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RETEX détaillé OST


2S

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RETEX détaillé OST

 

Bonjour,

 

Candidat OST admissible en 2020 puis admis en 2021, je vous propose ce RETEX afin de partager mon bilan après deux candidatures.

Un grand nombre de sujets sont liés à ce recrutement, je vais m’efforcer de lister les points les plus importants et d’y apporter ma contribution.

 

Sans surprise, c’est un recrutement très sélectif au regard des attentes du jury, il faut être polyvalent et avoir un certain nombre de compétences à faire valoir. Les profils des candidats sont multiples, du cornichon recalé au concours à bac+2 voire dès la première année de prépa au pur civil d’université ou d’école de commerce sans expérience militaire préalable, chacun a sa chance au départ.

Le bac+5 n’est qu’une condition, tous les cursus ne se valent pas. Cependant, le jury recherche aussi de la diversité, si tous les candidats issus de filières géopolitiques sont bons, tous ne seront pas admis. Il y a un besoin de diversité : ingénieurs/scientifiques, universités en sécurité défense/histoire/langues/relations internationales, IEP, écoles de commerce. De façon officieuse, le jury doit pouvoir prendre les meilleurs profils de ces horizons variés, sauf si cas exceptionnels ou si les profils sont inadaptés, mais un bon écrémage est déjà fait pour l’oral - normalement.

Votre candidature se fait en trois temps :

-la constitution du dossier (de septembre à janvier)

-la phase d’admissibilité (résultats en mars après étude par la commission) et la phase d’admission (oraux en avril et résultats en mai). Si la première phase est bien préparée en amont, la seconde suit logiquement. 80 admissibles environ.

-La dernière étape est une toute autre affaire. 21 admis cette année. 20 les années précédentes. La liste complémentaire ne défile presque pas, de un à trois candidats maximum.

En ouvrant votre dossier au CIRFA, vous aurez un certain nombre de pièces à fournir :

-relevés de notes post bac (le nom de l’université et la valeur des notes ont forcément leur importance mais pas suffisante pour être admis, on peut faire Assas ou Sciences Po et échouer)

-CV (qui se doit d’être bien travaillé et fourni, par contre pas de mise en page excentrique ou "colorée")

-lettre de motivation (pièce à ne surtout pas négliger car elle constitue une forme de pierre angulaire dans la candidature : pourquoi Saint-Cyr? Quel cursus pour présenter OST ? Qu’est-ce qui vous anime ?) Relisez très attentivement votre CV et LM avant l’oral, des questions sont posées dessus, ne vous faites pas surprendre par ces questions ou sur des mots douteux employés. Ne laissez pas de place au hasard.

-diplôme de langue recommandé (TOEFL, TOEIC, CLES d’anglais)

-Attestation de votre directeur de master (que ce soit objectif, les remarques dithyrambiques injustifiées, ça se remarque)

-notations de réserve (Alpha de préférence) et/ou PMS (apte OST, apte au commandement, qualités diverses type goût de l’effort, leadership, cohésion, esprit de décision...). Je reviendrai plus bas sur les questions militaires mais toute expérience vous permet de crédibiliser votre démarche et d’être plus sérieux pour un engagement dans l’active. Lettre de recommandation éventuellement.

 

En parallèle, vous aurez à passer au DEI ou GRS (ancien CSO), je ne m’attarde pas dessus, vous avez un grand nombre de retex dans la rubrique adéquate. En tant que candidat OST, vous vous devez de faire une bonne performance : en sport et aux tests psychotechniques et anglais.

La visite médicale : normalement si vous n’avez jamais eu de pépin de santé grave vous n’avez rien à craindre.

Le test avec le psy et le LCL/COL sont aussi très très importants pour l’admissibilité : profil psychologique et aspirations en adéquation avec un recrutement officier, a fortiori saint-cyrien. Ils serviront aussi d’entretien avant l’heure, c’est un échange, pas un monologue ni un affrontement. Pas d’agressivité ou de rhétorique mal placée.

