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Ukraine/Russie : « Le risque d’un nouveau conflit est réel », estime le secrétaire général de l’Otan


BTX

Messages recommandés

Trois instructeurs US tués dans le Donbass

https://www.voltairenet.org/article216126.html

Trois instructeurs US tués dans le Donbass - Opera News

La République populaire de Donestk a annoncé avoir, lors de bataille de Marïnka, tué trois instructeurs états-uniens, le capitaine Michael Hawker, le lieutenant Logan Shrum et le lieutenant Cruz Toblin. Il a été possible de les identifier en fouillant leurs paquetages.

Guerre du Donbass — Wikipédia

En décembre 2021, le Pentagone avait envoyé des instructeurs en Ukraine pour enseigner des « méthodes de combat non-traditionnelles ». Officiellement, il les avait retirés au début du conflit.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/03/17/le-numero-deux-de-la-garde-nationale-russe-la-rosguard-a-ete-22901.html

Le numéro deux de la Garde nationale russe (la Rosgvardia) a-t-il été arrêté ?

 

Plusieurs sources russes ont fait état hier du limogeage du directeur adjoint de la Garde nationale de la Fédération de Russie (la Rosgvardia), Roman Gavrilov.

Le média URA.RU affirme que cette décision a été prise par le directeur du Service fédéral des troupes de la Garde nationale de la Fédération de Russie, Viktor Zolotov (ci-dessous).

Viktor Zolotov — Wikipédia

Son arrestation a même été évoquée, en particulier par Christo Grozev, le directeur du groupe néerlandais de journalisme d’investigation Bellingcat:

Le numéro deux de la Garde nationale russe (la Rosgvardia) a-t-il été arrêté?  : Lignes de défense

Sur cette Garde nationale, je renvoie à mon post du 7 mars.

Cette mise à l'écart s'inscrit-elle dans le cadre de l' "auto-purification" des 'traîtres" annoncée par Vladimir Poutine dans un discours de mercredi ?

"Le peuple russe sera toujours capable de distinguer les vrais patriotes des racailles et des traîtres et de les recracher comme une mouche qui a accidentellement volé dans leur bouche", a déclaré le président russe. "Je suis convaincu qu’une telle auto-épuration naturelle et nécessaire de la société ne fera que renforcer notre pays, notre solidarité, notre cohésion et notre capacité à répondre à tous les défis."

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/03/17/les-volontaires-etrangers-d-odessa-montent-au-front-a-mykola-22899.html

Les volontaires étrangers d'Odessa montent au front à Mykolaïv

Voici un reportage paru ce matin dans Ouest-France. Il a été réalisé par notre correspondante qui s'est trouvée à Odessa avec un groupe de volontaires étrangers dont des Français, venus pour aider les forces ukrainiennes (cliquer sur l'image agrandir le texte) :

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2022/03/19/la-russie-affirme-avoir-vise-un-depot-militaire-ukrainien-avec-une-arme-hypersonique/

La Russie affirme avoir visé un dépôt militaire ukrainien avec une arme hypersonique

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Dans la course aux armes hypersoniques, lancée au début des années 2000 par les États-Unis via le programme « Conventional Prompt Global Strike » [CPGS], la Chine et la Russie ont clairement pris de l’avance.

Guerre en Ukraine : qu'est-ce que le missile hypersonique Kinjal, que la  Russie affirme avoir utilisé ? - Le Parisien

Ainsi, les forces russes ont mis en service – ou sont en passe de le faire – trois systèmes hypersonique, dont l’Avanguard, qui repose sur un planeur de type HGV [pour Hypersonic Glide Vehicle] lancé par un missile balistique intercontinental RS-18/SS-19, le missile Zircon, destiné aux forces navales et le Kh-47M2 Kinjal, un missile aérobalistique qui, emporté par un chasseur MiG-31K, serait capable de voler à la vitesse de Mach 10.

De telles armes peuvent être dotées de charges conventionnelle ou… nucléaire, ce qui pose une ambiguïté sur le plan stratégique. Et cela d’autant plus qu’il est très compliqué pour une défense antimissile de les intercepter en raison de leur hypervélocité.

Quoi qu’il en soit, ce 19 mars, la Russie a indiqué avoir utilisé, la veille, une arme de cette nature pour la première fois, dans le cadre de son offensive contre l’Ukraine.

« Le 18 mars, le complexe aéronautique Kinjal avec ses missiles balistiques hypersoniques a détruit un important entrepôt souterrain de missiles et de munitions de l’aviation de l’armée ukrainienne dans la localité de Deliatyn, dans la région d’Ivano-Frankivsk », a en effet annoncé le général Igor Konachenkov, le porte-parole du ministère russe de la Défense.

La localité de Deliatyn est située dans l’ouest de l’Ukraine, à centaine de kilomètres de la Roumanie et à environ 200 km de la Hongrie et de la Slovaquie.

Probably a footage of the Russian hypersonic missile "Dagger" (because no whistle). On its way to the object of the Armed Forces of Ukraine in the village of Delyatyn, Ivano-Frankivsk region. #Ukraine #UkraineRussiaWar #Russia #USA #NATO #Europe #Ukrainian #RussiaInvadedUkraine pic.twitter.com/qeUC2So0UF

— (@YoshiYamamo_to) March 19, 2022

 

La frappe contre le dépôt militaire de Deliatyn a été confirmée par Yuri Ignat, un porte-parole de la force aérienne ukrainienne. Cependant, il a aussi affirmé ne pas être « encore en mesure de confirmer ou d’infirmer les déclarations » de la Russie au sujet du missile utilisé.

Kaliningrad (oblast)- Russie

Pour rappel, peu avant le début de l’invasion de l’Ukraine, la Russie avait déployé des MiG-31K – donc potentiellement porteurs du Kinjal – dans son enclave de Kaliningrad. Ce qui mettait alors la quasi-totalité des capitales européennes à portée de tir.

Missiles hypersoniques: c'est quoi ces missiles «Kinjal» que la Russie dit  avoir utilisés en Ukraine?

Selon les données disponibles, le Kinjal est un dérivé du missile semi-balistique Iskander, qui a la capacité de manoeuvrer à l’approche de sa cible. Pouvant atteindre la vitesse de Mach 10 en phase terminale, il emporte soit une ogive à fragmentation de 500 kg, soit une ogive nucléaire. Sa portée serait de 2000 km.

Missiles hypersoniques: c'est quoi ces missiles «Kinjal» que la Russie dit  avoir utilisés en Ukraine?

L’usage d’un tel missile, au-delà de l’intérêt militaire stricto sensu, peut être perçu comme un message adressé par la Russie aux Occidentaux, lesquels ont pris des sanctions économiques d’une ampleur sans précédent à son égard.

Par ailleurs, les forces russes ont effectué une autre frappe contre une caserne ukrainienne située près de Mykolaïv, où les combats font rage, cette ville étant sur la route menant à Odessa. Selon un premier bilan de ce bombardement, au moins 50 militaires ukrainiens auraient été tués.

Ya Rab Yeshua.

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La guerre en Ukraine a réveillé les réflexes de défense des Occidentaux

La guerre en Ukraine rebat les cartes.

De nombreux Etats (et pas seulement européens), en un mois, ont infléchi leur posture militaire, annonçant une révision de leur stratégie pour les uns, une augmentation de l’enveloppe budgétaire pour les autres (sur ce sujet lire: "Vers l’augmentation accélérée des dépenses militaires en Europe", par Lucie Béraud-Sudreau, du SIPRI) et pour certains, enfin, un rapprochement avec l’Otan ou l’UE.

Mette Frederiksen, génération rebelle

“Il y a une Europe d’avant le 24 février et une Europe d’après”, comme l’a bien dit Mette Frederiksen, la Première ministre sociale-démocrate danoise, en référence au début de l’invasion russe de l’Ukraine.

Petit point de situation avant le sommet de l'Otan de jeudi.

L’Allemagne va accroître fortement ses dépenses militaires et consacrera désormais chaque année 2% de son produit intérieur brut (PIB) à la défense, a annoncé le chancelier Olaf Scholz, tirant les leçons de l'invasion russe en Ukraine. "Nous devrons investir davantage pour la sécurité de notre pays afin de protéger la liberté et la démocratie", a déclaré, fin février, devant le Bundestag réuni en séance extraordinaire le chef du gouvernement allemand. Il a ajouté que Berlin avait décidé d'allouer 100 milliards d'euros aux dépenses militaires dans son budget 2022, soit plus du double du budget militaire de l'Allemagne l'an dernier, qui s'est élevé à 47 milliards d'euros.

La Belgique a approuvé un projet de loi pour le budget de la Défense à l’horizon 2030. Ce plan STAR ("Security, Technology, Ambition, Resilient") prévoit d’augmenter le budget de l’armée belge de 4,3 milliards d’euros en 2022 à 6,9 milliards d’euros en 2030. S’y ajoutent des investissements de 19 milliards d’euros. L’effort de défense atteindra les 1,54 % du PIB en 2030.

La Pologne milite pour que les dépenses militaires ne soient pas prises en compte pour le déficit budgétaire, alors que l'UE impose (en théorie) que le déficit public soit limité à 3% du PIB.

