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L’effectif de la British Army pourrait passer de 82.000 à seulement 72.500 soldats


BTX

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http://www.opex360.com/2021/02/14/leffectif-de-la-british-army-pourrait-passer-de-82-000-a-seulement-72-500-soldats/

http://www.opex360.com/wp-content/uploads/robot-british-army-20201109.jpg

Alors que Londres doit prochainement publier les conclusions d’une revue stratégique de défense et de sécurité, les rumeurs vont bon train. Certaines sont visiblement lancées pour les réactions qu’elles peuvent susciter. D’autres, en revanche, paraissent plus sérieuses dans la mesure où elles s’inscrivent dans une suite de déclarations faites par plusieurs responsables britanniques.

Ainsi, en novembre 2020, alors qu’il venait d’annoncer une hausse des dépenses militaires de 24,1 milliards de livres sterling [soit 16,5 milliards de plus que prévu] pour les quatre prochaines années, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, avait laissé entendre que les effectifs des forces armées allaient sans doute diminuer, au profit de l’acquisition de nouveaux moyens capacitaires.

« Les dernières avancées [technologiques] multiplieront la puissance de combat de chaque navire, avion et unité d’infanterie et l’avantage ira aux nations les plus rapides et les plus agiles, pas nécessairement aux plus grandes. […] Nous devrons agir rapidement pour supprimer ou réduire les capacités moins pertinentes – et cela permettra à notre nouvel investissement de se concentrer sur les technologies qui révolutionneront la guerre, forgeant nos moyens militaires en un seul réseau conçu pour vaincre l’ennemi », avait explique M. Johnson.

En outre, les investissements annoncés profiteront surtout à la Royal Navy, au développement de l’avion de combat de 6e génération « Tempest » et à l’innovation, notamment dans les domaines des véhicules autonomes et des drones en essaim.

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Sur ce dernier point, le général Sir Nicholas Carter, le chef d’état-major de la défense britannique, avait auparavant estimé que la British Army pourrait compter « 120.000 soldats, dont 30.000 pourraient être des robots. » En clair, le recours à la robotique et autres systèmes autonomes permettrait de gagner de la masse, sans nécessairement augmenter les effectifs, voire en les diminuant.

C’est, en tout cas, l’intention prêtée à Ben Wallace, le ministre britannique de la Défense, à en croire la presse d’outre-Manche.

Il serait question de réduire l’effectif de la British Army à seulement 72.500 soldats [en comparaison, la seule force opérationnelle terrestre – FOT – de l’armée de Terre française en compte 77.000].

Normalement, la British Army devrait compter 82.000 militaires. Quand ce plafond fut fixé, en 2011, les commentateurs firent remarquer que c’était le format qu’elle avait au moment de la guerre des Boers… Mais, depuis, jamais elle n’a réussi à l’atteindre, en raison de problèmes au niveau du recrutement [amplifiés, justement, par les annonces de déflation]. Selon les derniers chiffres, elle disposait de 80.760 membres.

« Nous examinons les menaces. Nous ne préparons pas une force armée pour combattre à nouveau dans le Helmand [province d’Afghanistan où la British Army a été engagée, ndlr]. Nous regardons où nous pourrions avoir à combattre demain, dans des guerres que nous n’avons pas [encore] rencontrées », a fait valoir une source du ministère britannique de la Défense [MoD] dans les colonnes du quotidien « The Telegraph« .

En outre, a-t-elle ajouté, il « n’y a aucun intérêt à avoir 82.000 soldats et ne pas avoir les bons drones, la bonne artillerie, la bonne couverture aérienne et les véhicules blindés. »

Cela étant, la déflation envisagée pour la British Army n’a pas manqué de susciter des réactions négatives. Comme celle de l’un de ses anciens chefs, le général Lord Richard Dannat.

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« Pour y arriver, il faudra réduire les effectifs de l’infanterie, qui sont déjà plus petits que ce que beaucoup de gens pensent », a-t-il fait valoir.