 

Pour le sport, ce n’est qu’une moyenne mais visez au moins un palier 10 et une dizaine de tractions. Je dis bien au minimum. Lors de ma première cartouche, j’ai fait 15 tractions et 11 au luc léger. La seconde fois, 20 tractions et 11,30 au luc léger. Les squats, c’est assez annexe (60 la première fois puis 59 la seconde). Les tests au CSO ne reflètent que peu les épreuves d’admission (surtout le sprint et le 3000m). À noter que la natation a été suspendue en 2020 et 2021 cause covid. À voir pour 2022…

 

Les barèmes en sport nécessitent une préparation. Personne de normalement constitué n’est capable de courir un 3000m en 10min29 sans s’entraîner. La majorité des candidats sont vers 11-12min. Presque tout le monde tape les 12 tractions au concours, la barre est d’ailleurs "flexible", vous bénéficiez d’un effet rebond. Attention à bien la tenir car plusieurs candidats font des tractions en même temps et cela engendre une forme de vibration qui peut déstabiliser.

 

Pour l’anglais, le test est largement à la portée d’un étudiant de niveau master qui pratique régulièrement la langue. Revoyez la grammaire, la conjugaison, un peu de vocabulaire et c’est bon. J’avais eu autour de 130/150 de mémoire (erasmus au Royaume-Uni).

 

Point particulier : les tests psychotechniques sont valables trois ans, autrement dit si vous vous foirez la première fois, ça vous suivra, contrairement au sport qui se repasse tous les ans comme la visite médicale.

 

Avec le psy, soyez vous-même et honnête, ne jouez pas un rôle, dites quelles sont vos motivations, restez lucide et ne paniquez pas, même si des questions indiscrètes sont posées. Quant à la partie avec l’officier supérieur, cela dépend des CIRFA mais pour ma part j’ai eu la première année comme la deuxième année un entretien de 90min. Ce qui permet de réellement approfondir vos motivations, votre parcours, votre connaissance de l’institution, de Saint-Cyr, des enjeux de défense et des problèmes contemporains. Toute réponse doit être argumentée, pas de oui/non ou préjugé mal placé. Là encore, restez vous-même, soyez sérieux et montrez votre volonté. Si vous avez préparé les questions les plus évidentes sur vous et vos aspirations, cela se passera bien. Parlez avec un ton posé, articulez, sachez vous affirmer sans tomber dans la caricature.

 

Je vais prendre mon cas pour illustrer, car c’est sur ce genre de profil où je pense pouvoir le mieux m’exprimer/conseiller.

J’ai un parcours assez linéaire à l’université et avec un tropisme militaire assez marqué (famille militaire, réserve, PMS, stage en état-major, connaissances de lycée militaire, de Saint-Cyr etc.). De fait, il y a déjà un certain nombre de "codes" intériorisés sociologiquement parlant. Cela peut être une force comme un gros désavantage selon comment vous l’utilisez. Dans tous les cas vous ne gagnerez pas votre place grâce à ces seuls facteurs milis. J’y reviendrai par la suite.

 

Si vos résultats académiques sont bons, que votre passage au DEI s’est bien déroulé (le psy et l’officier supérieur en général vous donnent leurs impressions à l’issue) et que vous justifiez en plus d’une expérience internationale, d’expériences militaires plutôt valorisées (au moins une PMS avec des appréciations très positives) et de stages/expériences pro diverses, vous avez de très grandes chances d’être admissible. Moins vous avez d’atouts dans votre candidature, moins vous avez de chance de passer la première étape.

 

Après mars, vous aurez les oraux mi-avril au Lycée Militaire de Saint-Cyr-l’École.

Coefficient 2 pour le sport et 10 pour l’oral.

Clairement, le sport ne sert qu’à éliminer les plus faibles. Que vous ayez 12, 13, 14 ou 16, il suffit parfois de 0,25 ou 0,5 pts à l’oral pour changer le classement. Même celui qui a 20 en sport n’a aucune garantie d’être pris. L’oral est le cœur de l’écrémage. L’oral DOIT impérativement se préparer : la méthodologie, le débit de paroles, la prise de position, les sujets sensibles, l’intelligence de situation. Y aller en touriste, c’est optimiser ses chances d’être recalé dès les premières minutes. Et c’est un beau gâchis quand vous avez la chance d’être admissible. Il y a quatre jurys (A, B, C, D), les candidats sont mélangés par filière dans chaque jury. Chaque jury se compose d’un colonel et d’un LCL plus un universitaire/juriste. Ils voient entre 6 et 7 candidats par jour chacun, prenez en compte leur fatigue selon votre heure de passage (débit, timbre de voix, articulation etc.).

