Aller au contenu
Aumilitaire
  • Rejoignez Aumilitaire

    Inscrivez vous aujourd'hui et recevez le guide gratuit Aumilitaire

     

Le sous-marin nucléaire lanceur d’engins « Le Terrible » immobilisé pendant 14 mois


Messages recommandés

http://www.opex360.com/2021/01/08/le-sous-marin-nucleaire-lanceur-dengins-le-terrible-immobilise-pendant-14-mois/

 

Premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins [SNLE] à embarquer le missile stratégique M-51, Le Terrible a été mis en service en 2010. Ce qui fait que, après dix années à assurer la permanence de la dissuasion nucléaire, ce bâtiment se trouve actuellement en « Indisponibilité périodique pour entretien et réparation » [IPER], et donc en cale sèche, dans le bassin n°8 de la base navale de Brest.

La Force océanique stratégique [FOST] ne comptera donc plus que trois SNLE opérationnels pendant 14 mois. Ce qui n’est évidemment pas une première : cela a été le cas pendant les années 2010, les sous-marins « Le Triomphant », « Le Téméraire » et « Le Vigilant » ayant été immobilisés à tour de rôle pour être modernisés et modifiés afin de pouvoir être en mesure de mettre en oeuvre le missile M-51. Ce qui avait allongé de six mois environ leur indisponibilité.

Durant l’IPER du SNLE « Le Terrible », qui se fera sous la maitrise d’oeuvre de Naval Group et la maîtrise d’ouvrage du Service de soutien de la flotte [SSF], il est prévu de démonter et de contrôler 40.000 équipements, d’effectuer 60.000 lignes de travaux préventifs et d’assurer 300 modifications afin d’améliorer la conduite et les performances du navire.

Le chantier portera notamment sur l’entretien de la coque et des structures, l’énergie et la propulsion, la sécurité en plongée, le système d’arme et de dissuasion [SAD], la détection des menaces et le système de conduite et d’exploitation du sous-marin.

Au total, l’IPER du SNLE Le Terrible exigera 2,5 millions d’heures de travail et mobilisera plus de 900 personnes, six jours sur sept.

« Au-delà des équipes Naval Group des sites de Brest, Ruelle, Nantes-Indret et Ollioules [proche de Toulon], le maître d’œuvre coordonne le travail de près de 45 entreprises de la région brestoise et du Grand Ouest afin d’assurer ensemble les 2,5 millions d’heures nécessaires à la réalisation de ces travaux », a précisé l’industriel.

Outre le SSF et NAval Group, ce chantier mobilise également le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives [CEA], le Service technique mixte des chaufferies nucléaires de propulsion navale [STXN] le Service d’infrastructure de la défense [SID] et un détachement de l’escadrille des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [ESNLE].

L’activité « sous-marins » sera importante pour Naval Group en 2021. Outre l’IPER du SNLE Le Terrible, il lui faudra réparer le sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Perle, gravement endommagé par un incendie, à Toulon, en juin dernier, et poursuivre la construction du second SNA de la classe Barracuda, le « Duguay-Trouin », dont la coque épaisse vient d’être fermée. En parallèle, le programme australien « Attack », qui prévoit la construction de douze sous-marins de type Shortfin Barracuda, se poursuit, de même que le projet « Prosub » au Brésil. Enfin, en plus d’un éventuel contrat aux Philippines, l’industriel français est en lice dans un appel d’offres lancé par les Pays-Bas.

Photo : Marine nationale / Naval Group

 

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...