Aller au contenu
Aumilitaire
  • Rejoignez Aumilitaire

    Inscrivez vous aujourd'hui et recevez le guide gratuit Aumilitaire

     

Le SNA Perle est-il réparable ? Aux experts (et à la ministre) de décider


Messages recommandés

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/06/13/le-sna-perle-21240.html

EaVeyGPXgAAIUU6.jpg

L'incendie qui s'est déclaré vendredi à Toulon à bord du sous-marin d'attaque nucléaire Perle a été "éteint à 00h50, après plus de 14 heures d'une lutte qui a mobilisé une centaine de pompiers et plus de 150 personnes en soutien", a annoncé samedi matin le ministère des Armées dans un communiqué (photo ci-dessus PREMAR).

parly.jpg

Florence Parly s'est rendu à Toulon ce samedi matin. La ministre des Armées a salué les pompiers et marins, insistant sur la "violence inouïe" des flammes. L'intervention "n'avait rien d'évident", a-t-elle précisé, à cause d'une très forte chaleur, de fumées épaisses et d'une progression difficile dans les espaces étroits et confinés du sous-marin.

Le bâtiment "faisait l'objet d'une maintenance majeure depuis plusieurs mois" et "aucun combustible nucléaire, aucune arme, ni missile, ni torpille, ni munition n'était à bord", a-t-elle souligné. Dernier des six-sous marins nucléaires d'attaque français de type Rubis, entré en service en 1993, le SNA Perle était entré au bassin en janvier pour un chantier de rénovation et de modernisation qui devait durer 18 mois, et le rendre opérationnel jusqu'à la fin des années 2020.

Pour la marine, après ce sinistre exceptionnel, l'heure est à l'analyse des dommages. Une enquête judiciaire et des enquêtes techniques ont été lancées. L'inspection générale des armées a été saisie.

Par chance, en raison de la rénovation, "la quasi-totalité des équipements du navire n'était plus à bord", et les sonars, tubes lance-torpille, ou batteries sont donc "intacts" selon la ministre qui entend "prendre une décision étayée, éclairée le plus rapidement possible (...). Si ces analyses permettent de considérer que la Perle est réparable, tout sera fait pour".

Mais la marine considère aussi le risque d'une perte totale du sous-marin tant en raison des dégâts (le feu a endommagé toute la partie avant, voire la coque même) que des coûts de remise en état d'un SNA qui a fait son temps.

FRANCE-DEFENCE- (8).t5ee3c001.m800.x1amTSZMgVG1jdAUs.jpg

Sur le plan environnemental, il n'y a "aucun risque à craindre", a assuré Florence Parly: "Il y a eu un incendie, mais, non, il n'y a pas eu d'accident nucléaire". Pendant l'incendie, "des mesures ont été prises dans la zone arrière pour protéger le compartiment du réacteur nucléaire", a-t-elle ajouté.

La préfecture du Var a fait réaliser des mesures de pollution atmosphérique et de radioactivité "par des experts indépendants", qui n'ont pas relevé d'anomalie.

La Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Criirad) avait appelé vendredi à la "vigilance" des autorités, estimant que "l'absence de combustible (à bord) ne signifie pas qu'il n'y a pas de radioactivité". Elle n'avait cependant relevé aucune anomalie dans l'environnement, mais constaté sur une balise de mesure de la Seyne-sur-Mer, les jours précédent l'incendie, "des oscillations de la radioactivité" de quelques heures, jusqu'au au niveau faible de 139 nsiv/h. Ce phénomène, "troublant", "peut avoir plusieurs explications", reconnaît la Criirad, "mais pose question".

"Un radioélément naturel a été émis en quantité infinitésimale avant l'incendie", a répondu la ministre sur ce point, pour qui "ceci montre que nous avons un système de détection extrêmement sensible et performant".

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2020/09/01/un-eclairage-serait-a-lorigine-de-lincendie-du-sous-marin-nucleaire-dattaque-perle/

Un « éclairage » serait à l’origine de l’incendie du sous-marin nucléaire d’attaque « Perle »

spacer.png 

Aucune hypothèse n’était exclue au lendemain de l’incendie qui venait de ravager le sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Perle, alors en cale sèche, à Toulon, dans le cadre de sa dernière Indisponibilité pour entretien et réparations [IPER]. 

Pour rappel, il était environ 10h30, le 12 juin dernier, quand un incendie se déclara dans un compartiment situé à l’avant du sous-marin. Et il fallut 14 heures aux marins-pompiers de Toulon et de Marseille, aux pompiers du SDIS 13 ainsi qu’aux marins de l’Escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque [ESNA] et de l’École de navigation sous-marine et des bâtiments à propulsion nucléaire [ENSM-BPN], pour venir à bout des flammes, dans des conditions extrêmement difficiles.