 

L’oral est essentiellement tourné vers la culture générale, surtout quand vous avez un bagage militaire en amont. La première année comme la seconde, je n’ai eu que peu de questions sur des thèmes militaires contrairement aux entretiens au DEI où j’ai pu exposer mes motivations, parler de mes expériences etc. Vous allez piocher deux sujets au hasard, vous en retenez un sur lequel vous ferez un exposé d’environ 10min. L’autre sujet fera l’objet de brèves questions pendant l’oral. Il y a une horloge dans la salle d’oral, mais au cas où prenez une montre avec un chrono : ça peut vous aider pour l’oral.

Idéalement, un plan en trois parties et deux sous-parties, ou deux parties et trois sous-parties selon le sujet. Cela vous permet d’avoir 2-3 idées directrices et six idées secondaires. Ce qui suffit amplement pour dix minutes. Il faut partir du général au particulier. Grosso modo, l’exposé se construit ainsi :

 

Accroche (citation, fait d’actualité, exemple historique…), définition des termes du sujet, mise en évidence du paradoxe ou problème posé, problématique sous forme de question, idée maîtresse qui répond clairement à la question posée, annonce du plan, puis vous enchaînez vos parties. Attention aux transitions, et ne négligez pas la conclusion qui reprend votre idée maîtresse. Faites une ouverture. Respectez le temps imparti.

Essayez de découper l’oral de cette façon 2-3min max pour l’introduction, 2-3min par partie (à équilibrer si deux ou trois parties) et 1min de conclusion pour synthétiser.

 

Tout va dépendre du jury que vous aurez, mais les questions de culture générale vont s’enchaîner, restez calme, souriant, prenez votre temps pour répondre (3-4s de blanc avant chaque réponse), expliquez chaque réponse, argumentez et prenez position tout en sachant relativiser. Pas de consensus mou, pas de prise de position extrême inadaptée, c’est une question d’équilibre, seul l’entraînement vous permet de vraiment appréhender cette dimension de l’oral. Si vous ne savez pas : dites-le. Essayez de répondre quand même par analogie et en expliquant que vous n’êtes pas un expert. Si vraiment vous séchez, dites-le. Le jury pose des questions assez larges, vous ne pouvez pas tout savoir mais on veut des futurs chefs : montrez que vous en voulez, soyez déterminé, ne vous laissez pas abattre à la moindre mise en difficulté. En revanche le jury ne laissera pas passer qu’un étudiant de RI ne soit pas capable de dire ce qu’est la géopolitique ou autre connaissance de base.

 

Vous aurez TOUS un cas concret : mise en situation en tant que chef de section, que faites-vous dans telle situation ? Faites appel à votre bon sens, vous n’êtes ni Dieu ni général d’armée ni un justicier. Réfléchissez au commandement (vous avez largement de quoi lire à ce sujet en ligne ou dans divers ouvrages…). Une réponse incohérente ou illégale va fortement nuire à votre candidature car cela montrera un manque de réflexion ou de maturité, soyez logique. Si vous êtes réserviste et surtout lieutenant de réserve, soyez irréprochable sur le cas concret.

 

Ne vous improvisez pas grand stratège, les lectures et références du type Beaufre, Foch, Clausewitz, Coutau-Bégarie, Henrotin, de Gaulle, Sun Tzu etc, c’est bien, mais ce n’est pas la priorité. Côté éthique de l’officier, Lyautey, Bonnemaison et Claude Weber sont parfaits. Le jury ne cherchera pas à creuser, il faut en savoir un peu sur tout. De même les citations ou noms d’auteurs pour vous appuyer sur des arguments, c’est bien mais n’en abusez pas : on cherche à savoir ce que vous pensez et non pas à vous cacher derrière des références. N’étalez pas votre science, soyez humble tout en étant cultivé et capable d’argumenter, il faut "convaincre".

 

Le jury cherche des jeunes bien dans leur peau, motivés, équilibrés, qui veulent commander, qui ont un goût réel pour l’armée, une tête bien faite et des expériences intéressantes qui pourront soit faciliter l’intégration du jeune OST dans l’institution soit servir sur le long terme. Néanmoins, avec l’évolution du recrutement et l’essor du recrutement sous contrat, la question de la "carrière" ne tient plus comme argument et doit d’ailleurs être évitée.

 

On peut être OSC et candidater à l’école de guerre ou au diplôme technique, et ainsi être activé à terme. Qui plus est, l’OSC est lieutenant plus longtemps que l’OST, à tort ou à raison. Cette question des OSC est aujourd’hui à sérieusement préparer pour ne pas être mis en difficulté lors du recrutement OST. Gardez à l'esprit aussi que vous n'avez aucune garantie d'avoir l'arme que vous voulez après OST, contrairement à OSC.

