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La Direction générale de l’armement lance un défi pour trouver ses futurs experts en cybersécurité


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« C’est au pied du mur qu’on voit le maçon », dit le dicton populaire. Et il inspire visiblement le ministère des Armées en matière pour recruter ses futures spécialistes en sécurité informatique.

Ainsi, l’été dernier, le Commandement de la Cyberdéfense [COMCYBER] avait lancé le défi « Quel hacker es-tu? », avec le concours de l’entreprise SYSDREAM, à l’origine de plusieurs événements dans ce domaine, comme « La Nuit du Hack », soit la plus grande convention annuelle dédiée au hacking éthique en France.

Ce défi, de type « Capturez le drapeau », proposait 18 épreuves représentatives des missions confiées au COMCYBER [intrusion, investigation numérique, etc] et classées selon trois niveaux de difficulté, les plus compliquées rapportant évidemment le plus de points.

Le retour d’expérience de « Quel hacker es-tu? » a dû être positif puisque la Direction générale de l’armement vient aussi de lancer son propre défi pour étoffer les effectifs de son centre d’expertise « Maîtrise de l’information » [DGA MI], implanté à Bruz, en Bretagne.

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Ce défi, appelé « DG’hAck » et organisé avec SYSDREAM, s’adresse aux étudiants et aux professionnels intéressés par les questions de sécurité informatique.

Après une inscription pour laquelle il suffit de fournir un pseudonyme, une adresse électronique et un mot de passe, on accède à deux types d’épreuves qui s’adressent aux deux publics visés.

Comme pour le défi du COMCYBER, les 18 problèmes proposés sont d’une difficulté croissante, les plus compliqués rapportant évidemment le plus de points.

« S’ils le souhaitent et s’ils remplissent certaines conditions, les joueurs les mieux classés se verront offrir un entretien de sélection pour un stage de fin d’étude ou un emploi en CDI au centre d‘expertise DGA Maîtrise de l’information à Bruz en Bretagne, sans passer par une pré-sélection sur épreuve technique. », promet la DGA.

Quant aux conditions évoquées, et comme il convient d’être évidemment prudent pour ce type d’emploi, les candidats retenus devront faire l’objet « d’une procédure d’habilitation, au niveau Secret Défense, conformément aux dispositions des articles R.2311-1 et suivants du Code de la défense et de l’IGI 1300/SGDSN/PSE du 30 novembre 2011 », est-il précisé.

En 2011, Éric Filliol, alors directeur de recherche à l’Ecole supérieure d’informatique, Electronique, Automatique [ESIEA], avait défendu l’idée d’aller « chercher les ressources là où elles sont », c’est à dire chez les « hackers qu’on a tendance à diaboliser à l’excès » faute de les comprendre.

Un hacker est une « personne capable d’analyser en profondeur un système […] de sorte à en comprendre les mécanismes les plus intimes, en privilégiant le résultat sur la méthode, contrairement souvent à l’approche académique », avait expliqué M. Filliol. « En France, on est encore, hélas, dans un monde d’anciens qui administrent mais ne comprennent rien à la technique et les jeunes hackers qui maîtrisent mais n’administrent pas « , avait-il déploré.

La démarche du COMCYBER et de la DGA MI [voire de la DGSE, qui a récemment lancé le défi « Brigitte Friang »] va dans ce sens, même si les ingénieurs et les étudiants d’un niveau bac +5 font partie des profils les plus recherchés.

Le défi : https://www.dghack.fr/

Photo : © DGA – Valérie Soriot-Horvais

Ya Rab Yeshua.

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