Il « faudra maintenant des semaines d’expertise(s) technique(s) pour comprendre l’ampleur des dégâts et probablement des mois pour en tirer les conséquences », avait alors estimé l’amiral Christophe Prazuck, alors chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], qui vient de faire ses adieux aux armes, ce 1er septembre.

A priori, la Marine nationale a une idée de ce qui s’est passé à bord du SNA « Perle ». En effet, le successeur de l’amiral Prazuck, l’amiral Pierre Vandier, a évoqué une hypothèse selon laquelle un « éclairage » serait la cause de l’incendie.

« On pense que l’incendie est né d’un éclairage qui a commencé à consumer une feuille de plastique en vinyle qui était dans un coffret en bois », installé pour « éviter de contaminer le bateau » avec « des restes d’amiante » que la coque était susceptible de contenir « pendant des opérations de sablage et de peinture », a ainsi expliqué l’amiral Vandier à la presse, à l’issue de la cérémonie de passation de commandement organisée à bord du porte-avions « Charles de Gaulle ».

« Comme c’était une boîte […] la constatation du départ de feu a été tardive et ensuite le feu a été extrêmement puissant » à un endroit où « beaucoup d’air » circulait, a continué l’amiral Vandier, citant les résultats d’une expertise technique.

Cependant, rien n’est encore définitif, les résultats complets des expertises techniques devant être présentés d’ici quelques semaines à Florence Parly, la ministre des Armées. « Courant octobre, on décidera si on peut reconstruire ce navire et dans quelles conditions, ou si le coût et les aspects techniques font qu’il faudra trouver d’autres solutions », a conclu l’amiral Vandier.

Sur ce point, l’état de la coque du SNA, dont l’intégrité a probablement été atteinte sous l’effet de la chaleur, sera l’un des éléments déterminants. Il était prévu de maintenir la « Perle » en service jusqu’en 2030, soit le temps d’attendre l’arrivée du « Casabianca », un SNA de type Barracuda. 

Alors que le SNA Saphir a déjà été désarmé et que le SNA Suffren, premier de la série des Barracuda, poursuit ses essais en mer, la Marine nationale, qui doit disposer de six SNA, aura sans doute à redéfinir ses priorités opérationnelles, notamment à partir de 2021.

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2020/09/20/incendie-du-sna-perle-pour-le-general-lecointre-lexternalisation-de-lentretien-des-navires-a-ete-une-erreur/

Incendie du SNA « Perle » : pour le général Lecointre, l’externalisation de l’entretien des navires a été une erreur

spacer.png

La Révision générale des politiques publiques RGPP [entre 2007 et 2012] puis la Modernisation de l’action publique [MAP], menée au moins jusqu’en 2015, ont été des politiques qui, reposant sur la recherche à tout prix de l’efficience, ont conduit à de profondes réformes au sein du ministère des Armées. Ce qui s’est traduit par une déflation importante des effectifs, le recours à l’externalisation et la prédominance d’une logique des flux par rapport à une logique des stocks.

C’est donc dans ce contexte que, en 2015, Naval Group [qui s’appelait encore DCNS] se vit confier la maintenance des six sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] de la classe Rubis jusqu’en 2020. Or, pour le chef d’état-major des armées [CEMA], le général François Lecointre, cela a été une « erreur ». Et l’incendie du SNA « Perle », le 12 juin dernier, en serait l’illustration.

Pour rappel, ce sous-marin était en cale sèche, à Toulon, dans le cadre de son dernier arrêt technique majeur, quand un incendie s’est déclaré dans un compartiment situé l’avant du navire. Début septembre, et d’après les avancées de l’enquête, l’amiral Pierre Vandier, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], a expliqué que le feu aurait sans doute été provoqué par un « éclairage » ayant consumé une feuille de plastique en vinyle qui se trouvait « dans un coffret en bois », lequel avait été installé pour éviter la propagation d’amiante lors du carénage de la coque.

Quoi qu’il en soit, un mois après les faits, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, [le compte-rendu vient d’être publié dans un rapport intitulé « L’évolution de la conflictualité dans le Monde »], le général Lecointre a estimé que l’incendie de la Perle est « typiquement la traduction des renoncements auxquels nous avons été conduits sous la contrainte de la recherche d’efficience et de la révision générale des politiques publiques. »

« C’est la première fois que nous avons entièrement externalisé l’arrêt technique majeur d’un bâtiment essentiel à notre marine à un industriel privé », a continué le CEMA, avant d’assurer que les « enseignements » en seront « tirés ».

