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CINABRE, la réponse du ministère des Armées face aux risques NRBC


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Le renforcement des capacités NRBC des armées françaises a désormais un nom, CINABRE, un embryon de calendrier et une première ligne budgétaire. Une nouvelle opération qui relève directement de l’axe « mieux se protéger » de l’actualisation 2021 de la loi de programmation militaire 2019-2025.

CINABRE, pour Capacité INtégrée des Armées pour la défense Biologique, radiologique et chimiquE, ne date pas d’aujourd’hui. Auparavant connu sous la dénomination de CICB, ce programme de renouvellement des capacités NRBC est dès l’origine pris en compte dans la LPM 2019-2025. La crise sanitaire aura donné un nouvel écho aux risques NRBC, motivant le ministère des Armées à accélérer l’effort dans ce segment au travers de l’ajustement 2021 de la LPM.
 

Derrière cet acronyme, une démarche incrémentale visant à répondre aux besoins des armées dans le domaine de la défense NRBC. CINABRE doit progressivement s’étendre aux cinq piliers capacitaires du domaine, que sont la protection individuelle et collective, la décontamination, les contre-mesures médicales, la détection/surveillance/identification et les systèmes de commandement.

Programme à effet majeur (PEM) à vocation interarmées, CINABRE a été lancé « avant l’été », indiquait l’ex-chef d’état-major des Armées, le général Lecointre, en juin dernier aux parlementaires. Le premier incrément viendra « renforcer la réactivité des armées face à une attaque NRBC d’ampleur limitée », précise le ministère des Armées dans le cadre du projet de loi de finances pour 2022, adopté hier par l’Assemblée nationale.
 

Cette capacité initiale doit être acquise rapidement pour pouvoir être employable lors des prochains grands évènements publics organisés sur le territoire national, que sont la coupe du monde de rugby de 2023 et les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris. L’opération bénéficie pour l’instant d’une enveloppe de 51 M€ en autorisations d’engagement.

Dépourvu d’une maîtrise d’œuvre industrielle globale, ce premier incrément implique au moins deux entreprises françaises : Bertin Technologies et la PME lyonnaise Fab’entech, créée en 2009 et spécialisée dans l’immunothérapie pour situations d’urgence. Le premier fournira une solution d’identification biologique. Trois lots ont été commandés cette année. Une livraison initiale est attendue en mars 2022 à des fins de test. Les deux autres lots seront perçus en 2023 et 2024.
 

Quant à Fab’entech, son rôle sera de pourvoir les forces en contre-mesures médicales en coordination avec d’autres société. Repérée dès 2014 par la Direction générale de l’armement (DGA), la PME a bénéficié d’une levée de fonds de 8,5 M€ menée par Definvest en janvier 2020 pour lui permettre d’industrialiser son procédé de fabrication de sérums. Quatre lots de contre-mesures ont été commandés avant 2021. Les trois premiers seront livrés en 2023, le dernier un an plus tard.

L’attention portera dans un second temps sur le renforcement des moyens de protection individuels. CINABRE prévoit ainsi l’acquisition de deux lots de masques NRBC et de deux lots de cartouches pour masque. Le premier lot de cartouches sera commandé l’an prochain. Les livraisons interviendront après 2022.

Ya Rab Yeshua.

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