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EMIA pour un légionnaire


LePape12

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Bonjour, 

Petite question : comment se passe le changement de nationalité pour un civil de nationalité française qui souhaite intégrer la légion ? 

Au bout de combien de temps ce légionnaire (de niveau bac+5) pourra-t'il tenter le concours de l'EMIA ? 

Merci d'avance pour vos retours ! 

Cordialement,

LP

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Dès l'engagement à Aubagne. Francophone vous deviendrez (nationalité d'emprunt) belge, helvète, monégasque, canadien voire luxembourgeois.

Comme son homologue EVAT du régime général

- être âgé de 29 ans au plus

- avoir 3 ans de svces minimum

Mais eu égard à votre bagage, il faut envisager le concours sur titres.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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En complément, extrait de l'INSTRUCTION N° 2500/DEF/RH-AT/PRH/LEG relative aux engagements à servir à titre étranger du 13 février 2012 =

2.2.1. Militaire servant à titre étranger recruté par concours pour servir en qualité d'officier.

Lors des résultats d'admission au concours d'une école d'officier, les lauréats ont la possibilité de poursuivre leur carrière en tant qu'officiers servant à titre étranger ou en devenant officiers de carrière de l'armée de terre.

Afin de faciliter le déroulement d'un parcours professionnel complet et valorisant en tant qu'officier, le COMLE peut leur recommander d'intégrer le corps des officiers des armes tout en poursuivant une partie de leur carrière au sein des formations de la légion étrangère. Les lauréats ne souhaitant pas rejoindre le régime général sont informés par le COMLE, lors de l'entretien d'orientation suivant la publication des résultats d'admission au concours, que leur contrat d'engagement ne sera renouvelé qu'en fonction des besoins identifiés au sein de la légion étrangère.

2.2.1.1. Militaire servant à titre étranger recruté comme officier servant à titre étranger.

Les militaires servant à titre étranger admis par concours, soit à l'école spéciale militaire (ESM), soit à l'école militaire interarmes (EMIA), soit aux écoles d'arme (ODS) restent sous leur contrat en cours (contrat de militaire servant à titre étranger) durant toute la scolarité. Ils bénéficient, le cas échéant, d'une prolongation de leur contrat pour couvrir la durée de la scolarité. Ils sont nommés aspirant à titre temporaire dès leur admission en école et restent aspirant durant toute la scolarité.

Dès qu'ils figurent sur la liste de sortie de l'école ou du stage, ils signent un contrat d'officier servant à titre étranger d'une durée de cinq ans avec prise d'effet à la date de promotion au grade de lieutenant des autres élèves de ces écoles.

........../............

2.2.1.2. Militaire servant à titre étranger recruté comme officier dans le régime général.

Les militaires servant à titre étranger admis par concours dans les écoles de formation d'officiers de carrière et ayant choisi de rejoindre le régime général relèvent du décret n° 2008-947 du 12 septembre 2008 modifié, fixant certaines dispositions applicables aux élèves militaires des écoles militaires d'élèves officiers de carrière.

Les lauréats des concours de l'ESM et de l'EMIA résilient leur contrat de militaire servant à titre étranger en cours et signent un nouveau contrat d'engagement (contrat d'engagé) qui prend effet à la date d'admission en école, date à laquelle ils sont nommés aspirant à titre temporaire.

Ils poursuivent leur scolarité en tant qu'officier sous contrat lorsqu'ils sont nommés sous-lieutenant à titre temporaire (fin de deuxième année de cursus scolaire pour les élèves de l'ESM, fin de première année du cursus scolaire pour les élèves de l'EMIA).

Les lauréats des concours ODS sont nommés aspirant à titre temporaire dès leur admission en école. Ils souscrivent un contrat d'officier sous contrat le premier jour du mois suivant, date à laquelle ils sont nommés sous-lieutenant à titre temporaire.

Ya Rab Yeshua.

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Merci beaucoup BTX ! 

La limite d'âge pour l'EMIA n'est-elle pas passée à 35 ans ? 