« Nous savions que ce mouvement, auquel nous avions été contraints, présentait des inconvénients », a insisté le général Lecointre.

« J’en parlais il y a deux jours avec l’amiral Augier, patron du bataillon des marins-pompiers de Marseille qui a dû intervenir sur cet incendie et qui a, par ailleurs, été ingénieur-mécanicien en chef d’un sous-marin nucléaire d’attaque. Il m’expliquait que lorsqu’il était en service dans son sous-marin, pendant l’arrêt technique, l’équipage était là et les officiers étaient en permanence dans le bâtiment, ils restaient maîtres de l’outil, car cela demeure une opération militaire et pas simplement industrielle », a raconté le CEMA [par ailleurs fils de sous-marinier].

« Des erreurs ont été faites et nous saisirons toutes les occasions pour revenir sur ces erreurs, y compris quand cela ne coûte pas d’argent et que l’affaire est simplement de processus », a encore assuré le général Lecointre.

 Cela étant, ce dernier met en garde depuis longtemps contre cette quête de l’efficience, devenue pendant un temps l’alpha et l’oméga de toutes les réformes appliquées au monde militaire. Il le fit ainsi en 2012, avec « La fin de la guerre à la fin de l’armée » un article publié par le revue Inflexions. Ce qu’il n’a pas manqué de rappeler aux députés. 

Dans ce papier, « j’alertais sur les dangers que nous courions en dégradant notre modèle d’armée sous le poids de la recherche d’efficience à tout prix et de la contrainte économique. La vision de l’État et de son fonctionnement qui prévalait alors affaiblissait objectivement les armées : parce qu’on estimait que la paix était définitive, on considérait que celles-ci devaient être cantonnées à des opérations de gestion de crise », a dit le CEMA.

« Toutes les politiques mises en œuvre dans le cadre de la RGPP l’ont été par un ensemble politico-administratif qui était rempli de certitudes sur l’avenir du monde : nous allions, disait-on, vers un monde heureux », a encore dénoncé le général Lecointre. Or, a-t-il continué, « il faut avoir été à Sarajevo en 1995, en Somalie, au Rwanda, pour comprendre ce qu’est la violence et ce qu’il y a au fond de l’homme, et mesurer que les bases sur lesquelles nous construisions un avenir radieux pour l’Union européenne et le monde occidental allaient être sapées par la réalité de la violence des hommes et du fond tragique de l’histoire. »

Photo : © Marine nationale

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.opex360.com/2020/09/28/le-sous-marin-perle-va-etre-deplace-a-cherbourg/

Le sous-marin Perle va être déplacé à Cherbourg

............/............

Le SNA Perle « va être déplacé jusqu’à Cherbourg pour achever l’expertise et nous permettre de décider, d’ici quelques semaines, s’il faut investir pour le réparer ou envisager une solution de remplacement », a affirmé Mme Parly.

Le retour de ce sous-marin au chantier naval de Naval Group à Cherbourg était évoqué depuis quelques semaines.

L’enjeu, comme l’a rappelé la ministre, est de déterminer si les dégâts qu’il a subis peuvent être réparés.

L’incendie ayant duré plus de quatorze heures, il est craindre que sa coque épaisse, conçue avec des matériaux à très haute élasticité pour résister aux forces pressions en immersion, ait trop souffert au point de rendre le navire inutilisable. C’est, en tout cas, ce que devra déterminer l’expertise.

« Courant octobre, on décidera si on peut reconstruire ce navire et dans quelles conditions, ou si le coût et les aspects techniques font qu’il faudra trouver d’autres solutions », avait précisé, début septembre, l’amiral Pierre Vandier, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM].

Reste que les solutions possibles pour renvoyer le SNA Perle en mission ne sont pas nombreuses… D’après la Presse de la Manche, l’idée de récupérer des éléments du Saphir, récemment désarmé, a été avancée. Une autre possibilité serait d’utiliser la coque de l’un des deux SNA [le « Turquoise » et le « Diamant », ndlr] dont la construction avait été arrêtée en 1992, quand il fut décidé de réduire à 6 le nombre de sous-marins de la classe Rubis.

Pour rappel, et selon l’amiral Vandier, l’incendie du SNA Perle aurait été causé par un « éclairage » ayant commencé à « consumer une feuille de plastique en vinyle qui était dans un coffret en bois », alors installé pour « éviter de contaminer le bateau » avec des « restes d’amiante » lors des opérations de sablage et de peinture.

