée de Terre mais de celle de la Légion étrangère. 1 500 autres recrues sont à destination de la BSPP et de la Sécurité civile. "Ce qui fait qu'il reste 14 500 recrues à trouver pour les unités de l'armée de Terre: 500 officiers, 1 500 sous-officiers et 12 500 EVAT".

A la problématique du recrutement proprement dit s'en ajoutent deux autres: l'attrition et la fidélisation. L'attrition reste élevée: 30% des recrues quittent l'Institution au bout de 6 moins". Quant à la fidélisation, elle reste toujours "insuffisante".

Les besoins et l'ambition pour 2020 étaient donc élevés au 1er janvier. "Les chiffres de janvier et février étaient meilleurs que ceux de 2019 pour la même période mais la cible n'a pas été tout à fait atteinte sur le plan national", poursuit le général Seigle. 

Arrivent le coronavirus, le confinement et la fermeture au public des CIRFA (Centres d'Information et de Recrutement des Forces Armées) et des GRS (groupement de recrutement et de sélection). Le coup d'arrêt a été brutal mais pas total puisque "le télétravail a permis de poursuivre les contacts. Nous avons quand même ouvert 1 500 dossiers".

La fin du confinement à la mi-mai a permis aux recruteurs de l'armée de Terre (pour l'anecdote, en France on compte 1 recruteur pour 112 soldats et aux USA 1 pour 44) de reprendre leurs activités d'information. Les personnels du CIRFA de Rennes ont ainsi enregistré 334 prises de contact en mai et 430 en juin. "On a mis les bouchées doubles. Les GRS ont même reçu un renfort de médecins pour activer le rythme des visites médicales", explique le général Seigle. 

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Pourtant, "on n'arrivera pas à combler le retard". Un retard qui représente actuellement quelque 2 000 recrutements sur le plan national et qui, même s'il est en partie rattrapable, verra un déficit annuel de 400 à 500 recrues.

Les effets négatifs pourront-ils être atténués? L'armée de Terre l'espère. Elle anticipe déjà une meilleure fidélisation et la prolongation des contrats actuels (on lira mon post sur l'USAF et la fidélisation des pilotes). Une tendance qu'une hausse du chômage, si elle devait survenir à la rentrée comme on le craint, pourrait amplifier.

Les prises de contact, par ailleurs, ont retrouvé un rythme satisfaisant qui ne demande qu'à s'accélérer après la période estivale.

Par ailleurs, "la mutualisation des efforts de recrutement des armes de Terre, de l'Air, de la Marine et du SSA, tout en évitant la concurrence, devrait aussi donner des résultats positifs", conclut le général Seigle.

Enfin, il reste la piste du réengagement. Une piste que le CEMAT, le général Burkhard, entend utiliser. Le Service des essences des armées (SEA) propose ainsi un réengagement aux sous-officiers et militaires du rang ayant quitté l’institution suite à une fin de contrat ou ayant démissionné pour se reconvertir.

Ya Rab Yeshua.

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