Par ailleurs, l'instruction n°2500 me perd un peu... si je comprends bien il y a trois cas de figure à titre étranger : servir à titre étranger, servir à titre d'officier et servir dans le régime général ? Qui choisit cela ?

Si j'ai bien compris, venant de la légion avec sa nationalité d'emprunt, le légionnaire gardera cette nationalité d'emprunt pendant toute la scolarité : mais à l'issue de l'EMIA, il intègre de nouveau le régime général (donc sa nationalité française) et peut être réintégrer dans n'importe quel régiment de l'ADT ? Ou obligatoirement dans la légion ? 

 

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Pour la LA, il me semble que ce sera en 2023. A confirmer. C'était une information livrée par LE COACH.

Pour l'EMIA version "Légion étrangère", deux cas de figure =

- soit vous résiliez votre statut TE (en supposant que vous êtes de nationalité française) et demandez, au terme de la scolarité, à être versé dans le régime général (90 % de l'ADT). Alors vous serez officier de carrière, géré par la DRHAT et pour servir dans une unité de la LE, vous serez mis en concurrence avec vos pairs ;

- soit vous souhaitez continuer à servir à TE. Vous serez contractuel durant toute votre carrière, uniquement géré par le COMLE/DRHLE et principalement affecté dans des unités de la LE. En termes d'avancement, l'éventail des opportunités sera moins "ouvert" puisque vous concourrez au seul avancement entre officiers TE.

Les officiers TE représentent 10% de l'effectif des officiers du COA. Grade terminal = lieutenant-colonel AU MIEUX. Vous ne pourrez pas commander de régiment puisque le commandement est dévolu aux seuls officiers français.

BTX

 

Ya Rab Yeshua.

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@BTX Un grand merci pour vos éclaircissements, c'est effectivement beaucoup plus clair pour moi dans ce sens, 

Autre question qui concerne cette fois-ci la LE plus spécifiquement : les places sont chères au 2ème REP ? Avez-vous une idée du pourcentage d'admis et comment se fait le processus de sélection, peut-on y accéder dès sortie de formation ? 

LP

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Oui pour les officiers les places sont chères au 2e REP parce que rares et puis parce que c'est le "2e REP". Qui tient par dessus tout à garder son image tant au sein de la LE , qu'au sein de la 11e BP (puisqu'unique régiment étranger parachutiste) et de l'armée de terre.

Mais je vous rassure quand, officier, on sert la LE, les différences se tassent. En se côtoyant sur les TOE, on apprend à s'apprécier. La comparaison futile disparaît de la discussion et de l'attitude.

Pour espérer obtenir une place au 2e REP, il faudra au préalable être classé "apte TAP". Intégrer le fait que servir la LE et le 2e REP, implanté en Corse à Calvi, exige beaucoup de sacrifice et d'humilité. A fortiori si vous êtes en couple, Geneviève devra se plier aux exigences de la vie "légionnaire". L'épouse n'y échappe pas au risque de s'attirer reproches et réflexions vexantes.

Même si depuis mon époque (2000), en 21 ans heureusement, les mentalités ont évolué, il n'empêche que l'épouse fait "partie du paquetage".

Plus prosaïquement pour en revenir à l'accès au 2e REP, les officiers Saint-Cyriens (direct et OST) en sortie de DA ont leur classement propre. Les places TAP métropolitaines offertes concernent le 1er RCP et le 2e REP. Pour les candidats TDM, l'offre est plus "généreuse" entre le 1er (si détention agrément FS), le 3 et le 8e RPIMa.

Viennent les officiers issus de l'EMIA, parmi lesquels les officiers TE. Ces derniers sont quasi assurés de revenir à la maison. Là encore, sortir dans la "botte" pour avoir le choix entre le 2e REP et le 1er RCP.

Je ne connais pas le nombre de places offertes en sortie de DA.