Le président du comité spécial de la Défense à la Chambre des communes, Tobias Ellwood, a estimé qu’une telle déflation des effectifs serait « dévastatrice ». Ainsi, a-t-il fait valoir « si la pandémie [de covid-19] nous a appris quelque chose, c’est la nécessité d’avoir du soutien et de la résilience dans nos capacités. » Et d’ajouter : « Les forces armées sont déjà sollicitées pour remplir leurs obligations actuelles, qui ne feront que devenir plus complexes et plus exigeantes compte tenu des menaces croissantes qui se profilent. »

Mais pour faire passer la pilule, le MoD ressort des arguments déjà entendus par le passé. La British Army « continuera à disposer des effectifs et des capacités nécessaires pour protéger le Royaume-Uni. À mesure que la menace change, nos forces armées doivent évoluer. Suite au règlement financier record, elles sont en train d’être repensées pour faire face aux menaces futures et non pour mener les guerres du passé », a commenté un porte-parole.

Pourtant, lors des opérations menées contre l’État islamique [EI ou Daesh] au Levant, il a fallu aux forces de la coalition mener une sorte de « combat de ligne », avec des tranchées aménagées par l’ennemi, ainsi que des combats urbains… Mais avec les drones, Internet et le brouillage du GPS en plus. En clair, la guerre de demain risque fort de ressembler à la guerre d’hier, mais avec des moyens différents.

Photo : British Army

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Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/03/22/les-britanniques-perdent-10 000-hommes-et-creent-un-regiment-21988.html

Les Britanniques perdent 5 000 hommes mais créent un régiment de Ranger

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/00/4080098918.jpg

L'armée britannique trinque encore! C'était prévu depuis les annonces de Boris Johnson de la semaine dernière. Le  Defence Command Paper (intitulé "Defence in a competitive age") dévoilé lundi confirme, derrière un savant habillage pour faire passer la pilulle, toutes les prévisions dont les plus douloureuses. Il est à consulter ici.

Ce Command Paper traduit sur le plan militaire la revue stratégique annoncée la semaine dernière, qui érige la Russie en menace majeure, qualifie la Chine de "concurrent systémique" et prévoit un relèvement du plafond de l'arsenal nucléaire britannique, une première depuis la chute de l'Union soviétique.

L'objectif du gouvernement est d'adapter l'armée britannique aux nouvelles menaces. Le ministre Ben Wallace a en particulier cité les actes agressifs venant d'acteurs étatiques, qui se trouvent dans une "zone grise" en dessous du seuil de conflit ouvert, comme les cyberattaques.

Selon le ministre, l'armée "n'est plus une force de dernier recours mais doit devenir plus présente et active (...) et jouer un rôle au-delà de ce que nous considérons traditionnellement comme la guerre".

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/01/112413563.jpg

 

L'armée de Terre britannique perdra donc quelque 5 000 hommes d'ici à 2025 (pour passer théoriquement à 72 500 personnels).

Elle va se réorganiser entièrement autour de trois divisions: 1st, 3rd et 6th (UK) Divisions, avec des brigades spécialisées: une Army Special Operations Brigade, une Security Force Assistance Brigade, la 16 Air Assault Brigade et la nouvelle 1st Combat Aviation Brigade.

Parmi les nouveautés, la création d'un régiment de Ranger sur le modèle US. Il sera créé dès cet été et 120 millions de £ seront investis en 4 ans pour équiper cette force qui puisera ses moyens dans des unités existantes:
- le 1 SCOTS (un bataillon d'infanterie spécialisé dans les ops africaines),
- le 2 PWRR (Princess of Wales's Royal Regiment, le régiment royal de la Princesse de Galles),
- le 2 LANCS ( 2nd Battalion the Duke of Lancaster's Regiment),
- le 4 RIFLES (4th Battalion The Rifles). 

Ya Rab Yeshua.

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  • 8 mois plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/11/25/uk-22598.html

L'armée de Terre britannique s'interroge : que faire avec moins de 73 000 soldats ?

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Rafale de tweets de ma consoeur britannique Deborah Haynes, de Sky News, annonçant ce que Ben Wallace, le ministre de la Défense britannique (et ancien cadre de QinetiQ), vient de révéler devant le Parlement (voir la vidéo de son intervention ici). 

L'armée de Terre britannique va bientôt pouvoir tenir dans le Millennium Stadium de Cardiff (73 971 places)!: 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/02/2508451462.jpg

A lire aussi le communiqué du MoD (c'est ici) qui détaille les mesures déclamées sur le ton de l'enthousiasme pour cacher la misère.