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2020/10/22/gravement-endommage-par-un-incendie-le-sous-marin-nucleaire-dattaque-perle-va-etre-repare/

Gravement endommagé par un incendie, le sous-marin nucléaire d’attaque « Perle » va être réparé

 

perle-20200613.jpg

............./.............

Si le combustible, les équipements, les armes, les baies électroniques et autres câbles avaient été retirés du sous-marin avant l’incendie, la chaleur dégagée par ce dernier pouvait alors avoir gravement altéré sa coque épaisse, conçu pour résister à de fortes pressions.

D’où la question de savoir si le navire pourrait ou non reprendre la mer. « Si la Perle est réparable, tout sera fait pour qu’elle le soit », avait assuré Florence Parly, la ministre des Armées.

Pour déterminer si une telle opération était envisageable, tant sur le plan technique, économique et sécuritaire, des expertises ont depuis été menées durant l’été.

Finalement, les études menées par le Service de soutien de la Flotte [SSF] de la Marine nationale et Naval Group, validées par la Direction générale de l’armement [DGA] sont arrivées à la conclusion que le SNA Perle est réparable, à condition de remplacer sa proue endommagée par celle du SNA Saphir, désarmé l’an passé. C’est en effet l’annonce faite par Mme Parly, ce 22 octobre.

« Nous pouvons réparer la Perle et nous allons la réparer. Je dis en premier lieu ‘nous pouvons’ car le chemin qui s’ouvre devant nous est long et ardu. Cette décision ne sous-estime aucune difficulté. Elle affirme une ambition et la confiance en notre ressource et nos capacités collectives. Elle sera réévaluée à chaque étape de la réparation, à l’aune des expertises et de nos exigences sur lesquelles nous ne transigerons pas », a déclaré la ministre.

Dans le détail, cette réparation, qui mobilisera 300 personnes durant six mois, consistera donc à découper la proue de la Perle, sa partie arrière étant « intacte », selon Mme Parly.

« Nous allons donc souder l’arrière de la Perle avec l’avant du Saphir. […] Nous reconnecterons par la suite les liaisons intérieures, les câbles et les tuyaux. La Perle achèvera ensuite son entretien majeur au point où il avait été interrompu, le 12 juin dernier » et les éléments retirés avant l’incendie « seront réinstallés à l’issue de la réparation », a expliqué la ministre.

« C’est une opération complexe dans son ensemble que peu de pays peuvent envisager, mais que nous engageons avec confiance. Car en dépit des circonstances, chacune des étapes de cette réparation correspond à un savoir-faire éprouvé. Ce sont des technologies que Naval Group et les services de l’État connaissent et maîtrisent », a ensuite fait valoir Mme Parly.

Évidemment, le ministère des Armées sera « intransigeant » lors des essais qui seront menés avec le retour à la mer de la Perle. « Si mon objectif est bien de réparer la Perle, ma priorité est de rendre à notre pays cette capacité opérationnelle en assurant la sécurité des sous-mariniers qui partiront en mission à bord », a souligné la ministre.

« Toutes les analyses dont nous disposons montrent que cette opération est réalisable, sans obérer ni la sécurité des marins, ni la continuité de nos missions. Réparer la Perle, c’est [aussi] préserver l’indépendance de la France et c’est affirmer notre souveraineté », a-t-elle insisté.

Quant au coût de cette opération, il s’élèvera à 120 millions d’euros : 50 millions seront apportés par l’assureur de Naval Group, le reste étant à la charge du ministère des Armées.

Les conséquences de cet incendie sur les capacités de la Force océanique stratégique [FOST] de la Marine devraient donc être assez limitées. Selon le Projet annuel de performances [PAP] publié par le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance en annexe du projet de loi de finances initiale 2021, le dommage subi par la Perle serait « sans impact » sur la disponibilité technique opérationnelle [DTO] des SNA en 2021 étant donné que ce sous-marin était censé être en arrêt technique majeur.

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...
  • 4 semaines plus tard...

La réparation du sous-marin « La Perle » fait courir un « risque calendaire » pour le programme Barracuda (opex360.com)

La réparation du sous-marin « La Perle » fait courir un « risque calendaire » pour le programme Barracuda

..................Le chantier consistera à remplacer la proue de La Perle par celle du Saphir, désarmé l’an passé et en attente d’être démantelé. « Nous reconnecterons par la suite les liaisons intérieures, les câbles et les tuyaux. La Perle achèvera ensuite son entretien majeur au point où il avait été interrompu, le 12 juin dernier », avait précisé la ministre.