 

En tant qu’OST, vous serez Saint-Cyrien (alors certes "Officier Sans Tradition" diront certains, mais il faut des OST qui apportent de la diversité aux saint-cyriens issus des prépas tout en ayant un état d’esprit qui permet de s’intégrer à la promotion du 1er bataillon, à charge à chacun de prouver sa motivation et sa valeur, gardez la tête sur les épaules tout en sachant se faire respecter). De fait, on attend de vous des valeurs particulières, un état d’esprit particulier, sans pour autant dénigrer les autres recrutements. N’idéalisez pas à outrance, mais ayez cette "flamme", ça porte un nom assez évident. Si vous êtes pris en OST, on attend de vous que vous restiez dans la durée.

Aussi, la question "Pourquoi OST et pas OSC ?" ou une autre du style "Si vous n’êtes pas pris en OST, OSC ça vous intéresse ?", ça se prépare. Si vous êtes bien renseignés sur Saint-Cyr, vous devriez pouvoir facilement répondre à cette question sans être un éléphant dans un magasin de porcelaine. N’allez pas dire que les OSC sont une variable d’ajustement ou la dernière roue du carrosse, ça va très très mal passer… Peu importe la question posée, soyez rationnel et pragmatique, sans être blasé ou cynique, la franchise c’est bien mais jusqu’à un certain point, sur tous les sujets.

 

Pour la tenue : costume pour les hommes de préférence (évitez le noir, c’est strict), chemise, cravate, chaussures de ville. À vos risques et périls de venir décontracter. Si vous enlevez votre blazer pour l’oral (je vous le déconseille sauf si vous êtes vraiment confiant et à l’aise), mettez de préférence un t-shirt ou tricot de corps en dessous de la chemise si vous transpirez à cause du stress…

 

Venez raser de près, et coupe de cheveux courte et propre. Pas de crâne rasé, de mèche ou coupe connotée ou de cheveux longs/négligés.

Échouer une première fois n’est pas rédhibitoire, j’en suis la preuve. Et je ne suis pas le seul dans ce cas, cette année nous étions près d’une quinzaine de candidats déjà là l’an passé, la moitié est admis en liste principale ou sur liste complémentaire. Ayez un plan B voire un plan C et D. Soyez prêt à rebondir, surtout en limite d'âge. Tirez les enseignements d’un échec, revenez plus fort. On ne candidate pas à Saint-Cyr pour le grand uniforme ou parce qu’on a vu de la lumière.

Les candidats qui ont un "bagage" militaire ne sont pas avantagés à l’oral, ni les filles. Est avantagé uniquement celui qui sait clairement pourquoi il est là et qui s’est préparé à l’oral. La bête à concours qui tente plusieurs concours (Air, Marine, EOGN, Police etc.) en même temps peut tout à fait être admis, le fana Cyr a ses chances tout comme le pékin sans aucun background mili à part sa PMS.

Les réservistes, ne mettez pas en avant vos expériences militaires sans raison, et soyez lucide avec qui vous parlez : vous êtes 1CL après votre FMIR, vous allez sérieusement raconter vos guerres à un colonel breveté, titulaire de la LH, VM, croix du combattant, avec moult OPEX ? La rhétorique se travaille et est indispensable à l’oral pour marquer les esprits, sans être arrogant ou condescendant ou déconnecté de la réalité.

Cet oral, de mon point de vue, repose sur une préparation intelligente, sérieuse et régulière. Entretenez votre culture générale sur tous les sujets actuels de géopolitique, sujets scientifiques, économiques, sachez-en un peu sur tout. Faites du sport avec assiduité, le niveau à Saint-Cyr n’est pas une blague. Et surtout, soyez en accord avec vous-même, si vous êtes convaincu d’être là pour les bonnes raisons, ça doit marcher. Si vous avez encore des cartouches après un échec, persévérez et faites d’autres choses qui apporteront du liant ou une plus-value à votre candidature.

Cela reste un concours, il y a toujours une petite part de chance/hasard : deux sujets qui vous plaisent, que des questions auxquelles vous avez la réponse, mais c’est rare, le jury trouve toujours la petite bête pour vous tester. Et il faut savoir prendre de la hauteur de vue, vous devez montrer que vous savez réfléchir tout en étant concis et précis. L’entraînement permet de réduire autant que possible la variable "chance" pour mettre en avant celle de la confiance.

