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Turgis & Gaillard dévoilé le Kraken, une embarcation d’assaut optimisée pour les forces spéciales


BTX

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http://www.opex360.com/2020/07/05/turgis-gaillard-devoile-le-kraken-une-embarcation-dassaut-optimisee-pour-les-forces-speciales/

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À l’initiative du député Jean-Michel Jacques, les premières « Rencontres de l’innovation » en matière de Défense ont eu lieu à Lorient, le 3 juillet. L’objectif de cet évènement était de favoriser les synergies entre les entreprises locales et le monde militaire. « Par leurs produits ou services, beaucoup d’entreprises de notre territoire ont un savoir-faire qui peut faire l’objet d’une utilisation tant civile que militaire », a ainsi expliqué le député au quotidien Ouest France.

S’étant déjà fait connaître avec plusieurs innovations intéressantes, comme le SSA-1101 Gerfaut, qui permet à un avion de transport de type C-130 Hercules de tirer des armements air-sol modulaires [AASM], ou encore le SEFIAM-1602, c’est à dire un dispositif devant faciliter la maintenance des avions de combat et des drones furtifs, la société Turgis & Gaillard a profité de l’occasion pour dévoiler un nouveau type d’embarcation destinée aux forces spéciales [et aux commandos marine en particulier], reposant sur une approche inédite en matière d’hydrodynamique.

Ainsi, appelée « Kraken », cette embarcation d’assaut met en oeuvre la « flottabilité variable », qui, selon Turgis & Gaillard, constitue une « rupture technologique » offrant « plus d’efficience énergétique et une meilleure stabilité ».

« Cette innovation prometteuse fait l’objet de recherches fondamentales par le bureau d’étuddes AA’ROK, avec le soutien de la Banque publique d’investissement [BPI] ».

Grâce à cette « flottabilité variable », le Kraken est en mesure de naviguer à la vitesse de 50 noeuds [90 km/h] en restant stable et de parcourir 250 nautiques [450 km], tout en étant discret, grâce à sa propulsion électrique, qui permet ainsi à des commandos marine de s’infiltrer sans éveiller l’attention [pas de bruit, pas de signature thermique et pas d’odeurs].

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La stabilité de cette embarcation, due à des foils, offre la possibilité de mettre en oeuvre un tourelleau téléopéré à haute vitesse, y compris par mer formée. Enfin, elle est capable de « changer de milieu », c’est à dire qu’elle peut « aborder une plage et y débarquer une escouade et ses équipements », précise Turgis & Gaillard, qui insiste sur la gamme des missions que peut effectuer le Kraken [infiltration, interception, renseignement, contre-terrorisme, assaut, etc].

« La flottabilité variable est une rupture technologique majeure qui va révolutionner la construction navale », estime Christian Olivaux, le directeur des programmes de Turgis & Gaillard.

Dans le même registre, la start-up SEAir a indiqué qu’elle va mettre à l’eau, en octobre, un premier semi-rigide à foils rétractables destiné aux forces spéciales, dans le cadre du projet e-Flyco, porté par l’Agence de l’innovation de Défense et le Fuscol@b, l’incubateur de la Force maritime des fusiliers marins et commandos [FORFUSCO].

Photos : Turgis & Gaillard

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  • 3 mois plus tard...

Le « bateau volant » des commandos Marine va bientôt être mis à la mer

 

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En avril 2018, à l’occasion du salon SOFINS, dédié aux forces spéciales et organisé au camp de Souge [Gironde] par le Cercle de l’Arbalète, l’entreprise SEAir avait présenté une innovation appelée « AirShark 765 », c’est à dire une embarcation pouvant s’élever d’une dizaine de centimètres au-dessus de l’eau, grâce à des foils rétractables.

« Les bateaux volants répondent à une véritable problématique de terrain rencontrée par les forces spéciales : diminuer la traumatologie des hommes et préserver le matériel embarqué grâce à la grande stabilité procurée par le vol d’un bateau 20cm au-dessus de l’eau », fit valoir SEAir, à l’époque.

Mais pas seulement : un tel concept permet aussi de naviguer à des vitesses plus élevées, d’augmenter l’autonomie grâce à une économie de carburant de l’ordre de 30% et d’améliorer à la fois la stabilité de l’embarcation [ce qui est toujours utile pour des tirs précis] et la discrétion, avec un sillage et un bruit de moteur réduits.

En outre, entre autres technologies nécessaires à ce concept [électronique embarquée notamment], SEAir avait indiqué utiliser l’impression 3D pour produire les foils de cet « AirShark 765 ».

Depuis, l’idée de SEAir a été reprise par le Fuscol@b, l’incubateur créé par la Force maritime des fusiliers marins et commandos [FORFUSCO] afin d’optimiser les innovations susceptibles de trouver une traduction opérationnelle.

D’où le projet EFLyCO qui, conduit en partenariat avec l’Innnovation Defense Lab et SEAir, vise à développer un nouveau modèle d’Embarcation de TRAnsport des COmmandos [ETRACO] doté de foils pour les raids nautiques des commandos Marine.

« Les raids nautiques peuvent être longs et physiquement éprouvants du fait des chocs entre l’embarcation et l’eau. Le projet EFLyCO a pour ambition d’améliorer l’embarcation actuelle en l’équipant de foils, générateurs de portance, qui permettent de soulever le bateau d’une vingtaine de centimètres au-dessus de la surface de l’eau. L’impact des vagues même supérieures à un mètre est alors très fortement réduit, préservant ainsi l’équipage », explique en effet l’Agence de l’Innovation de Défense [AID].

Les foils – et leur principe – ne sont pas nouveaux… Mais les progrès technologiques de ces dernières années font que ceux qu’il est désormais possible d’imaginer sont toujours plus performants. Ceux qui équiperont l’EFlyCo seront réalisés en carbone et en acier, ce qui leur permettra de supporter une charge de 5 tonnes… et donc une déformation structurelle de 4 cm aux extrémités.

« Les foils peuvent être orientés au cours de la navigation comme on braque un volet sur une aile d’avion. Le projet EFlyCO a aussi permis de développer un concept de foils rétractables sous la coque, objet d’un dépôt de brevet », précise l’AID.

Par rapport l’AirShark 765, l’économie de carburant que pourra faire l’EFlyCo sera légèrement moindre [de l’ordre de 20%]. Quoi qu’il en soit, cet ETRACO doté de foils doit être mis à l’eau d’ici la fin de cette année. Restera ensuite à valider ses performances en vue, sans doute, d’une mise en service prochaine.

Photo : © SEAir

http://www.opex360.com/2020/10/25/le-bateau-volant-des-commandos-marine-va-bientot-etre-mis-a-la-mer/

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