La Pologne a annoncé début mars qu'elle porterait dès l'année prochaine son budget de la Défense à 3% du PIB, contre 2,2% prévu en 2022. A noter que vendredi et samedi, Joe Biden se rendra en Pologne, pays allié au sein de l'Otan, et aussi première destination pour la majorité des millions d'Ukrainiens fuyant la guerre. A son programme dont les détails ne sont pas encore connus : une rencontre avec des militaires américains, un engagement en lien avec l'accueil des réfugiés et une rencontre avec le président polonais Andrzej Duda.

Andrzej Duda — Wikipédia

La guerre en Ukraine pousse aussi les pays scandinaves à réviser leur posture.

La Suède et la Finlande, non membres de l'Alliance atlantique, ne cachent plus leur inquiétude et renforcent leur coopération en matière de défense. Stockholm vient d'annoncer une augmentation de 40% de ses dépenses de défense pour les porter à 2 % du PIB "dès que cela sera pratiquement possible".

La Finlande pourrait aller plus loin. Sa population semble prête à un changement radical de sa traditionnelle neutralité et à une adhésion à l’Otan, comme en témoignent de récents sondages. Pour sa part, le gouvernement danois va augmenter le budget de la défense et organiser un référendum le 1er juin prochain pour revenir sur la dérogation dont bénéficie le pays concernant la défense européenne commune. Première mesure concrète : le budget de la défense augmentera progressivement pour atteindre 2 % du PIB en 2033. Le pays dépensera alors chaque année pour sa défense 17,9 milliards de couronnes (2,4 milliards d’euros) de plus qu’actuellement.

Norvège: carte

La Norvège le pays nordique partage dans l'Arctique 196 kilomètres de frontière terrestre avec la Russie ainsi qu'une immense frontière maritime en mer de Barents. "Nous devons accroître notre présence dans le Grand Nord", a annoncé, vendredi dernier Odd Roger Enoksen, le ministre de la Défense. Première mesure : le déblocage de plus de 300 millions d'euros supplémentaires pour notamment renforcer la présence militaire dans le Grand Nord près de la frontière avec la Russie.

Le ministre norvégien de la Défense Enoksen se rendra en Suède la semaine  prochaine et discutera de la coopération en matière de défense - Actualités  de Norvège

 

Sur le "flanc nord de l'Otan", le Canada veut fortifier ses défenses.

Un dépliant de la ministre des Langues officielles bourré de fautes de  français | ONfr+

"On doit en faire plus, on doit équiper davantage nos militaires parce que la menace est là", a déclaré lundi la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly à propos de l'Arctique, évoquant elle aussi un monde qui "a changé depuis le 24 février et l'invasion russe" de l'Ukraine.

Lgén Wayne Eyre - Chef d'état-major de la Défense par intérim - Journée  internationale des femmes - YouTube

"Nous savons que nous ne sommes plus aussi sûrs, plus aussi insulaires ici, en Amérique du Nord et au Canada, qu'avant", a également récemment expliqué le général et chef des armées canadiennes Wayne Eyre, selon qui "le grand Nord est un domaine de préoccupation clé".

L'honorable Anita Anand, député - Canada.ca

Dans ce contexte, la ministre canadienne de la Défense Anita Anand, qui prévoit un voyage dans l'Arctique prochainement, a promis de "moderniser" les armées. En 2021, les dépenses de défense du Canada représentaient environ 1,4% du PIB, un budget que Mme Anand envisagerait de porter à près de 2%.

Conséquence: si les hausses annoncées se concrétisent, les équipementiers de défense (en particulier US) se préparent à un regain de commandes. La concurrence va être rude entre fournisseurs européens et américains, ces derniers se rendant compte que certaines de leurs lignes de production sont insuffisantes (lire ici).

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/03/23/la-guerre-en-ukraine-a-reveille-22912.html

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/03/23/pour-les-russes-ca-ne-passe-pas-et-ca-casse-sur-le-front-ukr-22911.html

Pour les Russes, ça ne passe pas et ça casse sur le front ukrainien

Après quatre semaines de combat, voici un petit point de situation sur les résultats russes. Il s'agit d'une synthèse publiée ce mercredi matin dans Ouest-France. J'ai ajouté aussi un reportage réalisé il y a deux jours dans le métro de Kiev et qui est paru ce matin aussi en dernière page:

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Et le second sujet (cliquer sur l'image pour l'agrandir):

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2022/03/24/la-marine-ukrainienne-pretend-avoir-detruit-le-navire-de-debarquement-russe-orsk/

La marine ukrainienne prétend avoir détruit le navire de débarquement russe « Orsk »

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Depuis que le patrouilleur hauturier lance-missiles russe « Vassili Bykov » [projet 22160] a été vu aux abords de la base navale de Sébastopol [Crimée] alors que la marine ukrainienne avait prétendu l’avoir coulé en utilisant un lance-roquette multiple, il convient de prendre les annonces de celle-ci avec prudence. Et cela vaut aussi d’ailleurs pour les affirmations russes, les deux camps ayant recours à des actions de propagande.

Cela étant, des images provenant de Berdiansk, localité située à environ quatre-vingts kilomètres à l’ouest de Marioupol, montrent un incendie à bord de ce qui est supposé être un navire de débarquement russe appartenant à la classe Alligator. On voit également deux autres bâtiments, de type « Ropucha II », s’en éloigner.

La marine ukrainienne prétend avoir détruit le navire de débarquement russe  "Orsk" - Zone Militaire

« Le navire de transport de troupes Orsk a été détruit dans le port occupé de Berdiansk. Gloire à l’Ukraine! », a annoncé la marine ukrainienne, via les réseaux sociaux. Pour appuyer son affirmation, elle a produit une photographie du bâtiment russe – alors intact – qu’elle dit avoir visé, ainsi qu’une courte vidéo et un autre cliché censés le montrer en flammes.

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Mais la qualité de ces documents ne permet pas d’être aussi affirmatif. En tout cas, rien ne permet de dire que le navire en feu est bien l’Orsk. Cependant, l’analyste H.I Sutton a confirmé qu’un navire de type Alligator se trouvait bien à Berdiansk au moment de l’attaque revendiquée par la marine ukrainienne.

Une autre vidéo prise après l’explosion montre les deux navires de débarquement de type Ropucha II en train de quitter le port de Berdiansk. Il s’agirait du « Tsesar Kunikov » [n°158] et du « Novotecherkassk » [n°142]. Seulement, le numéro de coque de l’un d’entre eux que l’on arrive à distinguer sur les images ne correspond à aucun des deux.

Selon les affirmations ukrainiennes, le navire de débarquement Orsk aurait été touché par un missile balistique tactique de courte portée OTR-21 « Tochka »

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***UPDATE***#Russian ammunition explosions this morning in #Berdyansk, geolocated to 46.749590°, 36.773788°

Ropucha Class landing ship seen sailing away from fire
Alligator class also observed near fire.

Awaiting info pic.twitter.com/0xlt4rfFL0

— H I Sutton (@CovertShores) March 24, 2022

 

Pour rappel, les navires de débarquement de la classe Alligator ont été construit à la fin des 1960. Affichant un déplacement à pleine charge de 4700 tonnes, pour une longueur de 112,8 mètres, ils peuvent transporter 20 chars [ou 40 blindés de transport de troupe] et 300 à 425 soldats.

Selon Zvezda, la chaîne de télévision du ministère russe de la Défense, l’Orsk était arrivé à Berdiansk le 21 mars dernier. C’est un « évènement important », avait-elle affirmé, dans la mesure où cela allait ouvrir « des possibilités pour la mer Noire en termes de logistique ». Aussi, s’il a effectivement été touché – voire détruit – par un missile Tochka, il devait être pratiquement vide puisqu’il avait commencé à décharger sa cargaison dès son arrivée dans le port ukrainien.

Par ailleurs, un responsable américain a confié à l’agence Reuters, ce 24 mars, les alliés de l’Otan allaient examiner la question de la livraison de missiles anti-navires aux forces ukrainiennes. Ce qui permettraient à celles-ci de mettre en échec un possible débarquement russe dans la région d’Odessa.

Enfin, dans son dernier point de situation relatif à l’Ukraine [daté du 23 mars, ndlr], le ministère des Armées fait état de « quelques contre-attaques localisées » menées par les forces ukrainiennes dans le secteur de Makariv [nord] ainsi que dans celui de Mykolaïv [sud].

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/03/24/un-mois-de-guerre-et-la-russie-ne-peut-plus-cacher-le-retour-22915.html

Un mois de guerre et la Russie ne peut plus cacher le retour des cercueils 

Toujours deux pages consacrées à la guerre en Ukraine dans Ouest-France. Après un mois de combats, l'actualité russo-ukrainienne ne perd guère en intensité. En page 2 d'Ouest-France ce matin, un sujet de notre correspondant à Moscou, Paul Gogo, sur les annonces de décès au combat (cliquer sur l'image pour l'agrandir):

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Toujours dans cette page 2, un point sur les contre-attaques ukrainiennes, en particulier à l'ouest de Kiev. Des attaques qui ne doivent pas masquer la précarité de la situation des Ukrainiens dans d'autres secteurs:

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Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/03/25/les-russes-admettent-1-351-militaires-tues-et-3-825-blesses-22917.html

Les Russes admettent 1 351 militaires tués et 3 825 blessés

 

Selon l'adjoint au chef de l'état-major russe Sergueï Roudskoï, "1 351 militaires ont été tués et 3 825 blessés". Le précédent bilan officiel de Moscou, datant du 2 mars, annonçait la mort de 498 soldats russes en Ukraine. Kiev, de son côté, fait état de pertes beaucoup plus lourdes dans les rangs de l'armée russe (15 600 au 23 mars).