Une chose à savoir = le 2e REP fait "peur" car à la LE et au 2e REP, l'exigence sur tout, dans tout et par tout prime. Le 2 REP est une machine de guerre, parfaitement rodée et huilée. Un de ses illustres chefs de corps, surnommé le "beau Michel", disait que dans ce régiment, le chef de corps ne servait à rien. Tant les capitaines commandant de compagnie savaient ce qu'ils avaient à faire et le faisaient admirablement.

Partant de là, vous savez tout ou à peu près tout ce qu'il faut savoir pour franchir le seuil du camp Raffalli.

BTX

En l'honneur de mes camarades du REP

 

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Ya Rab Yeshua.

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  • 3 mois plus tard...

bonjour BTX,

question du jour: je prépare un jeune sergent d'un régiment de légion pour la 62° promo.il est d'origine montenegro, naturalisé français. S'il réussit l'EMIA, il quitte la légion ou non?

Sachant qu'il peut après la DA, choisir un régiment de la légion....

cdt

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Non comme je l'ai expliqué plus haut............

En complément, extrait de l'INSTRUCTION N° 2500/DEF/RH-AT/PRH/LEG relative aux engagements à servir à titre étranger du 13 février 2012 =

2.2.1. Militaire servant à titre étranger recruté par concours pour servir en qualité d'officier.

Lors des résultats d'admission au concours d'une école d'officier, les lauréats ont la possibilité de poursuivre leur carrière en tant qu'officiers servant à titre étranger ou en devenant officiers de carrière de l'armée de terre.

Afin de faciliter le déroulement d'un parcours professionnel complet et valorisant en tant qu'officier, le COMLE peut leur recommander d'intégrer le corps des officiers des armes tout en poursuivant une partie de leur carrière au sein des formations de la légion étrangère. Les lauréats ne souhaitant pas rejoindre le régime général sont informés par le COMLE, lors de l'entretien d'orientation suivant la publication des résultats d'admission au concours, que leur contrat d'engagement ne sera renouvelé qu'en fonction des besoins identifiés au sein de la légion étrangère.

2.2.1.1. Militaire servant à titre étranger recruté comme officier servant à titre étranger.

Les militaires servant à titre étranger admis par concours, soit à l'école spéciale militaire (ESM), soit à l'école militaire interarmes (EMIA), soit aux écoles d'arme (ODS) restent sous leur contrat en cours (contrat de militaire servant à titre étranger) durant toute la scolarité. Ils bénéficient, le cas échéant, d'une prolongation de leur contrat pour couvrir la durée de la scolarité. Ils sont nommés aspirant à titre temporaire dès leur admission en école et restent aspirant durant toute la scolarité.

Dès qu'ils figurent sur la liste de sortie de l'école ou du stage, ils signent un contrat d'officier servant à titre étranger d'une durée de cinq ans avec prise d'effet à la date de promotion au grade de lieutenant des autres élèves de ces écoles.

........../............

2.2.1.2. Militaire servant à titre étranger recruté comme officier dans le régime général.

Les militaires servant à titre étranger admis par concours dans les écoles de formation d'officiers de carrière et ayant choisi de rejoindre le régime général relèvent du décret n° 2008-947 du 12 septembre 2008 modifié, fixant certaines dispositions applicables aux élèves militaires des écoles militaires d'élèves officiers de carrière.

Les lauréats des concours de l'ESM et de l'EMIA résilient leur contrat de militaire servant à titre étranger en cours et signent un nouveau contrat d'engagement (contrat d'engagé) qui prend effet à la date d'admission en école, date à laquelle ils sont nommés aspirant à titre temporaire.

Ils poursuivent leur scolarité en tant qu'officier sous contrat lorsqu'ils sont nommés sous-lieutenant à titre temporaire (fin de deuxième année de cursus scolaire pour les élèves de l'ESM, fin de première année du cursus scolaire pour les élèves de l'EMIA).

Les lauréats des concours ODS sont nommés aspirant à titre temporaire dès leur admission en école. Ils souscrivent un contrat d'officier sous contrat le premier jour du mois suivant, date à laquelle ils sont nommés sous-lieutenant à titre temporaire.

Ya Rab Yeshua.

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