.................« Dans la décision de la ministre, le besoin opérationnel a été parfaitement pris en compte afin de maintenir cinq SNA en ligne, tout au long de la décennie, nombre minimal nécessaire pour tenir le contrat opérationnel tant qu’il n’y a pas d’entretien majeur à conduire », a souligné l’amiral Vandier.

Par conséquent, afin de pouvoir « assurer un soutien permanent à la force océanique stratégique en Atlantique », « être en permanence en mesure de répondre aux sollicitations en Méditerranée » et « employer un sous-marin pour d’autres opérations », la seule solution pour ne pas baisser la garde passait donc par la réparation de la « Perle ».

Mais cette décision porte un risque pour la bonne marche du programme Barracuda, le second de la série, le « Duguay-Trouin » étant en construction à Cherbourg.

« Le risque que fait porter cette opération sur le programme ‘Barracuda’ est d’ordre calendaire. L’industriel nous garantit sa capacité à réaliser la soudure entre la partie avant du ‘Saphir’ et l’arrière de ‘La Perle’, avant que le ‘Duguay-Trouin’ qui est actuellement en phase de construction, n’ait besoin du dispositif de mise à l’eau de Cherbourg à l’été 2021 », a indiqué le CEMM.

Aussi, étant donné que « La Perle » doit arriver à Cherbourg « normalement en décembre », Naval Group n’aura que six mois pour mener à bien la réparation. Autant dire qu’il n’y aura pas de temps à perdre… « Le deuxième enjeu calendaire se posera au retour de la coque à Toulon pour la fin des travaux de réparation. Ces derniers devant se faire dans un bassin dont la refonte est prévue dans le cadre de la rénovation des infrastructures nucléaires de Toulon », a également indiqué l’amiral Vandier.

Par ailleurs, le CEMM a précisé que Naval Group était assuré « à hauteur de 50 millions d’euros » au moment de l’incendie de « La Perle » à Toulon. « La facture pour l’Etat s’élève à 60 millions d’euros et inclut la réparation de la « Perle » et la prolongation du [SNA] ‘Rubis' », a-t-il détaillé. « Rapporté au budget global de la Défense, ce coût ne représente donc pas un choc financier majeur », a-t-il estimé.

À noter que pour remédier aux retards du programme Barracuda, en 2016, la Marine nationale avait déjà été contrainte de faire jouer les prolongations au SNA Rubis, alors qu’il aurait dû rejoindre Cherbourg l’année suivante pour y être désarmé, après 34 ans de service.

  • Like 1

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le sous-marin Perle attendu à Cherbourg à partir de la mi-décembre : Lignes de défense (ouest-france.fr)

Le sous-marin Perle attendu à Cherbourg à partir de la mi-décembre

 

Lu dans La Presse de la Manche ce jeudi un article sur le transfert du SNA Perle de Toulon vers Cherbourg où le sous-marin endommagé par le feu sera réparé (cliquer sur l'image pour l'agrandir):

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/01/3579331945.jpg

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/01/12/prix-21785.html

350 000 heures de travail sur le SNA La Perle

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/02/586585164.2.jpg

On en sait un peu plus sur le timing des travaux engagés sur le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) La Perle, ravagé par un incendie, à Toulon, alors qu’il subissait une longue intervention de maintenance programmée.

Comme l'écrit ce matin, mon confrère de la rédaction de Cherbourg, Olivier Clerc, de retour le 18 décembre à Cherbourg, le SNA va subir un chantier représentant 350 000 heures de travail, ingénierie comprise.

"Les opérations industrielles qui conduisent à ces réparations sont réalisées tous les jours sur nos sites", note Franck Ferrer, l’ingénieur en charge du chantier.

Découper et souder deux moitiés d’un sous-marin, on le fait quasiment quotidiennement à Cherbourg, dans le cadre des constructions de sous-marins neufs. Rabouter des câbles électriques (environ 120) et des tuyaux (une soixantaine) aussi."

Posé comme ça, tout semble d’une simplicité biblique. C’est pourtant "innovant dans le concept et une première mondiale".

Le Saphir, jumeau de La Perle promis à la déconstruction, va donc servir de greffon (du nez à l’arrière du massif, soit 50 % du navire) et permettre de sauver le dernier né de la classe.

Trois cents personnes sont mobilisées au chevet des deux navires, représentant tous les corps de métiers et de compétences possibles – outre Naval Group Cherbourg, Toulon, Lorient et Brest délèguent des personnels. "On commence, dans les prochains jours, les travaux de préparation à la découpe (procédé de l’oxycoupage) de la coque épaisse qui sera terminée à la fin du premier trimestre mais, au préalable il faut tout découper à l’intérieur."