Révision des objectifs. Par ailleurs, "les principaux objectifs de la première phase de l'opération ont été remplis. Les capacités de combat des forces ukrainiennes ont été réduites de manière importante, ce qui permet (...) de concentrer le gros des efforts sur l'objectif principal: la libération du Donbass", a déclaré Sergueï Roudskoï.

Les principales avancées de la Russie ont eu lieu dans l'est et le sud de l'Ukraine, mais elle n'a pas conquis de grandes villes. Le Donbass ukrainien est contrôlé en partie depuis 2014 par des séparatistes pro-russes. Juste avant l'offensive du 24 février, la Russie avait reconnu l'indépendance des républiques séparatistes autoproclamées de Donetsk et Louhansk, et avait lancé son intervention militaire dans le but officiel de les protéger d'un "génocide" soi-disant orchestré par le pouvoir ukrainien.

Ya Rab Yeshua.

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Guerre en Ukraine : pourquoi la Russie perd autant de généraux et de hauts gradés sur le front ?

Guerre en Ukraine : pourquoi la Russie perd autant de généraux et de hauts  gradés sur le front ? | Atlantico.fr

Selon des informations de la BBC, le général russe Yakov Rezantsev a été récemment tué en Ukraine. Plusieurs autres généraux et hauts gradés ont perdu la vie lors des combats depuis le début de l’offensive militaire russe sur le sol ukrainien.

 

Le ministère ukrainien de la Défense a déclaré qu'un nouveau général russe, le lieutenant-général Yakov Rezantsev, a été tué lors d'une frappe près de la ville méridionale de Kherson, d’après des informations de la BBC. Rezantsev était le commandant de la 49e armée combinée de Russie. Selon un responsable occidental, il s’agit du septième général à mourir en Ukraine depuis le début du conflit, le 24 février dernier.

L’une des explications pour expliquer les pertes élevées chez les généraux et les hauts gradés russes lors de cette offensive militaire concernait le moral des troupes russes qui serait au plus bas et qui aurait contraint les officiers supérieurs à se rapprocher de la ligne de front.

Les médias ukrainiens ont rapporté vendredi que le général avait été tué sur la base aérienne de Tchorobaivka près de Kherson, que la Russie utilise comme poste de commandement et qui a été attaquée à plusieurs reprises par l'armée ukrainienne.

https://www.atlantico.fr/article/pepite/guerre-en-ukraine-pourquoi-la-russie-perd-autant-de-generaux-et-de-hauts-grades-sur-le-front

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/03/29/les-pertes-ukrainiennes-un-secret-bien-garde.html

Les pertes ukrainiennes, un secret bien gardé

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Presqu'aucun élément ne filtre sur les pertes de l'armée ukrainienne, constate Daphné Benoît de l'AFP, dans une dépêche intitulée "Les pertes militaires ukrainiennes, un secret bien gardé".

"Nous ne savons pas grand-chose du taux d'attrition des forces ukrainiennes. En réalité, nous n'en savons rien", résume Michael Kofman, expert du centre de réflexion américain CNA. 

Russes comme Ukrainiens sont avares de données sur leurs pertes humaines. Et les chiffres officiels, impossibles à vérifier, sont vraisemblablement sous-estimés à des fins de propagande. 

Kiev n'a donné que deux bilans depuis le 24 février. Le dernier, daté du 12 mars, fait état de 1 300 militaires ukrainiens tués. Selon le ratio standard selon lequel, en temps de guerre, une armée compte trois soldats blessés pour chaque soldat tué, l'armée ukrainienne compterait au bas mot plus de 5 000 hommes hors de combat. Un chiffre là encore sans doute en deçà de la réalité.

Côté ukrainien, "la question des ressources est un grand facteur d'incertitude, en raison de l'efficacité de la propagande de Kiev et de la discipline informationnelle des combattants. On ignore ainsi l'état de l'ordre de bataille ukrainien, qui a dû également accuser de lourdes pertes", souligne une récente note de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).

Quant aux  pertes matérielles, elles sont recensées par le site oryxspioenkop.com, sur la base de photos ou vidéos recueillies sur le champ de bataille. Ce mardi, le site comptabilise 318 chars perdus (détruits, endommagés, abandonnés ou capturés) pour la Russie, plus de 550 véhicules blindés, 16 avions de chasse, 35 hélicoptères et 2 navires, contre 79 chars perdus par les Ukrainiens, moins de 200 blindés, 12 avions de chasse et 13 navires.

Une source russe donne bien sûr d'autres chiffres:

Le secret bien gardé des pertes militaires ukrainiennes | Le Devoir

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2022/03/31/guerre-en-ukraine-le-directeur-du-renseignement-militaire-francais-pousse-vers-la-sortie/

Le directeur du renseignement militaire français poussé vers la sortie

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Que savaient les autorités françaises de la situation militaire à la frontière ukrainienne quelques jours avant le début de l’offensive russe, le 24 février, en fonction des renseignements dont elles disposaient alors ? Une partie de la réponse a été donnée par Florence Parly, la ministre des Armées, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, une semaine plus tôt [le compte-rendu a fini par être publié un mois après…].

« Nous disposons bien de moyens de renseignement souverains qui nous permettent de développer nos propres analyses sur la situation en Ukraine. Nous avons renouvelé la totalité de nos capacités satellitaires d’observation, d’écoute et de communication, et nous utilisons les avions de reconnaissance et d’écoute, les Atlantique 2 et les Gabriel, ainsi que les Rafale [qui ont escorté les Mirage 2000D dotés de la nacelle ASTAC, ndlr], qui permettent aussi d’apprécier des situations, ou encore les navires qui ont été déployés dans la mer Noire », a d’abord rappelé Mme Parly, précisant que ces capteurs avaient été « orientés » vers l’Ukraine « depuis l’automne » 2021.

« La question qui se pose ne concerne pas tant ce que nous observons que les conclusions à en tirer. Si nous voyons les mêmes choses que nos partenaires, nous n’en tirons pas nécessairement les mêmes conclusions. C’est pour mener nos propres analyses que nous continuons d’investir dans des capacités souveraines », a enchaîné la ministre.

Et celle-ci de conclure : « Nous avons le sentiment qu’il [le président Poutine] n’a pas encore pris sa décision. Je reste prudente : ce n’est pas une science exacte. […] Une attaque est-elle possible ? Oui. Est-elle plausible ? Oui, compte tenu des moyens accumulés. Est-elle imminente ? Je ne le sais pas ».

Sur ce dernier point, les États-Unis et le Royaume-Uni ont estimé que l’offensive russe qui se préparait était effectivement imminente. D’où le retrait de leurs instructeurs militaires et de leur personnel diplomatique ainsi que l’évacuation de leurs ressortissants.

Le 6 mars, dans un entretien au quotidien Le Monde, le général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées [CEMA], a admis une divergence d’appréciation de la situation avec le américain.

« Les Américains disaient que les Russes allaient attaquer, ils avaient raison. Nos services pensaient plutôt que la conquête de l’Ukraine aurait un coût monstrueux et que les Russes avaient d’autres options », a en effet affirmé le général Burkhard.

Pour rappel, il revient à la Direction du renseignement militaire [DRM] de collecter les informations sur les forces en présence, les capacités susceptibles d’être mises en oeuvre, la nature des unités et des matériels engagés. Tenter de savoir ce qu’il se passe dans l’entourage d’un chef d’État et d’identifier les personnes influentes dans les cercles du pouvoir relève de la Direction générale de la sécurité extérieure [DGSE] et du… ministère des Affaires étrangères, via ses représentations diplomatiques.

Cela étant, l’évaluation de la situation avant l’invasion de l’Ukraine par les « services » du ministère des Armées était-elle vraiment erronée ?

Ce n’est pas si simple… sachant que, par exemple, en matière de combat urbain, il faut engager 6 soldats pour en combattre un retranché dans une ville. Ou qu’il aura fallu près de neuf mois pour reprendre Mossoul à l’État islamique, en 2017, alors que la supériorité aérienne était acquise aux forces irakiennes grâce à l’appui de la coalition dirigée par les États-Unis. Aussi, les affirmations selon lesquelles l’objectif du Kremlin était de s’emparer de Kiev pouvaient sembler excessives, les généraux russes étant supposés être au fait de ces réalités. Et, d’ailleurs, à moins de faire partie de l’entourage du président russe, il était difficile de connaître ses véritables intentions.

Quoi qu’il en soit, ce qui est décrit comme un « raté » du renseignement français ne sera pas sans conséquence. Selon une information de L’Opinion, confirmée par l’AFP, le général Éric Vidaud, qui avait été nommé à la tête de la DRM il y a sept mois, après avoir dirigé le Commandement des opérations spéciales [COS] vient d’être remercié.

Selon une source militaire sollicitée par l’AFP, des bruits de coursives sur la possible éviction du général Vidaud couraient depuis « quelques jours ».

