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Succès du premier tir d’un missile de croisière naval par le sous-marin nucléaire d’attaque Suffren


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http://www.opex360.com/2020/10/20/succes-du-premier-tir-dun-missile-de-croisiere-naval-par-le-sous-marin-nucleaire-dattaque-suffren/

suffren-20200608.jpg

Fin juillet, le Suffren, premier des six sous-marins nucléaires d’attaque de la classe Barracuda, a entamé les essais de son système de combat et ses armements en Méditerranée, après avoir été immobilisé quelques semaines à Cherbourg à l’issue d’une campagne de plongées en haute mer, dans l’océan Atlantique. Depuis, ce navire n'a plus fait parler de lui…

« Nous avons mis le Suffren à la mer il y a déjà quelques semaines, en pleine crise sanitaire […] et celui-ci poursuit ses essais de manière particulièrement satisfaisante, les performances et les caractéristiques que nous évaluons sont parfaitement en ligne avec ce que nous attendions. Donc, c’est une excellente opération et un très beau succès pour nos équipements et notre Marine nationale », a toutefois indiqué Joël Barre, le Délégué général pour l’armement [DGA], à l’occasion d’une intervention pour le salon Euronaval Online 2020, le 19 octobre.

Mais il restait un obstacle à passer pour le Suffren : le premier tir d’un missile de croisière naval [MdCN] de 1.000 km de portée. Ce qui vient d’être fait, ce 20 octobre, au large du site DGA Essais de missiles de Biscarrosse [Landes]. L’annonce a été faite par la ministre des Armées, Florence Parly, via un communiqué.

« Pour la première fois, un sous-marin français tire un missile de croisière. Ce succès confère une nouvelle capacité stratégique à notre Marine et la place parmi les meilleures au monde. Ce nouvel armement est une véritable rupture, fruit d’années d’efforts et d’investissements, notamment permis par la loi de programmation militaire 2019-2025. Je félicite toutes celles et ceux – Marine nationale, DGA, industrie – qui ont permis ce tir », a déclaré Mme Parly.

 

Et la ministre d’ajouter : « Les forces sous-marines françaises pouvaient jusqu’à présent frapper des sous-marins et des navires de surface. Elles peuvent désormais détruire des infrastructures terrestres lourdes, à longue distance. »

Selon le ministère des Armées, ce premier tir d’un MdCN met un point final à la qualification de l’intégration de l’ensemble des armement du Suffren. « Cette réussite marque une étape importante des essais du Suffren en vue de sa qualification globale par la DGA », souligne-t-il.

Après avoir connu quelques retards ayant contraint le SNA Rubis à jouer les prolongations avant son retrait du service [programme en décembre prochain, malgré l’indisponibilité de la Perle], le calendrier du des essais du Suffren est totalement respecté. « Sa livraison à la Marine nationale aura lieu d’ici à la fin de l’année 2020, avant son admission au service actif en 2021 », rappelle le ministère des Armées.

Pour rappel, long de 99 mètres pour un diamètre de 8,8 mètres et un déplacement de 5.300 tonnes en plongée, le Suffren dispose des dernières technologies en matière de capacités sous-marines [automatisation, mât optronique, numérisation, recours à l’intelligence artificielle, etc]. Encore plus discrets que ses prédécesseurs et doté d’une manoeuvrabilité accrue grâces aux barres en X de son appareil à gouverner, il peut plonger à une profondeur supérieur à 300 mètres. D’une autonomie de 70 jours [soit 25% de plus par rapports aux SNA de classe Rubis], il est mis en oeuvre par équipage mixte de 65 sous-mariniers.

Outre les MdCN, le Suffren emporte des missiles antinavires Exocet SM39 modernisés, des torpilles lourdes filoguidées F-21 et des mines. Enfin, il est équipé d’un hangar de pont [« Dry Deck Shelter »], abritant un sous-marin de troisième génération [PSM3G] utilisé par le commando marine Hubert.