 

Voilà, j’espère avoir traité le sujet dans son ensemble, si vous avez des questions, n’hésitez pas.

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Évidemment y'a du level super bien en tout cas pour les futurs candidats?

De toute façon les Saint Cyriens passeront toujours avant tout le monde c'est le modèle de l'armée qui le veut mais OST bravo pour votre réussite faut vraiment le décrocher ce concours c'est le 4eme bataillon non ?

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Bonjour, 

 

Je vous remercie. Tant mieux si cela peut être utile à d'autres, c'est le but. Un adage dit 'un candidat isolé est un candidat en difficulté', tout le monde n'a pas un officier guide pour l'encadrer, même des réservistes. 

Effectivement, les OST sont rattachés à terme au 1er bataillon. Le premier semestre est cependant similaire peu ou prou à celui du 3e bataillon.

La section OST étant à part au début de la formation puis 'cassée' ensuite de façon à répartir les OST dans les différentes sections du 1er bataillon. 

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OST vous êtes Saint-Cyrien à 100 %. L'origine de recrutement s'estompe très vite une fois affecté dans un régiment et placé devant ses responsabilités = celle entre autres de préparer et d'amener ses hommes au combat et de les ramener autant que faire se peut.

Vers quelle fonction opérationnelle (arme) vous orientez-vous ?

BTX

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Ya Rab Yeshua.

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  • BTX a mis en évidence et a éplinglé this sujet

Merci BTX. Oui bien sûr, les OST sont Saint-Cyriens, loin de moi l'idée de dire le contraire.  Je voulais simplement mettre en évidence que la section OST lors de l'incorporation va au début suivre une formation sans le 1er bataillon (qui l'a déjà faite deux ans avant) avant d'être intégrée au reste de la promotion (pour cette année 2021-2022, la promotion Capitaine Anjot).

Effectivement, entre celui issu du bac+5 ou des prépas à bac+2, le lieutenant cyrard qui arrive en régiment a encore beaucoup à apprendre, là où un dolo aura une longueur d'avance. 

Je garde à l'esprit que le classement et le volume de places conditionnent le champ des possibles quant à la DA, mais je souhaite en priorité la cavalerie, légère de préférence après Saumur plutôt que la lourde. Le génie serait un bon compromis en plan B. 

 

il y a 38 minutes, Yann pyromane a dit :

Donc si j'ai bien compris vous arriverez en dernière année directement mais du coup comment çà se passe pour la remise des sabres et des traditions habituelles 2S.Cérémonie de baptême et compagnie? Remise du casoar.....

Le début de la formation est en parallèle du 3e Bataillon. La cérémonie de la remise des casoars en présence des familles est supprimée depuis 2020 (voir la revue le casoar qui explique le choix). Pour la vraie remise, rien n'a changé. 

Le Triomphe se fait avec le 1er Bataillon. D'où l'expression utilisée par certains : "officier sans tradition". Les OST sont intégrés dans une promotion déjà constituée, ils ne sont pas "baptisés". Cela n'empêche en rien de partager l'esprit et de s'intégrer à la promotion tant qu'on montre sa motivation ou ses capacités.

Modifié par 2S
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C'est exactement cela BTX. Il y en a quatre dans cette liste qui me plaisent fortement, dont un qui a une valeur particulière puisque c'est là qu'a servi mon officier guide lors de la préparation et qu'il est lui même un ancien OST.

Mais bon, chaque chose en son temps.

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il y a 37 minutes, BTX a dit :

Le 3e Hussard ? De la BFA. Entre la BFA et la 11e BP, la 6e BLB ou la 27e BIM, j'ai fait mon choix. Pour peu que l'aptitude TAP soit acquise.................

BTX

Effectivement, l'environnement ne me cause pas de problème et pour avoir eu l'occasion de travailler avec eux, j'en garde un très bon souvenir. 

Vous avez "l'oeil", sans mauvais jeu de mots, je ne suis pas apte TAP à cause de ma myopie (-2.5 dioptries...). Ma vue est cependant stabilisée depuis trois ans, ce qui permet d'envisager l'opération, mais le timing entre la formation initiale à Coëtquidan et la DA quant au Y5 temporaire post opération laser... À l'heure actuelle, je suis Y4, je pourrais être Y2 après opération.

De fait, le RHP est pour le moment exclus. J'ai l'aptitude montagne cependant, le 4e RCh fait aussi partie de ceux qui me font de l'oeil. C'est ma seule "tâche" sur le plan médical.