Au début du deuxième trimestre, l’avant de l’un sera positionné devant l’arrière de l’autre et, un mois et demi plus tard, commenceront les opérations de soudage des deux moitiés. Ensuite, le SNA réembarquera sur un navire du type de celui qui l’a ramené à Cherbourg, et regagnera Toulon, pour y subir la maintenance prévue sur sa partie arrière. La Perle retrouvera la mer fin 2022 pour essais.

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 mois plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/04/12/la-ministre-des-armees-au-chevet-du-sous-marin-nucleaire-la-22038.html

La ministre des Armées au chevet du sous-marin nucléaire "La Perle"

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/01/3046121148.jpg

 

Mon camarade de la rédaction de Cherbourg, Olivier Clerc, a suivi Florence Parly, ce lundi, sur le site de Naval Group. Il raconte: 

"Dix mois après l’incendie de La Perle, je suis venue voir l’état d’avancement du chantier, une opération inédite. Nous en sommes au point où les travaux vont permettre de jonctionner les deux parties des sous-marins qui ont été découpés."
Florence Parly était en visite à Naval Group ce lundi à Cherbourg, où une course contre la montre est engagée afin de redonner à la sous-marinade nucléaire française sa pleine envergure. "Passer pendant une décennie de cinq à quatre sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) aurait été extrêmement compliqué", a précisé Pierre Vandier, chef d’état-major de la Marine nationale.


La ministre des Armées, accueillie par les grands élus du département, a pu voir une partie de l’avancement de l’opération de "raboutage" de la partie avant (jusque derrière le massif) du Saphir, dont la déconstruction devait commencer (il a été retiré du service actif à l’été 2019), à la partie arrière de La Perle, sous-marin nucléaire d’attaque en partie détruit par un incendie lors d’un chantier de maintenance à Toulon en juin 2020.

Le nouveau submersible qui sortira de l’opération aura gagné 1,40 m de longueur, manchon supplémentaire nécessaire pour que les soudures soient faites dans les règles de l’art. 


Dès mardi prochain, en théorie, les opérations de soudage à proprement parler – elles dureront trois semaines – pourront commencer et seront opérées par une vingtaine de soudeurs travaillant simultanément. La ministre a posé l’enjeu de cette reconstruction : "Disposer d’une flotte de sous-marins nucléaires d’attaque qui soit la plus complète possible et il nous a paru judicieux de redonner à La Perle la possibilité de patrouiller, à nouveau, dans les océans comme elle l’a fait depuis sa construction en 1993.

Aujourd’hui, les travaux ont avancé conformément au calendrier fixé et c’est particulièrement remarquable parce qu’il s’agit d’un chantier exceptionnel qui doit se faire sans entraver le bon déroulement du programme Barracuda (nouvelle génération de SNA dont le premier exemplaire, le Sufren, termine ses essais militaires pour entrer en service à l’automne) puisque les numéros 2 et 3 sont en cours de fabrication ou d’assemblage."


Pour le moment, le timing des travaux est respecté à la lettre. Côté Naval Group, l’homme qui a la haute main sur les travaux, le directeur des Services Vincent Martinot-Lagarde, loue l’efficacité des quelque 100 000 heures d’études préalables, qui ont évité les mauvaises surprises une fois la découpe du Saphir et de La Perle effectuée : "On a travaillé beaucoup en amont de la décision, et ce travail a payé au sens où aujourd’hui cette anticipation a permis de bâtir un planning qui tient la route, et on en a franchi tous les jalons à la date prévue, sans découverte d’écueil technique ou de difficulté qui auraient pu être anticipés", déclare-t-il. 


La suite des événements ? Une fois la soudure majuscule réalisée, La Perle partira dans la zone voisine du Homet pour une réparation intégrale de sa coque épaisse, avant qu’elle embarque de nouveau à bord d’un navire de transport du type RollDock Storm qui l’a amenée de Toulon pour un retour à l’envoyeur. C’est dans la base varoise de Naval Group que le sous-marin subira la fin du chantier, avec la jonction des différents équipements internes, câbles et tuyaux. Parée, ensuite, à retrouver le service actif jusqu’en 2030, année de mise à l’eau du dernier de la classe Barracuda.

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 6 mois plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/10/22/transfert-du-sous-marin-nucleaire-d-attaque-sna-perle-a-toul-22538.html

Le transfert du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Perle à Toulon (Var) a débuté à Cherbourg

spacer.png

Ce vendredi, le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle a quitté la base navale de Cherbourg pour rejoindre le port civil (quai des Flamants) de Cherbourg. Son embarquement à bord du navire affrété spécialisé semi-submersible Roll Dock Storm a ensuite été entamé, avant son transfert vers Toulon (Var).