Je résume:
- 9000 postes en moins,
- mais 500 postes sauvés pour former un bataillon de forces spéciales (des Rangers, au sein de l'Army Special Operations Brigade) qui, à terme, comptera un millier d'hommes en quatre bataillons,
"Future Soldier": dans le cadre de cette restructuration, la taille ne compte pas; ce qui compte, selon Ben Wallace, c'est l'ambition et les menaces! Pourquoi, si l'ambition augmente et que les menaces ne diminuent pas (d'ailleurs, le MoD renvoie des chars et des blindés en Allemagne, a-t-il été annoncé), faire avec moins? Voir le Guide du Soldat du Futur.
- 4 bataillons dissous et 33 sites fermés
- mais l'armée de Terre va se transformer, dixit Wallace, en une "expeditionary fighting force” projetable et létale.

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Ya Rab Yeshua.

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  • 5 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2022/05/14/pour-son-chef-detat-major-la-british-army-est-desormais-trop-petite-pour-defendre-les-interets-britanniques/

Pour son chef d’état-major, la British Army est désormais « trop petite » pour défendre les intérêts britanniques

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Quand, au début des années 2010, il fut décidé de réduire l’effectif de la British Army a seulement 82’000 soldats, les observateurs firent remarquer qu’elle allait ainsi retrouver le format qui était le sien au moment de la guerre des Boers… Et les esprits taquins soulignèrent que le stade de Twickenham [ou celui de Wembley pour les adeptes du ballon rond] allait être suffisant pour abriter l’armée britannique… Et le serait davantage après la publication par Londres de la dernière revue stratégique de défense et de sécurité, en mars 2021.

Considérant que la British Army devait être avant tout en mesure d’agir en-deçà du seuil de déclenchement d’un conflit ouvert, et donc être « plus légère, plus meurtrière, plus agile et mieux adaptée aux menaces actuelles et futures », le gouvernement britannique décidé de réduire une nouvelle fois son format, pour le porter à seulement 72’500 soldats. Le tout en misant sur les évolutions technologiques, notamment en matière de robotique.

En clair, la British Army devait alors à se préparer à contrer les menaces dites « hybrides », c’est à dire des actions difficilement attribuables et menées sous le seuil d’un conflit afin d’obtenir un avantage stratégique. Cela va des opérations d’influence à l’ingérence dans les processus électoraux en passant par le déploiement d’unités irrégulières [ou clandestines], des actes de sabotages, des assassinats ciblés, l’intimidation militaire, des cyberattaques ou encore des pressions économiques. La Russie y eut recours pour mettre la main sur la Crimée… Aussi, les responsables britanniques ont pensé que ce mode opératoire serait privilégié par Moscou à l’avenir.

https://www.telegraph.co.uk/content/dam/news/2020/09/29/TELEMMGLPICT000237152868_trans_NvBQzQNjv4Bqjnz8zMlQIJKEZoOqJ3qH8Oqu0fNQL6nsJXw8QYulpG8.jpeg

Tel est, en tout cas, l’aveu fait par le général Sir Mark Carleton-Smith, le chef d’état-major de la British Army, dans un entretien donné à « Soldier Magazine« , une publication officielle du ministère britannique de la Défense.

D’ailleurs, s’agissant de l’Ukraine, il s’attendait à ce que la Russie usât d’un tel procédé pour parvenir à ses fins… Or, a-t-il dit, « la suprise a été que [Vladimir] Poutine a agi ‘à l’ancienne’, à une échelle très importante. Il est difficile d’aligner cette stratégie avec son objectif politique de changer le régime en Ukraine. Il a donc clairement fait un mauvais calcul et il ne s’est certainement pas attendu à la résilience des forces ukraniennes ».

Quoi qu’il en soit, la guerre en Ukraine « a mis en évidence le fait que la masse et la taille sont importantes », a continué le général Carleton-Smith. Aussi, a-t-il confessé qu’il ne se sentait « pas à l’aise avec une armée de seulement 73’000 hommes ». Un format qui est maintenant trop réduit, selon lui.

Mais, visiblement, le chef de la British Army, qui prendra sa retraite en juin prochain, n’est pas parvenu à faire valoir son point de vue au moment de l’élaboration de cette revue stratégique de défense… « J’ai plaidé pour que nous restions à un format de 82’000 soldats », a-t-il dit. Et d’ajouter : « Devoir se limiter à 73’000 hommes a été surprenant. C’est un chiffre un peu arbitraire ».