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Le choix (quand son classement de fin de DA l'autorise) du régiment "initial" est très important.

Affecté avec 2 ans d'ancienneté au grade de lieutenant, vous avez peu de temps pour "faire vos preuves" et inciter le chef de corps à vous confier (évoqué dans la notation annuelle ainsi que dans le "pensum" que se passent le chef de corps descendant et le chef de corps montant), 2 à 3 ans après, le commandement d'un escadron.

Et dans votre parcours d'officier saint-cyrien, toute votre carrière sera "imprégnée" de la façon dont vous vous serez comporté durant vos temps de commandement de peloton, puis d'escadron. En ce sens, la projection en OPEX est cruciale pour "jauger" l'officier et mesurer sa réelle valeur.

Soit vous sortez de ces 5 - 6 ans par le haut, et cela sera souligné dans votre notation. Soit vous êtes en permanence en difficulté et cela aussi se ressentira dans votre notation.

Soyez certain, puisque vous êtes issu d'une famille qui compte des officiers, que "l'écrémage" se fait très tôt dans l'armée de terre et que le chef de corps conditionne pour beaucoup le déroulement ultérieur de votre parcours. Il a un poids que ne soupçonnent pas ses subordonnés officiers et pourtant...........il mettra à profit ses affectations en administration parisienne ou au sein de direction du personnel pour pousser ses "poulains" et écarter ceux qui ne le sont pas.

Aussi, mais ce n'est que mon avis, il existe des régiments "porteurs" et d'autres qui le sont moins. De tout temps, cela a existé.

Le 3e hussard sans le dénigrer et sans rien retirer de ses qualités combattantes ne fait pas partie de cette catégorie.

Le 1er Hussard oui. Le 2e Hussard aussi. Le RICM et le 1er REC sont rivaux. C'est à celui qui alignera le plus étoffé des palmarès. Le 4e RCh compte tenu de sa spécificité "montagne".

Encore une fois, le choix vous appartient.

BTX

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Ya Rab Yeshua.

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Il y a 7 heures, BTX a dit :

Le choix (quand son classement de fin de DA l'autorise) du régiment "initial" est très important.

Affecté avec 2 ans d'ancienneté au grade de lieutenant, vous avez peu de temps pour "faire vos preuves" et inciter le chef de corps à vous confier (évoqué dans la notation annuelle ainsi que dans le "pensum" que se passent le chef de corps descendant et le chef de corps montant), 2 à 3 ans après, le commandement d'un escadron.

Et dans votre parcours d'officier saint-cyrien, toute votre carrière sera "imprégnée" de la façon dont vous vous serez comporté durant vos temps de commandement de peloton, puis d'escadron. En ce sens, la projection en OPEX est cruciale pour "jauger" l'officier et mesurer sa réelle valeur.

Soit vous sortez de ces 5 - 6 ans par le haut, et cela sera souligné dans votre notation. Soit vous êtes en permanence en difficulté et cela aussi se ressentira dans votre notation.

Soyez certain, puisque vous êtes issu d'une famille qui compte des officiers, que "l'écrémage" se fait très tôt dans l'armée de terre et que le chef de corps conditionne pour beaucoup le déroulement ultérieur de votre parcours. Il a un poids que ne soupçonnent pas ses subordonnés officiers et pourtant...........il mettra à profit ses affectations en administration parisienne ou au sein de direction du personnel pour pousser ses "poulains" et écarter ceux qui ne le sont pas.

Aussi, mais ce n'est que mon avis, il existe des régiments "porteurs" et d'autres qui le sont moins. De tout temps, cela a existé.

Le 3e hussard sans le dénigrer et sans rien retirer de ses qualités combattantes ne fait pas partie de cette catégorie.

Le 1er Hussard oui. Le 2e Hussard aussi. Le RICM et le 1er REC sont rivaux. C'est à celui qui alignera le plus étoffé des palmarès. Le 4e RCh compte tenu de sa spécificité "montagne".

Encore une fois, le choix vous appartient.

BTX

Oui bien sûr BTX, j'en suis conscient, mais merci du rappel. 

Effectivement, c'est ce que j'évoquais au début, l'OST est '2 ans' lieutenant en régiment, c'est court. Contre trois pour les Cyrards issus des prépas ou les dolos. Et quatre pour les OSC.