Quoi qu’il en soit, l’an passé, et selon les rumeurs qui circulaient avant le traditionnel « mercato » estival des généraux, le général Vidaud était pressenti pour prendre les rênes de la Direction de la sécurité et du renseignement de défense [DRSD] et non celles de la DRM, ce poste devant revenir au général Bertrand Toujouse, qui en avait été le numéro deux. Finalement, celui-ci fut nommé à la tête du COS.

EU NAVFOR Twitterren: "We welcome Brig Gen Bertrand Toujouse, French Army,  Head of the 'Euratlantique' Division to the HQ in Northwood for informative  discussions on our #EU counter #piracy #OpAtalanta https://t.co/bE4zG13xJU"  /

À l’époque, le site spécialisé Intelligence Online avait parlé d’une « ingérence inédite de l’Élysée » dans ce processus des nominations.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/04/11/dix-gendarmes-de-l-ircgn-sont-arrives-en-ukraine-22964.html

Une quinzaine de gendarmes de l'IRCGN sont arrivés en Ukraine

Une quinzaine de gendarmes de l'IRCGN sont arrivés en Ukraine : Lignes de  défense

Suite de mon post de la semaine dernière sur l'aide française aux autorités ukrainiennes.

À la suite des exactions commises à Bucha, une équipe technique du ministère de l’Intérieur chargée d’apporter son expertise en matière d’identification et de recueil de preuves aux autorités ukrainiennes est arrivée en Ukraine ce lundi matin. En accord avec les autorités ukrainiennes, elle pourra également contribuer à l’enquête de la CPI.

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Elle est composée de deux médecins légistes et d’une quinzaine de gendarmes de l’Institut de recherches criminelles de la Gendarmerie Nationale (IRCGN), experts des scènes de crime et d’identification des victimes.

Ils disposent notamment de compétences reconnues en balistique, explosifs, prélèvement et traitement ADN, et empreintes digitales.

Cette équipe sera en mesure de mettre en place une chaîne d’examen et d’identification de corps. Elle déploiera enfin un LAB’ADN, dispositif d’analyses génétiques rapide et projetable. Ce matériel a été développé par l’IRCGN.

Ya Rab Yeshua.

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Les gendarmes de l'IRCGN sont arrivés à Boutcha, en Ukraine

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Les gendarmes français dépêchés lundi en Ukraine ont pour mission première d'identifier les victimes et de déterminer les causes de leur mort (photos Reuters). 

"Cette équipe de seize gendarmes de l'Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN) est essentiellement composée de spécialistes de l'identification, renforcés de deux balisticiens, d'un spécialiste en explosifs" et de deux médecins légistes, a détaillé le général Patrick Touron, commandant du pôle judiciaire de la gendarmerie. 

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Leur mission a une durée "indéterminée", mais des relèves sont d'ores et déjà prévues.

Dès mardi, ils ont gagné Kiev. Ils y seront "encadrés par les forces de sécurité ukrainiennes" et travailleront avec leurs homologues ukrainiens. Le groupe d'experts français s'est ensuite rendu à Boutcha, en compagnie de la procureur générale Iryna Venediktova.

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Outre le laboratoire mobile destiné aux analyses ADN, l'équipe est partie avec sept véhicules, dont un camion transportant douze "chambres mortuaires à froid" pour conserver les corps autopsiés. Elle est totalement autonome car dotée de moyens lui permettant d'être fournie en électricité notamment.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2022/04/14/le-general-jacques-langlade-de-montgros-nomme-directeur-du-renseignement-militaire/

Le général Jacques Langlade de Montgros nommé directeur du renseignement militaire

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Après quelques tergiversations au moment du traditionnel « mercato des généraux » estival, l’an passé, le général Bertrand Toujouse fut nommé à la tête du Commandement des opérations spéciales [COS] alors qu’il était pressenti pour être le prochain patron de la Direction du renseignement militaire [DRM] alors qu’il en était le numéro deux.

Souci de rassurer la Direction générale de la sécurité extérieure [DGSE] sur le maintien de ses prérogatives ? Autre motif dont on ignore les contours ? Toujours est-il que, après une intervention « inédite » de l’Élysée, selon le site spécialisé Intelligence Online, le général Toujouse fut écarté de la DRM au profit du général Éric Vidaud, alors commandant des opérations spéciales. Une décision à laquelle le général Thierry Burkhard, alors fraîchement nommé chef d’état-major des armées [CEMA], ne fut pas totalement associé.

Toujours est-il que, sept mois après avoir pris ses fonctions à la tête de la DRM, le général Vidaud a été poussé vers la sortie, le 31 mars dernier. Ce qui est d’autant plus inédit que cette éviction est survenue dans un contexte marqué par le retour de la guerre en Europe.

Justement, c’est parce que son service n’aurait pas anticipé l’invasion de l’Ukraine par la Russie que le général Vidaud aurait été mis sur la touche. « Les Américains disaient que les Russes allaient attaquer, ils avaient raison. Nos services pensaient plutôt que la conquête de l’Ukraine aurait un coût monstrueux et que les Russes avaient d’autres options », avait ainsi confié le général Burkhard au quotidien Le Monde.

Cela étant, il ne revient pas à la DRM d’évaluer les intentions politiques [ce qui est du ressort de la DGSE, voire du ministère des Affaires étrangères]… mais de collecter du renseignement d’intérêt militaire. Aussi, cette insuffisance reprochée au général Vidaud a paru être un prétexte pour l’écarter de ses fonctions…

Quoi qu’il en soit, le poste de directeur du renseignement militaire ne sera pas resté vacant bien longtemps. En effet, lors du Conseil des ministres du 13 avril, le général Jacques Langlade de Montgros a été désigné pour remplacer le général Vidaud, gagnant ainsi au passage sa quatrième étoile puisqu’il sera élevé « aux rang et appellation de général de corps d’armée ».

Né en 1969, passé par l’École spéciale de Saint-Cyr Coëtquidan [promotion général Delestraint], le général Langlade de Montgros est issu de l’arme blindée cavalerie [ABC].

Affecté au 1er Régiment de Hussards Parachutistes [RHP], puis au 2e Régiment de Hussards [RH], il a pris part aux opérations extérieures menées en Centrafrique, en Bosnie, au Tchad, et, plus récemment, en Afghanistan.

Cet ancien chef de corps du 1er RHP [entre 2010 et 2012] a suivi une formation à l’US Army Armor School de Fort Knox [en 1997] avant de suivre les cours de l’École de Guerre [2003-2004] et d’être auditeur à la 67e session de l’Institut des hautes études de défense nationale [IHEDN] en 2014.

Il a également été adjoint au conseiller communication du chef d’état-major des armées de 2000 à 2002 puis chargé des relations avec les services de renseignement au cabinet du ministre de la Défense entre 2007 et 2010.

Après son passage à l’IHEDN, le général Langlade de Montgros a occupé la fonction de chef du bureau renseignement du Centre de Planification et de Commandement des Opérations [CPCO] avant de rejoindre la cellule opérations – relations internationale du cabinet de Florence Parly, la ministre des Armées.

Nommé à la tête de la 11e Brigade Parachutiste [BP], il a pris les rênes de l’EUTM RCA, la mission mise sur pied par l’Union européenne pour former les forces armées centrafricaines, jusqu’en février 2022.

Cela étant, le nouveau directeur du renseignement militaire sera confronté aux mêmes difficultés et défis que ses prédécesseurs. À commencer par le manque de moyens… Si les capacités spatiales de collecte de renseignement ont été renforcées lors de ces dernières années [CSO pour l’imagerie et CERES pour le renseignement d’origine électromagnétique, ou ROEM], la DRM devra se passer des deux Transall C-160 Gabriel, dont le retrait anticipé a été annoncé pour cette année, alors que leurs successeurs – trois Falcon 8X « Archange » – n’entreront pas en service avant 2025.

Quant aux Avions légers de surveillance et de renseignement [ALSR] « Vador », leurs capteurs ne sont visiblement pas encore au point. Et il faudra encore patienter pour qu’une charge ROEM soit intégrée sur les drones MQ-9A Reaper Block 5.

http://www.opex360.com/2022/04/14/navire-amiral-de-la-flotte-russe-de-la-mer-noire-le-croiseur-moskva-a-ete-gravement-endommage/

Navire amiral de la flotte russe de la mer Noire, le croiseur Moskva a été gravement endommagé

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Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et hormis sa participation à la prise de l’île des serpents [qui fut autrefois roumaine avant d’être rattachée à l’Ukraine durant la période soviétique], le navire amiral de la flotte russe de la mer Noire, le croiseur Moskva [ex-Slava], s’est plutôt fait discret.

Affichant un déplacement de près de 12’500 tonnes pour 186,4 mètres de long, le Moskva est l’un des trois croiseurs appartenant à la classe « Slava » construits à la fin des années 1970 en Union soviétique. Immobilisé durant près de dix ans au chantier naval de Nikolaïev [Ukraine], il reprit du service en 2000 afin de remplacer le croiseur lance-missiles Amiral Golovko, alors promis à la démolition. Puis, en 2016, il fut de nouveau mis en cale sèche pour des travaux des modernisation censés le maintenir en activité jusqu’en 2040.

Guerre en Ukraine: Très endommagé, le vaisseau amiral de la flotte russe  n'a pas coulé - Le Matin

Ce navire est puissamment armé, avec 16 missiles anti-navires supersoniques P-1000 Vulkan

 d’une portée de 500 km et, surtout, 64 missiles surface-air longue portée S-300F [SA-N-6 Grumble].