  • Thanks 1

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

Un vrai succès technologique et stratégique

Le 21/10/2020 à 17:55, BTX a dit :

http://www.opex360.com/2020/10/20/succes-du-premier-tir-dun-missile-de-croisiere-naval-par-le-sous-marin-nucleaire-dattaque-suffren/

suffren-20200608.jpg

Fin juillet, le Suffren, premier des six sous-marins nucléaires d’attaque de la classe Barracuda, a entamé les essais de son système de combat et ses armements en Méditerranée, après avoir été immobilisé quelques semaines à Cherbourg à l’issue d’une campagne de plongées en haute mer, dans l’océan Atlantique. Depuis, ce navire n'a plus fait parler de lui…

« Nous avons mis le Suffren à la mer il y a déjà quelques semaines, en pleine crise sanitaire […] et celui-ci poursuit ses essais de manière particulièrement satisfaisante, les performances et les caractéristiques que nous évaluons sont parfaitement en ligne avec ce que nous attendions. Donc, c’est une excellente opération et un très beau succès pour nos équipements et notre Marine nationale », a toutefois indiqué Joël Barre, le Délégué général pour l’armement [DGA], à l’occasion d’une intervention pour le salon Euronaval Online 2020, le 19 octobre.

Mais il restait un obstacle à passer pour le Suffren : le premier tir d’un missile de croisière naval [MdCN] de 1.000 km de portée. Ce qui vient d’être fait, ce 20 octobre, au large du site DGA Essais de missiles de Biscarrosse [Landes]. L’annonce a été faite par la ministre des Armées, Florence Parly, via un communiqué.

« Pour la première fois, un sous-marin français tire un missile de croisière. Ce succès confère une nouvelle capacité stratégique à notre Marine et la place parmi les meilleures au monde. Ce nouvel armement est une véritable rupture, fruit d’années d’efforts et d’investissements, notamment permis par la loi de programmation militaire 2019-2025. Je félicite toutes celles et ceux – Marine nationale, DGA, industrie – qui ont permis ce tir », a déclaré Mme Parly.

 

Et la ministre d’ajouter : « Les forces sous-marines françaises pouvaient jusqu’à présent frapper des sous-marins et des navires de surface. Elles peuvent désormais détruire des infrastructures terrestres lourdes, à longue distance. »

Selon le ministère des Armées, ce premier tir d’un MdCN met un point final à la qualification de l’intégration de l’ensemble des armement du Suffren. « Cette réussite marque une étape importante des essais du Suffren en vue de sa qualification globale par la DGA », souligne-t-il.

Après avoir connu quelques retards ayant contraint le SNA Rubis à jouer les prolongations avant son retrait du service [programme en décembre prochain, malgré l’indisponibilité de la Perle], le calendrier du des essais du Suffren est totalement respecté. « Sa livraison à la Marine nationale aura lieu d’ici à la fin de l’année 2020, avant son admission au service actif en 2021 », rappelle le ministère des Armées.

Pour rappel, long de 99 mètres pour un diamètre de 8,8 mètres et un déplacement de 5.300 tonnes en plongée, le Suffren dispose des dernières technologies en matière de capacités sous-marines [automatisation, mât optronique, numérisation, recours à l’intelligence artificielle, etc]. Encore plus discrets que ses prédécesseurs et doté d’une manoeuvrabilité accrue grâces aux barres en X de son appareil à gouverner, il peut plonger à une profondeur supérieur à 300 mètres. D’une autonomie de 70 jours [soit 25% de plus par rapports aux SNA de classe Rubis], il est mis en oeuvre par équipage mixte de 65 sous-mariniers.

Outre les MdCN, le Suffren emporte des missiles antinavires Exocet SM39 modernisés, des torpilles lourdes filoguidées F-21 et des mines. Enfin, il est équipé d’un hangar de pont [« Dry Deck Shelter »], abritant un sous-marin de troisième génération [PSM3G] utilisé par le commando marine Hubert.

 

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