Parfois lors du passage au grade de capitaine il est possible de maintenir à la tête d'une section de combat un OST pour quelques mois à un an. À la marge si je ne m'abuse. Et plutôt pour ceux dans l'infanterie ou cavalerie que sur une section du matériel. 

Tout à fait, la première OPEX est sûrement l'un des moments qu'on attend le plus, le départ et le lieu de la mission sont toujours une source à la fois d'excitation et d'enjeux pour la suite (tant au niveau personnel que collectif). 

À ce niveau le 3e RH part dans la BSS comme les autres et a été pris pour la rotation au Liban à venir. Certes, encore faut-il être le peloton ou l'escadron 'élu'. 

Maintenant, vous avez raison, si on a une vision à long terme, le 3e RH peut ouvrir comme fermer des portes. Il faut parfois provoquer les choses tout comme saisir les opportunités au bon moment. 

À l'heure actuelle, c'est tôt pour arrêter strictement mon avis, je vais déjà tâcher de me donner à fond durant mon année à Cyr et on avisera à ce moment pour la DA pour confirmer ce qui est envisagé. 

Je vais aussi voir avec le médecin militaire aux écoles pour les yeux et préparer/anticiper l'opération, une fois incorporé et pas avant. Sortir de Saint Cyr sans être breveté para à cause des yeux, ce serait une déception.

Si je repassais Y2, le choix serait différent et le 1er RHP serait, dans le cas où j'aurais la cavalerie, un choix très intéressant. Encore faut-il qu'il y ait une place pour les OST en 2023 à la fin de la DA. Bref, tout cela pour dire que c'est un peu tôt, n'ayant pas encore incorporé. 

 

Merci pour votre retour et conseils en tout cas. 

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il y a 31 minutes, 2S a dit :

Encore faut-il qu'il y ait une place pour les OST en 2023 à la fin de la DA.

Lapsus de ma part, 'encore faut-il qu'il y ait une place pour les saint-cyriens en 2023 à la fin de la DA' pour le 1er RHP. 

OST et saint-cyriens des prépa étant dans le même classement en DA. Contrairement à l'année à Coëtquidan où le classement est à part. 

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il y a 22 minutes, Levy Pierre a dit :

De toute façon, ceci est un problème pour "plus tard".

Pour l'instant on ne peut que s'incliner devant ton parcours et admirer ton superbe RETEX

Oui super intéressant des deux côtés j'ai appris plein de trucs alors pour quelqu'un de concerné ça va être une mine de renseignements. ??

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Pour 2S cet extrait de l'INSTRUCTION N° 700/DEF/DCSSA/PC/MA relative à l'aptitude médicale à la pratique du parachutisme militaire du 8 octobre 2015 =

2.1.3. Examen ophtalmologique.

Lors de l’expertise initiale :

  • l'acuité visuelle, sans correction, doit être égale ou supérieure à 3/10 pour chaque œil ou 4/10 et 2/10 ou 5/10 et 1/10 ;

  • l’acuité visuelle, avec correction, doit être égale ou supérieure à 8/10 pour chaque œil ou 7/10 et 9/10 ou 10/10 et 6/10 ;

  • le degré d'amétropie ne doit pas dépasser -3 ou +3 dioptries ; les erreurs à la lecture des tables pseudo-iso chromatiques sont tolérées en l'absence de confusion franche entre les feux vert et rouge ;

  • le champ visuel binoculaire horizontal, réalisé au doigt par confrontation, ne doit pas être inférieur à 140° et/ou champ visuel vertical inférieur à  60° ;

  • le sens du relief (test TNO) doit être satisfaisant.

Toute affection chronique et/ou évolutive de l'œil et de ses annexes est incompatible avec l’aptitude.

En ce qui concerne la chirurgie réfractive, le classement Y est déterminé selon l’index 248 de l’arrêté de seconde référence. Toute chirurgie réfractive datant de moins de six mois ou toute chirurgie pratiquée avant l’âge de 20 ans et jusqu’à 21 ans est une cause d’inaptitude.

Lorsque la chirurgie date de plus de six mois et que le candidat a plus de 21 ans :

  • en expertise médicale initiale réalisée dans le cadre d’un recrutement dans les armées, un avis spécialisé est systématiquement recherché ;

  • en visite d’admission en cours de carrière, en l’absence d’un avis spécialisé, celui-ci est systématiquement recherché. Dans l’éventualité où cette expertise aurait déjà été réalisée, la décision d’aptitude est la suivante :

    • Y = 2 apte ;

    • Y = 3 nouvel avis spécialisé si le spécialiste ne s’est pas prononcé sur l’aptitude TAP lors de la première expertise ;

    • Y > 3 inapte.