Étant donné que la marine ukrainienne a été réduite à la portion congrue après l’annexion de la Crimée, son déploiement en mer Noire dans le cadre de l’invasion russe vise surtout à assurer une couverture aérienne des moyens navals engagés près des côtes ukrainiennes, notamment dans la région d’Odessa, port stratégique convoité par Moscou.

Du moins était-ce le cas jusqu’au 13 avril… Car le Moskva n’est plus en état d’assurer une telle mission, après avoir subi de lourds dégâts ayant nécessité l’évacuation de ses 500 membres d’équipage.

Pour le moment, il n’est pas possible d’avoir une confirmation de ce qui s’est passé à son bord. Selon le ministère russe de la Défense, le Moskva aurait été victime d’une explosion de munitions, causée par un incendie.

Une enquête a été ouverte pour en établir les circonstances, a-t-il précisé. Toujours d’après la même source, le « foyer de l’incendie » serait « circonscrit » et le croiseur aurait conservé sa « flottabilité ». Et d’ajouter : « Des mesures sont prises pour le remorquer vers le port de Sébastopol".

La Crimée, une base avancée en mer Noire ? | IRIS

Côté ukrainien, on assure que le Moskva a été touché par un missile anti-navire Neptune. C’est effet ce qu’a affirmé Maxime Martchenko, le gouverneur de la région d’Odessa. Et son propos a été confirmé par un responsable militaire. « Selon des données disponibles, des missiles [ukrainiens] sont à l’origine des sérieux dommages » du Moskva.

Neptune Anti ship cruise missile: The Super Missile that Used to destroyes  russian warship - YouTube

D’une portée de 280 à 300 km et bénéficiant d’une électronique améliorée, le missile P-360 Neptune, développé à partir du Kh-35 soviétique, est entré en service au sein des forces ukrainiennes en mars 2021. Il est mis en oeuvre par un système de défense côtière comprenant notamment un lanceur mobile monté sur un camion USPI-360 et un véhicule de commandement et de contrôle RCP-360. Subsonique, il se dirige vers sa cible grâce à un système de radar actif.

Moyens de moderniser le missile anti-navire "Neptune"

En octobre dernier, la marine ukrainienne avait indiqué qu’elle utiliserait des drones Bayraktar TB-2 pour des missions de surveillance maritime ainsi que pour désigner d’éventuelles cibles aux P-360 Neptune, dont la charge militaire serait suffisante pour envoyer un navire de 5000 tonnes par le fond. A priori, le Moskva aurait été repéré par un tel appareil avant d’être frappé par un ou plusieurs missile[s] ukrainiens. Mais cela reste à confirmer.

A Russian source is saying the Moskva has sunk and that the explosion was from a Ukrainian Neptun missile strike. Apparently, Ukraine flew a TB2 UCAV to distract the ship while it was targeted by the Neptun. The ship rolled onto its side after the strike.https://t.co/lACtPPJYVF

— Rob Lee (@RALee85) April 14, 2022

 

Mais si le Moskva a effectivement été atteint par un missile P360 Neptune, alors cela démontrerait l’inefficacité de ses contre-mesures électroniques et de ses défenses anti-aériennes à courte portée [AK-630 et 9K33M3 Osa-AKM].

Depuis le 24 février, les forces ukrainiennes ont affirmé, à plusieurs reprises, avoir touché des navires russes déployés en mer Noire. Tel a été le cas du patrouilleur hauturier lance-missiles « Vassili Bykov » ou encore celui de la frégate Essen. Sauf que le ministère russe de la Défense a ensuite produit des images montrant ces navires intacts… En revanche, un patrouilleur de la classe Raptor [projet 03160] aurait bien été endommagé par un tir de missile antichar ATGM au large de Marioupol.

Quoi qu’il en soit, le Moskva est la deuxième unité importante perdue par la flotte russe de la mer Noire depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.

La Crimée, la Russie. Sep 9, 2016. L'Orsk grand navire de débarquement au  cours du Caucase 2016 exercices stratégiques à l'Opuk gamme de District  militaire méridionale de la Russie. Crédit : Sergei

Le 24 mars, le navire de débarquement Orsk a en effet coulé alors qu’il se trouvait dans le port de Berdyansk. Les forces ukrainiennes en ont revendiqué la responsabilité, affirmant avoir tiré un missile balistique tactique de courte portée OTR-21 « Tochka » [code Otan : SS-21 Scarab], dont la précision n’est pas la principale qualité… En réalité, on ignore ce qu’il s’est réellement passé, l’explosion accidentelle de munitions à bord ne pouvant être exclue. De même que celle d’un sabotage.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/04/14/le-moscou-22974.html

Le croiseur Moskva, vaisseau amiral de la flotte de la mer Noire, évacué par son équipage, a coulé

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Actualisation. Le Moskva a coulé, a annoncé jeudi soir le ministère russe de la Défense. "Lors du remorquage du croiseur Moskva vers le port de destination, le navire a perdu sa stabilité en raison de dommages à la coque subis lors de l'incendie suite à la détonation de munitions. Dans des conditions de mer agitée, le navire a coulé", a déclaré le ministère, cité par l'agence d'Etat TASS.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/04/16/entre-2 500-et-3 000-soldats-ukrainiens-tues-en-50-jours.html

Entre 2 500 et 3 000 soldats ukrainiens tués en 50 jours.

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Le président ukrainien Volodimir Zelensky a déclaré vendredi sur CNN qu'entre 2 500 et 3 000 soldats ukrainiens étaient morts depuis le début du conflit entre la Russie et l'Ukraine, ajoutant que 10 000 autres avaient été blessés (photo Reuters).

Il s'exprimait vendredi soir sur la chaîne US et l'intégralité de l'entretien sera diffusé dimanche sur CNN.

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2022/04/17/letat-major-russe-a-diffuse-des-images-presentees-comme-etant-celles-des-rescapes-du-croiseur-moskva/

L’état-major russe a diffusé des images présentées comme étant celles des rescapés du croiseur Moskva

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Après quelques hésitations, le Pentagone a finalement confirmé que le croiseur Moskva, le navire amiral de la flotte russe de la mer Noire, avait bien été coulé par deux missiles anti-navires P360 « Neptune » tirés par une batterie de défense côtière ukrainienne, dans la région d’Odessa.

« Nous estimons qu’ils l’ont touché avec deux Neptune, » a en effet indiqué un haut responsable du Pentagone à la presse, le 15 avril. Ce qui contredit la version avancée par Moscou, qui, avant de reconnaître le naufrage du Moskva, avait parlé d’un incendie provoqué par la « détonation de munitions » survenue à bord du navire.

EN DIRECT | Le croiseur lance-missiles russe Moskva coulé, un coup dur pour  la Russie - International - LeVif

Pour rappel, long de 186,4 mètres pour 12’500 tonnes de déplacement, le Moskva était surtout utilisé pour établir une « bulle de protection » aérienne pour les autres navires russes présents en mer Noire, notamment grâce à ses 64 missiles surface-air S-300F [SA-N-6 Grumble]. Étant donné que la marine russe est censée avoir la maîtrise des approches maritimes ukrainiennes, la perte de ce croiseur peut être vu comme un camouflet.

« C’est un gros coup dur symboliquement », a estimé le responsable du Pentagone. Et sa perte « crée un vide en termes de capacités militaires », a-t-il ajouté. Et cela d’autant plus que ce vide ne pourra pas être comblé étant donné que, conformément à la convention de Montreux, la Turquie « n’autorise pas les navires de guerre à entrer dans la mer Noire, et [les Russes] ne pourront donc pas le remplacer avec l’un des autres navires de la classe Slava qui leur restent », a-t-il fait valoir.

Mais au-delà la perte matérielle, aucun bilan humain n’a été avancé après le naufrage du Moskva, l’état-major russe ayant seulement assuré que son équipage – soit 510 marins – avait été évacué. « Nous pensons qu’il y a eu des victimes, mais il est difficile d’évaluer combien », a dit le responsable du Pentagone, avant de préciser que des survivants avaient été « récupérés par d’autres navires russes croisant dans les parages ».

En 1982, durant la guerre des Malouines/Falklands, le torpillage du croiseur ARA General Belgrano, comparable, par ses dimensions, au Moskva, mais avec un équipage deux fois plus important, avait fait 323 tués. Soit 30% des marins à bord. Ce qui peut donner une idée des pertes subies par la marine russe.

Quoi qu’il en soit, le 16 avril, le ministère russe de la Défense a produit une vidéo censée montrer les rescapés du Moskva.

🇷🇺 Главнокомандующий ВМФ адмирал Николай Евменов и командование Черноморским флотом провели встречу с экипажем ракетного крейсера «Москва» в Севастополе ➡ https://t.co/6NzXtt3tlc pic.twitter.com/igIHxA0lE6

— Минобороны России (@mod_russia) April 16, 2022

 

« Le commandant en chef de la marine, l’amiral Nikolaï Iévménov, et le commandant de la flotte en mer Noire ont rencontré l’équipage du croiseur Moskva à Sébastopol », en Crimée, a-t-il précisé. Et d’ajouter : L’amiral « a informé l’équipage du croiseur que les officiers, les aspirants et les marins continueraient de servir dans la marine », précisant que les « traditions du Moskva seront soigneusement préservées ».