Pour effectuer le transfert du port militaire vers le port civil en toute sécurité, de nombreux moyens étaient déployés dont ceux de l’industriel Naval Group et l’armateur du navire de transport Roll Dock. Des moyens de la Marine nationale et de la gendarmerie maritime étaient aussi mobilisés:
- 2 remorqueurs portuaires et côtiers (RPC) Fréhel et Saire,
- 3 pousseurs et le chaland multi-missions Araignée hybride du service des moyens portuaires de la base navale de Cherbourg ; 
- une embarcation de drome opérationnelle protection (EDOP) et une embarcation rapide commando (ERC) de la compagnie de fusiliers marins Le Goffic ;
- une embarcation à fond rigide (EFR) et la vedette de surveillance maritime et portuaire (VSMP) Heaume de la gendarmerie maritime ;
- des plongeurs du groupe des plongeurs démineurs (GPD) de la Manche.

spacer.png

Ce transfert est réalisé en coordination avec la Marine nationale et le service de soutien de la flotte (SSF),  Un dispositif particulier de protection sera mis en œuvre à bord du Roll Dock sur l’ensemble du trajet.

A son arrivée à Toulon, le SNA Perle reprendra l’indisponibilité périodique pour entretien et réparation (IPER) interrompue en juin 2020 et il sera à nouveau opérationnel en 2023.

  • Thanks 1

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/10/31/le-sna-perle-es-arrive-a-toulon-22555.html

Le SNA Perle est arrivé à Toulon

spacer.png

Ce 31 octobre, après dix mois de travaux à Cherbourg, le SNA Perle a rejoint Toulon, son port base, afin d’y poursuivre ses travaux d’entretien et réparations interrompus par l'incendie de juin 2020. 

L'information a été diffusée par la Marine nationale.

Cette opération d’entretien majeure vise à redonner son potentiel technique et opérationnel au sous-marin. Elle est conduite tous les dix ans sur chaque SNA. Le retour dans le cycle opérationnel de la Perle est prévu pour le premier semestre 2023.

Le transit du SNA Perle depuis Cherbourg, où ont été réalisées les opérations de découpe et de jonction de sa coque avec celle du SNA Saphir, jusqu’à Toulon, a été effectué grâce à un navire affrété spécialisé semi-submersible, en coordination avec la Marine nationale, son service de soutien de la flotte, l’industriel Naval Group et l’armateur du navire de transport.

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 10 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2022/09/26/un-nouvel-incendie-sest-declare-a-bord-du-sous-marin-nucleaire-dattaque-perle/

Un nouvel incendie s’est déclaré à bord du sous-marin nucléaire d’attaque Perle

Toulon : nouvel incendie à bord du sous-marin nucléaire d'attaque « Perle »  - Le Point

Le 12 juin 2020, alors qu’il se trouvait en cale sèche à Toulon pour son dernier arrêt technique majeur [ATM], le sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Perle fut la proie des flammes, un incendie s’étant déclaré dans un compartement situé au niveau de sa proue. Les dégâts étaient tels que son avenir semblait alors compromis… étant donné que l’on pouvait craindre une altération de l’acier de sa coque épaisse sous l’effet des fortes chaleurs.

Finalement, et après des études menées par le Service de soutien de la Flotte [SSF] et Naval Group, il fut décidé de réparer le SNA Perle… en remplaçant sa proue par celle du SNA Saphir, retiré du service quelques mois plus tôt. Cette opération, très compliquée, fut menée à bien à Cherbourg… Puis le sous-marin revint à Toulon. Et les travaux prévus lors de son ATM allaient donc se poursuivre.

Au passage, et selon l’amiral Pierre Vandier, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], l’enquête avait déterminé qu’un « éclairage » en contact » avec une feuille de plastique en vinyle était vraisemblablement à l’origine de la cause du sinistre.

Des précautions supplémentaires ont-elles été depuis prises pour éviter tout nouvel incident de ce genre, que ce soit à bord du SNA Perle ou d’un autre bâtiment? Toujours est-il que, plus de deux ans après, un feu s’est déclaré à bord du même sous-marin, dont le retour à la mer est prévu pour le premier semestre 2023.

En effet, un communiqué de la préfecture maritime a indiqué que, ce 26 septembre, vers 12h42, « alors qu’il était en maintenance de longue durée sur la base navale de Toulon, un incendie s’est déclaré à bord du sous-marin nucléaire d’attaque Perle. Le sinistre s’est déclenché dans un local dédié au stockage de vivres situé en zone avant du sous-marin. Le sous-marin a été évacué ».

