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Le 13e Régiment de Dragons Parachutistes cherche un système anti-brouillage pour ses drones


BTX

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http://www.opex360.com/2021/12/18/le-13e-regiment-de-dragons-parachutistes-cherche-un-systeme-anti-brouillage-pour-ses-drones/

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Parmi les cinq appels à « manifestation d’intérêt » que vient de lancer le pôle d’innovation technologique Alienor qui, relevant la Direction générale de l’armement [DGA], deux concernent le 13e Régiment de Dragons Parachutistes [RDP], du Commandement des opérations spéciales [COS].

Ainsi, le premier projet, appelé « PROMETHEE » vise à développer une caméra thermique PTZ [pan tilt zoom, c’est à dire orientable en site et en gisement] pour les équipes spécialisées de recherche, dont les missions « nécessitent l’emploi de capteurs techniques abandonnés ou téléopérés afin de surveiller des objectifs dans la durée ». En clair, il s’agit de capteurs déposés à un endroit précis afin de leur permettre d’assurer une surveillance à distance.

Le second projet porte également un nom inspiré par la mythologie grecque. Appelé DEDALE [pour Dispositif d’Evolution Durci et Automatisé de recueil / Liaison des Equipes], il concerne l’utilisation des micro-drones utilisés pour le « recueil et l’exploitation du renseignement de niveau stratégique ».

Si, ces derniers temps, il a beaucoup été question de développer les moyens de lutte contre les drones [LAD], il n’en reste pas moins qu’il est aussi nécessaire pour les forces françaises d’éviter que les leurs soient vulnérables aux capacités de brouillage mises en oeuvre par leurs adversaires potentiels. D’où le besoin exprimé par le 13e RDP pour trouver une solution qui devrait profiter à l’ensemble des unités concernées.

Pour « neutraliser » un drone avec des capacités de guerre électronique, deux modes opératoires sont possibles : leurrer son système de navigation par GPS [technique appelée « Spoofing »] ou « brouiller » la bande bande de fréquence de télé-pilotage et les liaisons de données pour le flux vidéo.

« Dans un contexte de haute intensité, face à un ennemi qui dispose de moyens de guerre électronique, notamment la capacité à brouiller et à leurrer les systèmes PNT [positionnement, navigation, temps], le déploiement de moyens de recueil de renseignement technique, en particulier les drones, nécessite un durcissement pour contrer ces menaces », est-il expliqué dans l’appel publié par Alienor.

Pour empêcher le brouillage et le leurrage d’un drone, l’idée est de développer une solution reposant sur le « principe du vol programmé ou automatisé ».

« L’objectif final est de développer un système qui soit intégrable sur un drone compact et portatif, de type ANAFI PARROT », précise l’avis. C’est à dire qu’il devra être suffisamment miniaturisé pour peser moins de 1 kg. En outre, il est question qu’il ait une fonction d’autodestruction ou d’effacement d’urgence des données en cas de perte, malgré le dispositif anti-brouillage et anti-leurrage du signal de géolocalisation par satellite.

« L’objectif n’est pas de réaliser un drone, il est bien de réaliser un système de navigation résilient en ambiance ‘GNSS denied’ qui puisse être adapté à un drone déjà existant et/ou en dotation dans les armées, de type micro-drone collectif [ANAFI PARROT USA] », insiste l’appel à manifestation d’intérêt.

Un tel système donnera un « gain opérationnel majeur ». Outre le fait qu’il limitera le risque de perdre des drones, il permettra surtout la poursuite des missions de « recueil du renseignement dans des zones où l’accès est dénié par du brouillage ou du leurrage ».

Photo : Drone ANAFI © Parrot

Ya Rab Yeshua.

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  • 4 mois plus tard...

https://www.forcesoperations.com/porte-par-lanafi-parrot-decolle-au-premier-trimestre/

Porté par l’ANAFI, Parrot décolle au premier trimestre

https://www.forcesoperations.com/wp-content/uploads/2022/05/Porte%CC%81-par-lANAFI-Parrot-de%CC%81colle-au-premier-trimestre-scaled.jpeg

Parrot a très bien entamé 2022. Soutenu par le succès de sa gamme de micro-drones, le groupe français aura engrangé 14,4 M€ au cours du premier trimestre, en croissance de 60% par rapport à l’an dernier.

« Le Groupe enregistre les bénéfices de sa stratégie mise en œuvre depuis fin 2018, dans un contexte d’accroissement de la demande pour ses technologies », annonçait Parrot le 12 mai. Exit un marché grand public dont les ventes ont été finalisées l’an dernier. Depuis 2018, Parrot a réorienté sa gamme vers une clientèle exclusivement professionnelle. Un pari visiblement gagnant au vu des performances enregistrées par chacune des deux branches professionnelles.
 

Ces résultats découlent en majorité des ventes de modèles ANAFI USA, lancé en 2020, et ANAFI Ai, commercialisé depuis janvier dernier. Selon Parrot, leur commercialisation est portée par le contexte de la guerre en Ukraine, qui démontre à nouveau l’intérêt multiple des micro-drones, et par le marché majeur notifié en 2021 par la Direction générale de l’armement (DGA). Conséquence : un chiffre d’affaires en hausse de 60% dans ce segment, à 7,7 M€.

Conclu pour une durée de 5 ans, le contrat français porte sur la livraison de plusieurs centaines de systèmes micro-drones ANAFI USA aux trois armées, dont 150 lors de la première tranche. Les premiers sont arrivés dans l’armée de Terre en novembre dernier, en vue d’une projection en OPEX début 2022. Parrot annonce par ailleurs avoir effectué « une nouvelle livraison à la DGA ». Une seconde commande est envisagée en 2022 pour une livraison au second semestre, complète le droniste.  
 

« Plus globalement, Parrot observe une hausse de la demande pour ses micro-drones témoignant de l’intégration progressive des technologies drones sur les principaux marchés ciblés (inspection, surveillance, cartographie), soutenue par le haut niveau de sécurité offert par ses équipements », commente le groupe.

L’activité des logiciels d’analyse de données Pix4D n’est pas en reste, avec une hausse de 20% à 6,7 M€. Là aussi, certains choix semblent payants, dont l’augmentation de capital intervenue en 2022 afin d’alimenter les développements technologiques, notamment pour élargir les capacités à d’autres équipements complémentaires aux drones.
 

Si la tendance se confirme, Parrot devrait atteindre sans mal son objectif global de progression du chiffre d’affaires. Celui-ci s’élevait à 54,3 M€, ou 40,4 M€ hors produits grand public et filiales cédées depuis 2018, en légère baisse par rapport à l’exercice précédent. La vigilance reste cependant de mise. Les remous internationaux, à commencer par « l’évolution du contexte sanitaire en Chine, où la situation reste dégradée en ce début d’année », pourraient affecter l’efficacité des synergies recherchées entre la R&D, les achats et le suivi de la production, estime Parrot.

Ya Rab Yeshua.

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