Biographies d'officiers russes. Amiral Nikolai Evmenov: le chemin d'un  sous-marinier au commandant en chef de la marine russe

Selon ces images, dont l’authenticité reste à confirmer [il se peut qu’elles soient antérieures à la perte du croiseur, ndlr], l’analyste américain HI Sutton estime qu’environ 240 marins du Moskva ont survécu au naufrage. Dont 90 officiers et officiers-mariniers ainsi que 130 matelots. Pour autant, cela ne veut pas dire que leurs camarades ne figurant pas sur cette vidéo ont péri, un certain nombre d’entre-eux peuvent avoir été blessés.

Ya Rab Yeshua.

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https://atlantico.fr/article/decryptage/ces-lecons-de-la-destruction-du-croiseur-russe-moskva-que-devrait-tirer-l-armee-francaise-sur-ses-strategies-futures-guerre-en-ukraine-russie-vladimir-poutine-jean-vincent-brisset

Ces leçons de la destruction du croiseur russe Moskva que devrait tirer l’armée française sur ses stratégies futures

Ces leçons de la destruction du croiseur russe Moskva que devrait tirer  l'armée française sur ses stratégies futures | Atlantico.fr

Le Moskva, croiseur et navire-amiral de la flotte de la mer Noire, a coulé suite à des tirs de missiles ukrainiens, faisant exploser des munitions à bord. Cette perte pourrait-elle modifier la stratégie russe ?

 

Atlantico : Le croiseur russe Moskva, un des fleurons de la flotte russe mer Noire, aurait coulé jeudi suite à des tirs ukrainiens. Moscou a confirmé la perte du navire dans la journée. Cette perte pourrait-elle modifier la stratégie russe en mer Noire ? 

Jean-Vincent Brisset : Le Moskva avait 40 ans, ce n’est donc pas ce qui se fait de plus moderne. D’ailleurs, le concept de bâtiment super-armé est un peu dépassé. De plus, il faut savoir que les actions de la flotte russe ne sont pas primordiales sur le plan militaire dans le cadre de ce conflit. Cette perte est pourtant importante sur le plan opérationnel car la capacité d’emport en munition et de frappe de ce navire était très importante. Le tempo opérationnel pourra également être chamboulé. En revanche, la stratégie russe, qui consiste à créer une ligne de front terrestre à la frontière du Donbass ne devrait pas changer et les navires russes sont plutôt utilisés comme plateforme de tir. En conclusion, je ne pense donc pas que cette perte puisse changer quelque chose sur le plan purement stratégique. 

Alors que la marine ukrainienne est quasiment anéantie, elle à réussi à couler une des plus grosses unités de combat de surface au monde. Comment expliquer ce revers de l’armée russe ?

La marine ukrainienne était déjà quasiment inexistante avant le début de l’offensive russe. Il y avait bien une frégate mais elle a coulé très rapidement. La destruction d’un tel navire a donc de quoi étonner. On ne sait pas exactement comment ce bateau a coulé et plusieurs explications sont actuellement sur la table. Ce qui est sûr, c’est que cela démontre de graves manquements du côté russe, ce qui n’est pas inhabituel depuis le début de ce conflit. 

Les Russes ont fourni une explication particulière au sujet de la perte de ce croiseur. Selon eux, un incendie les aurait forcés à remorquer le bâtiment, qui a ensuite coulé à cause d’une tempête. Quoi qu’on puisse en penser, cette explication n’est pas extravagante puisque de tels accidents ne sont pas si rares. Je soupçonne aussi les marins russes de manquer de rigueur en matière d’entretien et de sécurité. 

Pour Kiev, cette destruction est due à un tir de missile. C’est tout à fait possible aussi, mais vu l’endroit où le bateau a été touché, la désignation de la cible serait probablement le fait de pays occidentaux. Ce qui est sûr, c’est qu’à partir du moment où les Russes ont annoncé que cette destruction était le fait d’un accident, ils ne peuvent plus accuser qui que ce soit. Il faut bien noter qu’il est très compliqué d’assurer une protection face à des missiles, et je ne pense pas que la qualité opérationnelle de la marine russe soit en mesure de prévenir une telle attaque.

Alors que la France a annoncé la construction d’un porte-avion de nouvelle génération à l’horizon 2038, la perte de ce croiseur peut-elle remettre en question la stratégie militaire de l’Armée française ? Le coût d'un tel navire, au vu de sa relative fragilité face aux missiles notamment, vaut-il l'investissement ?

Le porte-avions français est remis en question depuis des années. Un tel navire est intéressant lorsqu’il faut mener des opérations où des aéronefs basés à terre ne peuvent pas aller, faute de base opérationnelle amie proche. De plus, pour assurer une permanence tout au long de l’année, il faudrait au moins 3 porte-avions, car ces derniers demandent beaucoup de maintenance. Le Charles De Gaulle par exemple a été indisponible pendant 18 mois. 

De plus, une opération menée depuis un porte-avion est bien plus coûteuse qu’une opération menée depuis le sol. En Yougoslavie, un kilogramme de munitions délivré sur un objectif depuis un porte-avion coûtait 4 fois plus cher qu’un kilogramme tiré depuis un avion qui part d’une base terrestre. On peut aussi avancer qu’un porte-avion est un très bon instrument de démonstration, c’est pourquoi les politiques aiment bien en avoir, même plus que certains marins ! C’est pourtant un bâtiment qui coûte extrêmement cher à la conception et en entretien, ce qui est problématique dans un pays qui a des limitations financières. Il y a donc des arguments pour et des arguments contre.

Pour savoir si un tel investissement est intéressant, il faut se demander dans quels cas cela procure un avantage par rapport à des missions basées à terre. C’est pour moi la question fondamentale. Ce qui est certain, c’est que sans porte-avion, certaines missions seraient bien plus compliquées à mener. 

Dans quelle mesure l'efficacité des missiles contre l'équipement traditionnel doit-elle nous faire repenser notre stratégie militaire et notre manière de nous équiper et d'envisager les conflits ?

Il est certain que le conflit en Ukraine, le premier depuis longtemps à opposer des forces disposant d'équipements lourds en quantité comparables. Il a démontré l'efficacité des missiles de toutes tailles, qu'il s'agisse de missiles anti chars ou anti aériens à courte portée ou de missiles ayant une portée de dizaine ou de centaines de kilomètres, ce qui remet beaucoup de choses en question. On pensait en particulier que les contre mesures électroniques ou autres pourraient être très efficaces et ce n'a pas été le cas.

Dans cette lutte éternelle entre le boulet et la cuirasse c'est aujourd'hui le boulet qui semble prendre le dessus. Il va donc falloir travailler sur les protections, en renforçant les cuirasses ou en faisant perdre leur efficacité aux projectiles, en leur faisant manquer leurs cibles ou en les détruisant sur leur trajectoire. Les armes à énergie dirigée, par exemple, devraient connaître un fort développement.

Et la France a-t-elle encore trop tendance à considérer son armement comme visant à des conflits avec des puissances plus faibles ? Oublie-t-elle qu'elle peut avoir des adversaires autant voire mieux armés qu'elle ? 

Pour le moment, la France fait de la basse intensité. Elle considère donc encore des conflits avec des puissances plus faibles qu’elle. À l’heure actuelle, il ne serait donc pas possible de mener des missions contre des puissances de force équivalente sur le long terme. 

Au niveau de l’armement, on ne tient pas les promesses et les espoirs que nous avons annoncés, et ce pour différentes raisons, notamment budgétaires. Un effort assez gros a été fait au début du quinquennat d’Emmanuel Macron, puis nous avons donné des Rafales d’occasion, une frégate à l’Egypte… Nous sommes donc en deçà du niveau qui était initialement prévu. 

La guerre de haute intensité est le nouveau credo du chef d’État Major des armées, mais peut-on se confronter aux Russes avec notre équipement actuel ? La France ne possède pratiquement plus de chars, même si leur efficacité peut être remise en question en 2022. Nous possédons un certain nombre de bateaux, d’avions, mais nous n’avons pas de gros armements, même si notre force de frappe reste relativement complète. 

Ya Rab Yeshua.

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Objectif Donbass: la poussée russe vers Kramatorsk se confirme résolument

Voici un sujet paru dans Ouest-France ce matin sur le début de l'offensive russe pour prendre la contrôle du Donbass:

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L'assaut terrestre se confirmez ce mardi avec des attaques qui s'intensifient au sud d'Izioum et de nombreuses frappes dans la profondeur.

Extrait d'une dépêche de l'AFP:
"C'est l'enfer. L'offensive a commencé, celle dont on parle depuis des semaines", a de son côté annoncé sur Facebook le gouverneur ukrainien de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï. "Il y a des combats à Roubijné et Popasna, des combats incessants dans d'autres villes pacifiques", a-t-il dit, reconnaissant que Kreminna était "malheureusement sous le contrôle des orques", le surnom péjoratif donné aux militaires russes. Cette ville, qui comptait environ 18.000 habitants avant la guerre, se trouve à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Kramatorsk, la capitale ukrainienne du bassin houiller du Donbass. Au moins quatre civils ont été tués dans les bombardements russes pendant qu'ils tentaient de fuir Kreminna, a poursuivi M. Gaïdaï. Le conseiller de la présidence ukrainienne Oleksiy Arestovytch a toutefois assuré que "les occupants russes n'avaient pas encore conquis Kreminna" et que d'"intenses combats de rue" s'y déroulaient."