Après 40 ans, en expertise initiale et de réadmission, un examen du fond d'œil ainsi que la prise de la pression oculaire sont pratiqués systématiquement.".

BTX

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Ya Rab Yeshua.

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Il y a 3 heures, Levy Pierre a dit :

De toute façon, ceci est un problème pour "plus tard".

Pour l'instant on ne peut que s'incliner devant ton parcours et admirer ton superbe RETEX

Tout à fait. Chaque chose en son temps. 

Merci beaucoup, ça rassure de voir que le travail paye, mais je le dois aussi à ceux qui m'ont aidé/préparé à y arriver. 

Il y a 3 heures, Yann pyromane a dit :

Oui super intéressant des deux côtés j'ai appris plein de trucs alors pour quelqu'un de concerné ça va être une mine de renseignements. ??

Merci bien. Si certains ont d'autres questions, je ferai de mon mieux pour répondre. 

Il y a 2 heures, BTX a dit :

Pour 2S cet extrait de l'INSTRUCTION N° 700/DEF/DCSSA/PC/MA relative à l'aptitude médicale à la pratique du parachutisme militaire du 8 octobre 2015 =

2.1.3. Examen ophtalmologique.

Lors de l’expertise initiale :

  • l'acuité visuelle, sans correction, doit être égale ou supérieure à 3/10 pour chaque œil ou 4/10 et 2/10 ou 5/10 et 1/10 ;

  • l’acuité visuelle, avec correction, doit être égale ou supérieure à 8/10 pour chaque œil ou 7/10 et 9/10 ou 10/10 et 6/10 ;

  • le degré d'amétropie ne doit pas dépasser -3 ou +3 dioptries ; les erreurs à la lecture des tables pseudo-iso chromatiques sont tolérées en l'absence de confusion franche entre les feux vert et rouge ;

  • le champ visuel binoculaire horizontal, réalisé au doigt par confrontation, ne doit pas être inférieur à 140° et/ou champ visuel vertical inférieur à  60° ;

  • le sens du relief (test TNO) doit être satisfaisant.

Toute affection chronique et/ou évolutive de l'œil et de ses annexes est incompatible avec l’aptitude.

En ce qui concerne la chirurgie réfractive, le classement Y est déterminé selon l’index 248 de l’arrêté de seconde référence. Toute chirurgie réfractive datant de moins de six mois ou toute chirurgie pratiquée avant l’âge de 20 ans et jusqu’à 21 ans est une cause d’inaptitude.

Lorsque la chirurgie date de plus de six mois et que le candidat a plus de 21 ans :

  • en expertise médicale initiale réalisée dans le cadre d’un recrutement dans les armées, un avis spécialisé est systématiquement recherché ;

  • en visite d’admission en cours de carrière, en l’absence d’un avis spécialisé, celui-ci est systématiquement recherché. Dans l’éventualité où cette expertise aurait déjà été réalisée, la décision d’aptitude est la suivante :

    • Y = 2 apte ;

    • Y = 3 nouvel avis spécialisé si le spécialiste ne s’est pas prononcé sur l’aptitude TAP lors de la première expertise ;

    • Y > 3 inapte.

Après 40 ans, en expertise initiale et de réadmission, un examen du fond d'œil ainsi que la prise de la pression oculaire sont pratiqués systématiquement.".

BTX

Merci beaucoup BTX ! Je vais creuser un peu plus la question de mon côté, dans tous les cas aucune opération avant l'incorporation.

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il y a 36 minutes, SPT_A a dit :

Félicitations et bon courage !

Merci beaucoup, félicitations également pour tout le parcours effectué depuis un an ! En espérant que le rallye final se soit bien passé.

 

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Il y a 2 heures, Yann pyromane a dit :

du cornichon recalé au concours à bac+2.Seriez -vous dans ce cas ?

??

Non, je n'ai pas fait de classes préparatoires. Un passage en lycée militaire ne signifie pas nécessairement classe prépa. Ce n'est pas une question de niveau, c'est simplement qu'à l'époque mon choix n'était pas assez mûri. J'ai eu d'autres expériences qui m'ont permis d'en arriver à ce stade aujourd'hui. Mon cursus de bac+1 à bac+5 est purement universitaire.

 

Des recalés en prépa, il y en a régulièrement qui intègrent sur titre. 

Modifié par 2S
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