En attendant, le Royaume-Uni aura une force terrestre dont le format était équivalent à celui de l’armée de Charles II, en 1661… alors qu’il s’est fortement impliqué dans le renforcement du flanc oriental de l’Otan [8000 militaires britanniques y sont actuellement engagés, ndlr] tout en nouant des accords de défense mutuelle avec la Suède et la Finlande.

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2022/06/20/pour-son-nouveau-chef-la-british-army-doit-se-preparer-a-combattre-en-europe-et-a-vaincre-la-russie/

Pour son nouveau chef, la British Army doit se préparer à combattre en Europe et à « vaincre la Russie »

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La revue stratégique de défense et de sécurité publiée l’an passé par le gouvernement britannique avait indiqué que la British Army allait se réorganiser pour « anticiper les crises » et mener des opérations en-dessous du seuil de déclenchement d’un conflit.

En conséquence, elle devait devenir « plus légère, plus meurtrière, plus agile et mieux adaptée aux menaces actuelles et future ». Et donc réduire à nouveau son format, en faisant passer ses effectifs de 82’000 à 72’500 militaires [soit autant que l’armée de Charles II au XVIIe siècle…]/ Et il était alors question de miser sur les évolutions technologiques, en particulier dans le domaine de la robotique.

En mai, et alors qu’il s’apprêtait à quitter ses fonctions de chef d’état-major de la British Army, le général Carleton-Smith avait confessé que cette nouvelle réduction des forces terrestres britanniques allait trop loin, notamment à la lumière de la guerre en Ukraine, laquelle, selon lui, a « mis en évidence l’importance de la masse et de la taille ».

Un peu plus d’un an après l’annonce de cette restructuration de la British Army, le gouvernement britannique va-t-il finalement faire marche arrière, alors que la situation provoquée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie est appelée à durer?

« Nous ne serons jamais en sécurité si nous tournons le dos à la vaillante Ukraine » et « je crains que nous devons nous armer pour une longue guerre, alors que [Vladimir] Poutine recourt à une campagne d’usure, essayant d’écraser l’Ukraine avec brutalité. Le Royaume-Uni et ses partenaires doivent réagit en veillant à ce que l’Ukraine ait l’endurance stratégique pour survivre et, finalement, l’emporter », a ainsi écrit Boris Johnson, le Premier ministre britannique, dans les colonnes du Times, le 18 juin.

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Le même jour, la BBC a évoqué un message interne signé par le général Sir Patrick Sanders, le nouveau chef d’état-major de la British Army. Et, désormais, il ne s’agit plus « d’anticiper les crises » ou de mener des opérations en zone grise.  »

« Je suis le premier chef d’état-major depuis 1941 à prendre le commandement de l’armée [la British Army, ndlr] dans l’ombre d’une guerre terrestre en Europe impliquant une puissance continentale », a commencé par faire remarquer le général Sanders.

« L’invasion russe de l’Ukraine souligne notre but essentiel : protéger le Royaume-Uni en étant prêt à combattre et à gagner des guerres terrestres […] car l’invasion de l’Ukraine par la Russie a conduit à une nouvelle ère d’insécurité », a poursuivi le nouveau chef de la British Army. Aussi, il faut en tirer les conséquences sans tarder. « Il y a urgence à bâtir une armée capable de combattre aux côtés de nos alliés et de vaincre la Russie au combat », a-t-il fait valoir.

Dans ces conditions, le principal objectif du général Sanders est « d’accélérer la mobilisation et la modernisation » de la British Army afin de « renforcer l’Otan et empêcher la Russie d’aller plus loin en Europe ». Et d’insister : « Nous sommes la génération qui doit préparer l’armée à se battre à nouveau en Europe ».

Revue de l'OTAN - L'OTAN – Prête à relever tous les défis ?

Il y a un peu plus de six mois, et alors que le sort de la British Army était discuté [avec notamment la réduction prévue du nombre de chars de combat Challenger, seulement 148 devant être modernisés, ndlr], M. Johnson avait émis des certitudes qui ont été battues en brèche par la guerre en Ukraine. « Nous devons reconnaître que les vieux concepts consistant à mener de grandes batailles de chars sont révolus et qu’il y d’autres capacités dans lesquelles nous devrions investir », avait-il dit… Il n’est pas certain qu’il tienne le même discours désormais…

Ya Rab Yeshua.

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