Cette carte de WAR_MAPPER illustre bien les avancées russes:

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2022/04/22/artillerie-m-macron-annonce-la-livraison-par-la-france-de-caesar-a-lukraine/

M. Macron annonce la livraison par la France de CAESAr à l’Ukraine

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Début mars, le député Alexis Corbière s’était fait taper sur les doigts pour avoir indiqué, à l’antenne de franceinfo, que la France avait livré « des gilets pare-balles et quelques missiles antichars » aux forces ukrainiennes afin d’aider celles-ci à faire face à l’invasion russe.

« Communiquer sur ce que nous envoyons à l’Ukraine, c’est communiquer sur ce dont l’Ukraine a besoin et donc, c’est communiquer y compris à la Russie sur ce qui manque à l’Ukraine dans cette guerre. Et donc, en responsabilité, nous avons fait le choix de ne pas communiquer sur cette liste », avait en effet réagi Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement.

Or, la liste des équipements militaires livrés à l’Ukraine par la France aurait été communiquée quelques jours plus tôt aux députés, lors d’une audition de Martin Briens, le directeur du cabinet civil et militaire de Florence Parly, la ministre des Armées. « Aurait » car le compte-rendu de celle-ci n’a pas été publié [et c’est d’ailleurs ainsi pour toutes les auditions parlementaires relatives à l’Ukraine…].

Cela étant, M. Corbière n’avait pas fait une entorse au secret défense étant donné que seuls les parlementaires de la Délégation au renseignement y sont astreint. En outre, les quotidiens Le Monde et L’Opinion avaient révélé, plus tard, que l’aide militaire fournie par la France aux forces ukrainiennes comprenait des missiles MILAN, MISTRAL et Javelin [acquis aux États-Unis pour les opérations en Afghanistan, ndlr] et de l’imagerie satellitaire. Dans quelle proportion? Mystère…

Toujours est-il que, via un communiqué publié le 13 avril, le ministère des Armées précisa que la « valeur des équipements […] livrés à Kiev s’élevait à 100 millions d’euros : moyens de protection, équipements optroniques, armements et munitions, systèmes d’armes répondant aux besoins exprimés par l’Ukraine ».

Visiblement, tout n’a pas encore été dit à ce sujet… À deux jours du second tour de l’élection présidentielle, dans un entretien accordé à Ouest-France, au Westdeutsche Allgemeine Zeitung [Allemagne] et au Corriere della Sera [Italie], le président Macron a confirmé que la France avait bien livré des missiles anti-char MILAN… mais aussi révélé que des Camions équipés d’un système d’artillerie [CAESAr] faisaient partie du lot. Ce qui est une annonce majeure.

« Chacun prend ses responsabilités avec ses équilibres politiques, et je ne m’immisce pas dans la vie politique des uns et des autres. Nous sommes très coordonnés. J’ai parlé avant-hier au chancelier [Olaf] Scholz sur ce sujet. Nous livrons quand même des équipements conséquents, des MILAN aux César [sic] en passant par plusieurs types d’armements. Je pense qu’il faut continuer sur ce chemin. Avec toujours une ligne rouge, qui est de ne pas entrer dans la cobelligérance », a en effet déclaré Emmanuel Macron. [À noter que la version allemande de cet entretien ne mentionne pas les CAESAr…]

Si la livraison potentielle de chars et de pièces d’artillerie à l’Ukraine fait l’objet d’un débat public en Allemagne, rien de tel en France… alors que la révélation de M. Macron pose plusieurs questions : combien de CAESAr ont été livrés ? Viennent-ils de l’inventaire de l’armée de Terre, qui n’en compte actuellement que 76 unités [un CAESAr ayant été perdu en opération ndlr] ? Vont-ils être prélevés parmi les exemplaires commandés par le Maroc, le Danemark et la République tchèque, ces deux pays ayant opté pour la version 8×8, différente de celle mise en oeuvre par les artilleurs français ? Quand les militaires ukrainiens vont-ils être formés ? Quand et comment ces pièces d’artillerie seront-elles livrées ? Pourquoi des CAESAr et non des canons AUF1 et TRF1 de 155 mm ?

Quelques réponses ont été obtenues par Ouest France. Ainsi, le journal indique qu’il s’agirait de prélever 12 CAESAr parmi ceux de de l’armée de Terre [soit 15% de la dotation actuelle en moins!].

Et quarante artilleurs ukrainiens sont attendus en France pour être formés à leur utilisation.

Pour rappel, la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25 prévoit la commande de 32 CAESAr supplémentaires afin de porter leur nombre d’exemplaires en service au sein de l’armée de Terre à 109. En février, le Premier ministre, Jean Castex, a notifié à Nexter un contrat de 600 millions d’euros pour le développement du CAESAr de nouvelle génération [NG ou Mark II].

Et, à l’issue de quatre années de développement et de qualification de cette nouvelle version, la Direction générale de l’armement [DGA] aura à choisir entre deux solutions : lancer la production de 109 CAESAr NG, soit en commander 33 exemplaires et rénover les 76 systèmes restants mis en oeuvre par l’armée de Terre. A priori, après l’annonce de M. Macron, on devrait aller vers la première option…

PzH 2000 — Wikipédia

Quoi qu’il en soit, et outre les CAESAr, les forces ukrainiennes recevront aussi des obusiers automoteurs PzH2000 de facture allemande, ceux-ci devant être prélevés parmi les 64 que possède l’armée royale néerlandaise.

http://www.army-armee.forces.gc.ca/assets/ARMY_Internet/images/pages/weapons/m777-howitzer-m.jpg

Et les États-Unis ont annoncé qu’ils leur livreront un total de 90 canons tractés M777 de 155 mm.

Ya Rab Yeshua.

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  • 4 semaines plus tard...

COMMUNIQUÉ DU 20 AVRIL 2022

CENTRE FRANÇAIS DE RECHERCHE SUR LE RENSEIGNEMENT (COLLECTIF)

https://cf2r.org/tribune/communique-du-20-avril-2022/

 

Devant les attaques infondées et orientées émanant d’individus dont les fonctions devraient les conduire à la retenue et à l’objectivité[1], et de journalistes qui oublient leur propre déontologie pour se complaire dans l’exploitation d’informations invérifiées et souvent inexactes[2], le CF2R réaffirme qu’il maintiendra l’indépendance de ses analyses au sujet de la guerre en Ukraine.

Dans le contexte d’un conflit qui n’est pas seulement militaire mais médiatique, alors que la grande majorité des commentateurs reprennent le narratif élaboré par les Ukrainiens et les Anglo-Saxons, le CF2R s’efforce de tenir la ligne de l’honnêteté, de la neutralité et de l’objectivité. Il se refuse à participer au matraquage unilatéral et à l’entreprise de déformation de la réalité orchestrée par des acteurs partiaux qui n’ont pas toujours fait preuve de la même pugnacité quand l’agresseur appartenait à leurs rangs.

Il est légitime de s’interroger sur les motivations de ceux qui cherchent à imposer cette lecture et à empêcher toute réflexion raisonnée et indépendante. Nous sommes tentés de les qualifier de conspirationnistes – pour eux, tout est systématiquement la faute de la Russie et tous ceux qui ne sont pas d’accord avec leurs analyses sont des agents d’influence de Poutine – et de négationnistes – car ils ne prennent en compte que les éléments servis par le narratif ukrainien et anglo-saxon, excluant systématiquement toute information d’une autre origine.

Le renvoi du général commandant la DRM s’inscrit dans cette logique, car ce service de qualité n’a pas adhéré ni voulu reproduire la version des faits que les Américains voulaient imposer à tous les membres de l’OTAN. La critique qui lui a été faite est donc totalement infondée et injuste[3].

Dans ce conflit, personne ne nie que la Russie est l’agresseur et le CF2R a condamné clairement cette invasion. Mais il condamne également le refus du régime de Kiev d’appliquer les accords de Minsk qu’il a pourtant signés. De plus, nous considérons que l’hystérie antirusse est démesurée au regard du silence complice qui a suivi l’agression de la Serbie par l’OTAN en 1999, celle de l’Irak par les Etats-Unis en 2003 – bafouant tout autant le droit international et la charte de l’ONU –, la légalisation de la torture par le Department of Justice et la mise en place de prisons secrètes par Washington dans le cadre de la guerre antiterroriste.

C’est pourquoi le CF2R n’adhère pas à l’analyse partielle et partiale qui domine et qui refuse de prendre en compte les raisons historiques qui ont conduit à ce drame, car elles mettent en lumière, que cela plaise ou non, le rôle et la responsabilité de l’OTAN et du gouvernement ukrainien dans ce conflit qui n’aurait jamais dû avoir lieu.

Nous estimons que les intérêts de notre pays sont d’avoir une analyse indépendante pour conduire une politique étrangère souveraine et non celle dictée par l’OTAN. Cela est d’autant plus nécessaire que nous serons tôt ou tard amené à rétablir des relations avec la Russie afin de reconstruire un système européen de sécurité pour assurer la stabilité et la protection des populations de notre continent.