Et d’ajouter : « Il n’y a pas de blessés. Le feu reste circonscrit dans le local concerné par l’évènement initial et aucun risque radiologique n’est à craindre. Conformément aux procédures et à titre préventif, le Plan d’urgence interne [PUI] du site de la base navale de Toulon a été déclenché. L’intervention des équipes spécialisées, composées notamment de marins-pompiers de la base navale et de renforts du bataillon des marins-pompiers de Marseille, est en cours ».

Reste maintenant à voir l’étendue des dégâts… Et si ceux-ci sont de nature à remettre en question le programme du SNA Perle, à un moment où la Marine nationale ne peut compter sur sur cinq sous-marins nucléaires d’attaque disponibles sur les six dont elle dispose.

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2022/11/18/apres-deux-ans-de-peripeties-le-sous-marin-perle-va-pouvoir-entamer-sa-remontee-en-puissance/

Après deux ans de péripéties, le sous-marin Perle va pouvoir entamer sa remontée en puissance

Le bout du tunnel n’est désormais plus très loin pour le sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Perle, qui n’a plus été engagé en opération depuis près de trois ans.

En effet, mis en indisponibilité pour entretien et réparations [IPER] en 2020, il avait été victime d’un incendie au niveau de sa proue, alors qu’il était en cale sèche, à Toulon. Son avenir étant alors compromis, des études réalisées par le Service de soutien de la Flotte [SSF] et Naval Group arrivèrent à la conclusion qu’il était possible de le réparer en « cannibalisant » le SNA « Saphir », alors en attente d’être « déconstruit » à Cherbourg.

Cette opération consista à remplacer la proue de la Perle par celle du Saphir. Ce qui ne fut pas simple. Ayant été minutieusement préparée par Naval Group grâce à l’aide de jumeaux numériques, cette « hybridation » de deux SNA exigea 100’000 heures d’études et plus de 250’000 de travail.

À l’issue de ce chantier, la Perle quitta Cherbourg avec 68 tonnes de plus et une coque plus longue d’environ un mètre. De quoi permettre d’aménager deux nouveaux locaux à son bord. Ayant retrouvé Toulon pour reprendre les travaux prévus dans le cadre de son IPER, le sous-marin connut un nouveau « coup de chaud » en septembre, avec une combustion sans flamme détectée au niveau d’un réfrigérateur situé dans sa proue, ce qui déclencha le Plan d’urgence interne [PUI]. L’intervention rapide des marins pompiers permit d’éviter une nouvelle déconvenue.

Cela étant, cet incident n’a pas eu de conséquence sur la suite du chantier. Et, le 17 novembre, le SNA Perle a pu sortir de son bassin, sous la responsabilité de son équipage « bleu ».

Arrivé il y a un an à Toulon après 10 mois de réparations à Cherbourg pour reprendre le cours de son arrêt technique, le SNA Perle sort aujourd’hui du bassin sous la responsabilité de son équipage. Il va effectuer une série d’essais avant de retrouver le cycle opérationnel. pic.twitter.com/JX6mWa3BW0

— Marine nationale (@MarineNationale) November 17, 2022

 

« La sortie de bassin du SNA est un jalon important de l’IPER du sous-marin dans la perspective de son retour dans le cycle opérationnel », a souligné la Marine nationale, via un communiqué. Et elle marque le début de sa remontée en puissance…

D’abord, des essais à quai seront effectués, ce qui pourrait donner lieu à des retours au bassin afin d’apporter d’éventuelles corrections. Puis sa chaufferie nucléaire sera remise en route, en déclenchant la réaction en chaîne de fission de l’uranium dans le coeur de son réacteur. Suivront ensuite de nouveaux essais à quai et en mer… Et ce n’est qu’au terme de ceux-ci que la Perle pourra reprendre son cycle opérationnel. Ce qui devrait être le cas d’ici l’été 2023. En attendant, l’équipage bleu s’entraîne et entretient ses qualifications grâce aux simulateurs de l’École de navigation sous-marine de Toulon.

À noter que le second SNA de la nouvelle classe Barracuda [ou Suffren], le Duguay-Trouin, devrait également être remis à la Marine nationale l’an prochain. Ce qui n’empêchera pas une rupture temporaire de capacité, comme l’avait expliqué l’amiral Pierre Vandier, son chef d’état-major, lors d’une audition parlementaire, en juillet dernier. « On va descendre à quatre SNA pour les deux prochaines années, compte tenu du rythme de réparation des cinq sous-marins que nous détenons et des livraisons des suivants », avait-il en effet déclaré.

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...