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La Marine nationale se prépare la guerre navale de demain avec l’important exercice Polaris 21


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La Marine nationale n’avait pas organisé de manœuvres navales d’une telle ampleur depuis bien longtemps… En effet, ce 18 novembre, elle a donné le coup d’envoi de l’exercice Polaris 21, qui vise à préparer ses unités à un engagement dit de « haute intensité ». Ainsi, pendant deux semaines, le groupe aéronaval du porte-avions Charles de Gaulle sera confronté à une force d’opposition « crédible » qui, formée autour du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre, sera renforcée par un « dispositif aéroterrestre de contestation de l’espace aéromaritime ».

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Au total, 6’000 militaires, dont 4’000 marins participeront à Polaris 21. L’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] et l’armée de Terre engageront en effet des moyens. De même que certains pays alliés, dont l’Espagne, l’Italie, les États-Unis, la Grèce et le Royaume-Uni.

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Le détail de la participation de ces derniers n’a pas encore été précisé… Cependant, le « destroyer » britannique de type 45 HMS « Dragon » et la frégate grecque « Adrias » [classe Elli] sont récemment arrivés à Toulon, dans la perspective de cet exercice.

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À noter que le groupe aéronaval du porte-avions britannique HMS Queen Elizabeth se trouve actuellement en Méditerranée. Mais rien n’a été dit au sujet d’une éventuelle participation à l’exercice Polaris 21.

Selon la Marine nationale, celui-ci sera également un « laboratoire de la guerre de demain grâce à l’intégration et à la synchronisation des effets dans plusieurs champs et milieux de conflictualité ». En clair, il permettra d’élaborer de nouvelles tactiques, reposant toujours sur la capacité à « lier les armes » de façon à produire des « effets complexes et simultanés ».

« Polaris 21 sera mené autour d’actions de haut du spectre, correspondant aux missions futures de la Marine nationale dans un contexte stratégique durci. Il vient ainsi parachever la préparation du groupe aéronaval avant son prochain déploiement opérationnel qui débutera en février 2022 », souligne le communiqué publié par le ministère des Armées pour annoncer le début de ces manœuvres, lesquelles participeront au « renforcement de l’aptitude des armées françaises à assumer des responsabilités de nation-cadre au sein d’une coalition ».

Pour l’essentiel, ces manœuvres navales se dérouleront en Méditerranée, précisément entre la Corse et le continent, où six « Zones dangereuses temporaires » [ZDT] ont été créées pour l’occasion. Mais une partie aura aussi lieu sur la façade Atlantique.

« Les moyens mis en œuvre et le scénario réaliste de l’exercice permettront à nos militaires d’innover techniquement autant que tactiquement, et ainsi d’inventer et d’éprouver les techniques de la guerre de demain. Cette logique incite […] à faire preuve d’une grande agilité intellectuelle : expérimentation ambitieuse, entraînement exigeant, anticipation de la marine de demain, POLARIS 21 contribue pleinement à l’objectif de ‘gagner la guerre avant la guerre' », conclut la Marine nationale.

Ya Rab Yeshua.

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