Le CF2R, dont la majorité des chercheurs et des membres du comité stratégique sont issus de la communauté de renseignement et ont servi la France – notamment pendant la Guerre froide – ne sauraient recevoir des leçons de patriotisme d’individus appartenant aux milieux atlantistes ou n’ayant jamais servi sous les drapeaux.

Nous les invitons cordialement à retrouver le chemin du bon sens et à analyser cette crise sans les œillères ni surtout l’émotion qui limitent significativement la qualité et l’objectivité de leur jugement ou de leurs productions.

Ya Rab Yeshua.

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https://t.co/OCKcityQxf

 
Entretien téléphonique avec mon homologue  le général Valerii ZALZHNKYI pour un point de situation sur les combats en cours. Échanges sur l’appui apporté à l’armée ukrainienne, en particulier par les armées françaises.
 
 
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Ya Rab Yeshua.

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Des armes occidentales détruites ? 

La Russie affirme avoir détruit un « important » envoi d'armes occidentales à l'Ukraine. « Des missiles Kalibr à longue portée de haute précision, lancés depuis la mer, ont détruit un important envoi d'armes et d'équipements militaires fournis par les Etats-Unis et des pays européens, près de la gare de Malin, dans la région de Jytomyr », une ville à l'ouest de Kiev, assure le ministère russe de la Défense.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/05/23/entre-50-et-100-soldats-ukrainiens-quotidiennement-tues-au-combat.html

Entre 50 et 100 soldats ukrainiens quotidiennement tués au combat

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Selon le président ukrainien, chaque jour, entre 50 et 100 soldats perdraient la vie sur la ligne de front dans l'est de l'Ukraine. C'est une estimation qui a été donnée dimanche par Volodymyr Zelensky lors de la visite à Kiev du président polonais Andrzej Duda, selon l'agence de presse RBK Ukraine.

Après 89 jours de guerre, cela signifie que les Ukrainiens ont perdu au moins 4 500 soldats. En avril dernier (voir mon post du 16 avril), Zelensky avait fait état de la mort de "2 500 à 3 000" soldats ukrainiens depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, le 24 février.

Le nombre exact de pertes militaires n'a toutefois jamais été mentionné car, d'après le conseiller du président, Oleksy Arestovich, il s'agit "d'un secret de guerre".

Le nombre de civils tués lors des combats et des bombardements reste tout aussi imprécis. Ce lundi, le président ukrainien a toutefois précisé que 87 Ukrainiens étaient morts dans le bombardement russe du 17 mai, à Desna. Selon  Zelensky qui intervenait en visioconférence à la réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF) de Davos (Suisse), la frappe russe a visé ce village qui abrite une base militaire et qui est situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Kiev.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/05/24/ukraine-tant-de-canons-c-est-pas-canon-23072.html

Ukraine: tant de canons, c'est pas canon...

 

Des canons, les Ukrainiens en ont bien besoin pour contrer les offensives russes... Et ils en reçoivent : des M777, des Caesar, des L119 de 105 mm... Faisons donc un petit point médiatique sur ces livraisons :
- les M77 américains: 118 exemplaires ont été livrés (ou sont en cours de livraison). Sur ce sujet on lira cet article du New York Times. "Et cette déclaration enthousiaste à l'AFP du capitaine Dmytro Pletentchouk, de l'administration militaire de Mykolaïv (sud): "Au nom des hommes qui utilisent à présent le M777, je dirais que c'est comme passer du train à vapeur à la voiture électrique".

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- les Caesar français qui équiperaient des artilleurs de la 55e brigade (voir ici une courte vidéo et une version un peu plus longue ici). 

Tout savoir sur le canon Ceasar que la France fournit à l'Ukraine

- les obusiers L119 de 105 mm dont les Néo-Zélandais vont former les tireurs (lire ici). Le gouvernement de Nouvelle-Zélande a effectivement annoncé lundi qu'il allait envoyer au Royaume-Uni une trentaine d'instructeurs pour y entraîner des artilleurs ukrainiens. Ces instructeurs néo-zélandais formeront les Ukrainiens à l'utilisation de canons légers de 105mm L119. Quelques 230 artilleurs bénéficieront de cet entraînement, qui durera jusque fin juillet. La Nouvelle-Zélande a déjà envoyé un avion Hercules et du personnel militaire en Europe pour des missions logistiques et de renseignement, afin d'aider l'Ukraine à se défendre contre l'invasion russe.
- les PzH 2000 venant des Pays-Bas. 
- et tous les obusiers de provenance soviétique qui sont fournis par les anciens pays du Pacte de Varsovie.

Tout ça, et je le redis, fait un peu vide-caserne. Et va poser quelques problèmes de maintenance aux Ukrainiens qui héritent d'une Tour de Babel militaire.

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Dans l'immédiat, cette puissance de feu n'est pas inutile car elle permet de ralentir les avances russes vers Lyman et Sievierodonetsk dont la chute signifierait que l'oblast de Lougansk est entièrement aux mains des Russes et de leurs alliés du Donbass.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/05/26/des-blesses-ukrainiens-23078.html

Les deux premiers blessés ukrainiens ont été accueillis à Percy

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Le 25 mai, à l'issue d'un entretien téléphonique entre le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, et son homologue ukrainien, Olekiy Reznikov, un communiqué français faisait référence aux soins offerts par la France "à des blessés de guerre ukrainiens au sein de ses hôpitaux et notamment au sein des hôpitaux des armées". 

Selon Jean-Marc Tanguy, du blog le mamouth, deux blessés de guerre ukrainiens ont été accueillis vendredi dernier au HIA Percy de Clamart.

Précision du ministère des Armées : ils combattaient dans la région de Kiev. D'autres sont attendus.

La France n'est pas la première en Europe de l'Ouest à accueillir des blessés d'Ukraine.

Mercredi, 22 patients ukrainiens sont arrivés à l'aéroport Willy Brandt de Berlin-Schoenefeld dans l'après-midi et ont été répartis dans différents hôpitaux de la région de Berlin-Brandebourg dans le cadre de l'opération Kleeblatt Ost. Pendant le vol dans un A-400M, ils ont été pris en charge par des médecins de la Bundeswehr. En plus de l'équipage, il y avait des policiers militaires et des interprètes à bord de l'appareil.

Depuis la mi-avril 2022, la Bundeswehr a accueilli un total de 166 blessés (avec 48 accompagnateurs) dans des établissements  hospitaliers d'Allemagne. Le vol de mercredi était le 7e.

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/06/09/ukraine-23111.html

Des forces spéciales Terre à la formation de la Force de défense territoriale d'Ukraine

Plusieurs Français (dont l'un a été tué la semaine dernière) combattent aux côtés des Ukrainiens ou forment les forces locales. Un exemple d'une telle trajectoire individuelle a été publié ce matin dans la chronique locale de la commune de Tinténiac (édition de Ouest-France Rennes, de ce 9 juin) avec un article sur un Français qui a rejoint un groupe de volontaires étrangers en Ukraine.

Cet ancien militaire français âge de 33 ans, qui a fait sa carrière dans une unité du commandement des forces spéciales Terre, a effectué un premier séjour d'environ six semaines en Ukraine et il se prépare à repartir début juillet, comme il me l'a confirmé au téléphone.

Il y poursuivra sa mission de formation des soldats de la Force de défense territoriale, toujours au sein d'un groupe d'instructeurs majoritairement anglo-saxons du groupe Mozart qui participent aussi à l'entraînement des forces spéciales locales.

Des forces spéciales Terre à la formation de la Force de défense  territoriale d'Ukraine : Lignes de défense

 

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/06/18/la-lituanie-a-mis-en-place-un-blocus-partiel-autour-de-l-enc-23138.html

La Lituanie a mis en place un blocus partiel autour de l'enclave de Kaliningrad

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Depuis samedi, la Lituanie (qui n'a pas de frontière avec la Russie) impose un blocus partiel autour de Kaliningrad. Cette enclave russe fortifiée est située entre le nord de la Pologne et le sud de la Lituanie; elle est reliée par des voies terrestres (routes et voies ferrées) à la Biélorussie, pays alliée de la Russie. Une zone sans relief (quelques collines et des vallées humides) mais stratégique pour les pays baltes, le corridor de Suwalki, long de 35km, relie le port de Kaliningrad à la Biélorussie. 

Selon la décision de Vilnius, les marchandises russes faisant l'objet de sanctions de l'UE (charbon, métaux, matériaux de construction et technologie etc.) ne pourront plus circuler sur le territoire lituanien vers l'enclave de Kaliningrad. Toutefois, Kaliningrad reste facilement approvisionnable par bateau depuis Saint-Pétersbourg via la Baltique.

L'enclave de Kaliningrad qui donne à la Russie un port sur la Baltique et une fenêtre directe sur ses voisins européens, pourrait désormais devenir un nouveau point de friction entre l'Otan et Moscou. 

Membre de l'UE et de l'Otan, la Lituanie a décidé d'augmenter de 300 millions d'euros, le portant à 1,5 milliard, son budget de défense pour 2022 à la lumière de l'invasion de l'Ukraine par la Russie et des craintes qu'elle suscite pour sa propre sécurité.  Lundi dernier, elle a signé une lettre d'intention en vue d'acquérir 18 canons automoteurs français Caesar.

https://youtu.be/5h_o8Bb4exw

Ya Rab Yeshua.

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